2023, Le ciel sur la tête

@Eric F
Le statut d’une Ukraine, « neutre », a en fait été lancé, par l’acceptation de celle ci d’abandonner son arsenal nucléaire au bénéfice de la Russie. C’est la Russie qui trahi plusieurs fois ce statut, où elle s’engageait à ne pas être agressive, envers l’ukraine.
« Alors que le peuple ukrainien subit l’agression de l’armée de Poutine, le Wall Street Journal a publié le 23 février dernier un éditorial sur le Mémorandum de Budapest. En 1994, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Russie ont offert des garanties de sécurité à la nation qui avait obtenu son indépendance de l’URSS en 1991.A l’époque, 1 800 armes nucléaires se trouvaient sur le territoire ukrainien, y compris des armes tactiques à courte portée et des missiles de croisière. Les États-Unis de Bill Clinton voulaient que moins de pays possèdent des armes nucléaires. Ainsi, l’Ukraine s’engagea à éliminer toutes les armes nucléaires de son territoire. En échange, les trois pays (Etats-Unis, Grande-Bretagne et Russie) donnèrent des engagements. Le plus important était de « réaffirmer leur obligation de s’abstenir de la menace ou de l’usage de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de l’Ukraine. » Ils se sont également engagés à « s’abstenir de toute coercition économique » à l’encontre de l’Ukraine et à « demander une action immédiate du Conseil de sécurité des Nations unies pour fournir une assistance à l’Ukraine » en cas d’ « acte d’agression » contre le pays. En 1996, l’Ukraine avait rendu toutes ses armes nucléaires… à la Russie.C’est cette dernière, dès 2014, qui a violé ses engagements en envahissant une partie du territoire souverain ukrainien. Preuve s’il en est qu’un traité avec Poutine n’a aucune valeur ! (extrait IREF)
Ne parlons pas de l’anexion sauvage de la Crimée, avec ses petits hommes verts.... »
Les pays de l’est de l’europe pour connaitre bien mieux que nous par le vécu la réalité de l’ours Russe nous avaient prévenu, mais nous ne voulions pas les croire. L’immense naïveté des européens, pensant que Poutine pouvait être un partenaire, est du même ressort, que de penser que la chine resterait à sa place, en fabriquant des chausson à vil prix, et ne viendrait pas s’essuyer les pieds un jour sur nous....
Climat, islamophobie rampante du pays par le walabisme des pays du golf, catastrophe environnementale, incapacité de dominer les puissances destructrices de l’argent fou, désarmement naïf de l’europe...Sans cesse nous regardons aillleurs, vivant dans un présent éternel, incapable d’évaluer le jour d’après. 

@velosolex
La neutralité, c’est de ne pas faire partie de l’alliance militaire d’un ’bloc’.
Or en instrumentalisant le mouvement populaire de Maïdan pour mettre en place un régime demandant le rattachement à l’OTAN, on a mis fin à la neutralité de l’Ukraine. Or comme il existait un accord sur l’utilisation de la base militaire de Sébastopol par les forces navales russes, ceux-ci ont pris les devants en ré-attachant la Crimée à la Russie (nul n’imaginerait une base russe dans un pays de l’OTAN). Comme la population est depuis des décennies très majoritairement russe, il n’y a pas eu une cartouche de tirée. Je suis d’accord que c’est en violation au mémorandum de Budapest, mais le point de vue russe est que la situation avait changé de nature. Ils mettent en avant de manière réitérée l’engagement verbal américain (certes il n’était que verbal) de ne pas intégrer les pays de l’ancien pacte de Varsovie dans l’OTAN.

Provocation supplémentaire au yeux de la Russie, le gouvernement nationaliste ukrainien issu de Maïdan a pris des mesures hostiles à la langue russe dans les régions où elle est prépondérante, d’où les tensions ayant conduit au mouvement séparatiste dans l’Est -que bien évidemment Moscou a, à son tour, instrumentalisé-.
Torts partagés sur les causes.

