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Accueil du site > Actualités > Politique > Départementales : Votez pour la secte des Adorateurs de Croissance (...)

Départementales : Votez pour la secte des Adorateurs de Croissance !

A quelques jour du second tour des départementales et comme à chaque élections, vous êtes encore nombreux à croire qu’il y a une différence entre les bulletins de votes qui vous sont proposés. Ouvrez les yeux, ils sont tous en faveur de la :

 Société Economique de Consommation Totale de l’Ecosystème.

Voici un extrait de discours prononcé par un adorateur de croissance, en mars 2013 :

« Mon cap, c’est la croissance, je veux que la France connaisse une croissance. Pourquoi une croissance ? (…) je n’attends pas la croissance ; je la crée ! (…) C’est l’engagement que je prends, pas simplement attendre la croissance. Aller trouver la croissance par nous-mêmes grâce à nos leviers. (…) j’avance, j’avance, non pas pour partir dans je ne sais quelle direction, parce que j’ai ce cap. Ce cap, je vous l’ai dit, c’est la croissance. La croissance doit revenir parce que c’est une condition essentielle à la cohésion sociale, de retour vers l’emploi et aussi de la confiance du pays en lui-même, notamment de sa jeunesse ». Amen ! Alléluia !

Non, non, il ne s’agit pas d’un sketch écrit par un humoriste, c’est bel et bien un discours du président de la République. Pourtant, si l’on en croit kenneth boulding, ancien président de l’american Economic Association : « Celui qui croit qu’une croissance exponentielle peut continuer sans fin dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste » ou soit un politicien.

Voilà plusieurs décennies que ce type de discours est tenu par la gauche, la droite, l’extrême gauche, l’extrême droite, le centre, les verts… et pourtant, vous continuez d’y croire. Ecoutez-les, pas un n’omet de citer, d’invoquer, d’implorer la croissance qui doit venir nous sauver. Ce discours n’a rien de rationnel. Il est de l’ordre de la superstition religieuse. On pourrait résumer les sermons politiques comme ceci :

« Françaises, Français, il nous faut chercher la Sainte Croissance qui est partie à cause de vous et de vos privilèges, pauvres pécheurs. Mais c’est elle qui à nouveau, vous apportera la manne qui vous permettra de vivre dignement dans l’abondance retrouvée. En attendant son avènement, il va falloir respecter à la lettre les dures règles de la charia ultralibérale. »

Et si jamais, un soupçon de croissance réapparait temporairement avant la grande récession, on peut parier que le sermon sera celui-ci :

« Voila que la Sainte Croissance revient vers nous, mais elle reste encore fragile. C’est à cause du manque de conviction, de motivation et d’ambition d’un certains nombre de mauvais croyants qui en subiront le châtiment ! Il faut conforter la Sainte Croissance en suivant à la lettre, l’Inquisition de l’OMC, la banque mondiale, le Fmi, la commission européenne et toute autre institution religieuse de l’économisme. Il faut donc attendre encore, redoubler d’efforts et continuer les sacrifices humains avant d’en tirer bénéfice. Vous verrez qu’un jour viendra où les bons élèves seront récompensés… Regardez les indiens et les chinois, ils travaillent bien plus que vous et la Sainte Croissance ne cesse de les couvrir de bienfaits ! »

Les discours politiques utilisent les mêmes stratagèmes que les sermons religieux : culpabilisation des ouailles, soumission, rejet des faits contradictoires, glorification de la souffrance, pour gagner la croissance ou le paradis céleste. Cela parfois nous révolte, mais nous croyons être totalement impuissants car nous sommes sous l’emprise de la secte qui utilise un langage technique comme jadis les prêtres utilisaient le latin. Son clergé présente l'économisme comme une science, mais ce n’est qu’une théologie de la cupidité dont les dogmes sont en train de s’effondrer face à la réalité. 

