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Campagne en état d’urgence

« Le moins qu’on puisse dire, c’est que rien, dans cette campagne, n’est "normal". Mais personne ne m’empêchera de faire campagne. Les Français, le moment venu, se concentreront sur l’essentiel : quel est le meilleur projet pour redresser la France et qui peut tenir les rênes du pays ? » (François Fillon, "Midi Libre" le 2 mars 2017).



La campagne de l’élection présidentielle de 2017 est la première à se dérouler sous état d’urgence. Et pourtant, l’ordre ne semble pas forcément maintenu. L’état d’urgence, il y a le réel, et il y a le politique. Pour François Fillon, il ne cesse de vivre cette campagne sous un état d’urgence : celui d’essayer de préserver la cohésion de son propre parti.

Le délitement est manifeste dès lors que la parole donnée n’est plus tenue. Quelle parole ? Celle de se retirer en cas de mise en examen. Le fond de l’affaire n’a pas changé et François Fillon paie injustement des pratiques légales mais peu morales de la classe politique. Le fait est que l’image du candidat s’est logiquement détériorée et beaucoup d’élus ont du mal à défendre celui qui devait être le candidat de l’éthique et de la sobriété.

La ténacité incroyable de François Fillon a une origine : il a été "sacré" candidat par l’onction de la primaire et il a aussi hérité de son trésor de guerre (les finances, c’est un sujet très important qui peut expliquer beaucoup de comportements électoraux). De plus, jusqu’à maintenant (les prochains jours vont évidemment être cruciaux), il n’y a toujours pas eu de "décrochage" dans les sondages et un retard de 3% est loin d’être irrattrapable, sauf à ne parler que d’actualités judiciaires.

Ce qui a fait d’ailleurs écrire Henri Gibier, journaliste du journal "Les Échos", ceci le 2 mars 2017 : « La journée a été marquée par des défections en chaîne de notables juppéistes, sonnant comme autant d’appels au remplacement du vainqueur de la primaire par son vaincu. Les sondages à venir risquent de précipiter les choses à droite, s’ils sont mauvais pour le candidat actuel, ce qui serait pour les instituts une sorte de revanche sur des primaires imaginées aussi pour réduire leur rôle dans le choix des candidats par les partis. ».

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Dans les derniers épisodes concernant la campagne de François Fillon, on pourrait titrer un épisode : "La curée", puis le suivant par : "Le grand remplacement", étant donné que le seul candidat susceptible de remplacer au pied levé François Fillon serait Alain Juppé, que beaucoup imagineraient en "ticket" avec François Baroin (le principe de "ticket" va cependant à l’encontre de l’esprit des institutions).

D’un point de vue pratique, comme François Fillon a déjà ses parrainages (voir ici), la logique voudrait que les maires qui voudraient encore soutenir un candidat LR le fassent sur le nom d’Alain Juppé afin de laisser la possibilité de changer de candidat LR à l’issue de cette convocation chez le juge. Si François Fillon ne se laisserait sûrement pas influencer par les sondages (son expérience de la primaire ayant donné raison à sa ténacité), cela pourrait être différent pour Nicolas Sarkozy qui, refusant la candidature d’Alain Juppé, continuerait pour le moment encore de soutenir François Fillon.

Dans tous les cas, il y a urgence car il ne reste plus que sept petites semaines avant le premier tour. Le 2 mars 2017, François Fillon a réussi à remplir une salle de 3 500 personnes pour son meeting à Nîmes, ce qui reste une performance dans le contexte actuel, même si les salles remplies n’ont jamais fait gagner une élection présidentielle (Nicolas Sarkozy en sait quelque chose). On pourrait plutôt dire en négatif que si les salles n’étaient pas remplies, la victoire serait alors impossible.

