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De l’utilité d’un groupe « France Insoumise » au parlement

La France Insoumise face à un double front national : Le Pen et Macron

« Contre la possibilité du communisme, contre toute possibilité de bonheur, se dresse une hydre à deux têtes. Sur la scène publique, elles affectent d’être chacune l’ennemie jurée de l’autre. D’un côté, il y a le programme de restauration fascisante de l’unité, de l’autre il y a la puissance mondiale des marchands d’infrastructure – Google autant que Vinci, Amazon que Veolia, etc. Ceux qui croient que c’est ou bien l’une ou bien l’autre, auront les deux. Car les grands bâtisseurs d’infrastructure ont les moyens de ce dont les fascistes n’ont que le discours folklorique. 

[…] la fragmentation symbolique du monde ouvre l’espace de son unification concrète ; la ségrégation ne s’oppose pas à la mise en réseau, elle lui donne au contraire sa raison d’être. »

Comité invisible, Maintenant, La Fabrique éditions, 2017, p. 45-46.

 

Le 22 avril au soir du premier tour de l'élection présidentielle de 2017, le candidat de la France Insoumise remet à plus tard sa consigne de vote et déclare être autant opposé à Emmanuel Macron qu'à Marine Le Pen :

« Bien sûr, d'ici là, médiacrates et oligarques jubilent. Rien n'est si beau pour eux qu'un second tour entre deux candidats qui approuvent et veulent prolonger, les deux, les institutions actuelles, qui n'expriment aucune prise de conscience écologique ni sur le péril qui pèse sur la civilisation humaine, et qui, les deux, comptent s'en prendre, une fois de plus, aux acquis sociaux les plus élémentaires du pays. »

Trop contents de son élimination, les grands médias ont sans grandes difficultés gommer cette mise à équivalence entre Macron et Marine Le Pen, et ils ont pu répandre l'opinion que Mélenchon n'est qu'un fourrier du national-socialisme, au même titre qu'un Dupont-Aignan ou qu'un Philippe de Villiers, si ce n'est pire. Ce qui est très risible, puisqu'une bonne partie de la population immigrée ainsi que celle d'Outre-mer a donné beaucoup de voix à la France Insoumise.

Et ceux qui s'estiment « cocufiés », à l'instar de Laurent Ruquier, de Grand Corps Malade, de Stéphane Guillon et d'autres, n'ont qu'à s'en vouloir à eux-mêmes, puisque Jean-Luc Mélenchon avait prévenu dès le début de sa campagne qu'il concevait la France Insoumise en tant que mouvement et non comme un parti qui suit à la lettre les instructions du leader. Certes, Mélenchon tient à une certaine rigueur de l'organisation, mais plus en vue assurer l'unité intrinsèque de son identité et de son programme idéologiques, que de centraliser l'ensemble des actions à mener et de s'imposer au milieu du champ social des intervenants. La France Insoumise n'est pas conçue comme étant un parti de gouvernement classique qui fait de l'État l'unique représentation des aspirations populaires.

Les soupçons de despotisme qui accablent Mélenchon ne seront jamais à la hauteur de l'unanimisme dithyrambique des grands médias en faveur de Macron lors de son élection. Le contraste est si fort dans le traitement médiatique que les nuances apparaissent enfin pour ce qu'elles sont : des antagonismes irréductibles que bientôt la classe médiatique aura la charge de réduire au silence.

Qu'importe. Pour la caste médiatico-politique il n'y a que l'obéissance aux puissances de l'argent qui prémunisse de ses accusations de flirter avec le national-populisme. Pour tout leader politique qui montre patte blanche envers les puissances financières, libre à lui ensuite de proférer des grands discours démagogiques sur le patriotisme économique, la compétitivité nationale et la grandeur des forces militaires. L'industrie médiatique abonde dans le sens du constat désespéré du philosophe Adorno dans Dialectique négative en 1966 : « Toute culture consécutive à Auschwitz, y compris sa critique urgente, n’est qu’un tas d’ordures ». La réduction à une position fasciste de tout ce qui s'oppose un tant soit peu à la domination sans limites du capital renforce bien cette négation de la contradiction, faite pour empêcher la négation de la négation : celle d'une alternative positive au productivisme totalitaire dominant, soi-disant démocratique, ouvert et humaniste.

