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Accueil du site > Actualités > Politique > Après la lutte contre la loi travail, on peut établir une première (...)

Après la lutte contre la loi travail, on peut établir une première certitude : le PCF/FDG est un usurpateur et il trahit les travailleurs

La loi travail est la cause d’un climat social électrisant. Tous les travailleurs ont été mobilisés dans la lutte syndicale contre cette loi : travailleurs privés et publics. La tension sociale électrique a été tellement forte, que des conflits très violents entre les manifestants et les forces de l’ordre ont été observés. Face à la rue en colère, ce gouvernement dit « de gauche » ne veut toujours pas céder à la pression de la rue et voudrait valider la loi travail coûte que coûte : et cela même si la majorité du peuple est contre cette loi. Nous reviendrons sur les points importants de la loi travail, notamment l’article 2, afin de comprendre pourquoi elle est aussi détestée. La loi travail est un enjeu important pour l’impérialisme français qui évolue dans une conjoncture mondiale où les impérialismes sont en contradiction. Nous reviendrons aussi sur la lutte politique et syndicale qui ne sont pas détachées, mais liées entre elles et nous interrogerons le rôle de partis tels que le PCF dans la lutte sociale. 

La loi travail renferme 12 points qui sont la colonne vertébrale du texte

Nous présentons donc les douze points, dont l’article 2. Tous ces points constituent la colonne vertébrale de la loi travail :

Le premier point concerne le plafonnement des indemnités aux Prud’hommes : les salariés qui auront gagné aux Prud’hommes et qui auront été considérés comme victimes, percevront une indemnisation maximum : et cela quel que soit le motif pour lequel le salarié a été reconnu victime.

1 - Conséquences : les procédures juridiques liées aux Prud’hommes sont déjà très difficiles pour les salariés : il faut deux années pour traiter un dossier par exemple. S’ajoutent à cela la pression morale, l’angoisse ! La loi travail consolide le pouvoir juridique du patronat, limitant ainsi le versement des indemnités et ajoutant encore plus de difficultés pour le salarié.

2 - Il concerne les modifications dans les forfaits-jours : cette réglementation est apparue avec la loi Aubry du 19 janvier 2000. C’est un système de comptabilisation des jours travaillés sur une année : les salariés ne pouvant pas travailler plus de 218 jours sur une année. Les salariés qui ne sont pas soumis au forfait-jours ne sont donc pas soumis à la semaine de 35 heures, ni à la durée maximale de travail de 10 heures, ni même à la durée hebdomadaire de 48 heures. 

Conséquences : les patrons auront le pouvoir total pour fixer les forfaits en jours et en heures, pour les entreprises de moins de 50 salariés. Jusqu’à présent, l’application des forfaits-jours était limitée par un cadre juridique, mais avec cette loi les patrons n’auront plus aucune limite et feront ce qu’ils voudront.

 

3 - Concernant la hausse des seuils sociaux pour les Représentants du personnel : les entreprises qui comptent au moins 11 salariés peuvent avoir des délégués (syndicalistes) du personnel, de même pour les entreprises comptant au moins 50 salariés. Ces seuils seront élevés à 20 salariés dans le premier cas et à 100 salariés dans le second cas. Actuellement, il est déjà difficile pour les salariés de ces entreprises d’avoir des RP.

Conséquences : quand une entreprise atteint 10 salariés ou 49 salariés, elle préfèrera engager le 11ème salarié ou le 49ème salarié en intérim par exemple : cela retire au personnel le droit d’avoir un représentant syndical. Avec ce passage à 20 et à 100 salariés, les possibilités d’avoir des RP seront alors inexistantes.

4 - Concernant la justification des licenciements économiques : pour les entreprises de moins de 11 salariés, les licenciements économiques pourront être justifiés par une baisse du chiffre d’affaire à partir d’un seul trimestre. Ce nombre de trimestres sera porté à trois pour les entreprises de 11 à 49 salariés et sera porté à quatre pour celles comptant plus de 400 salariés. 

Conséquences : il est déjà difficile de décrocher un CDI ; avec cette loi, même le CDI n’aurait plus aucun contenu juridique. Car il n’y a aucune précision concernant l’aspect « économique » du licenciement. Le chiffre d’affaire doit-il atteindre une certaine limite qui déclencherait le licenciement ? L’aspect « économique » est présenté dans un sens très large qui pourrait intégrer n’importe quoi par une simple écriture comptable. Le patron augmentera son taux de profit par licenciement avec beaucoup plus de facilité.