Parce qu’il respecte les institutions, François Fillon va adopter une réponse totalement différente de celle de Marine Le Pen, puisque, lui, il se rendra chez les juges le 15 mars 2017. Tandis que Marine Le Pen, si elle n’a pas parlé d’assassinat, elle, parle de combat politique contre elle. Ce 2 mars 2017 encore, les parlementaires européens lui ont retiré son immunité parlementaire pour une nouvelle affaire judiciaire française (qui n’a rien à voir avec l’Europe).

Depuis plusieurs jours, François Fillon a adopté en fait une argumentation typiquement sarkozyenne : à savoir, attaquer les corps intermédiaires pour rester seul face au peuple. Dans le climat très sensible d’aujourd’hui, cela peut être particulièrement dangereux, et même le rassemblement populaire prévu au Trocadéro ce dimanche 5 mars 2017 pourrait être l’occasion de violences si celui-ci était mal encadré. Les provocations pourraient venir de toutes parts.

Avant d’attaquer très durement la justice, François Fillon avait déjà attaqué la police. Cette attaque n’a eu le temps de la polémique que pendant un seul jour, celui du 27 février 2017.

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En effet, la veille, le 26 février 2017, François Fillon a attaqué très durement le gouvernement de Bernard Cazeneuve pour son laxisme face aux violences suscitées par la venue de la candidate Marine Le Pen à Nantes le jour même, mais aussi par la venue de son concurrent Emmanuel Macron à Toulon le 18 février 2017 (certaines personnes avaient été empêchées d’atteindre la salle à cause de manifestants).

Dans un communiqué, il a en effet déclaré : « Aujourd’hui, en tant qu’ancien Premier Ministre, en tant qu’élu de la Nation, j’accuse solennellement le Premier Ministre et le gouvernement de ne pas assurer les conditions d’un exercice serein de la démocratie. Ils portent une très lourde responsabilité en laissant se développer dans le pays un climat de quasi-guerre civile qui ne peut que profiter aux extrêmes. La situation est grave. Quels que soient les candidats, ils doivent avoir le droit de s’exprimer et le gouvernement doit prendre des mesures pour que les casseurs et les ennemis de la démocratie cessent de perturber cette campagne présidentielle. » (26 février 2017).

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Il l’a répété dans le "Midi Libre" : « Cette campagne électorale se déroule dans un climat de violence détestable et je ne suis pas le seul à le subir. Les manifestations violentes qui se sont déroulées (…) à Nantes (…) sont la conséquence directe du renoncement du gouvernement à faire évacuer la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Comme il avait laissé les manifestations dégénérer au moment du vote de la loi El Khomri. Comme il laisse des petits groupes bloquer des lycées parisiens, avec des actes de violence au cours desquels une proviseure a été blessée mardi. C’est la responsabilité du Premier Ministre et du gouvernement que d’assurer l’ordre public. Alors, oui, j’accuse le gouvernement de laisser prospérer cette violence qui ne peut que profiter aux extrêmes. » (2 mars 2017).

Hélas, l’emploi d’expressions outrancières, comme "quasi-guerre civile" et comme, trois jours plus tard, "assassinat politique", ne contribue pas non plus à l’apaisement du débat public et au contraire, hystérise la campagne présidentielle. C’est à partir de cette nouvelle polarisation qu’il faut comprendre les défections dans son propre camp.

On a l’impression que François Hollande a renoncé à gouverner. Il y a une sorte de vacance présidentielle. Un paysage politique de désolation, où toutes les semaines, un événement imprévisible surgit pour bouleverser le cours de la campagne présidentielle. Aucun candidat, d’ailleurs, n’ose reprendre le bilan de ce quinquennat politiquement désastreux, alors que Benoît Hamon et Emmanuel Macron furent deux de ses ministres éminents. C’est en cela que François Fillon se trompe d’adversaire et de cible. Son principal adversaire, c’est Marine Le Pen…


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (03 mars 2017)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Campagne en état d’urgence.
Autorité et liberté.
Liste des parrainages des candidats à l’élection présidentielle de 2017 (à télécharger).
Liste des collaborateurs parlementaires des députés français (à télécharger).
Deux sondages du 24 février 2017 (à télécharger).
Sondages rolling IFOP du 17 février 2017.
Comptes à débours.
Et si… ?
L’élection présidentielle en début janvier 2017.
François Fillon.
François Bayrou.
Emmanuel Macron.
Benoît Hamon.
Jean-Luc Mélenchon.
Marine Le Pen.
François Hollande.
Manuel Valls.
Nicolas Sarkozy.
Alain Juppé.
Primaire de la droite et du centre (novembre 2016).
Primaire des socialistes (janvier 2017).
Primaire des écologistes (novembre 2016).

