Chronique d’une fraude annoncée
La démocratie est aujourd'hui considérée comme un acquis inaliénable dans les pays occidentaux. A tel point que l'inconscient collectif refoule toute une série d’événements qui nous démontrent que nos démocraties, aussi imparfaites soient elles, sont en danger. Une tricherie lors de l'élection présidentielle française ne peut pas être exclue d'un revers de main. Il est possible que le candidat de l'austérité l'emporte de manière non-démocratique. En effet, 2,5 Millions d'électeurs s'apprêtent à voter électroniquement. Or, les machines à votes sont très facilement piratables, et la différence de voix très importante en 2007 entre Sarközy et Royal ne représentait que 2,200 Millions de voix.
I/ Rappel de la Fraude aux USA en 2000
Ainsi, il semblerait que tout le monde ait complètement oublié qu'il y a 10 ans de cela, les Etats-Unis d'Amérique connaissait un coup d'Etat. L'amnésie collective est telle que cet événement majeur de l'Histoire contemporaine doit sans cesse être rappelé, pour être ensuite à nouveau complètement oublié. Rappelons nous donc que le candidat Al Gore avait gagné les élections de l'an 2000. Sa victoire avait été annoncée un premier temps par le Voter News Service (consortium des principales chaînes américaines), puis confirmée lors du recompte des voix fait par l'Université de Chicago. Toutefois, sous la pression de la chaîne ultra-conservatrice Fox News, ce sera finalement George Bush qui sera élu 43ème président des Etats Unis avec les conséquences funestes que l'on connaît.
- Stolen Election aux USA
- ne nous laissons pas voler l’élection comme les démocrates américains en 2000.
Tout a reposé sur un imbroglio soigneusement orchestré en Floride.Un système de vote électronique défaillant y avait été mis en place. Ce système de cartes à perforer était si complexe à utiliser que de nombreux électeurs de Floride se sont trompés et ont voté pour un mauvais candidat. Pire, les machines électroniques chargées du comptage des votes 'manquaient de précision' et sortaient des résultats faux mais favorables à George Bush. Alors que les recomptes manuels des cartes perforées permettaient de prouver qu'il y avait eu fraude massive via ce système, la Cours Suprême des Etats Unis décida le 12 décembre d'annuler les recomptes et nomma donc elle-même directement George Bush président des USA. Les conséquences de ce coup d'État furent funestes pour toute l'Humanité.
Bien entendu, certains contesteront cette interprétation des faits. Pourtant, elle se résume très simplement et est incontestablement vraie : Al Gore a été déclaré gagnant, puis George Bush a été déclaré gagnant, alors que le recompte était en cours et confirmait la victoire de Al Gore, la Cours Suprême des USA nommera elle-même directement George Bush président. Les démocrates américains parlent de la 'Stolen Election', ce qui est un doux euphémisme pour dire 'Coup d'État'.
II. La crise démocratique en Europe
Tout d'abord, il est important de rappeler que l'Union Européenne est par nature bien moins démocratique que les Etats Unis d'Amérique. En effet en Europe, le Parlement européen est la seule institution directement élue, or, il dépend largement de la volonté de la Commission Européenne qui est un pouvoir exécutif non élu. Cette situation est absolument dramatique, puisque l'immense majorité des lois adoptées par les assemblées au niveau national ne sont que des adaptations des lois Européennes. Ainsi, par exemple, la Commission Européenne a autorisé à nouveau et dans le plus grand secret l'utilisation des farines animales responsables de l'épidémie de la vache folle. Les députés français n'y pourront rien : nos éleveurs pourront si ils le souhaitent utiliser à nouveau des farines animales puisque la Commission Européenne non élue vient de le décréter.
L'exemple de la Banque Centrale Européenne est également intéressant. Celle-ci échappe à tout contrôle démocratique. Elle est aujourd'hui dirigée par des employés de la banque d'affaire Goldman Sachs, dont le plus emblématique est son président Mario Draghi. Pour rappel, c'est cet obscur personnage qui a lui-même directement et personnellement organisé l'escroquerie en Grèce, notamment en falsifiant les comptes du pays. C'est lui qui aujourd'hui dispose selon son bon vouloir du pouvoir de création monétaire. C'est ainsi qu'il a offert à des taux d'intérêts ridicules mille milliards de dollars aux plus grandes banques européennes. Celles-ci se sont empressées de réinjecter cet argent dans les sphères idéales de la finance et de ses bulles spéculatives provoquant une flambée injustifiée des matières premières. Ces escrocs s'engraissent en détruisant l'économie européenne.
