Quoi que l’on pense du Fn, il est impossible de mener une reflexion valable sur lui sur la base de prémisses fausses.
Quand on parle de catégories populaires ou de vote ouvrier, il ne faut jamais oublier que la catégorie ouvrier INSEE était caractérisée par des taux d’abstention de 80% et plus.
Ceux-ci ont baissé à environ 70%. Notamment vote FN. Une bonne partie du vote Fn vient de l’abstention, et de l’abstention populaire. En cela le vote Fn témoigne que le niveau monte, et est un phénomène de modernité.
Cela revient accessoirement à dire qu’il n’y a a jamais eu vraiment de vote populaire à gauche.
Votaient à gauche des gens qui étaient fonctionnaires à statut ouvrier (20% de la fonction publique de mémoire), des gens dans de très grosses boites, à statut, souvent nationalisées à un moment ou un autre. Quan d80% s’abstiennent, mais que les 20% restant sont encadré dans les syndicats de la fontion publique et votent comme et autatn que les autres fonctionnaire, on peu facilement faire croire à un vote populaire à gauche. Ce n’est plus le cas, parce que le reste du « peuple » s’est mis à plus voter.
Il est à peine exagérè de dire qu’il n’y a jamais eu de vote populaire à gauche. Emmanuel Todd, dans ses études démographiques, montre même qu’il y a une corrélation négative,historiquement, entre pourcentage d’ouvriers dans une circonscription et vote communiste. Au contraire, en zone rurale, votaient communistes des régions de petits agriculteurs propriétaires à faible identités régionales.
Plus généralement, les classes populaires, pour les mêmes raisons sont composées aujourd’hui largement de gens qui n’ont pas le droit de vote ou votent encore moins. Les migrants et français d’origine migrante. Le niveau a monté, et les métiers les plus rebutant sont le lot d’étrangers en tendance en France. Aux municipales, 6% des résidents ayant un passeport portugais ( première diaspora de migrants en France, souvent arrivé depuis longtemps, bien intégrés, ont participé au vote. Avec un tiers des votant étrangers, ils étaient de loin le groupe le plus important...°
Pour le reste, vote raisonnement est erroné. En Grèce, au cœur d’une vraie grande crise ( baisse réelle, économique et profonde des revenu, et non limitée et pour l’essentiel lié à la ponction fiscale et à la baisse des prestations aux plus pauvres par le PS comme en France, les populistes démago n’ont jamais fait que 36% des suffrages. c’est dans l’ordre de grandeur des votes FN.
Il suffirait ainsi que le Fn conclut lui aussi une alliance rouge brun avec par exemple, une partie de l’extrême gauche souverainiste, pour avoir lui aussi une majorité relative suffisante pour gouverner.
C’est d’autant moins invraisemblable, que l’allié de Syriza, le parti en ce moment chéri par les extrémistes populistes de gauche en France, et très nettement plus xénophobe, raciste et anti immigré que le Fn, si tant était que cela soit le cas de ce parti.
Si il devait y avoir des obstacles à une telle alliance, ils ne tourneraient donc pas autour de la question des étrangers.
Enfin , la marginalité, ce n’est pas 25-30% des suffrages ( FN aux différentes élections) , c’est plutôt des partis comme le PS (14 aux précédentes, peut être 18 au suivantes) et je ne parle pas des groupuscules comme FdG Communistes verts et autres modem.
Les « nouvelles voies » sont définies par des partis dominant, pas par les groupuscules d’appoint.
Ainsi, en Grèce, dans l’alliance, c’est Syriza qui commande, pas le parti extrême de droite.
Aujourd’hui, tous les micro partis ci-dessus évoqués, doivent d’abord réfléchir à la question de savoir si il soutiendront plutôt l’UMP ou le FN.
Ce qu’il adviendra en Grèce pourrait être un bon élément de réflexion. Si c’est un échec, on peut espérer que le populistes de gauche en France, ne cèderont pas aux sirène et à la tentation du FN qui touche déjà tant de leurs électeurs...(dans le Doubs, l’UMP a progressé en pourcentage par rapport à l’élection précédente, le FN aussi : qu’est ce qui reste comme origine des ces progrès ?)