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Accueil du site > Actualités > Politique > Après la dissolution : le retour de la monarchie (6)

Après la dissolution : le retour de la monarchie (6)

 Le bonapartisme ambiant a joué un rôle décisif dans l’élection de Louis-Napoléon en décembre 1848. Sans le renoncement de F. Hollande et la descente aux enfers de F. Fillon, qu’aurait été Emmanuel Macron en 2017 ? A défaut d’une aura personnelle l’un se raccrocha à l’image d’un glorieux aïeul, l’autre se montra en rédempteur. Le premier se mua en Empereur, le second se comporte en monarque !

 Chacun construira à sa convenance une analogie entre Napoléon III et Emmanuel Macron, comme le fit jadis Jacques Duclos[1] dans son livre où il mettait en parallèle l’histoire de Napoléon III et celle du général De Gaulle. Mais, une analogie[2] n’est pas une similitude exacte ; Emmanuel Macron n’est pas Napoléon III, le 21e siècle n’est pas le 19e siècle. Et, en nous préservant du travers trop fréquent chez certains historiens qui consiste, comme le rappellent Jean-Pierre AZEMA, Michel WINOCK[3], « à considérer la mort des régimes politiques comme le résultat d’une nécessité : écrivant [les historiens] après l’événement, ainsi installés dans une certitude, ils n’ont plus qu’à répertorier les causes immanquables de l’inévitable. Pour les contemporains de l’événement, tout n’est pas aussi lumineux et, en politique, les mauvais devins ont toujours eu la majorité. » J’ai, dès la campagne électorale de 2017, écrit sur les analogies entre E. Macron et Napoléon III, et quand bien même serais-je tenté par ce travers que je ne pourrais pas y tomber totalement ne serait-ce que parce qu’Emmanuel Macron est toujours en exercice de sa fonction. Toutefois, dans le parcours de l’un comme de l’autre certaines situations accaparent le regard.

 Le premier se voulait être le continuateur de l’œuvre de son aïeul Napoléon Ier, d’ailleurs il profita de ce que l’ambiance nationale était encore largement empruntée bonapartisme pour gagner les élections en 1848 et devenir le premier président de la République élu au suffrage universel[4] le 4 novembre 1848 après que la République a été instaurée six mois auparavant. Comme le rappelle Lucian BOIA[5] : « sans l’héritage napoléonien il n’aurait été qu’un anonyme ».

 Sans le renoncement qui faisait figure d’une véritable volatilisation de François Hollande qui était arrivé à degré de détestation par les électeurs tout à fait exceptionnel, et sans la dégradation de la candidature et donc de la campagne électorale de François Fillon, sans l’un sans l’autre Emmanuel Macron n’aurait pas pu faire figure de rédempteur de la vie politique.

 Voilà une première analogie : ni l’un ni l’autre n’étaient attendus sur la scène politique, moins encore sur la voie de la présidence de la République, même si certaines prémices avaient pu alerter plus les « politologues » (rares au 19e siècle) que les citoyens.

 Concernant Napoléon III nous savons comment il a mis fin à la République par « le Coup d’État du 2 décembre 1851 ». Quant à Emmanuel Macron, il a institué en France système de gouvernance qui tend à saper les fondements de la démocratie au profit d’une gouvernance monarchique. Pour l’un comme pour l’autre le fond narcissique et mégalomaniaque de leur personnalité explique leur démarche. Comme l’écrit Patrick LAGOUEYTE[6] à propos de Napoléon III : « Pressé, imbu de sa mission historique, il n’a pas résisté à l’opportunité que lui offraient les conditions difficiles dans lesquelles il a dû s’imposer face au refus d’une partie des républicains. [...] Celui-ci s’est ainsi trouvé du jour au lendemain sans la moindre opposition. Loin de s’en contenter, il a voulu pousser plus loin son avantage et a mis en place le régime autoritaire plus dur que la France est connue en temps de paix. » En ce qui concerne Emmanuel Macron son premier quinquennat confortait son ego par la présence à l’Assemblée nationale une forte majorité de députés de son camp, le second s’annonçait mal avec les élections législatives en juillet 2022 qui avait toutes les formes et toutes les couleurs d’un désaveu massif de sa politique ce qui eut pour conséquence une Assemblée nationale difficile à soumettre aux volontés du président de la République.