Une nouvelle fois, la gauche radicale (la gauche normale, en fait) se retrouve à faire le funambule sur une ligne de crête très élevée et dangereuse, depuis laquelle elle est bien obligée d'aller à la fois sur le terrain de l'extrême-droite pour combattre son idéologie et sur celui des dominants qui exploitent cette même idéologie pour étouffer les contestations. Ce type de cheminement a toujours été périlleux pour la gauche et bien souvent la social-démocratie explose en vol quand elle essaye de faire des compromis sur les deux côtés en même temps, comme François Hollande essaya de le faire en proposant une réforme libérale du code du travail, juste après avoir tenté de réformer la déchéance de la nationalité, à laquelle même Emmanuel Macron déclara sa réticence.

Dans les moments historiques où la gauche est à la fois encerclée par la domination implacable de l'argent et l'expansion de la violence ethnique, encouragée de manière consciente ou inconsciente par les classes dominantes et leurs affidés, il ne reste plus qu'une seule stratégie défensive pour lui assurer le maximum de viabilité un minimum conceptuelle : la lutte des classes.

En dehors de se laisser dépérir lentement ou de collaborer avec les forces oppressives, dans son essence il n'existe que cette stratégie pour être de gauche. Et nier ce principe conduit nécessairement à préférer exclusivement toute forme d'union sacrée, abstraite et coupée du monde, choisie en fonction de la seule proximité culturelle, parmi différentes représentations disponibles, comme l'Occident, l'Europe, la civilisation moderne, la France, etc. En réalité, les gouvernements de gauche sous la Cinquième République ont toujours fini par se rabattre sur la sacralisation d'une union nationale imaginaire et ethnocentrée (comme lors de la réforme sur la déchéance de nationalité), en délaissant le discours internationaliste de la lutte des classes et contre l'oligarchie mondiale, inspiré par une conception humaniste de l'histoire.

C'était en cela que le message de Jean-Luc Mélenchon a délivré une forme de violence, parce qu'il cherche à croiser la lutte des classes avec la défense simultanée de toutes les communautés politiques face aux oligarques du monde entier, sans faire de préférence exclusive pour un sous-ensemble régional donné, selon des critères de géographie ethno-culturelle, comme le fait si souvent la droite. La France des Insoumis s'identifie aussi bien à la Communauté internationale qu'à l'Europe ou qu'à n'importe quelle communauté politique pour peu qu'elle soit encline à l'ouverture. La défense de la nation française ne l'intéresse que dans la mesure où elle développe un progrès général humain, et pas uniquement un profit égoïste au détriment du reste. Et c'est sur ce point que se révèle l'opposition irréductible entre la France Insoumise et la totalité du projet du Front National, qui utilise la préférence nationale comme un développement autosuffisant, n'étant pas articulé avec un « intérêt général humain », mais plutôt avec un monde atrophié où les partenaires extérieurs ne servent que de faire-valoir et sont assujettis à une cause nationale unique. Rappelons quand même que cette vision du monde francocentrée est largement entretenue par la fiction de l'homme providentiel qui est à la Cinquième République ce que le prophète est à une religion.

Voilà pourquoi le leader de la France Insoumise a fini par cesser de faire la comédie du Front Républicain. Car comment le Front républicain se définirait-il autrement que d'être une réplique du front national dans un plus grand format ? Car qui peut dire que la République et la nation soient deux choses distinctes en France, étant donné que sa Constitution dispose qu'elle soit une et indivisible ?