C'est dans le cadre de ces institutions troubles qu'ont eu lieu en Europe deux coups d'État. Encore une fois, certains trouveront que le mot est fort et lui préféreront des euphémismes, mais n'ayons pas peur des mots. Le fait que les constitutions Américaine, Grecque ou Italienne permettent légalement des prises de pouvoir en dehors de la démocratie ne fait pas pour autant de ces prises de pouvoir des élections démocratiques. Bref, un coup d'État légal reste un coup d'État.
Ainsi, en Grèce, le président socialiste Papandréou se rendait bien compte du véritable pillage au quel se livrait les grandes banques d'affaires sur son pays avec le soutien des institutions européennes. Mario Draghi avait personnellement pris au cou la Grèce en l'abreuvant de crédits à taux variables bas et en remontant artificiellement ces taux de manière aussi brusque qu'injustifiée. Au nom de ces contrats de charlatans signés par la Grèce, les banques d'affaires exigent comme chacun sait que les grecques livrent toutes leurs richesses nationales ; et que la Grèce ne devienne ainsi qu'une plate-forme touristique pauvre avec de jolies filles bon marché pour les touristes fortunés. Papandréou conscient du niveau incroyable de corruption des institutions de son pays et de l'Europe décida donc seul d'organiser un référendum. Ce référendum sera annulé par des 'instances' européennes indéterminées. A la place, celles-ci imposeront à la Grèce Loukás Papadímos, ancien vice président de la BCE jusqu'en 2010. Ainsi, au lieu d'un référendum démocratique, les grecs se sont vu imposer contre leur volonté un banquier d'affaire à la tête de leur État. Ce coup d'État s'est produit au sein de l'Union Européenne, dans un de ces plus anciens États membres, dans le pays même où la démocratie a été inventée.
En Italie, les choses se sont produites de manières similaires. On peut ne pas aimer Berlusconi, mais celui-ci avait été élu démocratiquement par les italiens eux-mêmes. Dans un imbroglio politique, il sera remplacé par Mario Monti, ancien consultant chez Goldman Sachs, sans que les Italiens ne votent pour lui ou ne soient consultés. Cet homme n'était même pas un politicien, il n'est affilié à aucun parti politique, n'a jamais été élu d'une quelconque façon. C'est le Chef d'Etat Italien qui le nommera directement chef de gouvernement, comme la Cours Suprême américaine a nommé George Bush président des USA. Les Italiens ont-ils approuvé ce changement de gouvernement ? Étaient-il lassés de Berlusconi ? Voulaient-t-ils être dirigés par un novice en politique, par un ancien banquier d'affaire ? Aucune élection n'a permis de confirmer ces hypothèses. Le banquier d'affaire, lui, est au pouvoir.
Les espagnols, eux, ont été suffisamment bêtes pour directement et démocratiquement voter pour le candidat de « l'austérité », c'est à dire le candidat du racket par les banques de leur pays. Il faut dire que les pauvres espagnols sont abreuvés à longueur de journée par des résultats sportifs insipides et par des spéculations sans fin sur les terroristes d'ETA. La télévision espagnole, pure produit du franquisme, est un outil de propagande hors norme. La télévision espagnole abrutit ses téléspectateurs à coups de coupures pub aussi nombreuses que longues ou en montrant en boucle et sans censure les images les plus violentes des faits divers les plus sordides. Ne cherchez pas de débat politique en Espagne comparables à nos émissions politiques françaises : il n'y en a pas. En Espagne, à la télé, si vous trouvez un débat particulièrement virulent, cela sera comme au bon vieux temps de Franco des débats sur le Football ou le Tennis. Il n'y a pas un journal télé où l'on ne parle pas d'ETA, qui pourtant n'est plus active. D'ailleurs, chaque élection présidentielle se joue énormément sur la thématique ETA. Bref, l'Espagne qui devient chaque jour un peu plus 'el puticlub europeo', le casino européen, a probablement la télé la plus authentiquement fasciste de toutes les démocraties européennes. Quand on regarde la TVE ou Antenna 3, on se dit que quand même, malgré tout, la télévision française n'est pas si mal.
III/ La France : une fraude annoncée
1. Les médias
Oui, les français aiment la politique comme les espagnols aiment le football. C'est pour cela que, avant le décret de Nicolas Sarkozy, le Journal Télévisé du soir pouvait durer prêt d'une heure. C'est pour cela qu'avant l'intervention personnelle de Sarkozy, une émission intellectuelle comme 'ce soir ou jamais' de Taddeï rencontrait quotidiennement un grand succès. C'est pour cela que les débat des primaires socialistes avaient fait l'objet de très nombreuses émissions et de retransmissions en direct. C'est probablement pour cela aussi que les grandes chaînes de Télévision ont décidé de nous gacher l'élection présidentielle dans la dernière ligne droite.