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20 réactions à cet article    


  • TSS 3 mars 2017 09:56

    Je repete ma question :

     Comme ancien magistrat que pensez vous de l’aura à l’etranger

     d’un president qui a maille à partir avec la justice (Fillon ou LePen) ?


    • Le421... Refuznik !! Le421 4 mars 2017 14:24

      @TSS
      La France, « pays des lumières » est devenue La France, « pays des affaires ».
      Ne serait-ce que l’image de MLP au niveau du Parlement Européen...
      Des références.
      Mais vu que les français votent pour eux, cela veut dire que nous habitons un pays d’escrocs affairistes et habitués des tribunaux à deux balles !!
      Non lieu et sursis sont les deux caractéristiques des jugements chez les puissants.
      Ou on attends qu’ils aient 92 ans pour éviter de les coffrer comme Dassault.
      Mais le fond du problème reste le même.

      Je sais pas vous, mais moi...
      J’en ai ras le bol.
      Et j’irais voter.
      Du moins, au premier tour.


    • foufouille foufouille 3 mars 2017 10:09

      toi aussi tu as une société de conseil ?
      tu devrais lire le new york times ...........


      • Parrhesia Parrhesia 3 mars 2017 10:23

        En ce qui concerne l’aura de la France, je ne suis pas sûr qu’une justice qui torpille un candidat à la présidentielle en une demi-journée, à un mois et demie de l’élection , soit tellement plus valorisante qu’une justice qui met des années à régler certains problèmes de « bien-pensants » !!!
        Je laisse aux internautes le soin de se remémorer des exemples...

        • Parrhesia Parrhesia 3 mars 2017 11:08
          @fred
          Bien sûr que non, je ne trouve pas ça normal !!!
          J’essaye simplement d’établir des hiérarchies dans les anomalies... Et là, le moment est vraiment venu de différencier par ordre d’importance...
          En tout cas, il vaudrait mieux le faire avant le mois d’avril, sinon, et dans tous les cas de figure, nous allons voir autre chose que « l’indigne Fillon » !!!
          Mais bonne journée à vous, fred !

        • Parrhesia Parrhesia 3 mars 2017 20:39

          @covadonga*722

          Bonjour Covadonga*722 et merci pour cette intervention.

          Je vais sans doute vous surprendre en disant que je suis entièrement d’accord avec votre façon de considérer cet aspect de la chose !

          Vous pouvez dans ses conditions vous demander pourquoi quelqu’un comme moi, ayant rejeté le parti de F. Fillon depuis plus de trente ans, s’obstine aujourd’hui à soutenir l’homme contre vents et marées. Mes raisons sont trop nombreuses. Pour la plupart d’entre-elles je me bornerai donc à vous prier de me créditer de quelque expérience.

          Pour aller à l’essentiel, je ne vous citerai que les conséquences clairement prévisibles et les plus graves du lâchage indigne de F. Fillon par son parti majoritairement composé de politicards :

           1) A l’heure où j’écris ces lignes, Sarkozy a « repris ses consultations » ; Juppé s’apprête à répondre favorablement à l’amicale sollicitation de ses comparses, et Bussereau le lâche comme la plupart des ténors de l’UMP.

          2) Le tandem Hollande-Cambadélis a repris la main sur l’inénarrable P.S. et sur une récupération possible du pouvoir par le truchement de Macron.