Alors la France Insoumise se trouve face à un double front national : celui des Le Pen et le front national-républicain du centralisme marchéiste du président Macron. Seule face à ce grand front allant de l'extrême-droite au centre-gauche, qui s'acharne à défendre la monarchie présidentielle, la France Insoumise compte bien faire preuve de sa singularité au milieu de cet unanimisme autosatisfait de cette vieille France accrochée à ses privilèges. Il nous revient à tous, citoyens français, par le vote et par l'action collective, de soutenir la force parlementaire de la France Insoumise, pour que les classes populaires fassent aussi entendre leurs voix parmi les cercles du pouvoir institutionnel. Condition non suffisante, mais quand même indispensable, pour relayer dans l'opinion publique une alternative aux réformes politiques menées depuis une dizaine d'années, sous la houlette de la technocratie européenne.

Aidez-nous à combattre à la fois La République En Marche du président Macron et le Front national de Marine Le Pen ! Votez avec le bulletin France Insoumise les dimanches 11 et 18 juin prochains ! Ne ratez pas ce dernier rendez-vous électoral qui, normalement, ne se représentera pas avant longtemps !

 

La France Insoumise comme chamboule-tout des forces traditionnelles de gauche. Feu sur les PS, PRG, PCF, Verts, et le reste !

Reprenons le fil donné par le Comité invisible dans Maintenant, pour éclairer les problèmes que rencontre la gauche française actuelle. Les participants du Comité invisible sont des anarchistes qui ne soutiennent en aucun cas les candidats de la France Insoumise et qualifient Jean-Luc Mélenchon comme un de ces « grands rabatteurs d’extrême gauche, les sénateurs façon Troisième République qui se prennent pour Fidel Castro » (p. 28-29).

Il y aurait une quantité infinie de conclusions à tirer de cette critique qui évoque tant de moments historiques de la gauche, d'espoirs révolutionnaires déçus, de compromissions d'appareil et de grandes trahisons. Le Comité invisible moque pareillement la gauche radicale institutionnelle telle que Podemos en Espagne et Syriza en Grèce, qu'il voie comme les remorqueurs d'un pouvoir dominant à l'agonie, qu'ils chercheraient à perpétuer grâce à une nostalgie boréale du Grand Soir infini.

Vu les expériences de ces dernières années, il est difficile de briser ce constat amer. Sauf que bon nombre de militants d'extrême-gauche font comme si les énormes masses mobilisées par la droite n'existaient pas et n'emportaient pas avec elles bon nombre de leurs présuppositions. Parce qu'il est à la fois bien dommage et quand même bien heureux que les identités politiques ne soient pas marquées au fer rouge de la pureté dialectique. Après tout, les gens de droite ont quand même le droit d'être entendus, quitte à répéter inlassablement les malentendus. Pour ma part, l'histoire est aussi cyclique et n'est pas simplement hegelo-marxienne, quand bien même le capitalisme mondialisé toucherait à sa fin et évolue dans une anarchie toute féodale.

En suivant cette interprétation et en l'accordant avec les discours des forces conservatrices de gauche, la France Insoumise serait l'expression d'une double imposture. Du côté droite par les sociaux-démocrates et leurs alliés (PS, PRG, Verts et PCF), l'accusant de faire le jeu du Front National et de défaire une pseudo unité de la gauche qui s'avère en réalité un cartel de partis qui s'estiment propriétaires de leurs différentes clientèles électorales. Du côté gauche par les anarcho-syndicalo-communistes (NPA, Lutte Ouvrière, et tout anarchiste qui se respecte), la critiquant de récupérer leur propre discours afin de dépoussiérer une social-démocratie républicaine décatie, pour uniquement briguer des sièges et collaborer avec le système.