Avez-vous remarqué que ce sont les mêmes experts médiatiques qui viennent vous expliquer doctement sans la moindre rédemption, pourquoi ils se sont trompés la veille. Tantôt il faut un euro fort, tantôt un euro faible. Aujourd'hui de l'austérité, demain de la dépense... Hier la dette était source de tous les maux. Mais j'ai entendu voilà deux jours sur France Info, qu'elle n'était un problème qui si son augmentation dépassait la croissance du PIB. C'était à la fois une parole vraie en référence à l'accroissement monétaire exponentiel expliqué dans un article précédent. Mais aussi une parole fausse car le retour de la croissance, c'est terminé.

Le fond de commerce des religions c’est bien entendu, la croyance en l’immortalité de l’individu. C’est-à-dire la foi en la vie infinie… De même, il nous est difficile d’admettre que la croissance économique ne peut perdurer infiniement. Et c’est du pain béni pour ceux qui savent utiliser cette faiblesse de notre esprit.

Pour l'économisme, tout doit avoir un prix et donc, tout est un coût. C’est le prix à payer…. Les retraites, les études, la santé, les affaires sociales, l’écologie, le tiers-monde, le chômage et même le travail. On parle désormais de coût du travail qu’il faut réduire pour être compétitif ! Pour relancer l’économie, il faut baisser les coûts. Et comme il ne vous a pas échappé qu’un travailleur du Bangladesh payé 15 euros par mois, coûte bien moins cher qu’un travailleur français… Donc, faudra-t-il demain vous rémunérer au même tarif ?

Bien évidement, tout le monde sur la planète ne s’appauvrit pas de la même manière, ni au même rythme. 86 % des richesses sont consommées par 20% de la population (c'est-à-dire nous les pays riches). Remercions les pauvres du monde entier, pour leur matières premières, l'énergie, la main d’œuvre presque gratuite et des normes environnementales inexistantes. Merci pour votre solidarité avec les pays riches, dans lesquels pourtant, il y a de plus en plus de pauvres. Mais il y a aussi de plus en plus de riches !

Dans un « nouvel Obs » de l’été dernier piqué chez mon coiffeur, titré « comment vivent les Super Riches ». J’ai appris qu’entre 2003 et 2013, le nombre de milliardaires dans le monde a triplé et que les 500 français les plus aisés ont augmenté leur fortune de 25% rien qu’en 2013. Et ça c’est en pleine crise. Incroyable mais…..vrai !!! Alors comment cela est-il possible ? Est-ce que ça peut durer encore longtemps ainsi ? Jusqu’où peut-on réduire les coûts ? L’homme est-il une marchandise comme une autre sur lequel on peut prélever par exemple, un rein, un œil, une gestation, en fonction des lois de l’offre et de la demande ? Y a t-il une limite, un juste prix pour la vie humaine, en dessous duquel on ne peut descendre, même si cela contrarie les marchés et les économistes ?

Notre course folle vers l’abîme est en partie provoquée par le système de la création monétaire par le crédit avec intérêts. Ce n’est pas si simple à admettre car il est difficile de s’extirper de la matrice psychologique dans laquelle le système médiatique nous maintient. C’est pourquoi j'insiste : L’Economisme ne fonctionne t’il pas comme une Secte ? Dont voici la définition selon la Commission parlementaire française d'enquête sur les sectes :

Groupe visant par des manœuvres d e déstabilisation psychologique à obtenir de leurs adeptes une allégeance inconditionnelle, une diminution de l'esprit critique, une rupture avec les références communément admises (éthiques, scientifiques, civiques, éducatives), et entraînant des dangers pour les libertés individuelles, la santé, l'éducation, les institutions démocratiques.

L’économisme provoque les mêmes dégâts que ceux reprochés aux groupes sectaires…Nous acceptons et subissons les préceptes de cette « science » omniprésente et toutes les horreurs qu’elle réclame et impose à travers le monde. Combien de victimes ? Combien de sacrifiés ? Combien de morts sur l'autel du culte de Marché Tout Puissant ?

