Une évidence s’impose lorsque l’on regarde la disposition des députés sur les bancs de l’assemblée on ne peut que constater une anomalie flagrante avec le positionnement des Socialos. Alors que l’on devrait les trouver au centre droit, ils ont l’impudence d’occuper des sièges de gauche et de s’en prévaloir. J’ai bien écrit l’impudence car lorsque l’on fait allégeance à la loi du marché se réclamer après de son appartenance à la gauche est plus que dérisoire, je prétendrai même qu’il s’agit là d’une tromperie envers un électorat berné par des apparats qui cachent une totale absence d’idéologie.
Non, n’être qu’une force politique qui s’accommodant, voire s’y impliquant, Jospin et ses privatisations par exemple, dans l’ultra libéralisme pour simplement en être un régulateur social ne donne plus droit à l’appellation de parti d’opposition. Totalement vide de programme idéologique de fond, pour être gentil, disons que cette formation est l’assistante sociale du capitalisme, et quand on connaît l’intérêt que portent les capitalistes sur les problèmes sociaux les socialistes ont des soucis à se faire. D’ailleurs, on peut remarquer que la droite n’est pas virulente, en dehors parfois de piques anecdotiques et théâtrales que l’on aime jouer sur les bancs de l’assemblée, à l’encontre d’un parti qui sur le fond ne remettra pas en cause l’hégémonie du capital. En quelque sorte, la droite a intérêt à ménager le PS afin d’orienter la scène politique sur le modèle états-unien, ce que j’appelle le : « bipartisme », afin d’éluder le débat sur le bien-fondé d’une société essentiellement capitaliste. A l’évidence lorsque l’on entend beaucoup de dirigeants socialistes clamant haut et fort qu’ils sont de gauche, on peut crier à l’infamie, voire à l’usurpation d’identité. Ils ont d’ailleurs galvaudé le sens du terme : « la gauche » puisque l’on a pu lire récemment dans une presse dénuée de scrupules intellectuels qu’Obama avait opéré un virage à gauche, ce qui est une absurdité ! Regardés en chien de faïence, plus écoutés au sein de leur propre parti, quelques Socialistes se sentant mal dans leurs baskets ont fui le sérail, néanmoins en marchant à reculons semble-t-il, du moins c’est ce que j’ai ressenti !
C’est donc là qu’il y a débat car il n’est plus question de faire confiance à des politicards professionnels - énarques et consorts pour ne citer que cet exemple -, il s’agit donc de construire une véritable gauche populaire dont le bagage idéologique sera bien marqué, c’est-à-dire en opposition franche au capitalisme avec des propositions pertinentes pour la reconstruction de notre société. Donc comme se profilent dans avenir proche les élections européennes, la véritable gauche est en pleine gestation quant à savoir comment elle va s’organiser.
Pour un observateur non averti les débats qui ont lieu peuvent sembler à de la cacophonie. Cependant, ils ont le mérite d’exister et de prouver qu’il s’agit bien d’un débat idéologique de fond où les divergences reposent sur les méthodes, voire peut-être aussi dans la forme même de l’engagement révolutionnaire puisqu’il faut bien employer ce terme lorsque l’on veut raser un système pour faire valoir un autre forme de société.
A l’évidence, un front commun de toutes les bonnes volontés serait la solution idéale pour aller affronter l’hégémonie capitaliste. Naturellement, je n’insisterai pas, tellement cela paraît évident, il ne serait être question d’un quelconque rapprochement avec des socialistes qui se sont exclus eux-mêmes de la reconstruction politique, mais il reste les transfuges, Mélenchon en particulier.
En respectant la présomption d’innocence, après leurs déclarations, on pourrait accorder du crédit à leurs propositions de rejoindre les rangs de la grande opposition. Mais je suis sceptique, voire dubitatif car je n’ai pas encore senti une condamnation franche du capitalisme de la part de Mélenchon et j’ai comme l’impression qu’il a toujours un pied au PS. Il est sans doute difficile de raser pas mal d’années passées au sein d’une formation politique, cela laisse des traces, et il ne faudrait pas que ce désaccord soit momentané, en somme une position éphémère motivée par de élections. Et voilà qui ne va pas calmer mes doutes sur le PdG car ils ont entamé des discussions avec le MRC du ressuscité Chevénement. Je ne voudrais pas être injurieux mais Chevénement ne m’a pas semblé farouchement anti-capitaliste, de plus son souverainisme réac me le fait comparer à un de Villiers qui se prétendrait de gauche. M’est avis quand même que l’on est mal barré pour faire la révolution avec des zigotos pareils. Cela m’amène tout naturellement à parler d’un PCF qui « fricotte » allégrement avec le PG.
