Abécédaire des promesses de N. Sarkozy non tenues
Ceci n'est qu'un extrait d'un dictionnaire plus vaste qui resterait à écrire tant le sujet d'étude est vaste. Nicolas Sarkozy en matière de mensonges a été prolixe, il semble bien répéter aujourd'hui le même exercice qu'en 2007. Serait-ce en fait une pathologie ?

Morceaux choisis :
Accès à la propriété́.
« Depuis des années, on vous dit qu’on ne peut rien contre la crise du logement. (...) Je veux permettre à chaque ménage d’être propriétaire, parce que la propriété́ est le rêve de chacun d’entre nous. » « Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement. »
En 2007 il fera voter des mesures de défiscalisation des intérêts d’emprunts, puis en 2010 il annulera la mesure. Comprendra qui pourra !
Allocations Familiales.
« J’aiderai les familles à chacune des étapes de leur existence. En particulier, j’allouerai des allocations familiales dès le premier enfant. »
En réalité il ramène les bonifications accordées pour les adolescents de 11 ans à 14 ans dés 2008… et en 2010 il durcit les conditions d’accès aux allocations dépendantes des revenus (complément familial, prime de naissance…). Le calcul prendra en compte désormais les indemnités journalières d’accident du travail et de maladies professionnelles.
Allocations chômage.
« Comme souvent en France, en matière de chômage ou en matière de minima sociaux, on indemnise chichement, mais longtemps. Alors qu'il faudrait indemniser fortement, mais brièvement pour que chacun soit incité à reprendre rapidement un emploi. Je propose que l'allocation chômage ne puisse pas être inférieure au salaire minimum, mais que nul ne puisse refuser plus de trois offres d'emploi correspondant à ses compétences. »
Cette promesse de revalorisation ne sera pas tenue. La situation actuelle est : un demandeur d’emploi sur deux n’est pas indemnisé, 700 000 relèvent du RSA…
Bouclier Fiscal.
« Pour redonner confiance aux investisseurs, (…) il faut d’abord réconcilier la France avec la réussite. Or, au-delà de notre culture collective, nous savons que l’une des difficultés concrètes est fiscale. C’est pour cela que j’ai toujours défendu l’idée d’un bouclier fiscal qui limite à un pourcentage donné les prélèvements qui peuvent s’accumuler, une année donnée, sur le revenu d’un même contribuable. Je crois à un bouclier fiscal à 50 % intégrant la contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS). Autrement dit, nul ne paiera au fisc plus que la moitié de ce qu’il a gagné. »
Nouveau chassé croisé de notre président le boulet fiscal leste sa future campagne, il le supprime avec effet en 2001.
Chômage.
« Depuis vingt-cinq ans, on vous dit que le plein emploi est impossible et que le chômage est une fatalité. Rien n’est plus faux. »
Qu’en est-il 5 ans après ? La défiscalisation des heures supplémentaires a détruit des emplois. Le chômage ne cesse d’augmenter, un million de chômeurs en plus en 5 ans.
Déficits publics.
« La maîtrise de nos finances publiques est un impératif moral autant que financier. Les jeunes générations ne peuvent accepter que les générations actuelles vivent à leur crédit. »
Le déficit public est passé de 3,4% du PIB en 2008 à presque 8% en 2009. Sarkozy doit négocier avec Bruxelles un report de la promesse d’équilibre budgétaire ; il gadgétise ainsi sa fameuse règle d’or qu’il a oublié de s’appliquer à lui-même.
Dépendance.
« Je créerai une cinquième branche de la sécurité sociale pour consacrer suffisamment de moyens à la perte d'autonomie. »
Chirac l’avait promis et jamais mis en œuvre, en fidèle successeur Sarkozy fait de même, il annonce la placardisation de sa mesure en août 2010.
Dette publique.
« Je m'engage à ramener la dette en dessous des 60% du PIB d'ici 2012. »
Aujourd’hui elle est à 81% du PIB à presque 1 700 milliards d’euros, elle s’annonce à 84% pour 2012 ! Ce sont 450 milliards d’euros que Sarkozy a rajouté à la dette qui pèse sur les générations futures. Ce bon est le plus élevé depuis l’après guerre.
Golden Parachutes.
« Si je suis élu président de la République, je ferai voter dès l'été 2007 une loi qui interdira la pratique détestable des golden parachutes. »
Belles paroles, jamais tenues !
Gouvernement resserré
.
« Si je suis élu, mon gouvernement sera limité à 15 ministres pour être plus efficace. »
Aujourd’hui le gouvernement compte 33 membres !
République irréprochable.
Il l’avait annoncé la République irréprochable :
- Augmentation de son salaire de 172% dés 2008,
- Nouvel airbus présidentiel pour 176 millions d’euros,
- Multiplication des frais de la présidence (affaire des sondages réservés à une agence amie pour des sommes extravagantes),
- Légions d’honneur de complaisance à foison,
- Nomination du président de l’audiovisuel par le président lui-même,
- Tentative de faire nommer son fils Jean à la tête de l’EPAD de la Défense,
- Pitoyable relations d’affaires avec Jacques Servier
- Meeting de campagne à Villepinte, coût 5 millions d’euros,
- Etc….
Et enfin pour terminer la série l’emblématique :
« Travailler plus pour gagner plus. »
C’est plutôt travailler moins pour gagner moins :
- Envolée des matières premières et du prix de l’énergie (gaz, électricité et pétrole),
- Augmentation promise de la TVA
- La non revalorisation des plafonds du barème de l’impôt sur les revenus entraine l’imposition de plus de 250 000 foyers français jusqu’ici exonérés, et l’augmentation de l’impôt pour les autres,
- Le gel des salaires de la fonction publique depuis trois ans.
Françaises, français vous savez ce qu’il vous reste à faire
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