 Il fallait donc pour l’un comme pour l’autre dissoudre l’Assemblée nationale pour tenter de conquérir ou Napoléon III une majorité « soumise » et pour Emmanuel Macron il s’agissait de reconquérir une majorité absolue et docile.

 « La constitution empêche l’exercice d’un double mandat présidentiel consécutif. Il devra attendre quatre ans pour se représenter… »[7] ; au bout de son deuxième quinquennat Emmanuel Macron se trouvera dans la même situation d’impossibilité d’être réélu. Pour Jean-Pierre AZEMA et Michel WINOCK[8] « la véritable question était bel et bien la question dynastique, Napoléon III demandait au peuple de confirmer son trône, et le droit pour ses descendants d’y accéder, comme il le dit explicitement dans sa proclamation du 23 avril 1870 : “Donnez-moi une nouvelle preuve de confiance. […] et vous rendrez plus facile, dans l’avenir la transmission de la couronne à mon fils.” » Bien sûr, peut-être de toute évidence, Emmanuel Macron n’est pas dans cette démarche dynastique mais il se comporte bien en monarque. Rappelons ici la façon de gouverner en lieu et place du Premier ministre, le mépris (aujourd’hui signalé) dans lequel il tient les députés de sa majorité, la façon qu’il a de parler avec beaucoup de condescendance aux gens quand ils ne les méprisent pas sans fioritures (chacun se rappelle « les petites phrases »), l’habitude d’être partout y compris là il n’a rien à faire sinon se montrer allant jusqu’à sauter, tel un bambin, au cou des athlètes aux jeux olympiques ou encore de se mêler de l’organisation de l’équipe de France de football en mettant en avant « son copain », de sauter dans un avion au moindre incident à l’autre bout du monde… Nous ne pouvons pas arrêter cette énumération sans rappeler la volonté qu’il avait eue 2017 d’offrir « un trône » à son épouse en l’élevant au grade de « première dame » rôle qui n’existe pas dans la constitution de notre pays mais qui marque bien le désir monarchique d’Emmanuel Macron. Si ce dernier, porteur de traits de caractère monarchistes, n’est pas dans une démarche dynastique il n’en demeure pas moins que sa volonté clairement édictée, et souvent rappelée dans ces discours, dans son livre programme Révolution de réformer et de transformer la France l’oblige à faire un autre mandat ou à transformer le quinquennat en septennat (ou plus…) de façon à lui donner le temps de terminer sa tâche. Le 19 septembre 1845 Louis-Napoléon[9], alors prisonnier politique en Angleterre, écrivait à Hortense Cornu, son amie d’enfance et sa principale confidente : « Je crois qu’il y a certains hommes qui naissent pour servir de moyen à la marche du genre humain, comme ces animaux qui naissent, soit pour détruire d’autres animaux plus nuisibles qu’eux, soit pour servir de germes quand ils seront morts à d’autres êtres plus perfectionnés. Je me considère comme un de ces animaux, et j’attends avec résignation, mais avec confiance, le moment, ou de vivre de ma vie providentielle ou de mourir de ma mort fatale, persuadé que des deux manières je serai utile à la France d’abord, à l’humanité ensuite. » Ces quelques lignes montrent bien le côté narcissique et mégalomaniaque de Napoléon III, Emmanuel Macron n’en a pas écrit de semblables (à ma connaissance) mais il aurait pu le faire tant il se sent au-dessus de l’humanité et seul capable de faire progresser la France.