5 - Concernant l’augmentation de la journée de travail : sur la base d’un simple accord d’entreprise, la journée pourra être élevée à 12 heures.

Conséquence : les salariés ne seront quasiment plus payés pour leurs heures supplémentaires ; de plus, ces « accords d’entreprise » seront en réalité des directives patronales. Les représentants seront inexistants lors de ces accords consolidant ainsi le chantage et la directive patronale : soit tu acceptes ou soit t’es viré !

5 - Que faire face à un « défaut d’accord » ? : Si les accords d’entreprise ou « directive patronale » ne sont pas acceptés par les salariés, il sera aussi possible pour les patrons de faire intervenir les autorités administratives ; en effet, les autorités seront autorisées à valider le dépassement du temps de travail au-delà des 48 heures.

Conséquence : ces accords d’entreprise seront en réalité des directives patronales et l’intervention des entités étatiques confirmera la toute-puissance du patronat sur les salariés.

7 - Sur l’apprentissage : ils travailleront jusqu’à 10 heures par jour. Actuellement pas payés ou quasiment pas, les capitalistes utilisent la force de travail de ces jeunes pour augmenter leur taux de profit. Les apprentis entre 16 et 17 ans perçoivent en salaire 25% du smic (364,38 euros) et pour les plus de 21 ans ce serait 78% du smic (1130 euros) ! Sur la base d’un smic déjà très faible et qui suffit à peine pour vivre !

Conséquence : augmentation de l’exploitation sur les enfants, qui vendront leurs forces de travail pour une bouchée de pain et augmenteront ainsi un taux de profit gigantesque pour la classe capitaliste.

8 - Concernant les indemnités de licenciements : elles seront plafonnées à quelques mois seulement. Plafonnées à 3 mois de salaire pour un salarié travaillant depuis plus de 2 années dans la même entreprise ; indemnités portées à 6 mois pour les salariés qui auront entre 2 et 5 ans ; 12 mois de salaire pour ceux qui auront entre 10 et 20 ans.

Conséquence : les salariés qui auront 2 ans d’ancienneté, sur la base d’un smic, percevront 3450 euros ; 6900 euros pour celui qui aura entre 2 et 5 ans d’ancienneté et 13800 euros pour celui qui aura entre 10 et 20 ans d’ancienneté.

9 - Concernant les licenciements « abusifs » : les 6 mois de salaire minimum seront supprimés.

Conséquence : actuellement, c’est déjà un parcours du combattant pour qu’un licenciement soit validé comme étant « abusif ». On reconnaîtra que le salarié a été victime d’abus, mais on ne le défendra pas sur le plan financier !

10 - Concernant le régime « dérogatoire » : il permettra à une entreprise de s’extirper d’un accord de branche. Pour cela elle sera appuyée par des textes juridiques.

Conséquence : si un accord d’entreprise a été validé, des modifications pourront être effectuées par le patronat selon ses volontés.

11 - Pour les salariés qui seront touchés par un accident : que cela soit un accident de travail ou une maladie professionnelle, leurs indemnités passeront de 12 à 6 mois de salaire, pour les salariés dont l’ancienneté sera supérieure à 2 ans.

Conséquence : pour les salariés qui n’auront pas les 2 ans d’ancienneté, aucune indemnité ne leur seront versées. La force de travail qui n’aura plus aucune utilité pour la classe capitaliste sera dégagée comme rien ; la sécurité sociale prendra le relais pour les indemnisations, mais sur la base des salaires qui auront été baissés.

 

Article 2

La loi travail est appuyée par l’article 2 qui est le pilier de la loi : l’inversion de la hiérarchie des normes. Pour l’instant, l’accord de branche prime sur les accords d’entreprise. Exemple avec l’hôtellerie : il existe une convention collective pour la branche hôtellerie et elle est actuellement appliquée à toutes les entreprises de cette branche. Cet article 2 voudrait donner le primat de l’accord d’entreprise sur l’accord de branche ! Il s’ensuit que toutes les décisions concernant la durée du travail, la rémunération des heures supplémentaires ou encore les congés seront décidés par l’entreprise elle-même.

Conséquence : le patronat fera ce qu’il veut et il sera couvert par la loi.