Aux dires de beaucoup de communistes, d’anciens communistes, le parti va mal, ça sent la déconfiture, disons le franchement c’est le bordel. Pour ma part cela me chiffonne car j’ai toujours eu beaucoup de respect et de sympathie pour ce parti, et j’ai longtemps pensé qu’un PCF fort était l’une des conditions sine qua non à l’équilibre des forces politiques en France, pour tout dire indispensable. Bon, il n’est pas dans mes compétences de faire un historique sur ce qui a amené le déclin de ce parti, je dirais simplement que la chute du mur de Berlin a sanctionné une bonne idée mal exploitée et laissé par le fait libre cours à la suprématie du capitalisme, et qu’en France l’alliance avec la sociale démocratie dans divers gouvernements a affaibli le parti qui s’est vu pendant un temps presque intégré aux socialistes, c’est du moins la vision que cela donnait pour le tout un chacun.
Donc, ébranlé sur ses bases beaucoup de dirigeants cherchent des palliatifs pour redorer le blason du parti, mais surtout ce qui semble être leurs préoccupations majeures c’est le maintien de leurs élus. Ce qui me chagrine c’est que cela paraît être devenu l’essentiel de leur combat politique ! Cela expliquant un rapprochement avec le PG qui le cas échéant ferait la liaison avec le PS pour des accords électoraux afin de sauver quelques sièges. On en est donc là, et quoi qu’on dise cela sent la magouille électorale. On comprend mieux alors la position du NPA qui demande des prises de positions sur le fond, l’engagement pour un combat dans la durée, une vrai alternative idéologique en somme, et non pas quelques tripatouillages de circonstances.
Je n’ai jamais été un fan de la LCR qui dans mon esprit ressemblait plus à une secte qu’à un parti politique, mais sans doute me trompais-je car il faut bien avouer que leur position est nette et définit bien les contours de la politique à mener pour l’avenir. Bon, j’espère que les anciens Trotskistes ne noyauteront pas ce parti qu’ils ont voulu expansionniste, c’est là que nous devons être vigilant.
Les alternatifs font figures de parents pauvres dans ce paysage politique et comme ils semblent légèrement marginalisés, ils font appel du pied au NPA, PCF et PG pour participer à une fédération. Donc, à suivre…
Quant à LO je n’épiloguerai pas sachant que son autonomie est un élément moteur de ce parti. Mais où sont les verts ?
J’ai lu en plusieurs occasions des déclarations pour un anticapitalisme avéré, cela m’a laissé perplexe car si Cohn-Bendit devient un élément moteur de ce parti, on est loin des idées révolutionnaires qui nous animent, et plus proche d’une social démocratie inféodée au capital.
Des bonnes intentions, une véritable gauche.
Cela reste des politiques, une politique des parties en utilisant et en se fermant aux adhérants ’camarade’. On prend les mêmes et on recommence ?
Si il y a besoin d’une bonne révolution (comme cela est avancé), il faudra plus que répéter les mêmes erreurs pour changer les choses.
Le principale problème de la démocratie (nos société) c’est la démocratie.
ON NE RESOUDRA JAMAIS RIEN DURABLEMENT EN DONNANT LE POUVOIR EN LAISSANT LE POUVOIR, EN ELISANT DES REPRESENTANT D’UNE IDEOLOGIE PRONEE (QUI EN FAIT N’A PAS DE SOLUTION POUR TOUT ET REFUSE DE TOUT VOIR, CELA FAIT PARTIE DU PROBLEME PAS DE LA SOLUTION).
Des bonnes idées, un véritable socialisme. Une fausse démocratie.
Je trouve votre article intéressant. C’est un peu une revue d’effectif à gauche avec une opinion personnelle qu’on sens bien en dessous ... Ceci dit des fois vous poussez le bouchon un chouia loin.
Sur le PS, je vous rejoins sur l’essentiel mais il ne faut pas oublier non plus que les militants socilaistes et beaucoup d’élus locaux sont sincèrement de gauche, qu’ils défendent leurs opinions et leurs propositions. On peut ne pas être d’accord mais il faut alors aborder la question sur le fond au lieu de l’évacuer d’un revers de manche. Il ne faut pas non plus jeter le bébé avec l’eau du bain. N’oublions pas le vote de mai 2005 ! Face à la crise que nous connaissons, le plus important, c’est le débat sur le fond, les propositions, etc... qui intéresse plus que les querelles de frontières politiques !