 Malgré la destruction de la démocratie et de la République au profit d’un régime autoritaire, on peut écrire que Napoléon III trouve sa place parmi les bâtisseurs de la France et de l’Europe modernes. Il ne me semble pas qu’on puisse écrire la même chose à propos d’Emmanuel Macron qui n’aura in fine que le résultat de la réussite d’autres (athlètes des JO, ouvriers du chantier de Notre-Dame de Paris…) comme grand œuvre à montrer à la postérité. Le Second Empire fut une période d’amélioration des conditions sociales (toutes proportions gardées) alors que la période Emmanuel Macron est essentiellement marquée par une casse sociale. Sur le plan du rapport entre l’État et les citoyens les deux périodes sont marquées par la violence étatique et l’omniprésence de la police dans le règlement des conflits sociaux, l’une et l’autre des périodes font ressortir un taux d’incarcérations préventives élevées et par une violence « policière[10] » inconnues depuis de longues années[11].

 

 Aujourd’hui, après l’échec tardivement et difficilement reconnu par Emmanuel Macron aux élections législatives de 2024 et à la suite de la démission du gouvernement de Gabriel Attal, Emmanuel Macron prétend reprendre en main le pays en lui imposant une majorité dite de coalition mais dont il dessine le contour, ce qui l’amène à refuser toute candidature qui ne viendrait pas de lui au poste de Premier ministre : il attend que les partis politiques désignent un candidat à sa convenance, quasiment le candidat qu’il aura sinon choisit du moins fléché. Les Français et les Françaises se sont prononcées et ont composé une Assemblée nationale avec trois tiers inégaux dont le plus petit est composé par les députés de la mouvance présidentielle. L’attitude d’Emmanuel Macron outre qu’elle est antidémocratique puisqu’il ne respecte pas le vote du peuple, est très éloignée de l’esprit de la constitution qui ne donne aucun rôle au président de la République si ce n’est de nommer le Premier ministre pas d’exiger des parlementaires qu’ils adoubent le « choix du prince ».

 On ne peut pas dès lors s’empêcher d’envisager soit qu’Emmanuel Macron impose un Premier ministre de son bord ce que les Françaises et les Français ne veulent pas comme l’a montré un sondage publié par le Huffington Post sous le titre « les Français ne savent pas ce qu’ils veulent mais ils savent ce qu’ils ne veulent pas », soit, deuxième hypothèse, qu’il dissolve à nouveau en juillet 2025, comme la constitution l’y autorise, l’Assemblée nationale créant ainsi un nouveau champ d’incertitude qu’il pourrait combler par une réforme constitutionnelle bien qu’on voit mal avec quelle majorité il la ferait passer, qui lui donnerait les pleins pouvoirs. Personne ne veut croire à ce dernier scénario, mais qui aurait cru au coup d’État de 1851 ? Napoléon III voulait comme Emmanuel Macron gouverner au centre mais où chacun emprunte à la droite la plus extrême les principes de l’ordre et de l’autorité avec sa cohorte de police et de justice administratives, l’instauration plus ou moins visible la censure de la presse et la restriction de la liberté d’expression (les restrictions opposées au soutien de la cause palestinienne et celle imposée aux manifestations écologistes en sont la preuve quotidienne : a‑t‑on jamais vu que préventivement on mette en garde à vue voire en prison et des militants écologistes)

 Pour l’heure les Français se détendent avec les jeux olympiques de Paris qui par bonheur voient briller les athlètes français, et oublient la lourdeur du quotidien politique et les incertitudes sur leur avenir que celui-ci fait peser. Là encore, Emmanuel Macron s’est cru obligé d’en appeler à la trêve olympique pour la flétrir de sa marque alors que cette trêve est tout à fait naturelle et habituelle ; espérant que les citoyens oublient le marasme politique actuel il veut être l’initiateur et le dirigeant de cette trêve, qu’il bafoue quotidiennement, à la seule fin de rester maître du jeu et de se donner les moyens d’écarter une fois de plus les citoyens de la décision sur leur avenir.

 

 

[1] Jacques DUCLOS, De Napoléon III à de Gaulle, ed. Editions Sociales, 1964.