Pour que le système économique se maintienne, il faut consommer. C'est-à-dire détruire et transformer des matières premières à l’aide d’énergie pour fabriquer des objets que nous jetterons plus tard, pour en consommer d’autres. Car si nous consommions moins, il faudrait donc moins produire, et il y aurait donc moins de travail et donc moins de pouvoir d’achat pour consommer…. Nous devons donc consommer, afin de pouvoir travailler à produire, afin de gagner de l’argent, afin de pouvoir consommer, afin de pouvoir travailler à produire et gagner de l’argent…. Afin de pouvoir consommer, afin de….

La sagesse voudrait que nous stoppions ce gaspillage au plus vite, mais cela est impossible pour les adorateurs de croissance. Comme jadis les religions, l’économisme refuse d’admettre que la terre est ronde et que par conséquent ses ressources sont finies.

L’économisme a donc son Dieu : le Marché. L’avantage de ce Dieu, c’est qu’il a le pouvoir de prodiguer ses bienfaits à travers l’argent qu’il distribue. En fait, l’amour du Dieu Marché pour ses ouailles se matérialise à travers le remplissage de leur compte en banque. Et l’emprise de la Secte est tellement puissante que même les citoyens qui sont incroyants envers les vertus du marché, sont tout de même contraints d’avoir de l’argent et donc doivent tout de même subir les règles de l’économisme.

Cela permet à la Secte de s’étendre à travers le monde au nom d’un principe de réalité financière. Ce fameux principe de réalité qui rangent ceux qui critiquent l’économisme parmi les utopistes rêveurs et ceux qui s’y soumettent et combattent en son nom, parmi les réalistes ayant les pieds sur terre. Pourtant cette réalité n’est qu’une fiction. Et comme disait Georges Bernanos « le réalisme, c’est la bonne conscience des salauds ».

Comme toute autre religion, cette secte mondiale demande une adoration et une soumission totale à son Dieu. Mais par contre, il y a peut-être une nuance de taille, c’est que l’économisme ne s’encombre pas de notions morales. Ou plus exactement, la seule morale de l’économisme serait de créer toujours plus de richesse financière, à travers la croissance. Ce qui explique qu’il faille tout marchandiser et financiariser dans nos sociétés. Ce qui n’est pas monnayable ne vaut rien.

La morale classique d’une religion c’est plutôt l’amour du prochain, même si dans la pratique c’est rarement le cas. Pour l’économisme, la morale, se sera uniquement l’amour de l’argent comme vertu absolue. 

Mais peut-être n’avez-vous pas vraiment conscience d’être membre de la secte et c’est normal. C’est le principe d’une secte, ses adeptes ont l’impression d’être libres de penser ce qu’ils veulent car ils ont oublié qu’ils pensent à l’intérieur d’un univers mental bâti par la secte. Et là, j’en vois qui croient que j’exagère ? C’est encore normal, mis devant l’évidence, les adeptes d’une secte, commence par tout rejeter en bloc !

En attendant des jours meilleurs, je vous souhaite de voter dimanche prochain pour le PUAC (Pati Unique de Adorateur de Croissance). Car vous n'avez pas le choix.


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11 réactions à cet article    


  • Séraphin Lampion P-Troll 25 mars 2015 08:20

    Merci pour ce moment d’humour.


    Une remarque :
    l’orateur cité en début d’article est prêt à dire n’importe quoi en fonction de l’auditoire !
    C’est le même qui avait déclaré :

    «   »Je vais vous dire qui est mon adversaire, mon véritable adversaire. Il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti. Il ne présentera jamais sa candidature. Il ne sera pas élu. Et pourtant, il gouverne. Mon adversaire, c’est le monde de la finance"

    Autant dire que ce monsieur n’est pas crédible.
    Celà ne retire rien au reste d l’article, maiséclaire la profondeur des convictions des élus, des opportunistes à costumes réversibles multicolores, des transformistes ( Transformisme (art) — Wikipédia )

    • Daniel Roux Daniel Roux 25 mars 2015 08:57

      La question qui tue reste la même : Comment en sommes-nous arrivés là ?

