Cinq absurdités du système français
1/ L’école du crime
Le système carcéral est, par excellence, un endroit qui brise des vies. Ce lieu où l’individu est censé réfléchir sur sa conduite, se remettre en question, mesurer l’étendue des conséquences de leurs actes, afin de ne plus présenter un danger contre l’ordre établi, ressemble plutôt à un enfer où règne la loi du talion et la vengeance privée.
De plus, l’enfermement, le fait de fréquenter des personnes malveillantes en permanence, la surpopulation carcérale, les conditions de vie affligeantes, l’impossibilité d’avoir des rapports sexuels avec le sexe opposé, sont des éléments qui vont augmenter le taux de délinquance sur des personnes qui sont déjà passées à l’acte lorsqu’elles n’étaient pas retenues en captivité.
En pratique, à la sortie de prison, le marché de l’emploi ferme ses portes aux anciens détenus. De ce fait, ils sont désocialisé car ne parviennent pas à s’intégrer, à tisser des liens sociaux. De plus, tous les jours, ils assistaient, voir même participait, à des agressions envers d’autre détenu, un clan ou bien envers un gardien de la paix. En ce sens, le taux de récidive est exorbitant.
Dans le film Un Prophète, inspiré de faits réels Jacques Audiard retrace le parcours d’un jeune homme ayant commis des délits qui est condamné à une peine de prison. Un clan de détenus le force à assassiner un autre détenu. S’il refuse, le chef de clan l'a averti qu'il demanderait à un de ses sbires de mettre fin à sa vie. Il décide donc de rouer de coup un détenu pour aller en isolement afin d'échapper au clan. Un gardien de la paix infiltré dans ce clan, délatte le pauvre jeune homme. Inutile de raconter la suite…
La série Oz, loin d’être romancée dévoile également une triste réalité notamment au travers d’un personnage en particulier. Ce personnage était un avocat sans histoire avant d’être incarcéré. Il a commis un homicide involontaire suite à un accident de voiture. Il atterrit dans une des prisons les plus surveillées des Etats Unis où les détenus sont réputés pour être les pires criminels du pays. Au début, ce personnage possède le même profil qu’une personne BCBG, conformiste, courtoise et respectueuse. Au fil des années, il sombre dans la délinquance dans ce milieu chaotique malgré la surveillance des gardiens de la paix. Puis, comme les autres, il s’impose par la force, par la terreur, banalise la violence, se querelle facilement. Avec le temps, il se déshumanise dans un environnement déshumanisant après avoir été mainte fois déshumanisé par des codétenus inhumains.
Paradoxalement, le milieu carcéral se devant logiquement de réhabiliter, crée encore plus de délinquance durant la peine de prison et après la peine de prison. Pourtant, punir ne rime pas avec l'aggravation de la dangerosité de quelqu’un. Porter atteinte à la dignité d’un détenu en le privant de Droits essentiels ne constitue pas une sanction. Il est vrai qu'écarter de la société civile un être humain nuisible pour ses semblables est normal, en revanche, le retenir sans lui assurer un minimum de confort ni même le protéger des agressions, n’incarne pas, à mes yeux, la Justice.