[2] Analogie : Rapport de ressemblance, d'identité partielle entre des réalités différentes préalablement soumises à comparaison ; trait(s) commun(s) aux réalités ainsi comparées, ressemblance bien établie, correspondance. (CNRTL)

Similitude : Fait pour une ou des entités d'être semblable(s) à une ou plusieurs autres, ou pour deux ou plusieurs entités d'être semblables entre elles. (CNRTL)

[3] Jean-Pierre AZEMA, Michel WINOCK, La IIIe République, ed. Pluriel, p13.

[4] Le 4 novembre 1848, la Constitution est adoptée. Elle prévoit l’élection d’un président de la République au suffrage universel masculin pour un mandat de quatre ans (il n’est pas immédiatement rééligible).

[5] Lucian BOIA, Napoléon III – le mal aimé, Ed Les Belles Lettres, 2008.

[6] Patrick LAGOUEYTE, Le coup d’Etat du 2 décembre 1851, Ed CNRS, 2016.

[7] ibd

[8] Jean-Pierre AZEMA, Michel WINOCK, La IIIe République, ed. Pluriel.

[9] Lucian BOIA, Napoléon III – le mal aimé, Ed Les Belles Lettres, 2008.

[10] Sous Napoléon III l'armée était omniprésente dans les opérations de maintien de l'ordre.

[11] La France a été plusieurs fois rappelée à l'ordre par l'ONU à ce sujet notamment au moment des manifestations des Gilets Jaunes…


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26 réactions à cet article    


  • leypanou 7 août 08:43

    Pour l’heure les Français se détendent avec les jeux olympiques de Paris qui par bonheur voient briller les athlètes français : athlètes ?

    Sportifs plutôt non car l’athlétisme risque de ne pas apporter grand-chose au niveau Marseillaise.


    • Seth 7 août 13:18

      @leypanou

      Voui mais c’est comme ça : même des tireurs à l’arc incapables de courir sur 25 m sont des aklèkes (c’est comme ça que je les appelle).


    • Fergus Fergus 7 août 09:00

      Bonjour, Latouille

      « qui aurait cru au coup d’État de 1851 ? »

      Louis-Napoléon Bonaparte avait des soutiens dont ne dispose pas Emmanuel Macron !

      Cette hypothèse relève, à mon avis, du fantasme.

      En revanche, il est très probable que les désordres politiques appelés à perdurer jusqu’en 2025 entraîneront une nouvelle dissolution.

      Une dissolution aux conséquences totalement imprévisibles.


      • titi titi 7 août 15:06

        « qui aurait cru au coup d’État de 1851 ? »

        Bah oui.
        C’est pas comme s’il en avait déjà tenté un en 1840.


      • LATOUILLE LATOUILLE 15 août 10:35

        @Fergus
        une analogie n’est pas une hypothèse, mais votre hypothèse concernant 2025 me semble plausible voire « réaliste »


      • Panoramix Panoramix 7 août 09:57

        Macron est autoritariste, mais pas monarchique car il a beaucoup désacralisé la fonction présidentielle, plus encore que son débonnaire prédécesseur. Idem pour l’image de la France, grande farce dionysiaque.


        • amiaplacidus amiaplacidus 7 août 15:13

          @Panoramix
          Vous oubliez Sarko, qui n’a pas démérité pour désacraliser la fonction avec son « Carla c’est du sérieux », digne d’un ado boutonneux.


        • Fergus Fergus 8 août 08:33

          Bonjour, amiaplacidus

          Sans oublier, concernant Sarko, sa prestation digne de De Funès au G8 d’Heiligendam en 2008.
          Ou bien encore l’ahurissant coup de téléphone de Hollande à Leonarda.


        • Panoramix Panoramix 8 août 09:05

          @Fergus
          Concernant Sarko, c’est surtout le ’’casse toi pauv’con’’ qui n’était pas au niveau de la fonction, mais le dérapage de celui-ci et les maladresse de Hollande n’ont pas la même nature que Macron jouant au pipole de cabaret.


        • mmbbb 9 août 11:39

          @Panoramix et nous avons eu droit « fuck aux reacs » d Hidalgo

          Quelle poétesse !

          Elle oublie comme l initiateur des jeux Macron , que beaucoup de pays ont censure ces scenes , et une réponse tres critique de la presse internationale .

