Deux poids deux mesures...
Lettre ouverte à Monsieur François Hollande, Président de la République Française, ou ce qu'il en reste. Palais de l'Elysée, 55 rue du Faubourg St Honoré, 75008 PARIS
Monsieur le Président,
Par la présente, je vous fais part de mon indignation face à l’attitude de votre gouvernement, et en particulier du Ministère de l’Intérieur, restant depuis plusieurs mois indifférent, voire encourageant, aux actions illégales de trois groupuscules, faisant avancer des intérêts partisans, au mépris du respect des lois, et de l’ordre public.
Voici les trois mouvements causant mon inquiétude :
- - le mouvement des « femen » , appelant régulièrement à la haine communautaire sur des fondements de genre, et de religion ;
- - le mouvement des « antifas », appelant à la haine communautaire sur des fondements socio-politiques et d’opinion,
- - le mouvement des « bonnets rouges », appelant à la désobéissance civile et fiscale, employant la violence et détruisant le bien public de l’Etat.
Ces trois mouvements ne se sont vus jusqu’ici opposer aucune réaction des pouvoirs publics qui soit à la mesure de leurs infractions à la loi. Pire, ils se sont parfois vus encouragés dans leurs actions par des discours partisans des élus d’un bord ou l’autre, vous compris, pour des raisons d’opportunisme politique.
Le même opportunisme politique fait aussi que d’autres mouvements, ou personnes, ont fait, eux, l’objet de sanctions : ainsi les spectacles de l’humoriste Dieudonné interdits, ou les associations politiques d’ultra-droite dissoutes. Et ce en l’absence d’infraction caractérisée, mais au titre d’un simple risque de trouble à l’ordre public.
Même si les français ne partagent pas toujours les opinions des victimes de cet arbitraire, tout cela ne fait donc souvent, hélas, que renforcer le sentiment chez nos concitoyens, de partisanerie des plus hautes autorités.
L’Histoire l’a montré : lorsqu’une telle partisanerie des autorités est observée dans un contexte de tensions communautaires, celle-ci perd rapidement toute légitimité, et cette perte se termine en général par des crises violentes.
Monsieur le Président, que nos élus et nos gouvernants défendent un point de vue ou l’autre, cela fait partie du jeu politique normal en démocratie. Toute communauté démocratique est forcément le lieu d’affrontements partisans ou idéologiques. Et l’autorité légitime doit forcément faire des choix qui ne contenteront pas tout le monde, au profit du bien commun.
Mais lorsque l’expression des intérêts partisans ou idéologiques se fait à l’encontre des lois de la République, et que l’autorité n’oppose pas de réaction, la paix civile me paraît en grave danger à court terme.
Aussi, je vous demande, Monsieur le Président, de rappeler à l’ordre nos gouvernants et nos élus, afin qu’ils prennent enfin conscience de la gravité de cette situation, et assument avec vous leur rôle primautaire d’autorité exécutive et judiciaire dans ce pays, avant de songer à leurs intérêts partisans et aux vôtres.
Comptant sur votre reste de conscience citoyenne à la sécurité de tous nos concitoyens, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma plus haute considération, ou ce qu’il en reste.
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