Pour ne rien changer aux habitudes, il est assuré que l’union de la gauche se fait toujours au prix de sa division, et dès qu’un porte-parole un peu bruyant ose monter sur une estrade et appeler au rassemblement, d'autres invitent les masses populaires à procéder à sa redescente immédiate. Que leurs noms soient Danton, Robespierre, Gambetta, Jaurès, Clemenceau, Blum, Thorez, Mendès, Mollet, Mitterrand, Rocard, Jospin, Hollande ou Mélenchon, le choix entre les différentes stratégies, qu'elles soient bourgeoises ou populaires, ne modifie aucunement cet impératif de gauche qui est de couper le tête d’un chef qui se voudrait un peu trop hégémonique.

La gauche ne doit pas être obsédée par le gouvernement et les indispensables règlements de compte personnels nécessaires à sa formation, voilà une première sentence à retenir de toutes ces expériences. Mais rassembler un petit groupe parlementaire plein de dynamisme et d'idées novatrices, est-ce trop demander et totalement dépourvu d'intérêt quand bien même les anciennes chapelles de gauche seraient à la fois trop fières d'elles-mêmes et indignées par les autres pour gouverner ensemble ? Il est quand même nécessaire de prendre en compte tous ceux qui sont dépolitisés, qui n'ont aucune idée précise de ce que représente la domination sans bornes du capitalisme, et comment elle s'exerce de façon indicible dans la vie quotidienne, alors que chaque jour ils s'en plaignent. Dans les conditions actuelles où se trouve la gauche anticapitaliste, la présence d'un dispositif de propagande qui s'adresse aux masses ne me semble pas superfétatoire. Il peut s'avérer finalement inutile du point de vue de l'action politique, mais une information fiable sur les réseaux de pouvoir reste nécessaire pour tous les agents qui participent de près ou de loin au mouvement communiste. Car même les conditions pour assurer la fiabilité des informations ne sont pas garanties et il serait dommageable de précipiter l'arrivée d'une ère de méfiance paranoïaque généralisée.

L’unité du camp humaniste n’est pas possible dans le cadre restreint qu’offre la représentation gouvernementale puisque sa vocation est de faire surgir une élévation à partir de la base, sans y apposer des contraintes. Au mieux, un gouvernement dit « de gauche » se limite à encourager et à proposer éventuellement de nouvelles formes pour transformer les anciens cadres sociaux, avec concertation et sans les imposer de force. Dans ce cas, le gouvernement est un réformateur et un accompagnateur, et s’interdit d’être un tuteur. Et les gouvernements révolutionnaires finissent souvent dans le guerre civile. La France Insoumise n'est pas une mouvance radicale à l'ancienne, qui propose de faire table rase du passé.

D'un autre côté, les habitudes liées au fonctionnement du vieil État social, dont les premières pierres ont été posées à la fin du dix-neuvième siècle, ont la vie dure. Pétries de paternalisme et de conceptions messianiques post-chrétiennes, la théologie laïque du gouvernement social-républicain est de plus en plus déphasée avec le mode de vie contemporain. C’est à ce moment que les dynamiteurs des anciens partis politiques dominants sont arrivés en scène : Marine Le Pen, Macron et Mélenchon.

Cependant, ces trois nouveaux trublions proposent une reconfiguration de la carte politique afin de mieux transmettre la partie de l’héritage qui correspondent aux attentes de leurs électeurs respectifs. Pour Marine Le Pen, c’est la France rurale et son ancien empire colonial, telle qu’ils existaient avant le dernier exode rural et la décolonisation des années 1960-1970, comme les a connus son père Jean-Marie Le Pen. La France d'Emmanuel Macron est celle des grandes et des moyennes entreprises, colbertiste et libérale à la fois, déterrant malgré lui une vieille tradition centralisatrice de l’État français, en lui ajoutant des formules vagues sur un modèle de société nouvelle qui rappellent le centre droit des années 1970 et le centre gauche des années 1980, qui voulaient organiser en France une économie sociale de marché selon le modèle ouest-allemand. Paradoxalement, Mélenchon reprend lui aussi cet héritage de l’État centralisateur, mais en le modernisant dans un nouveau régime parlementaire avec plus de démocratie participative, tout en préservant l’intégrité de l’État social construit depuis la Troisième République.