Si l’on ne devait avoir de relations qu’avec de parfaites démocraties, si tant est que nous en soyons une, la conférence des ambassadeurs se tiendrait dans une cabine téléphonique. On a vu les pratiques d’états avec lesquels nous commerçons, par exemple le Qatar qui corrompt des élus (l’administration sarkosiste a du reste joué un rôle douteux dans l’attribution de la coupe du monde de foot), Il aurait du en être de même avec la Russie. Et si on s’en méfiait en terme géopolitique il n’était pas avisé d’aller tirer les moustaches de l’Ours au raz de sa tanière.
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’’les pays de l’Est nous avaient prévenus’’
A chaque fois que l’Europe de l’Ouest s’est mêlée des affaires de l’Est, elle s’est pris une bonne guerre dans les gencives.
Et si on regarde la situation des pays de l’Est, ils sont davantage menacés aujourd’hui qu’ils l’étaient dans les années 90.
Au stade actuel, le plus grand risque pour l’Ukraine, c’est la destruction de ses infrastructure, l’effondrement de son tissu économique, pour reprendre des régions dont une bonne partie de la population lui est hostile.

@Eric F

Provocation supplémentaire au yeux de la Russie, le gouvernement nationaliste ukrainien issu de Maïdan a pris des mesures hostiles à la langue russe dans les régions où elle est prépondérante, d’où les tensions ayant conduit au mouvement séparatiste dans l’Est -que bien évidemment Moscou a, à son tour, instrumentalisé-.

Je vous encourage à lire cet article d’un Ukrainien en 2014 : L’histoire du bilinguisme en Ukraine et son rôle dans la crise politique d’aujourd’hui

Un extrait assez prémonitoire :

« L’extension de deux ou plusieurs langues dans un pays témoigne […] d’un équilibre incertain qui risque un jour soit d’amener au monolinguisme, soit à la division du pays par le critère linguistique ».

Cet avis, au premier abord catégorique, s’avère difficile à réfuter si l’on analyse la situation dans d’autres pays qui sont bi- ou même multilingues. Les exemples de la Belgique et du Canada d’un côté, de la Serbie et de la Croatie de l’autre, pour n’en citer que quelques-uns, confirment le principe du monolinguisme nécessaire pour une nation forte et unie.

On voit bien les difficultés de pays qui vivent dans cette situation de multilinguisme, en exemple la Catalogne en Espagne. Comme le dit l’article, la Belgique et le Canada sont dans cette même situation.

@Eric F
On ne peut être dans le « ni blanc ni noir » avec Hitler ou Poutine, des psychopathes qui pratiquent le crime de guerre en rafales, et ne connaissent que l’opposition, ou la domination, et même le génocide. Il n’y a plus de « blocs », l’urss s’étant auto dissous, et les ex pays frères ne voulant plus entendre parler d’un quelconque partenariat autre que commercial avec la Russie. Mais ces imbéciles ont été assez fats, pour se suicider, même à ce niveau, en lançant cette opération d’anexion. Le but de renconstruction de l’ex URSS est évident, et n’ a pas échappé à la suède ou la Finlande, deux pays qui ne voulaien pas rentrer dans l’otan mais ont changé d’avis. Poutine n’est pas seulement un psychopathe, c’est un imbécile, totalement à contre courant de l’histoire, et qui s’est cru plus fort qu’il ne l’était. La facture humaine, et environnemental, dont on ne parle guère, est tragique. Deux pas en arrière au niveau de l’humanité, deux pas en avant vers le vide. 
Quand à déplorer le coté préjudicialble du conflit, il faut vous adresser à Poutine, lui qu a lancé ses chars, et continue piloner les civils, et les villes. Casser, pour tétaniser...Comme il l’a fait en Tchétchénie ou en Syrie. Notre tort, à été de ne pas contrer ce satrape, qui s’est donc enhardi. Si les Ukrainiens n’étaitent pas là, ces salopards seraient déjà dans les pays Baltes. Les gens de l’est le savent un peu plus que nous, qui ont vécu déjà sous la botte du stalinisme. Poutine a redonné du sens à l’europe indirectement. 

@velosolex
Il est vrai que la technologie des éoliennes a évolué et qu’elles sont maintenant plus efficaces, à condition de les installer à un emplacement venteux, je connais certains parcs quasiment toujours à l’arrêt, alors que d’autres un peu plus loin tournent plus allègrement.

Mais le problème intrinsèque de l’intermittence demeure, alors il n’y a que deux solutions : équiper une puissance équivalente en centrales au gaz ou au charbon (exemple allemand), ou associer lors de la construction de chaque parc éolien le dispositif de génération d’énergie stockable lors des pics pour ’’lisser’’ la disponibilité d’énergie à tout moment. On ne va évidemment pas installer des parcs de batteries, mais plutôt produire de l’hydrogène ou remonter de l’eau depuis des ’’lacs bas’’ vers des ’’lacs hauts’’ pour des installations hydrauliques, etc.
Le cout est très élevé (bien plus que doubler le cout de l’éolienne), cela peut entrer dans le mix énergétique, mais pas en être la principale source.