L’article oublie une chose : c’est une élection européenne. Il y a une dimension nationale importante mais n’oublions pas la dimension européenne, notamment de cette partie de la gauche. La majorité des pays qui n’ont pas pu se prononcer sur le TCE vont pouvoir le faire en juin prochain. Le front commun doit être européen et pas seulement français (n’oublions pas que 80% des lois françaises ont une origine euroépenne).
Pour ce qui est du paragraphe sur les tractations entre partis... C’est plus complexe :
- Au cours de l’été, Francis Wurtz a fait une intervention devant l’université d’été du Parti de la gauche européenne -European Left (confédération de partis politiques dont est membre le PCF voir http://www.european-left.org/) où il expose clairement que la crise que nous connaissons a des répercussions qui vont s’aggraver, que ce que nous disions lors du référendum de 2005 a gagné en écoute dans l’Europe, que nous devions allez plus largement que les composantes du NON de gauche (la base étant au moins le rejet du traité de Lisbonne et une lutte contre la précarité au niveau européen pour la faire courte).
- Le PGE a sorti une plate forme commune en novembre 2008, bien avant d’autres organisations politiques, qui fut reprise bien sur par le PCF et qui nous servira comme plate forme électorale.
- Cette idée est devenue une orientation politique qui a été acceptée en conseil national du PCF en octobre et validée par notre congrès en décembre. C’est en octobre que l’appel à un front de gauche pour l’Europe fut lancé qui fut accepté par le Parti de Gauche en décembre quand il s’est créé. Il a été toujours entendu que celui-ci était ouvert à tous les forces de gauches qui ont milité contre le TCE et son faux-nez de Lisbonne... donc aussi au MRC, au NPA et autres organisations politiques.
Personne n’a à mettre ses convictions dans sa poche mais tout ce qui fait la campagne est commune...
Je veux bien qu’avoir une orientation politique, c’est "fricotté"... Mais perso, je considère que le premier acte de défense de la démocratie, c’est utilisé le bon mot au bon endroit.
Sur la question des alliances au niveau local, la question est plus complexe : le PCF a choisi de puis longtemps la voie démocratique pour le changement, cela passe par des élus locaux et des propositions, qu’il faut vivre pendants tout un mandat... C’est compliqué, c’est comme la vie, mais c’est cela qui fait que c’est passionant. Et quand on choisir de servir, on prend forcément le risque de se tromper...
A mon avis, et là je vous rejoins, le plus compliqué c’est le black out médiatique sur les organisations autre que l’UMP, le PS, le NPA ... Mais comme on voit les élections comme des parts de marché... la prime va au médiatique !
Tout débat politique est construit ainsi : des experts, un PS, un UMP, des éditorialistes... Et niveau discutssion sur le fond des propositions : 0... N’est pas Jacques Marseille et C. Barbier qui veut !
Article très intéressant, car aujourd’hui, les personnes sincèrement progressistes (et qui ne se trompent pas dans le diagnostic de la France et de notre société), ces personnes sont perdues. Perdues par un gouvernement qui a parlé de rupture pendant sa campagne avec la réal-politik.... Sérieusement, si c’était une rupture pour avoir une présidence "à la Bush", au secours !!!
Surtout, et c’est le sujet de l’article, nous sommes perdus par une gauche qui peine à proposer un projet novateur, fédérateur, et porté par un porte-parol ou un candidat qui ait de l’éloquence, une vision pour l’avenir, avec un projet qui soit viable. Quelqu’un d’aussi doué pour la communication que Nicolas Sarkozy (l’avocat qui s’exprime en disant "Parce que la vie, c’est pas d’glander !"). Sarko, j’ai envie d’te dire : parce que la vie, c’est pas d’faire semblant d’s’occuper des français. Parce que la vie, c’est pas d’être heureux et fier quand y a une crise du siècle et que c’est moi-moi qui m’en occupe. T’as p’têtre r’tiré tes raybans, mais t’as pas changé tes réformes. Or ce n’est pas ton style qui nous décourage le plus, mais ce que tu fais en notre nom à nous tous, français.