Pourquoi le gouvernement veut-il faire passer cette loi coûte que coûte ?

L’impérialisme français est caractérisé, comme tout impérialisme, par un capital financier belliqueux (capital industriel monopolisé+ capital bancaire). Le capital financier a été fixé sur la totalité du globe : le monde est dirigé par le capital financier. Le processus d’accroissement des capitaux est conditionné par l’exploitation de la force de travail de la classe ouvrière par la classe capitaliste.

La classe capitaliste a donc besoin d’acheter la force de travail à sa valeur la plus basse possible, c’est-à-dire de payer le moins possible les travailleurs, afin d’augmenter son taux de profit au maximum. Sur la planète, il y a donc plusieurs impérialismes et tous veulent la même chose : augmenter leur taux de profit par l’exploitation de la force de travail. Pour que les capitaux impérialistes investis et exportés puissent s’accroître avec le plus de fluidité possible, les impérialistes ont besoin de deux choses fondamentales :

1 - de la matière première pour assurer la production de la marchandise ;

2 - de la main-d’œuvre bon marché (force de travail achetée à sa valeur la plus basse possible).

Les impérialismes ont donc besoin de s’accaparer des ressources de matières premières et de main-d’œuvre bon marché : de là les néo-colonies avec leurs lots de misères. Les impérialismes français, allemands ou anglais se sont déjà partagés, lors de la seconde guerre mondiale notamment, une partie de ces ressources et les monopoles de ces pays impérialistes ont bénéficié d’une certaine hégémonie pendant plusieurs décennies (ce qu’on appelle l’après-guerre).

Mais d’autre pays capitalistes veulent aussi partager et même s’accaparer des ressources de matières premières et de main-d’œuvre bon marché : l’Inde, la Chine ou la Russie par exemple. En effet, dans une économie mondialisée, ces pays capitalistes en développement et leurs monopoles voudraient aussi une partie de ces ressources de matières premières et de main-d’œuvre. Mais les anciens impérialistes (français, anglais ou allemands) qui se sont déjà partagés ces ressources de matières premières et de main-d’œuvre ne se laisseront pas faire !

De là les conflits entre les impérialismes qui s’annoncent comme étant inévitables : les impérialismes recherchent aussi une augmentation du taux de profit par tous les moyens. L’impérialisme français est donc plongé dans une conjoncture économique mondialisée, dans laquelle tous les impérialismes essaient de s’accaparer une part du gâteau : main-d’œuvre, profit, matières premières, hégémonies !

Le monde est témoin d’une lutte économique entre les vieux impérialismes représentés par la France, l’Allemagne ou l’Angleterre et les pays capitalistes en développement représentés par la Russie, l’Inde ou la Chine : c’est une lutte entre les vieux monopoles et les monopoles en développement. Pour l’instant, les vieux monopoles (français, allemand, anglais) restent dominants dans cette concurrence acharnée, car ils ont l’expérience de deux choses :

1 - l’expérience de la gestion des capitaux ;

2 - l’expérience de la violence.

Mais les monopoles en développement sont dotés de conditions beaucoup plus favorables pour augmenter leur taux de profit et donc dépasser les vieux monopoles. En effet, les monopoles en développement (Russie, Chine ou Inde) sont dotés d’une force de travail nationale beaucoup plus forte (ce qu’on appelle démographie), mais ils sont aussi des pays très industrialisés. Contrairement aux vieux monopoles, la France en particulier, qui est dotée d’une force de travail nationale beaucoup moins conséquente et est aussi désindustrialisée : les industries ont été délocalisées ! Il s’ensuit que le taux de profit de l’impérialisme français sera inévitablement moins élevé que les pays capitalistes en développement.

Dans cette conjoncture mondiale difficile, où les différents impérialismes sont en contradiction entre eux, la France doit trouver une solution pour augmenter son taux de profit : car elle risque aussi, dans le cas contraire, de perdre ses ressources de matières premières et de main-d’œuvre bon marché. Mais l’impérialisme français a trouvé une solution : la loi travail.

En effet, la loi travail permettra à l’impérialisme français de conserver une position dominante sur le plan mondial, en accélérant ainsi le processus d’extraction de la plus-value nationale (plus-value = profit). La loi travail est donc une attaque contre les travailleurs du privé et du public, car elle vise à débloquer une articulation de la force de travail nationale d’une manière extrême : la totalité de la force de travail nationale doit être accaparée dans la perspective du taux de profit maximum.