2/ Une loi discrétionnaire
La loi interdisant le boycotte des produits d’un Etat car ce boycotte porterait atteinte au principe de non discrimination. En ce sens, celui qui enfreint cette loi arbitraire peut encourir 45 000 euros d’amende et un an de prison. L’exemple du boycotte d’Israël confirme cette tendance. Les boycotter ne discriminent pas cet Etat colonisateur mais cherchent seulement à sanctionner économiquement et collectivement ses agissement cruels envers un peuple qu’il persécute en toute impunité. Il n’y a rien de discriminant là dedans. L’appel au boycotte est un moyens ayant pour enjeu d'influer sur les décisions barbares qui asservissent l’Etat palestinien. Les motifs de ce boycotte ne sont pas d’ordre racial mais sont liés au refus du non respect des Droit fondamentaux de la part des dirigeants israéliens. Ainsi, pour bon nombre de militants, le boycotte est un acte de désobéissance civil, donc pour reprendre les critères de Thoreau un acte pacifiste. Il constitue même un devoir pour celui qui participe au boycotte. Les activistes se sentent impliqués dans leurs combats politiques, à tel point, qu’ils ont l’intime conviction que ne pas boycotter cet Etat voyou, s’apparenterait à de la non assistance à un peuple en danger. Il n’y pas qu’Israël qui devrait être jugé pour ses crimes contre l’humanité. L’ONU, une organisation internationale ayant le pouvoir d’exercer une pression sur les politiciens d’extrême droite israélien, devrait elle aussi comparaitre devant la Cour Pénale Internationale pour non assistance à un peuple en danger. La solidarité internationale se doit d’intervenir au nom des Droits internationaux et de la Chartes des Droits fondamentaux. Or, elle s’abstient de venir en aide à un peuple qui s’est retrouvé malgré lui dans la détresse la plus totale à causes des colons israélien.
3/ L’autarcie du champ universitaire
Les diplômes de littérature, philosophie, mathématiques, sociologie, histoire de l’art, art plastique sont des fosses à chômeurs dans la mesure où ils ne permettent pas d’acquérir des qualifications adaptées au monde du travail. En effet, une foule de jeunes s’inscrivent dans des cursus qui ne débouche sur aucun emploi qualifié. Les enseignants chercheurs dispensent donc des enseignements sans au préalable se concerter avec les acteurs des différents secteurs d’activités. Ils savent que les matières qu’ils proposent ne seront d’aucune utilité aux étudiant inscrit. Les étudiants qui font des choix qu’ils regrettent sont-ils formés ou arnaqués par l’enseignement supérieur ?
4/ Les choix électoraux
Les citoyen votent pour des partis politiques qui défendent le moins leur intérêt. Au sein du tripartisme, ni le PS, ni les républicains, ni le FN ne se préoccupent de la dite « France d’en bas ». Ils obéissent aux diktats des marchés. Ces derniers instrumentalisent les médias afin de détourner les citoyens de la vérités. Les politiciens issus du tripartisme ne sont donc rien d’autres que des larbins au service des firmes et de la finance. Ils matraquent, par le biais des médias mainstream, continuellement les citoyens « passifs » de beaux discours qui ne sont pas représentatifs des mesures politiques qu’ils prennent sans consulter le peuple, ni les experts de chaque domaine traité dans lequel ils légifèrent, ni même le corps de métier du domaine en question. Ces partis ne vont donc pas dans le sens de la population que ce soit evers les personnes issues des milieux favorisés ou issues de milieux plus modestes. Les partis qui veulent mettre en place une répartition plus égalitaire et équitable des richesses, l’application stricto sensu et concrète de l’égalité des chances, la prise en compte, lors de l'élaboration de lois, de prédominance des Droits essentiel sur les lois néolibérales, profite également aux classes favorisées même si ces dernières en doutent. Les seuls perdants seraient les financiers, les industriels et les très hauts fonctionnaires. Ces derniers ne sont que 1% de la population à se réjouir des politiques publiques des politiciens actuellement au pouvoir. Ils possèdent à eux tout seul 80% des richesses.
5/ Le monde des psychiatres
Les psychiatres savent pertinemment que les médicaments qu’ils prescrivent en plus de ne pas guérir leurs patients, amène des complications de santé venant compléter leurs mal être. Pourtant, ils continuent à entretenir le marché pharmaceutique en raison de la pression que ce dernier exerce sur eux mais également en raison d’un manque de connaissance dans le domaine pharmaceutique. Les listes d’effets secondaires sont colossaux. Les hôpitaux psychiatriques renferment des patients réduits à l’état végétatif. Ce qui ne semble pas les gêner.
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