      Et celle, subsidiaire : Y avait-il un autre chemin possible pour l’homme ?

      Perso, ma conviction est que l’humanité est prisonnière du système solaire. Que les exoplanètes dont les médias nous parlent tant, resteront hors de portée sachant que la plus proche étoile est à plus de mille années de voyage. Il n’y a pas de planète B pour l’humanité.

      Aucune percée technologique, aucune voie de recherche, n’existent pour réduire cette durée.

      On peut imaginer des stations spatiales sophistiquées échappant aux affres d’une humanité en perdition faute d’avoir su s’adapter à sa démographie galopante associée à une féroce compétition entre individus mais cela ne concernera que quelques milliers de personnes au mieux.

      En tant qu’espèce, nous sommes assez intelligents pour contrôler notre environnement mais pas assez pour ne pas le détruire. Nous sommes assez intelligents pour nous rendre compte que nous allons vers une rupture globale mais pas assez pour freiner le processus pervers.

      Nous allons passer de 7 milliards d’humains à 15 milliards en quelques décennies. C’est beaucoup trop rapide pour que nous puissions nous adapter.

      L’auteur pointe avec ironie l’illusion de la croissance perpétuelle. Dans certains pays, la majorité des habitants vivent plus que confortablement, dans d’autres, c’est la misère globale. Paradoxalement, c’est le bloc de pays le plus riche qui se montre le plus exigeant, le plus agressif, le plus cupide, le plus dangereux pour le reste du monde.

      Le pire n’est jamais sûr mais à moins que nous changions radicalement notre façon de considérer la vie en général, il est très probable.

      Commençons par changer nous-même.


      • Séraphin Lampion P-Troll 25 mars 2015 09:49

        Un autre membre de la secte des adorateurs de la croissance : Carlos Ghosn. 

        Renault va lui verser 7,2 millions d’euros au titre de l’année 2014. C’est presque trois plus que les 2,6 millions versés en 2013. Il percevra une part fixe de 1, 23 millions euros inchangée depuis 2011, ainsi qu’une part variable qui augmente de 31% par rapport à 2013 et se chiffre à 1,81 million (soit 147,5% du fixe).

        Mais je n’ai peut-être pas tout compris dans le concept de croissance ?

        • aimable 25 mars 2015 10:37

          @P-Troll
          ghosn , fait partie de la secte ,du dieu mammon !


        • zygzornifle zygzornifle 25 mars 2015 10:22

          il n’y a qu’a regarder la croissance des restos du cœur et celle de pole-emploi.....


          • Arthaud Arthaud 25 mars 2015 10:34

            Bel article .. effectivement les bipèdes bouffent - et continueront de bouffer - leur substrat jusqu’au dernier carat, avec les encouragements, voire la complicité de tout ce qui dispose d’un brin de puissance médiatique et politique


            Mais tout le monde s’en fout, moi aussi

            Après-nous le déluge

            Passez une journée ensoleillée et très-gaie, merci l’Auteur

            Ah ! j’oubliais ! autre forme des obscurantismes de « croissance » :

            Détecter l’indétectable pour continuer à progresser

            C’est le discours du « service COM » du CEA Cadarache, vous savez ? ce projet avec ITER, 20 Milliards, 10 ans de retard, tokamak qu’a jamais produit une calorie en bénéfice ..

            Le service com de Cadarache qui par ailleurs nous invite, à l’occasion de « la semaine du cerveau » (je vous laisse apprécier le concept ) à « découvrir ou redécouvrir des ressources de cet organe fascinant ... » 

            Au secours ! Coluche ! Bardamu ! Reviens .. revenez

            • Pascal L 25 mars 2015 11:46

              Le mot croissance ne veut pas dire grand chose.