Pour que ce processus puisse s’effectuer, la loi travail doit absorber toutes les concessions que le capital avait été dans l’obligation d’accorder aux travailleurs lors des luttes de classes passées (avec les ordonnances de 1945 notamment) : EDF, GDF, SNCF, la Poste, régime spécial, service public, etc. Tous ces secteurs publics sont en phase d’absorption par les monopoles français, car ils sont des réserves de forces de travail pouvant engendrer un taux de profit non négligeable pour le capital.

Les travailleurs du secteur privé qui connaissent déjà un degré d’exploitation élevé, subiront la volonté et le joug de la classe capitaliste, mais avec un degré d’exploitation plus élevé encore : les temps deviendront très difficiles ! La loi travail est donc un outil de survie pour l’impérialisme français soumis à la pression de l’économie impérialiste mondialisée.

 

Pourquoi le mouvement social contre la loi travail ne fait-il pas plier le gouvernement ?

La loi travail est une attaque du capital contre le travail. Pour contrer cette loi, une lutte politique est alors nécessaire et inévitable. La loi travail est un outil de la classe capitaliste pour aggraver l’exploitation de la classe ouvrière dans les différents secteurs de production : qu’ils soient publics ou privé. La lutte contre la loi travail est une lutte de classe, car ce sont les travailleurs qui luttent contre une classe capitaliste.

La lutte de classe s’articule autour de trois points :

1 - la lutte économique ;

2 - la lutte politique ;

3 - la lutte idéologique.

On ne lutte pas d’abord sur le plan économique, ensuite sur le plan politique et enfin sur le plan idéologique : ces trois points ne sont pas séparés. Ces trois points se conditionnent réciproquement et ils doivent s’articuler en même temps, mais selon les conditions de la lutte. La loi travail est un enjeu de société, car elle est aussi un outil de conservation du paradis terrestre de la classe capitaliste : pour le mode de production capitaliste, cette loi est une balle !

La lutte contre cette loi devrait donc s’articuler aussi, sur le plan politique et idéologique. Les organisations syndicales sont évidemment un outil puissant et nécessaire pour développer la lutte économique. La lutte syndicale qui déclenche donc une lutte économique doit avoir pour prolongement naturel la lutte politique et idéologique : un bon syndicalisme de classe est déterminé par une base politique solide.

La lutte sociale contre la loi travail avait trouvé un rapport de force puissant, car tous les secteurs de production étaient en grève : raffinerie, cheminots, EDF, dockers, etc. La grève générale était possible, car le rapport de force en faveur du travail était existant et prenait un sens ascendant, contrairement à ce que disait le gouvernement. La lutte de classe pouvait alors s’enclencher avec plus de fermeté, mais cela n’a pas été réalisé. 

La lutte sociale est restée parquée dans le cadre de la lutte économique, alors que le rapport de force en faveur du travail demandait, naturellement, son prolongement nécessaire dans la lutte politique et idéologique. La lutte sociale s’est donc essoufflée inévitablement et la loi travail a été validée par le Sénat.

Pourquoi la lutte sociale contre la loi travail s’est-elle essoufflée ?

Pour cela, il faut comprendre le mécanisme de la dictature du capital et de son mode d’expression : le bipolarisme droite/gauche. Ce bipolarisme droite/gauche doit avoir des opposants s’ils veulent être crédibles auprès du peuple. Comment pourraient-ils faire croire à cette illusion de « démocratie représentative », si les gouvernements (de droite comme de gauche) n’avaient jamais d’opposition ? 

Cette tromperie ne fonctionnerait évidemment pas ! La dictature du capital a donc besoin d’une opposition loyale, c’est-à-dire d’opposants qui resteraient acceptables pour la dictature du capital. Et c’est à ce petit jeu qu’aime jouer le PCF/FDG, qui n’est autre qu’une formation de type social-démocrate voulant rester à la gauche du PS, lui-même un des deux grands partis du capital. Le PCF usurpe le nom de communiste, alors qu’il n’est plus communiste depuis longtemps, car il a abandonné tous les principes communistes : dictature du prolétariat, lutte de classe, analyse matérialiste de l’État, etc, etc. 