Et c’est là où le bat blesse. Les divers courants de la gauche ne se sont jamais accordés pour donner une interprétation commune du testament : celui de la France en tant qu’État-nation indépendant avant la défaite de 1940. Impossible pour la gauche en 1945, grisée par la demi-victoire de la Résistance, offerte par les Alliés. Puis lors de la chute de l'empire colonial et des premiers traités européens, la droite donna sa réponse en 1958 : celle de l'homme providentiel qui incarne à lui seul la nation et qui la fait revivre à chacun de ses plébiscites. Le résultat actuel en est la présidence hyper-communicante et « storytellée », installée depuis Nicolas Sarkozy et continuée par ses successeurs. Il n'est donc pas étonnant que même un dirigeant de centre gauche tel que François Hollande n'arrive pas à habiter ce cadre monarchique. Et la forme de communication n'est pas une question subsidiaire en politique, elle est en relation avec le fond et elle détermine largement l'organisation des pouvoirs publics.

Quelle forme la gauche française pourrait-elle s'inventer, dans une situation post-nationale d'une France absorbée par les institutions européennes et une mondialisation intégrale des échanges ?

Il est clair que la Cinquième République, avec son pouvoir très personnalisé et son culte du chef permanent, ne lui donnera jamais les moyens d'élaborer une forme qui lui conviendrait. François Mitterrand donna l'illusion qu'au sein de ce régime une véritable alternative soit possible, alors qu'il a davantage réussi à transmettre l'héritage de la gauche des Troisième et Quatrième républiques (SFIO, Parti radical et PCF) dans le coeur du fonctionnement de l'État gaullien, plus de 22 ans après sa fondation, ce qui reste un travail exceptionnel. Mais n'étant pas lui-même «  un enfant » de la gauche, et peu adepte des courants post soixante-huitards (qu'ils soient réformateurs, révolutionnaires, écologiques ou spirituels) qui ont pourtant assuré toutes les victoires du Parti Socialiste depuis 1981, il ne pouvait pas être au centre ou même à la périphérie d'une nouvelle formulation politique de la gauche, qui transforme le régime présidentiel au point de s'accorder à toutes ses composantes idéologiques. Le gaullisme survivra toujours plus longtemps que le mitterrandisme...

Un autre renouvellement grâce à une autre alternative est encore possible, il suffit en premier lieu de dégager toutes les vieilles structures de la gauche héritées du vingtième-siècle et de transformer en profondeur, et même d'en renverser une partie, les institutions de la République, au profit d'un nouvel humanisme social, écologique et internationaliste. 


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19 réactions à cet article    


  • Spartacus Lequidam Spartacus 9 juin 2017 11:26

    90% des votant Melanchon sont des fonctionnaires, des salariés des entreprises publiques et les castes qui vivent de la subvention comme les journalistes ou les artistes.

    Les seuls 10% restant du secteur privé sont des employés de multinationales comparables à l’administration multinationales.

    Bref les votants Melenchon, la seule idéologie portée c’est profiter de la gamelle de l’état au maximum aux dépens de tous les autres et du secteur privé par la force coercitive de l’état.

    Les insoumis n’ont que la redistribution à la bouche, mais avec une hypocrite volonté d’en profiter un max sur le dos des autres puisque qu’ils ont bien compris que leurs castes sont les plus proches du chaudron état qui donne la gamelle à eux en premier.

    Il n’y a rien à attendre de ces gens là sauf une égalité dans la misère partagée, des castes qui se croient supérieures parce qu’elles ont eu un job statutaire à vie.
    Ces gens ne construisent rien, ne créent aucune richesse et ne sont que convoitise et haine de ceux qui s’enrichissent ou ont la liberté de le faire....