          S adresse t elle aux reac du monde !

          macron et son embrassade avec Teddy Riner  !

          macron qui eut droit a un doigt d honneur par deux personnes noires ect

          L arrogance francaise

          et une classe politique qui se vautre et ces politiques qui n ont plus d honneur !

          Une décadence certaine de l elite française !


        • Octave Lebel Octave Lebel 7 août 10:35

          Qui n’a pas compris que la feuille de route de l’extrême-droite est d’être la dernière chance de l’oligarchie cachée derrière les apparences de la démocratie représentative ? Son entreprise d’épuisement et de détournement de nos votes et volontés, de privatisation et concentration du contrôle de l’information et de la fabrication de l’opinion publique. Son incessante pression sur notre vie économique pour en maintenir le contrôle et la domination. Extrême-droite chargée de contrer le mouvement historique de transformation sociale, démocratique et de responsabilité citoyenne et écologique qui s’avance. Le sursaut d’un monde dangereux et injuste qui se finit.

          Ne perdons pas de vue sous la pression des événements et des invitations médiatiques l’origine, le déroulement et les directions vers lesquelles nous sommes pressés d’aller si nous voulons en être les bénéficiaires. Il s’agit d’avoir un cap qui nous donne au jour le jour une boussole. Le cap étant d’obtenir le basculement démocratique reposant sur la responsabilisation et l’implication citoyenne non comme l’outil magique qui résout tout mais le levier qui permet de décider dans la clarté et la connaissance de comment décliner l’articulation de l’intérêt général et des intérêts individuels.Il va falloir nous sortir du mélange de léthargie, de confusions et divisions où le système en place espère bien nous contenir tant que c’est possible.L’épisode des retraites nous a montré de quoi nous sommes capables quand nous le voulons.Le référendum de 2005 aussi.A chacun de faire sa part individuellement et collectivement commme il peut sans confondre la dynamique de notre vie politique et les récits médiatiques inévitables qui cherchent à nous circonscrire.


          • Octave Lebel Octave Lebel 7 août 10:36

            @Octave Lebel

            Sinon, pour ne pas être naïfs et à la remorque sans le savoir de la fameuse opinion publique qui ne sort pas de nulle part et qui s’invite tous les jours dans notre vie, faisons l’effort d’être attentifs, vigilants et informés.

            Extrême droite. Quand des politiques basent leur projet politique sur celui d’un milliardaire, c’est mauvais signe. Le projet Périclès du milliardaire Pierre-Édouard Stérin. Sur la table, il pose 150 millions d’euros sur les dix prochaines années, dont 3,5 millions ont été distribués l’an dernier à divers lobbies réactionnaires. À suivre.

             

            https://linsoumission.fr/2024/07/23/extreme-droite-pericles-sterien


          • Eric F Eric F 7 août 17:55

            @Octave Lebel
            Qu’est-ce vous nous bassinez encore avec votre ’’extrême droite’’, alors que le bloc national qui a représenté 11 millions d’électeurs a été mis hors course à l’assemblée par la collusion entre la macronie et la gauche.
            Alors, allez-vous proposer la proportionnelle (qui lui aurait donné 192 députés au lieu de 143) ?

            La ’’coalition pluraliste’’ depuis les divers gauche jusqu’à la droite traditionnelle va se rassembler autour de la macronie qui a pu sauver les meubles, ils peuvent atteindre 220 à 240 sièges, minorité certes, mais plus nombreux que le NFP, dont quelques courants viendront ’’soutenir sans participer’’ cette majorité eurolibérale. Qui sera le PM, Xavier Bertrand ou Bernard Cazeneuve ?

            oligarchie 1
            gauche 0
            bloc national 0


          • Fergus Fergus 8 août 15:48

            Bonjour, Eric F

            Un scénario vraisemblable.
            Mais un tel gouvernement pourrait à tout moment être renversé par une motion censure conjointe du NFP et du RN.
            Bref, le pari de Macron n’est pas gagné, loin s’en faut.