En conservant le non de « communiste », le PCF empêche la reconstruction d’un véritable parti révolutionnaire basé sur des principes communistes. Le PCF rallie donc une partie des couches populaires et les subordonne à la dictature du capital. Sa volonté de rester à la gauche du PS peut se constater dans des régions où le PCF est à la gauche du PS pour gérer ces régions.

Le PCF/FDG est donc une opposition loyale à la classe capitaliste et ils espèrent un bel avenir dans le capitalisme : le PCF/FDG est un sas de décompression pour la dictature du capital. Le PCF/FDG est donc un mensonge très organisé, faisant croire qu’ils seraient les défenseurs des intérêts des couches populaires : en réalité, il oriente ces couches populaires dans la gueule du loup.

Pour que ce mensonge puisse fonctionner, le PCF/FDG détient un outil efficace : la direction syndicale. En effet, la direction syndicale est fournie par le PCF/FDG. Il s’ensuit que c’est le PCF/FDG qui donne les directives politiques à certaines directions syndicales. Lors de la lutte sociale contre la loi travail, nous avons pu constater que le PCF/FDG était très présent dans la lutte syndicale. Lors de la lutte sociale contre la loi travail, les ballons du PDG, FDG, PCF flottaient aux côtés des ballons des organisations syndicales.

Les directions syndicales fournies par le PCF/FDG avaient donc pour consigne de développer la lutte économique, mais de stopper la lutte politique et idéologique. En effet, si cela avait été effectué, si le développement de la lutte de classe avait été complet, la véritable nature du PCF/FDG aurait été avouée : les travailleurs auraient pris conscience que le PCF/FDG veut rester à la gauche du PS et prendre sa place dès que possible.

S’ajoutent aussi des perspectives électoralistes, car après l’élection présidentielle de 2017, il y aura les élections législatives et le PCF/FDG aura besoin du PS pour décrocher des mandats et conserver ses mandats en cours. Il fallait donc pour le PCF/FDG développer la lutte économique contre la loi travail au maximum, afin d’absorber la colère des masses en les asphyxiant économiquement (la grève est limitée car il faut payer les factures et pouvoir se nourrir).

Ceci étant dit, une ligne de démarcation doit être effectuée entre les directions syndicales fournies par le PCF/FDG d’un côté, et les militants et travailleurs à la base de l’autre : il y a même contradiction entre les deux. La solution au problème est d’arracher ce masque social du PCF/FDG dans un premier temps, car il oriente les travailleurs dans la gueule du loup. Il faut en finir avec ces usurpateurs du PCF, afin de reconstruire un véritable parti révolutionnaire pour les travailleurs.

De là renaîtrait un syndicalisme de classe et de lutte et dans laquelle les idées révolutionnaires seraient dominantes. Les travailleurs organisés, conscientisés et armés idéologiquement seraient alors en capacité d’en finir avec ce système pourri et d’en finir avec le mode de production capitaliste.

La seule solution, c’est le socialisme !

 


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28 réactions à cet article    


  • zygzornifle zygzornifle 4 juillet 2016 14:44
    le PCF/FDG est un usurpateur et il trahit les travailleurs..... et 1 de plus , en fait les travailleurs son nés pour se faire baiser, un mauvais karma je suppose .....

    • tf1Groupie 4 juillet 2016 14:48

      Une concurrence entre monopoles ... celle-là il fallait l’oser.

      Alors bravo à cette audace !


      • Auxi 4 juillet 2016 15:04

        Ça n’a rien à voir a priori, mais il faut souligner qu’une censure féroce sévit sur le blog de Jean-Luc Mélenchon. Tout ce qui n’est pas à la gloire du grand chef est systématiquement caviardé, ou même corrigé. Je leur ai envoyé un message, qui ne sera sans doute pas publié – qu’importe ! – en ce sens. J’hésitais entre l’abstention et le vote Mélenchon, désormais, je n’hésite plus. Jean-Luc Mélenchon est, au minimum, très, très mal entouré. C’est son problème.


        • tiloo87 tiloo87 4 juillet 2016 17:04

          @Auxi
          Bonjour,
          de même qu’à l’auteur de l’article, je répondrais ceci :
           je suis toujours stupéfait par le nombre de raisons, de tous ordres, que trouvent les gens pour ne pas voter pour le seul parti de gauche qui ait une chance de peser sur les élections.
          « pas assez à gauche », « trop à gauche », personnalité du leader qui est trop ceci ou pas assez celà.
          résultat : vous laissez la place au bipartisme à l’américaine, voire au FN...
          Décourageant !