    Ces gens sont pour l’égalité, mais pas pour touchez à leurs droits acquis, leurs privilèges et leurs statuts, ces concepts de principe de l’iniquité pour leur gueule en premier.
    Ces gens se réclament du « môôôôodèle social », mais leurs castes cotisent moins et partent plus tôtsur le dos des autres sans qu’ils s’en émeuvent. 
    Avec Melenchon, l’hypocrisie est un concept de pensée....

    Les Melenchonistes ne sont qu’un chameaux qui veulent régenter les bosses des dromadaires courageux et responsables du secteur privé.

    Leur idéal c’est le Venezuéla, comme hier c’était l’Europe de l’Est, les kmers rouges ou Staline.
    Rien a attendre de ces castes Melenchonistes. 


    • Buzzcocks 9 juin 2017 16:24

      @Spartacus

      Selon une étude d’opinion de l’institut BVA réalisée auprès de 3000 personnes dimanche après 20 heures, le candidat Mélenchon arrive premier chez les 18-24 ans (27%), devant Marine Le Pen. Il est au coude à coude avec elle chez les employés (26%) et les bas revenus (28%). Mais d’après un sondage réalisé par Ipsos vendredi et samedi auprès de 4700 personnes, il est deuxième chez les ouvriers (24%), loin derrière Marine Le Pen (37%). L’électorat de la France insoumise est numéro 1 parmi les chômeurs (31%) et important chez les électeurs les plus diplômés (20% voteraient pour lui, contre 30% pour Macron et 24% pour Fillon).

      Bien vu Spartacus... vous devriez postuler chez BVA, avec votre doigt mouillé, vous pourriez leur faire économiser des frais de personnel en interrogeant les gens dans la rue ou par téléphone.


    • mikawasa mikawasa 9 juin 2017 16:39

      @Spartacus
      tu veux quoi comme modèle ?
      Tu penses que les multinationale font bien les choses ? Tu veux que tout le monde soit dans le privé ? Tu veux moins d’entrave pour les entreprises ? Tu veux plus de capitalisme ?

      C’est bien beau de dire que les gens profitent mais il profitent de quoi dans cette société, 1 800e/mois !!!!!


    • Alren Alren 9 juin 2017 17:20

      @mikawasa

      Ce que ce pauvre Spartacus ne comprend pas c’est que le secteur public produit de la richesse, mais essentiellement dans le domaine des services.

      Y compris les « bureaucrates » des administrations : sans le service des permis de conduire ou des cartes grises de la préfecture, il ferait comment Spartacus.

      Son commentaire est typique des individus égocentrés et rancis dans son cas : lui seul travaillait dur pour le bien commun.
      Et de façon désintéressée ? Ah ben non, en prélevant sur l’entreprise pour laquelle bossaient de misérables salariés, le maximum de fric, sans commune mesure avec son apport réel de richesse.


    • Ouallonsnous ? 9 juin 2017 20:20

      @Alren

      Les 11 et 18 juin, c’est pour que la France continue à exister que nous allons voter !

      Nous sommes à 3 jours du premier tour des législatives. L’enjeu est clair :

      soit on fait un chèque en blanc à Macron pour imposer sa réforme de Code du travail qui va détruire un siècle de lutte des salarié-e-s pour conquérir des droits, soit on élit un maximum de député-e-s de la France insoumise, porteurs du seul programme apte à faire bouger les « lignes » et sortir de l’immobilisme de l’affiliation à l’UE/OTAN qui répond à l’urgence de la planification écologique et à la récupération de notre souveraineté !

      En effet, Macron veut, non seulement transférer encore plus de souveraineté vers Berlin (« défense européenne ») et vers Bruxelles (« gouvernement de la zone euro »), mais accélérer l’ubérisation du monde du travail (casse des statuts, des conventions collectives nationales...), démolir les cotisations Sécu au profit de la CSG, fliquer au maximum les salariés privés d’emploi, démanteler les retraites par répartition issues de la Résistance pour instituer la funeste « retraite à points ».

