Boutin dénonce l’échec de Sarkozy sur l’école
A l’occasion d’un entretien pour Le Parisien paru fin décembre, la candidate à la prochaine présidentielle, Christine Boutin, s’est exprimée violement à l’encontre du président au sujet de l’école.
De toute évidence, Christine Boutin n’est pas satisfaite du bilan présidentiel en matière d’éducation et de politique familiale. Et quand la femme de conviction a quelque chose sur le cœur, son franc parler fait le reste.
Ainsi, interrogée par le Parisien, Christine Boutin a déclaré : « L’école, c’est la bérézina de Sarkozy. L’institution va à sa perte. Je constate un grand écart entre les paroles et les actes. Les orientations qui ont été prises sont à l’inverse de la consolidation de la famille ».
Quelques jours plus tôt, elle s’était déjà exprimée dans le JDD, avec le même ton, sur le même sujet : « Sarkozy a échoué sur l’école et il a été zéro sur la politique de la famille", avait-elle précisé.
Bien sûr, il ne s’agit, pas d’un hasard si Christine Boutin aborde ces thèmes qui lui sont particulièrement chers. Pour la présidente du PCD, l’école et la famille constituent les principales bases sur lesquelles il faut travailler pour rendre notre société meilleure.
La candidate propose ainsi un grand projet de réforme du Ministère de l’Education nationale qui serait supprimé au profit d’un Ministère de l’Instruction publique, car le rôle de l’école est de transmettre des connaissances et non pas d’éduquer les enfants, fonction naturellement dévolue à la famille.
De nombreuses mesures sont ainsi proposées par Christine Boutin dans son programme présidentiel pour permettre aux familles de remplir au mieux cette tâche (Créer un ministère de la Famille ; Penser le logement social, les infrastructures et les équipements publics en fonction des besoins des familles : mixité générationnelle, proximité des écoles ; Créer un « crédit temps parental », tout au long de la vie scolaire, pour libérer des heures de présence et suivre le travail des enfants ; Créer des dispositifs de soutien aux parents : maison des familles, écoles des parents ; Mettre sous tutelle plutôt que de suspendre les allocations familiales en cas de défaillance des parents ; Instaurer un service national obligatoire, pour garçons et filles).
Rendre à la famille son importance dans le processus éducatif et sociale permettrait ainsi également de rendre à l’école sa fonction première d’apprentissage des savoirs. Des bases solides pour une société nouvelle où l’argent ne serait plus l’unique fil conducteur.
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