ATTENTION : 43% en Finlande ce n’est pas ’’plus de la moitié’’, mais ’’presque la moitié’’, et ce n’est pas tant l’éolien mais...les biocarburants d’origine forestière, 28 % de sa consommation totale d’énergie.
Alors oui aux agro-carburants, pour nos chaudières, nos centrales thermiques et nos véhicules !!!

@Ouam (Paria statutaire non vacciné)
Vous maniez toujours plus facilement l’injure que l’orthographe et la raison. C’est la loi de l’équilibre des fluides.
Faire l’apologie de la Russie totalitaire, et des salopards qui font une bonne de douzaines de massacres de civils par jour, femmes et enfants, comme des « Vaux en Velin », en incendiant villes et immeubles, est éclairant sur votre personnalité.

Vous avez toujours du mal à maitriser le triphasé, et les prises de terre, bien qu’étant souvent à la masse.....Je doute que les usines à trolls recrutent des types comme vous, vu votre niveau affligeant. Je pencherais pour votre part pour un autonome de la bétise.

Contrairement à Vaux en Velin, en Ukraine, tout le monde sait que les incendies ne sont pas dus aux courts circuits.
Mais aux psychopathes qui dirigent ce peuple de boeufs, et qui s’allient aux intégristes Iraniens, pour tenter de s’en sortir. 
L’Allemagne était un bon client de la Russie, qui s’est sabordé, en envoyant ses chars. Sans doute ses connards pensaient tenir l’europe par les couilles, en tenant le robinet du gaz et du pétrole. « Encore raté ! » comme dirait Iznogood. 
Presque un an plus tard, la Russie se désintègre sous les bombes qu’elle envoie aux autres. L’empire de la propagande s’enfonce dans le sang et la boue, pendant que 100 000 jeunes gens ont quitté le pays, dont la démographie est dans les chaussettes. . 
En dehors de ça, la catastrophe environnementale qu’est cette guerre immonde et moyennageuse, nous impacte tous. Européens, Russes, Chinois, etc....Car tout se tient dans ce monde sytémique

@velosolex
Je l’attendais, l’amalgame entre Poutine et Hitler ou Staline. Mais il n’y a pas de rapport dans la nature et l’ampleur des agissements, on ne compare pas des dizaines de milliers de morts et des dizaines de millions de morts. Les Russes comparent également les Ukrainiens aux nazis, c’est exactement le même délire.

Même si le bloc soviétique s’est délité, il est resté une zone d’influence historique russe, il était inepte d’asticoter une tendance impérialiste qui était assoupie.
Après ça, je condamne évidemment l’agression militaire russe, mais je cherche à comprendre les rouages qui y ont mené, et je réitère le constat qu’il y a des torts partagés, entre l’expansionnisme atlantiste, le nationaliste ukrainien, et le pan-russisme du Kremlin.
Mais c’est un fantasme de prétendre que la Russie aurait attaqué les pays baltes ou autre si cela n’avait pas été l’Ukraine. La ligne rouge avait été fixée : le périmètre russophone de l’empire historique, mais on n’a pas voulu croire à la détermination du Kremlin.

La situation étant ce qu’elle est à ce jour, ce que je déplore c’est l’escalade qui accentue le risque qu’un conflit local déborde sur l’ensemble du continent et même le reste du monde. Alors oui, les forces russes pilonnent et détruisent des infrastructures ukrainiennes faute de supériorité des chars et de l’infanterie, ça fait partie de la guerre et l’occident l’a pratiqué à l’occasion,

Alors votre histoire de ’’donner un sens à l’Europe’’, c’est plutôt gonflé, on a fait l’Union pour préserver la paix entre nous, non pas pour englober les situations de conflit dont nous avons été préservés à l’époque de la guerre froide. Nous sommes les dupes des élargissements, il faut financer le développement des nouveaux adhérents et laisser s’y délocaliser nos entreprises. Maintenant que des promesses inconsidérées ont été faites à l’Ukraine qui ne coche absolument aucun critère de l’UE, ce sont les pays balkaniques qui protestent qu’on les a fait attendre. Quelle Pétaudière !