       

      L’avenir est au tous ensemble contre le MEDEF et le pouvoir à son service, contre l’UE et l’étouffante zone euro-mark, pour les salaires, la paix, les libertés, l’indépendance nationale, la coopération avec tous les pays du monde.

       

      Ce qui est en jeu, dans cette élection législative, c’est le choix entre la continuation de la dissolution de notre pays dans l’UE/OTAN donc une société fermée sous le contrôle de l’oligarchie financière germano-yankee, et la récupération de notre être de français républicains et universalistes dans la sortie du carcan de l’UE/OTAN, c’est à dire de notre souveraineté et de notre place dans le monde des états-nations indépendants !


    • Veniza Veniza 11 juin 2017 00:24

      @Buzzcocks

      Mélenchon est un enfumeur professionnel
      il aboie mais ne mords pas
      son programme est irréalisable tant que nous ferons partie de l’UE, et IL LE SAIT !!

      Mais il enfume ....


    • François Vesin François Vesin 9 juin 2017 12:15

      Le réel n’a pas eu lieu !


      Des tonnes de mots
      des concepts, des idées, 
      des lubies et des fantasmes...
      et aux législatives prochaines
      une nouvelle gueule de bois
      et cinq ans de soumission 
      aux diktats programmés 
      comme autant de maux !!!

      Mais au palais Bourbon
      il y aura Mélenchon
      avec ses mots, 
      des tonnes de mots...etc...
       


      • chapoutier 9 juin 2017 12:38

        législatives, le grand enfumage, je crois que nous sommes loin du raz de marée annoncé des macronniens.

        avec le scandales de la publication du résultat des français de l’étranger ( à ma connaissance c’est la première fois que des résultats soient publiés ainsi ) il ressort que le raz de marée est loin d’être au rendez-vous !

        75 à 80% d’abstention et le candidat de la France insoumise arrive partout en 2eme ou 3 eme place. Ce dont aucun journaliste ne s’est fait l’écho.

        et comment croire que la moitié des électeurs de Mélenchon aux présidentielles se porte sur les candidats macronniens aux législatives !!! en effet tout les partis gardent à peu près les résultats des présidentielles, la seule baisse , d’après les pseudos sondages, se retrouve dans le vote Mélenchon.

        Qui va croire cela un seul instant ?

        les journaleux ont beau mouiller leur petites culottes, on est encore loin des résultats annoncés.


        • Fergus Fergus 9 juin 2017 15:45

          Bonjour, chapoutier

          Je pense que vous allez tomber de haut !

          Et il n’y a pas que la FI qui soit annoncée en baisse, le FN également.


        • chapoutier 9 juin 2017 15:57

          @Fergus
          http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/services-aux-citoyens/droit-de-vote-et-elections-a-l-etranger/resultats-des-elections/article/elections-legislatives-retrouvez-les-resultats-du-premier-tour-pour-les

          comparez avec les résultats 2012

          sachant que les français de l’étranger sont les plus macro-compatible, les résultats ne sont pas le ras de marée décrit par les journalistes.

          le rouleau compresseur médiatique risque par contre d’accroitre l’abstention des électeurs de la FI qui ont le sentiment que les carottes sont cuites.

          de plus il serait étonnant que FI et FN se portent sur macron


        • Veniza Veniza 11 juin 2017 00:26

          @chapoutier

          Vous savez ce qui va se passer ? Macron va proposer un poste de ministre à Melenchon et il acceptera, et vous vous serez tous fait avoir ....
          parce que ces politiciens-là, ils vont à la gamelle, c’est tout  !


        • zygzornifle zygzornifle 9 juin 2017 13:58

          l’utilité est pour les élus le pognon est assuré pendant 5 ans et ils auront les ailes coupés comme les poulets et les dents limées comme les cochons....


