« ...respectent de facto la liberté de tout le monde,.. »
Surtout quand, avec un mégaphone, elles essaient de couvrir la voix de l’oratrice d’une manifestation officielle, munie des autorisations nécessaires.
« ,,,qui n’a donc pas une culture démocratique suffisamment forte pour avoir un minimum de respect pour les journalistes... »
Après plus de trente ans de harcèlement médiatique, et qui se durcit (on l’a vu avec des types jusque-là plutôt mesurés, comme Galzi et Hondelatte, avec les progrès du FN), quelques bourre-pif n’étaient que l’expression d’une réaction très contenue.
En outre, pour être respecté, il faut être respectable, et cette profession se vautre, depuis tant d’années, dans la flagornerie d’une part, dans la bassesse de l’autre, qu’elle est l’une des moins considérée par l’opinion publique.
« Car même si le FN a été violemment insulté par les Femen, cela ne justifie pas l’emploi de moyens qui ont plus à voir avec les régimes autoritaires et non avec une saine démocratie. »
Elles n’ont pas rejoint la place des Pyramides par la voie aérienne, et on n’a vu ni points de suture, ni yeux au beurre noir, ni hématomes que les respectables journalistes n’auraient pas manqué de faire exhiber, le cas échéant.
Cela dit, la défense des FemHaine par un admirateur de De Gaulle - dont l’avis sur ces femelles hystériques n’aurait pas manqué de piquant -, de Séguin et de Chevènement, illustre admirablement la déliquescence des valeurs, caractéristique de notre temps.