           Mes conclusions :

          1) Les Français sont en train de se faire sucrer les résultats de leurs primaires, comme ils se sont fait sucrer leur referendum anti Europe de 2005. Mais sans doute est-ce moins important que les écarts de F. Fillon, dont nous ne connaissons d’ailleurs pas le détail.

          2) N’oublions pas ici que F. Fillon n’a toujours été que le premier ministre d’un président dictatorial dans l’exercice de son pouvoir et méprisant vis-à-vis de son entourage.

          Des gens comme Bussereau en Charente Maritime, Fenech à Lyon, et autres gentlemen politiciens, relancent les archi-battus Sarkozy et Juppé. Bussereau se croit même obligé d’affirmer que les défections sont personnelles, aveu s’il en était besoins qu’elles résultent bien d’une combine sordide aux relents de marigot. Mais peut-être est-ce beaucoup moins important que les écarts de F. Fillon, dont nous ne connaissons d’ailleurs pas le détail.

          3)Tout parti d’opposition valable étant probablement condamné par avance et par la bêtise crasse de masse, les Hollande/Sarkozy et consorts vont pouvoir reprendre et amplifier leur politique au service exclusif des mondialistes jusqu’à ce que la chute programmée du pays s’en suive ! Ils vont, entre-autre, pouvoir renforcer leurs relations avec l’OTAN, continuer la guerre en Syrie et un peu partout pour le compte du MOSSAD, de la CIA ou du MI6. Revendre nos réserves d’or, nos autoroutes, les restes de notre sidérurgie avec Alsthom en prime, à leurs copains. Mais peut-être est-ce beaucoup moins important que les écarts de F. Fillon, dont nous ne connaissons d’ailleurs pas le détail.

          4) La série inespérée des coups d’arrêt au mondialisme (Brexit, présidentielle américaine, succès de F. Fillon à la primaire) risque bien de s’arrêter là. Et comme par hasard, ce coup d’arrêt se sera produit en France, pays sur lequel tout le monde savait déjà ne plus pouvoir compter !!! Mais peut-être est-ce beaucoup moins important que les écarts de F. Fillon, dont nous ne connaissons d’ailleurs pas le détail.

           Voyez-vous, Covadonga*722, je pourrai allonger encore la liste des catastrophes qui nous guettent si la sordide magouille de l’UMP réussi et qu’à tort ou à raison, je juge infiniment plus dangereuses que le comportement de F. Fillon.

          Je ne vous en citerai qu’une seule et à titre personnel ; je dirai, par sympathie !

          Après trente-six ans de règne UMPS, si je souhaitais analyser pour vous, aujourd’hui et dans le détail, les événements de 711 tels qu’ils se sont déroulés dans le royaume de Tolède, j’en serais empêché par des lois dites françaises mais résultant de diktats mondialistes. Ils ont foutu notre liberté en l’air. Il est temps de mettre fin à leur règne, sans laisser passer une seule occasion de les mettre en échec. Et cette élection présidentielle en est une. Et quoi que l’on en pense, François Fillon n’est pas complétement des leurs. La preuve en est en cours.

          Bonne soirée à vous, quoi qu’il en soit.


        • Olivier Perriet Olivier Perriet 3 mars 2017 23:02

          @Parrhesia
          Je garde la meilleure :

          4) La série inespérée des coups d’arrêt au mondialisme (Brexit, présidentielle américaine, succès de F. Fillon à la primaire)

           smiley smiley smiley J’ai dû rater un épisode :

          F Fillon propose une politique économique germano-compatible. Où voyez-vous qu’il s’oppose (ou qu’il se soit jamais opposé) à l’UE ?