Nous n'avons plus que des mascarades d'émissions où chaque candidat a 15 minutes pour s'exprimer, et où Marion Anne Perine Lepen a le droit à une minute de libre parole pour conclure son intervention alors que Jean-Luc Mélenchon n'a le droit qu'à 7 secondes pour répondre à une question sur Cuba. Le reste du temps, voire même directement dans ces émissions après les candidats, on a le droit aux analyses médiocres de journalistes condescendants qui débattent sans verve et sans talent. La télévision française se 'Franquise' : on nous abreuve de résultats sportifs sans intérêt, de fait divers sordides, d'attentats terroristes, de scandales pédophiles, ou même d'hystérie bouchère sur le halal. Cette confiscation du débat démocratique, ce refus d'informer, est un déni de démocratie inacceptable.
Toutefois, si j'ai pris tellement de temps pour vous rappeler les coups d’États Américains, Grecs et Italiens, c'est bien parce qu'un coup d'Etat en France me parait possible. En effet, en France comme aux USA, l'élection qui s'annonce ne semblent pas exempte de fraude.
2. Les machines électroniques
Tout d'abord, rappelons que la fraude conventionnelle n'est pas absente des élections en France. Quelques cas sont devenus emblématiques, avec par exemple Jean-Paul Alduy qui avait fraudé en bourrant les urnes avec des bulletins cachés dans ses chaussettes ou Jean Tibéri qui faisait voter les morts. L'article de Wikipedia sur la fraude électorale est prolifique sur le sujet, et recense de très nombreuses méthodes de fraude utilisées en France. La plus radicale reste toutefois celle qui a été utilisée aux USA pour le coup d'Etat de George Bush
: la fraude dite par proclamation irrégulière. Cela consiste à se 'tromper' au moment du comptage.
En France, le vote électronique sera massivement utilisé en 2012. 1 Millions de métropolitains l'utiliseront, et 1,5 Millions d'expatriés, soit en tout 2,5 Millions de votants.
Ce sont donc 2,5 Millions de personnes qui sont susceptibles de voter via ces machines très facilement piratables. La démonstration des faiblesses de ces machines a incité les Pays-Bas à interdire leur utilisation, alors même qu'ils en sont le principal exportateur.
Or, en 2007, l'écart entre Marie-Ségolène Royale et Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa était très importante : 53 ,06% pour Sarközy de Nagy-Bosca contre 46,94% pour Royale. Cet écart très important en 2007 était du à la forte popularité du candidat de l'UMP et au manque de crédibilité de la candidate PS. Or, cette différence énorme ne représentait finalement qu'une différence de 2 Millions et 200 milles voix. Pour être précis : 2192698 voix. Soit moins que le nombre de votants électroniques inscrits en 2012.
D'ailleurs, le nombre d'expatriés inscrits sur les listes électorales a mystérieusement explosé. On constate une augmentation de presque 25% d'inscrits par rapport à 2007. Ce genre d'anomalies est typique des manipulations avant fraude. En effet, la fraude à laquelle la France est la plus habituée est la fraude dite du 'vote des absents'. Elle consiste à faire voter des gens dont on est sûr qu'ils ne se déplaceront pas pour l'élection, voir à les inscrire à leur insu sur les listes électorales. Avec le vote classique, il arrivait que ces fraudes soient repérées quand finalement la personne se déplace vraiment et constate qu'on a déjà voter en son nom et à sa place. Or, avec le vote électronique, aucun risque que cela n'arrive. C'est au moment du comptage que tout se passe.
D'ailleurs, exactement comme le système de votes par cartes perforées des élections US de 2000, les machines à vote électroniques des expatriés présentent de nombreux problèmes d'ergonomie qui auraient dus être résolus et qui ne l'ont pas été. Ainsi, comme le rappelle Mme Françoise LINDEMANN, membre élu de la circonscription électorale de Brasilia, ces machines ont posé de nombreux problèmes lors des élections précédentes (claviers, langues, etc.), et les modifications promises pour 2012 n'ont pas été mises en place.
C'est Claude Guéant, ministre de l'intérieur, qui est chargé de la sécurité du vote électronique. La démocratie française repose sur les épaules de cet homme que nous espérons tous être un grand démocrate.
III/ Préparez vous à l'insurrection civique
Si le soir du 2ème tour, Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa est déclaré miraculeusement gagnant des élections avec 50,3% des voix, préparez vous à l'insurrection. Il faudra soigneusement comparer les résultats de l'élection avec le vote électronique et les résultats sans le vote électronique, et si la différence est trop importante, mette une pression extrêmement forte dans la rue pour faire annuler l'élection.
Ne soyons pas passifs comme les démocrates américains en 2000, ne laissons pas l'élection de 2012 devenir une Stollen Election. Préparez vos pancartes :
"SARKÖZY DEGAGE !"
"2012 = COUP D'ETAT !"
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