Mais sur qui peut-on compter à gauche ? et au centre ? Mélan-chon ? Besance-no ? Au-brie ? C’est Gogo ? Baille-roux ? Aucun d’entre eux n’est capable de rassembler à gauche et au centre (et de loin) autant que Nicolas Sarkozy à droite. Et malgré les centaines de milliers de deçus du Sarkozysme, j’ai grand peur pour 2012. D’ici là, j’espère que Nicolas Sarkozy n’entreprendra d’entrainer la France dans un combat "contre le barbarisme".... Pour mieux détourner l’attention de nos réels problèmes..... OTAN en emporte le vent....
Une petite note d’espoir : le Parti Humaniste. Il n’est pas connu, mais croyez-moi (ou non), il va faire parler de lui !!!
Voici la "propagande" du parti http://www.partihumaniste.fr
Je souris parceque depuis 1984, ce parti est resté très "artisanal" et très humain. Il n’y a aucune propagande. Et c’est toujours intéressant de voir ce que pense les créateurs et les "ténors" du parti.
Ce parti a été fondé dans une vingtaine de pays, simultanément. Il est en fait quelque chose que je rêvais de créer, avant de me rendre compte qu’il existait déjà !!
Biensûr, tout n’est pas parfait en ce monde ; ce parti manque pour le moment de moyens, il a parfois fait l’objet d’accusations graves et (semble-t-il) sans fondement. Surtout, il manque de visibilité. Mais Obama nous l’a prouvé : aujourd’hui tout peut aller très vite, dans un sens comme dans l’autre.
À propos de parti politique méconnu ou inconnu, voici une autre proposition :
> A Gauche, quoi de neuf ?
				 				par Candide 								 (IP:xxx.x6.162.34) le 4 mars 2009 à 12H53 				 				
				
								
				 					
À Gauche, quoi de neuf ?
Le Parti Capitaliste Français (PCF)
Oui je suis assez d’accord avec ce qu’il d’écrit dans l’article d’Agoravox que vous citez. Il faut changer le capitalisme. Il est assez primaire d’être anti-mondialisation, il est plus judicieux d’être alter-mondialiste. De la même manière, et à mon humble avis, il est plus intelligent d’être alter-capitaliste que anti-capitaliste.
"Le nom "PH" est attractif mais ce que je viens de lire l’est beaucoup moins. Hélas... " Je serais heureux que vous m’expliquiez ce qui vous a repoussé dans ce que vous avez lu.
"Le nom "PH" est attractif mais ce que je viens de lire l’est beaucoup moins. Hélas... "
Je serais heureux que vous m’expliquiez ce qui vous a repoussé dans ce que vous avez lu.
Entre autres exemples :
Le PH rejette les OGM (je ne suis pas inconditionnel des ogm) et soutient les faucheurs volontaires,
demande la régularisation massive des sans-papiers,
le droit de vote et l’éligibilité pour tous les résidents
le désarmement nucléaire
Le projet de société du PH est un projet anti-libéral (et non pas alter-libéral)
Ces valeurs révolutionnaires et utopiques lui ont souvent valu une image caricaturale hippy ou new age. (cela ne m’étonne pas)
Il serait trop long de détailler et ces quelques exemples suffisent à me faire prendre une distance certaine.
- sur les OGM
Je ne sais pas si vous être d’accord, mais d’après ce que je sais, nous n’avons pas besoin d’OGM pour nourrir toute la planète. Secondo, SI nous pouvions avoir la recherche SANS l’exploitation commerciale simultanée, alors je serais contre les faucheurs. Mais la loi (mondiale, européenne, française) donne finalement raison aux exploitants d’OGM, les moratoires actuels ne sont que de la poudre aux yeux.
- sur les sans-papiers
Je suis d’accord que ce problème n’est pas simple, mais que préconisez-vous à l’égard des sans-papiers : les attraper et renvoyer chez eux ? Les régulariser ? Continuer à faire comme si de rien n’était et à les priver du statut de citoyen ?
- le désarmement nucléaire
Je serais curieux d’entendre votre position sur ce point, même si le site du Parti Humaniste français manque de vision géopolitique et géostratégique sur ce point.
- anti-libéral ou alter-libéral
Je me suis invesit très récemment dans ce parti, et si je le peux, je changerais la terminologie sur ce point, avec tout ce qui va avec.
- valeurs révolutionnaires et utopiques / réputation
Si ce parti méconnu a pour l’instant mauvaise réputation, cela ne me dérange pas (ptit clin d’oeil à Georges Brassens...).