          Avec Macron l’opposition fera le ventilateur et brassera de l’air a l’assemblée car il fera ce qu’il veut ce cher dictateur et si vous manifestez votre mécontentement dans la rue vous aurez le même traitement que les agitateurs , beaucoup vous l’on prédit avant les présidentielles maintenant les veaux vont meugler derrière les fils électrique qui les empêchent de quitter leur enclos sauf pour abattoir.....

          • Old Dan 9 juin 2017 14:00

            Macron, le lauréat des médias !
            .
            [Mais de quoi se mêle le peuple des gens normaux ? ]


            • zygzornifle zygzornifle 9 juin 2017 14:21

              Bien fait pour ceux qui ont veautés pour lui partis politiques et syndicats en tete , comme tout passera par ordonnances et 49,3 si vous voulez le faire reculer c’est pas des manif de banderoles et de clowns de chez Mac Do mais un vrai Mai 68 qu’il faudra , autrement vous allez faire les pompom girls et vous agiter les miches et le cul pour rien, il vous claquera comme un insecte se foutra de votre gueule en se tapant sur le bide avec Gattaz et Merkel et vous l’aurez bien mérité votre asservissement, fallait réfléchir avant mais c’est pas donné a tout le monde .....


              • Fergus Fergus 9 juin 2017 15:48

                Bonjour, Cadoudal

                Fort bien ! Mais vous proposez quoi pour enrayer la dynamique macronienne et la poursuite de la politique libérale décomplexée ???


              • Montagnais .. FRIDA Montagnais 9 juin 2017 16:16

                @Fergus


                .. faire comme on a dit : là .. ! 

                NB : Cadoudal .. quel beau nom ! 

              • Et hop ! Et hop ! 10 juin 2017 01:28

                @Fergus : 


                Ben, fallait faire un front anti-républicain pour faire barrage à l’élection de Macron, et élire Marine Le Pen. Elle aurait fait un referendum pour l’élection proportionnelle des députés, pour le référendum d’initiative populaire, et pour diminuer à 500 le nombre de parlementaires.

                Il faut faire un front antifasciste contre les vrais dictateurs, les vrais exploiteurs, les vrais ennemis du peuple, pas contre un fascisme d’extrême droite inventé pour détourner la lutte de classes.

                Il faut faire le front antifasciste avec les nationalistes contre les mondialistes financiers, un front antifasciste - NO PASSARAN - avec à l’avant garde le Front National.

                La FI aura 2 députés, comme le FN avec ses 25% d’électeurs, Mélenchon le sait très bien, il aurait dû appeler à voter FN et soutenir au 2e tour la candidature de MLP. Il a préféré laisser le vrai fasciste arriver au pouvoir.

              • Croa Croa 9 juin 2017 20:41

                « le candidat de la France Insoumise remet à plus tard sa consigne de vote et déclare être autant opposé à Emmanuel Macron qu’à Marine Le Pen :»
                .
                FAUX, Mélenchon ne s’est pas vraiment opposé à Macron
                alors que « pas une voix insoumise de doit se porter sur madame Le Pen » qu’il disait !
                .
                Par ailleurs le seul programme un peu « fasciste » est Macronien car des deux c’est le seul à tendance totalitaire (Madame Le Pen proposait plusieurs mesures tendant à restaurer la démocratie) et le seul à disposer du soutien unanime des puissance d’argent.


                • papijef papijef 9 juin 2017 21:36

                  j’adore les longs articles avec analyse détaillée et approfondie, qui aboutissent à la conclusion donnée dans le titre de l’article.

                  j’adore les commentaires avec analyse détaillée et preuves données dans les sources.

                  en tout cas je suis très fier que ma position d’abstentionniste irréductible gagne de plus en plus de terrain, j’espère ainsi que Baluchon et ses acolytes (les candidats aux législatives) soit n’auront pas de voix, soit seront élus avec un nombre de voix minuscule.

                  Baluchon, il a démissionné de son poste d’élu au parle-ment européen avant de se présenter à Marseille ??? smiley smiley smiley

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