          • mmbbb 9 août 11:52

            @Eric F et Ursula Von Leyen reellu a la commission européenne  !

            PM Lucie Castet la nouvelle egerie de gauche

            programme :

            ISF et pénalités ecologiques

            une tres bonne initiative pour creer des emplois dans ce pays .

            Pourquoi la gauche n instaure pas t elle le retour de l imposition de la plus value sur les residences principales

            Les bo bos des villes sont anti capitaliste mais ont su profiter de la spéculation immobilière .


          • LATOUILLE LATOUILLE 15 août 10:46

            @Octave Lebel
            on questionne beaucoup l’origine et les motivations du vote en faveur de l’extrême droite mais on oublie de s’interroger sur l’objectif politique final au-delà de la prise de pouvoir : on ne souhaite pas le pouvoir simplement pour le pouvoir même quand on ou justement quand on est un « narcissique ». Quel est le fond politique de l’extrrême droite au-delà des affichages comme la lutte contre l’immigration ? 
            En outre, il serait intéressant de questionner la relation entre Macron et l’extrême droite : simple hochet pour accaparer les votes, convergence idéologique...


          • mursili mursili 7 août 10:44

            Plutôt le retour de la satrapie...


            • Claude Courty Claude Courty 7 août 18:29

              Après la salutaire pause politique des JO, ayant favorisé la résorption, dans le calme, des effets de l’ébranlement de la dissolution, la vie politique va reprendre son cours, dans un paysage où les coalitions vont pouvoir se manifester sans ambiguïté.

              Mais qu’on se rassure :

              Les deux idéologies qui ont empoisonné l’humanité ont été le communisme, et par réaction le fascisme. Si elle ne meure pas de l’une elle ne guérira assurément pas de l’autre, mais d’autres croyances, tout autant redoutables, sont en voie de les départager.


              • Panoramix Panoramix 8 août 09:10

                @Claude Courty
                le communisme est induit par l’injustice sociale, le fascisme est induit par l’insécurité dans la société, la prévention est donc la justice et la sécurité.


              • Macron enchaîne tout la panoplie , déviance, déloyauté , transgression , violence .. sans jamais être inquiété par aucun parti .

                Les corps intermédiaires , les instituions de régulation du pouvoir n’existent plus .

                La république est fini .

                La classe politique française est au summum de sa haine du peuple .

                La peuple politique français a disparu dans la seine , dans un fleuve pollué, merdique .

                Les français se sont chiés sur la tête .


                • Qui a dit que les policiers manquent d’humour ?

                  Celui-là, en tout cas, lui, il en a. Ceci dans tous les sens du terme.

                  https://www.francesoir.fr/opinions-editos/mais-que-fait-la-police

                  FRED Marseille en directe ..

                  https://x.com/JaimeHorta17/status/1816550596905959654


                  • https://x.com/YvesPDB/status/1821232708338774408

                    Que font les américains en Syrie ?
                    CLes forces américaines en Syrie perdent le contrôle du PREMIER CHAMP DE PÉTROLE au n des forces du gouvernement syrien.

                    • par The Cradle

                      Les attaques ont eu lieu quelques heures après qu’une attaque de drone israélien dans le sud du Liban a fait plusieurs morts.

                      Plusieurs drones du Hezbollah ont pris pour cible une base militaire israélienne et un véhicule dans la ville de Nahariya, au nord de Haïfa, le 6 août, quelques heures seulement après que plusieurs personnes ont été tuées dans une attaque de drone israélienne au Sud-Liban.