En ces temps de crises extrêmes, il est temps de défendre nos vraies valeurs. En ce qui concerne l’utopie, je pourrais citer Edouard Herriot, Alphonse de Lamartine ou encore Henri Laborit, je préfère citer Victor Hugo, plus connu : "L’utopie est la vérité de demain."
Au fait, votre fameux PCF existe-t-il ? Ou est-il encore à l’état de rêve ? Le parti humaniste, aussi imparfait soit-il, existe, et il essaie de faire avancer le shmilblik de manière concrète.
PS : je vous renvoie à l’excellent article de Serge Halimi paru dans le magazine Manière de voir : "Nos utopies contre la leur" (N°103 - Les révoltés du travail).
- sur les OGM
Je ne sais pas si vous être d’accord, mais d’après ce que je sais, nous n’avons pas besoin d’OGM pour nourrir toute la planète. Secondo, SI nous pouvions avoir la recherche SANS l’exploitation commerciale simultanée, alors je serais contre les faucheurs. Mais la loi (mondiale, européenne, française) donne finalement raison aux exploitants d’OGM, les moratoires actuels ne sont que de la poudre aux yeux. Je ne sais si nous savons que nous n’avons pas besoin d’OGM pour nourrir toute la planète.
- sur les sans-papiers
Je suis d’accord que ce problème n’est pas simple, mais que préconisez-vous à l’égard des sans-papiers : les attraper et renvoyer chez eux ? Les régulariser ? Continuer à faire comme si de rien n’était et à les priver du statut de citoyen ? Je suis enfant d’immigré en règle (1933). Je ne vois pas au nom de quoi des immigrés clandestins bénéficieraient de papiers de faveur. Je suis favorable à l’entrée des immigrés en règle. Ces deux principes acquis, je ne serais pas hostile à la régularisation ponctuelle des clandestins qui travaillent.
- le désarmement nucléaire
Je serais curieux d’entendre votre position sur ce point, même si le site du Parti Humaniste français manque de vision géopolitique et géostratégique sur ce point. Le désarmement nucléaire intégral rend possibles des conflits conventionnels. Une force de dissuasion demeure nécessaire.
- anti-libéral ou alter-libéral
Je me suis invesit très récemment dans ce parti, et si je le peux, je changerais la terminologie sur ce point, avec tout ce qui va avec. OK
- valeurs révolutionnaires et utopiques / réputation
Si ce parti méconnu a pour l’instant mauvaise réputation, cela ne me dérange pas (ptit clin d’oeil à Georges Brassens...).
En ces temps de crises extrêmes, il est temps de défendre nos vraies valeurs. En ce qui concerne l’utopie, je pourrais citer Edouard Herriot, Alphonse de Lamartine ou encore Henri Laborit, je préfère citer Victor Hugo, plus connu : "L’utopie est la vérité de demain." Je n’ai pas de problème, a priori, avec une utopie ; seulement avec son contenu.
Au fait, votre fameux Parti Capitaliste Français existe-t-il ? Ou est-il encore à l’état de rêve ? Je dois bien reconnaître que je ne suis pas bien nombreux
Le parti humaniste, aussi imparfait soit-il, existe, et il essaie de faire avancer le shmilblik de manière concrète. Quel est la position du Parti Humaniste sur le thème traité par le Parti Capitaliste Français ?
Pauvre gauche, que d’indigence : sectarisme,analyse partielle de notre société, pas de solution crédible proposant un contenu clair d’une nouvelle société. En conséquence, aucune vision à moyen ou long terme donc pas de stratégie générale.
Les seules perspectives qu’elle offre sont purement électoralistes.
On se moque du monde : NPA, PC, verts, LO, PG, Alternatifs en tout genre,…se présentent comme les plus révolutionnaires, les plus unitaires, les plus que plus. Bref, chacun se prétend être le centre de gravité impliquant que les autres doivent se mettre à leur remorque.
La réalité c’est que toutes ces organisations sont à la remorque du peuple. Si celui-ci ne bouge pas ce ne sont pas ces organisations qui feront avancer le combat d’un pouce. D’ailleurs dans les manifs elles en sont la plupart du temps réduites à vendre des journaux sur les trottoirs. Cela fait 30, 40 ans qu’elles existent sous plusieurs noms mais elles sont toujours scotchées au point de départ.