          Vous êtes un halluciné de l’UPR ? smiley


        • Parrhesia Parrhesia 4 mars 2017 08:16
          @Olivier Perriet
          >>> F Fillon propose une politique économique germano-compatible.<<<

          Parce que vous croyez qu’en programmant officiellement et en même temps le coup de pied aux fesses de l’OTAN, l’arrêt des guerres Sarko-Hollandistes un peu partout, le recentrage de la politique extérieure de la France, et sur le plan social, le retour à la « Participation » des années 60, Fillon aurait eu la moindre chance de passer devant Sarkozy, Juppé, Macron et d’y rester jusqu’au deuxième tour des présidentielles ???
          En fait, dans la partie internationale qui se joue actuellement en France derrière F. Fillon et son épouse, vous avez raté beaucoup plus qu’un épisode...

        • Yvance77 Yvance77 3 mars 2017 10:28

          Etre aussi con à supporter François Fictif devrait de facto se voir interdire de vote ! Car ces demeurés ne voient pas qu’il sont atteints du syndrome Jim Jones !


          • Rmanal 3 mars 2017 11:04

            1 article par jour : il serait pas assistant parlementaire-payé-à-rien-faire-pour-Fillon le Rakoto ?


            • Rincevent Rincevent 3 mars 2017 12:47

              @Rmanal

              Ben non, lui, au moins, il bosse...


            • scorpion scorpion 3 mars 2017 11:09

              Tiens voilà le Rakototo qui nous sert son étron journalier. Comme d’hab, ca fouette un max !


              • Sandocan 3 mars 2017 15:53

                S’est pourtant simple Fillon est toujours vers 20% d’intention vote , sois ces gens croient que vraiment le PS utilise la justice pour faire perdre la droite , sois bon va tout simplement ils croient que le PS utilise la justice pour gagner si non je vois pas pourquoi pourraient voter pour un con pareil^^.

                Moi je n’est pas doute que fillion est con , mais la justice aussi quel idée de faire pareil avec le Pen maintenant la theorie du complot deviens crédible, même si fillion n’a aucune chance d’arriver au deuxieme tour , dans un le pen face a Macron toute la droite va voter le pen parce que vont croire que le PS a utilisé la justice pour gagner et vont vouloir s’est venger.


                • Ouallonsnous ? 3 mars 2017 16:40

                  @Sandocan

                  IL ne faut pas vous fier aux sondages qui sont bidonnés pour servir la propagande du système !


                • posteriori 3 mars 2017 18:01

                  @Ouallonsnous ?
                  Je suis certain à 2,7% de voter macron, donc non les sondages ne sont pas du pipeau !


                • Ouallonsnous ? 4 mars 2017 17:25

                  @posteriori

                  Tu es au Medef ?


                • Claude Courty Claudec 3 mars 2017 21:32

                  Si 7 Français sur 10 et à peu près le même pourcentage de la seule droite considèrent que Fillon à tort de se maintenir, cela fait tout de même 30% qui le soutiennent, ouvertement ou implicitement. Pour des raisons bien différentes, François Fillon s’affirme comme un candidat qui fait dorénavant plus peur que Marine Le Pen à l’establishment politico-médiatique, de droite comme de gauche, et ceci doit le conforter dans sa persévérance. De plus en plus nombreux sont ceux qui en ayant assez du système, comprennent le sens profondément révolutionnaire de son combat – pour lequel il est cloué au pilori. Parce que c’est tout simplement affaire de priorité, ils le rejoindront, remettant à un moment plus opportun l’éclaircissement d’une situation personnelle d’une banalité précisément due au système actuel.


                  • Olivier Perriet Olivier Perriet 3 mars 2017 23:07

                    @Claudec

                    Je vous rappelle le principe de l’élection présidentielle, scrutin à deux tours majoritaire :

                    il faut avoir 50% des voix + 1 au 2e tour ;


                  • Claude Courty Claudec 4 mars 2017 16:21

                    @Olivier Perriet
                    Mais il y a d’abord le 1er tour, où beaucoup moins peu suffire, eu égard au nombre de candidats.

                    Pour l’instant, il s’agit du premier tour

                  • zygzornifle zygzornifle 4 mars 2017 16:22

                    beaucoup sont atteint du syndrome de Stockholm ....

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