Après les sans-culottes, voilà les sans-dents
Personnages importants de la Révolution française, issus du petit peuple de la ville puis rejoints par les avocats, les commerçants, les employés, les ouvriers, les artisans et même les bourgeois, les sans-culottes furent les défenseurs d'une République égalitaire.
Les sans-dents d’aujourd’hui peuvent revendiquer fièrement l’héritage des sans-culottes d’hier, à l’image de leurs ancêtres, symbolisant par leur costume et leurs manières toute leur opposition aux valeurs incarnées par les aristocrates, les sans-dents illustrent par leur désintérêt des urnes et leur aversion grandissante aux politiques, le ras le bol des apparatchiks et des énarco-technocrates génétiquement purs.
Quand un technocrate parle des français, voire dans les grands jours du PEUPLE, on dirait une bonne sœur parlant des prostituées : même mépris condescendant bien que souriant.
« Saint technocrate pardonnez-leur car ils n’ont pas fait l’ENA »
Et là réside tout le problème, « le peuple » n’est plus représenté au parlement et dans les appareils politiques : trop de fonctionnaires, trop de députés, sénateurs, conseillers généraux et autres issus de la fonction publique et quasiment pas de cadres, d’employés et ouvriers du secteur privé.
Alors, comment s’étonner que ce microcosme politique s’auto gargarisant de son propre génie soit déconnecté de la vraie vie et ait perdu l’idéal des sans-culottes, celui de construire une République égalitaire au service du citoyen et de son bien-être.
Aujourd’hui les français expriment leur désillusion dans l’abstention mais demain ce vote sanction pourrait tomber dans l’escarcelle des populistes d’extrême droite.
Chacun sait que la solution passe par le redressement de la France, le retour à la croissance et au plein emploi mais nos énarco-technocrates en sont-ils encore capables ?
Souhaitons-le, car si toutes les compétences économiques, politiques et syndicales ne sont pas capables d’unir leur savoir-faire et leur puissance créatrice dans ce seul but et ce en dehors de tout dogmatisme et idéologie, il fort à craindre que le « bon peuple avec ou sans-dents » ne lui fasse chèrement payer au risque de détruire nos valeurs républicaines.
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