              S’il s’agit de la croissance du PIB, même les destructions et les catastrophes participent à cette croissance. Si la croissance, c’est toujours plus de prédation, cette croissance là n’a pas beaucoup d’avenir.
              Mais si nous arrêtons la prédation sans rien créer, on aura rapidement un problème qui sera réglé par une guerre ! Avec moins d’habitants, on pourra recommencer comme avant…
              La solution ne passe pas par la prédation, mais par la création de richesse. Mais qui dit création de richesse dit également croissance…

              • Spartacus Lequidam Spartacus 25 mars 2015 12:36

                La Croissance en simplifié, n’est qu’un rapport entre le PIB N et PIB N-1+ inflation.


                En plus simplifié, si la moyenne des entreprises fait plus de chiffre d’affaire N par rapport à N-1 pondéré de l’augmentation naturelle de l’inflation, c’est considéré comme de la croissance. D’où une logique d’emplois et de pouvoir d’achat supplémentaire.

                Il est serait dans la théorie parfaitement possible de faire de la croissance en favorisant le chiffre d’affaire des entreprises.......Même forte avec de l’innovation. 

                Dans la réalité l’état crée l’effet pervers de nuisance à la croissance. En créant un environnement de charges en augmentation s’il y a croissance, elle est absorbée par l’état.

                Créer la croissance, c’est créer un environnement favorable à l’entreprise.
                -En taxant l’investisseur à 75% pour le dissuader d’investir dans le risque ? 
                -En créant tous les jours une loi de contrainte qui change la donne sur tous les marchés ?
                -En diminuant sans cesse la ressource disponible pour l’entreprise ?

                En fait le discourt est mensonger. 

                -je la crée ! (…) Non ! le fiscalisme, l’étatisme, la dépense publique c’est l’inverse.
                -Aller trouver la croissance par nous-mêmes grâce à nos leviers. (…) Quels leviers ? Le CICE ? Redonner un an après une part de l’augmentation qu’on a infligé un an avant ? Fumisterie.

                Créer la croissance, c’est désengager l’état. Impossible pour des formatés fonctionnaires, qui attendent tous de l’état pour vivre. 









                • BA 25 mars 2015 21:21

                  Chômage : record historique battu.

                  Chômage : catégories A, B, C, D, E :

                  France métropolitaine :

                  5 918 100 inscrits à Pôle Emploi. Record historique battu.

                  France entière, y compris l’outre-mer :

                  6 246 000 inscrits à Pôle Emploi. Record historique battu.

                  Variation sur un mois : + 0,4 %

                  http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/PI-Mensuelle-V9decB-2.pdf


                  • Yanleroc Yanleroc 26 mars 2015 08:44
                    Je ne vais pas me contenter de voter, et je tiens à dire que je suis 200% d’ accord avec vous !

                    La croissance est finie et n’ est plus souhaitable, et nous sommes plus d’ un à le penser y compris parmi certaines élites, mais la croissance c’ est la carotte pour le peuple qui croit que croissance=travail=consommation=bonheur ! et des Spartacus comme bâton !!

                    Mais le peuple n’ est pas prêt de changer, en tt cas pas à temps, et surtout de se fédérer en masse au même moment sur tte le planète, à moins d’ une gross gross Catastrophe..qu’ on ne peut souhaiter,..et si on ne la souhaite pas, il ne reste plus d’ autre alternative que de subir, en râlant ou en s’ accommodant (naïvement ou égoïstement)...
                    Il faut d’ abord que les élites soient déposées et que des gens de cœur les remplacent ...tant qu’ on peut encore rêver !


                    • Yanleroc Yanleroc 26 mars 2015 10:22

                      Au delà de la Croissance et de la Finance, 


                      l’ ennemi c’ est l’ Expansion démographique  ! 

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