        • Auxi 4 juillet 2016 19:27

          @tiloo87
          vous laissez la place au bipartisme à l’américaine, voire au FN


          Ce genre de chantage culpabilisant ne prends plus.
          J’ai parlé de censure sur le blog de Mélenchon. Je ne donnerai pas à ce minuscule incident plus d’importance qu’il n’en a, mais je dis que cela traduit un état d’esprit qui augure mal d’une présidence Mélenchon. Censurer ou modifier, comme cela a été le cas, le texte d’un internaute est un acte d’autoritarisme infantilisant de la part du webmestre qui s’occupe du blog de Mélenchon. En aucun cas je ne porte une quelconque responsabilité dans le « bipartisme » et encore moins dans les scores du FN. Cette affirmation est diffamatoire et trahit surtout une impuissance à argumenter. En un sens, je vous comprends : comment justifier la censure, pour un prétendu amoureux de la liberté d’expression ? Reste alors la calomnie : « vous favorisez le FN ». Ça pue la méthode stalinienne, toutes proportions gardées. Désolé.

        • sparker808 (---.---.48.194) 4 juillet 2016 23:49

          @Auxi
          Là, il faut apporter des preuves, je ne crois pas un mot de ce que vous racontez. C’est du grand n’importe quoi, faut vous sortir les doigts du nombril.
          Relisez vous, nom de nom, comme si un webmestre va s’amuser à aller modifier les coms d’un illustre inconnu redresseur de tort qui dit la vérité à la face de tous, pour qui vous prenez vous...
          Incroyable de lire des trucs pareils.
          La méthode stalinienne, vous vous ennuyez tant que ça dans la vie pour délirer de la sorte !!!
          Je le suis et je le lis et j’y intervient à l’occasion et je soutien la démarche, ce que vous racontez est pure invention dans l’intention de nuire ou de faire l’intéressant ou de vous prendre pour ce que vous n’êtes pas.
          Qu’avez vous donc écrit qui mériterait un acte aussi « violent » allez on vous écoute...


        • Auxi 5 juillet 2016 16:01

          @sparker808
          Qu’avez vous donc écrit qui mériterait un acte aussi « violent » allez on vous écoute


          Je ne vois pas comment je pourrais apporter des « preuves », je n’ai que ma parole à vous offrir. Faites-en ce que vous voulez.
          J’avais employé le terme « socio-kollabos » à propos du P « S » dans mon commentaire. Dans un premier temps, il a été publié, mais le terme « socio-kollabos » avait été changé en « socio-libéraux ». Dans un second temps, mon commentaire a été purement et simplement supprimé. Cela sur le fil « Du brexit et de Madrid, perplexe mais motivé ». Je n’ai pas encore vérifié ce matin, je vais y aller de ce pas, mais si, dans ce fil, vous trouvez un commentaire signé « Auxi », faites-moi signe sur ce site…
          Vous me semblez en plein culte de la personnalité, chose clairement condamnée par l’idéologie dont nous nous réclamons, vous, moi, et Mélenchon.

        • Auxi 5 juillet 2016 16:07

          @Sparker808

          J’oubliais : je ne me prends nullement pour un « redresseur de torts », la preuve, j’ai écrit : « Je ne donnerai pas à ce minuscule incident plus d’importance qu’il n’en a » (je cite de mémoire). Le terme « minuscule incident » ne vous aura pas échappé, j’espère.

        • wesson wesson 6 juillet 2016 10:07

          @Auxi


          Les blogs ne sont pas un espace de liberté d’expression, mais juste la communication de celui qui les tiens. Ceux qui viennent commenter ne viennent pas exercer leur liberté d’expression, mais viennent profiter gratos de la popularité du blog ou du personnage qui rédige les articles. 

          Rien n’empêche une personne à tenir son propre blog, monter son propre média et d’y écrire tout ce qu’elle y souhaite. ça c’est la liberté d’expression. Et si d’aventure ce blog devient célèbre, il y aura forcément des demi-sel qui viendront hurler à la liberté d’expression bafouée car il n’auront pas pu déverser leur petite crotte devant un public qui n’est pas le sien propre.