                      L’armée israélienne a admis que la munition qui a frappé une autoroute près de Nahariya en Galilée occidentale, blessant grièvement au moins un colon, était un missile intercepteur Iron Dome israélien qui a mal fonctionné.

                      https://reseauinternational.net/nouveau-massacre-disrael-au-sud-liban-le-hezbollah-riposte-et-attaque-des-bases-de-larmee-israelienne/


                      • par Amar Djerrad

                        Nous avons appris que le joueur Youcef Attal ne cesse de faire l’objet de harcèlements depuis qu’il a soutenu publiquement la cause palestinienne et condamné le génocide, que subissent les Gazaouis, du régime diabolique de Tel-Aviv ! Surtout depuis que ce peuple subit le martyre avec plus de 40 000 morts, plus de 80 000 blessés (plus de 20 000 disparus) – dont la majorité des femmes, des enfants voire des bébés – en plus des assassinats de journalistes (plus d’une centaine), de personnel médical y compris ceux de l’ONU, les destructions des infrastructures médicales, culturelles, religieuses (musulmanes et chrétiennes), immeubles d’habitations (des dizaines de milliers), coupures d’eau et d’électricité, empêchement et destruction des aides alimentaires, transformant en réfugiés plus d’un million de personnes etc. Il y a des centaines de preuves par les images, les vidéos et les reportages émis par des journalistes souvent indépendants (dont celles produites par des juifs éclairés) ! Des actions que la raison et la morale réprouve, mais que le CRIF de France approuve !

                        L’Olympique de Marseille vient de recevoir une injonction du lobby sioniste, le CRIF, pour empêcher Youcef Attal d’être recruté pour son club, affichant ainsi ce qui ne cesse d’être dénoncé au sujet de ce groupe de pression politique à savoir un chien de garde des sionistes d’Israël au sein de la France et de ses institutions qui – sous couvert « d’antisémitisme », « d’incitation à la haine » et tutti quanti, les niaiseries habituelles éternelles et rentables – s’ingère aussi avec effronterie dans la gestion même d’une équipe de football !

                        Le CRIF, qui soutient les crimes d’Israël en Palestine, est au service des colons d’Israël (et non des « juifs de France ») aidé par des « sayanim » comme les qualifie Jacob Cohen dans son livre « Le printemps des sayanim ». C’est une entité parallèle qui façonne clandestinement, et par des pressions, l’approche de la France dans les affaires internationales, en relation avec Israël ! Voilà donc ce CRIF, en tant qu’organisme français – qui s’immisce déjà dans la politique « intérieure » de la France – pousse son culot jusqu’à se mêler des recrutements dans les clubs sportifs ! (Pourquoi pas dans les menus des restaurants, la validation des mariages ou tout autres décisions puisqu’ils disposent d’un Parlement « parallèle » à Bruxelles). Selon Cohen, il existe une soixantaine de « sayanim » députés israélo-français au Parlement français.

                        Cette intervention, contre Youcef Attal, vient comme par hasard, après « l’affaire » de la boxeuse algérienne Imane Khelif, (gratifiée par Dieu du sexe féminin, mais que l’on force à rendre « homme bio-logique » par un subterfuge dit « scientifique » de scientifiques ou pseudo-scientifiques corrompus), qui sort encore juste après qu’un judoka algérien a refusé, par soutien au supplice des Palestiniens, de combattre avec un Israélien ! Le monde voit bien avec des « yeux-logiques » que les c’est le lobby sioniste qui aiguille tout cela !

                        https://reseauinternational.net/a-lattention-des-dirigeants-de-lolympique-de-marseille/


                        • Claude Courty Claude Courty 11 août 15:46

                          Arès l’intermède des JO, retour au parlementarisme et à la démocratie, dans une paysage poitique assaini, ou chaque élu, parti ou coalition vont pouvoir exercer tous leurs pouvoirs et rien que leurs pouvoirs.


                          • Sigurdhur Sigurdhur 17 août 18:18

                            Dommage qu’il ne remette pas en place un nouvel empire : la démocratie ne mène à rien, sauf à l’égalité des médiocres. J’en veux pour preuve les réseaux sociaux : les gens ne comprennent plus rien à l’humour. Or, pour avoir de l’humour, il faut une certaine instruction en plus de l’intelligence.

                            Je persiste à croire que seul une élite peut gouverner, les autres sont là pour remplir les classes subalternes. Je rêve d’une république comme celle du Directoire, mais beaucoup n’y verraient pas leurs intérêts ; pourtant, la Constitution requerrait de savoir lire pour pouvoir y voter.

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