          C’est pourquoi lorsque je me fait censurer sur un commentaire, je ne râles jamais, ni même ne considère que ce fut attentatoire à ma liberté d’expression. 


        • alain-aaae (---.---.110.212) 4 juillet 2016 15:35

          je suis d accord aprés avoir défilé contre l loi du code travail je me suis appercu aprés 45 ANS DE syndicaliste que les communistes les gens de gauche nous faisait défilé et avec les casseurs nos représentants de gauche se souciais de leur carriere comment les communistes et la gauche qui accepte le code du travail car comme je l ai écri a la C G T a montreuil bien que je sois un cegetiste et au communistes et mélenchons et toutes la gauche que des gens se faisaient arrété par leur fautes et mettais l avenir de ces jeunes en danger.MAIS EUX SE PREOCCUPAIT DE LEUR CARRIERE MAIS SURTOUT DE LEUR RETRAITE QUI PEU DEPASSER 2 OU 3 RETRAITES.VOILA MON COUP DE GUEULE MESSIEURS JE NE DEFILE PLUS AVEC VOUS 


          • JP94 4 juillet 2016 16:21

            Diviser pour régner, ça marche toujours ... et il y en a pour foncer tête baissée !


            Je croyais que les opposants à la Loi de casse du Droit du Travail avaient pour ennemi de classe le MEDEF et au-delà , étaient renseignés sur l’origine UE-iste de ce projet ( dictée par l’oligarchie de la CE ) .

            Mais cet article montre que pour certains, l’ennemi est ailleurs, et que l’heure est à la division. Bravo M. Valls vous avez trouvé des alliés ! 

            J’ai fait les grèves et les manifs . personne ne « m’a fait défiler avec les casseurs » qui étaient isolés et ne faisaient pas le défilé mais l’ont infiltré, et certainement pas par les organisateurs du défilé !
            J’ai perdu à court terme pas mal de journées de paie et je n’en accuse que le gouvernement, pas les organisations syndicales qui s’opposent au Patronat et que Valls a diffamées comme certains le font ici.


            Cessez vos grossières tentatives de division qui servent Valls, le MEDEF, et toute cette clique. Celles et ceux qui étaient vraiment dans la manif savent qui était leur adversaire et il n’était pas dans la manif !

            Quant à moi je me refuse à juger les salarié(e)s et les étudiant(e)s qui manifestaient : je ne me laisserai pas manipuler par Valls ni par des prétendus « plus contestataires que moi tu meures » .

            • flourens flourens 4 juillet 2016 18:40

              pas grave on va voir l’union sacré quand 11 crétins incultes et milliardaires vont gagner un trophée moche et bling bling, il va y avoir 10 millions de gnous dans la rue
              alors quelque part, ils n’ont que ce qu’ils méritent, dommage pour ceux qui se battent vraiment pour la justice sociale


              • tonimarus45 4 juillet 2016 18:48

                @flourens—bien dit—


              • Auxi 4 juillet 2016 19:33

                @flourens
                Probité intellectuelle oblige, je regrette de devoir vous approuver.


              • tf1Groupie 5 juillet 2016 01:14

                @flourens

                Certains sont peut-être moins incultes que vous et donc les insulter est une belle injustice sociale de votre part.

                C’est ça qui est rassurant : l’injustice est à la portée de tous, merci de nous le rappeler.


              • foufouille foufouille 6 juillet 2016 15:32

                @rocla+
                commentaire de cassos du RSI aigri.

                Moi j’ trouve que les gnous c ’est les cassos du RSI .


                On avait les punks à chien .

                On a les cas sociaux retraités du RSI .

              • xp364 (---.---.70.136) 6 juillet 2016 15:50

                @ Gros Porc


                Foufouille n’est pas un bot (juste un con). Ca t’arrange juste de le penser pour une raison très simple, toi et la vieille chouette vicieuse. Comme tu n’as aucun argument valable pour justifier ta complaisance avec tous les salopards du net, suffit de dire que les victimes potentielles de leurs idéologies darwinistes de merde (avec qui tu es d’accord) n’existent pas, ou l’ont bien mérité.

                Même si foufouille est un connard, toi et le vieux déchet dont tu lèches le cul à longueur de journées, ou l’accordeur de bastringue qui donne des leçons mais dont il faut voir la gueule de son cageot de ce qui lui sert de femme, vous êtes infâmes. Toi et les autres ordures savez très bien l’enfer que sera le pays pour des gens comme lui le jour où les Wauquiez, Zemmour ou Buisson imposeront leurs idées. 

                Trop facile, on n’est pas au CAP cuisine ici. smiley smiley 

                PS : j’ai de la famille dans la haute fonction publique internationale, je te l’ai jamais dit, mais j’imagine très bien ce qui s’est passé avec ton ex de l’ONU. Une haut fonctionnaire internationale et un pauvre connard dont le rêve de sa vie est de ressembler à Patrick Sébastien, et qui à plus de 50 piges a été incapable de s’acheter une orthographe décente....... On ne mélange pas les torchons et les serviettes. 

                PS : mes salutations à la guenon ritale de ma part, crétin. smiley

                @ +

              • xp364 (---.---.70.136) 6 juillet 2016 16:03

                @ Gros Porc


                Juste avant de quitter ta triste compagnie, j’insiste bien. Je bien ce que c’est un haut fonctionnaire international travaillant pour l’ONU et ses organisations affiliées, au niveau des idées, des centres d’intérêt, du mode de vie, des mentalités, avec certes les variantes possibles selon les individus et nationalités.

                Et ensuite je pense à toi, le gros veau vulgaire et agressif......................................................
                ...................................................................... ................

                @ +

                 smiley smiley smiley smiley

              • foufouille foufouille 6 juillet 2016 18:49

                @xp364
                tu fumes quoi ?


              • foufouille foufouille 6 juillet 2016 18:50

                @rocla+
                le gnou goumisse ..........
                 smiley
                comme toi.


              • le darwinisme m'a tuer ZEUS 6 juillet 2016 19:41

                Je ne suis pas encore parti parce que j’ai oublié de vous dire que mon cousin germain qui est aussi mon père, haut fonctionnaire à l’UNICEF, m’a expliqué que si je suis débile ce n’est pas de ma faute et que c’est de naissance même si ce n’est pas une raison pour faire chier son monde.

                Je vais voir un film et je reviens.

                @ + 

              • le darwinisme m'a tuer ZEUS 6 juillet 2016 20:28

                @Porcu Nustrale


                J’ai dit @+ ! Je sais que tu t’en fous, vous vous en foutez tous comme les bons nazi-darwinistes que vous êtes, mais @ + c’est @ + !

                NB ça veut dire : à plus tard, je reviens.

              • le darwinisme m'a tuer ZEUS 6 juillet 2016 21:11

                @Rocla222


                J ’ai tout archivé depuis longtemps. Ma mère m’a dit qu’une lettre recommandée (avec avis de récéption) est prête dans son bureau. La chouette n’est qu’un vieux con bodar (bourgeois-darwiniste) et bien qu’il m’ait défendu il y a un an là il me fait chier avec son air de toujours sortir de chez le dentiste. 

                @+

              • sparker808 (---.---.48.194) 4 juillet 2016 23:53

                Qu’est-ce que cette affaire de citer le Fdg, le Fdg n’existe plus il est bien mort et enterré, là c’est uniquement dans l’idée d’associer mélenchon=fdg et le mouvement à des traitres et menteur, la ficelle est trop grosse....


                • sparker808 (---.---.48.194) 4 juillet 2016 23:54

                  D’aiileurs peu de monde suit cet article, beaucoup ont compris....


                  • CN46400 CN46400 5 juillet 2016 07:58

                    Oh là, quelle cure de jouvence, j’avais, dans une autre vie, 1968, déjà entendu ces conneries et c’était signé : Rocard et Cohn Bendit....


                    • alinea alinea 5 juillet 2016 11:40

                      De quelle chapelle écrivez-vous, l’auteur ?
                      L’impérialisme français me paraît bien flétri, et nulle part je lis USA ou UE !
                      Je lis que la Russie, par contre, courrait après les matières premières et les salaires à bas coût ?
                      Pourquoi PCF/FDG ?
                      Où se trouve le PG dans votre schéma ?
                      En quoi être à la gauche du PS constitue-t-il un péché ?
                      Ceci dit, quelques bonnes remarques sur l’imbrication obligée de l’économique, le politique et l’idéologique, ainsi que votre exposé de la loi. Et aussi sur les luttes qui ne décollent pas.


                      • Legion Legion 5 juillet 2016 12:42

                        La seule solution, c’est de frapper !!

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jimmy dalleedoo

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