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DSK candidat unique du PS

Comme François Mitterrand en 1981, Dominique Strauss-Kahn est le candidat de gauche au dessus du lot pour les présidentielles de 2012.

En son temps François Mitterrand a été le seul candidat incontestable du Parti Socialiste.

MITTERRAND REFERENCE

Charisme, pointure d'homme d'état, au fait du monde politique,social et culturel, avec une expérience passée de ministre et de décideur, ayant connu la période difficile de la grande conflagration mondiale de 1940 à 1945.

UN C.V. BIEN FOURNI

Dominique Strauss-Kahn, professeur d'université, docteur en sciences économiques (avec une thèse" essai d'analyse en économie de la famille, étude de l'accumulation et de la transmission des patrimoines des ménages") est dans les mêmes dispositions.

Directeur actuel, depuis novembre 2007, du Fonds Monétaire International (avec l'adoubement de la Chine, de la majorité des Etats Africains et des U.S.A.), ancien ministre de l'économie de Lionel Jospin (il a beaucoup privatisé), ancien ministre de l'industrie et du commerce extérieur d'Edith Cresson et de Pierre Bérégovoy, ancien député maire de la banlieue ouvrière de Sarcelles, homme de parti pendant près de 35 ans au P.S., ayant gravi les différents échelons des fonctions militantes (il a été secrétaire national chargé des études et du programme,puis de l'économie et des finances), il incarne la compétence,la capacité à fédérer, à entrainer les équipes et il a été un point d'ancrage fort pendant la grande crise économique et financière, qui a débuté en 2008.

UN PROGRAMME INSCRIT DANS L'ACTION

Son programme intègre la mondialisation incontournable, qui peut être une chance, si on veut bien innover, créer, investir dans les nouvelles technologies et l'éducation.

Il sait la nécessité, pour un pays, de produire et de vendre,ce qui apporte les emplois permettant à chacun de vivre avec l'espoir d'améliorer son quotidien.

Le reproche qu'on lui fait ,d'asphyxier la Grèce, n'a pas lieu d'être, puisqu'il s'agit de remettre ce pays sur les rails, après les dérives des dépenses publiques inconsidérées et du manque de travail généralisé,qui ont affecté la production réelle de richesses à redistribuer.

Il considère que le capitalisme mondial doit être réglementé, régulé, pour éviter l'accroissement des inégalités entre les différentes couches de la société.C'est en fait l'idéal de la social-démocratie par le compromis social, qui actuellement est ce qui se fait de mieux pour juguler les conséquences de la crise économique et financière que nous vivons.Redistribution des richesses, lutte en faveur de l'égalité réelle vont de pair.

DSK HOMME DE GAUCHE

D.S.K. est un homme de gauche,de la gauche moderne débarrassée des oripeaux de la querelle communisme-socialisme du 20ème siècle, qui a amené à l'impasse bon nombre de pays : les pays de l'est européen, qui ont tous régressé pendant les années du communisme brejnévien,les pays de dictature du Tiers-Monde qui n'ont pas su nourrir leur population, avec des recettes centralisatrices et étatisées qui les ont empêchés de décoller économiquement.

DSK ET SARCELLES

D.S.K. a laissé à Sarcelles le souvenir, pas si ancien, d'un conseiller municipal,d'un adjoint au maire, d'un maire de 1995 à 2007, novateur, à l'écoute de la population la plus déshéritée, avec un sens de l'innovation sociale, qui a permis à cette population de tenir face aux défis du temps (emplois jeunes et zones franches ont été mis en place).

En 1988 D.S.K. a participé à l'élaboration du projet de loi du gouvernement Rocard pour l'impôt de solidarité sur la fortune.

DSK ET SARKOZY

Dans la continuité de la politique de réformes de l'actuel président de la République, qui a mis le pays dans la voie de la modernisation et l'a adapté aux conditions de l'économie globalisée,face aux pays émergents, D.S.K. est seul à gauche capable d'entrainer les français dans la poursuite de l'évolution nécessaire.

Homme de gauche, il peut renouer avec les syndicats braqués par la réforme nécessaire des retraites et volontairement rancuniers.

A gauche il est l'un des seuls à admettre qu'il faut créer une concurrence entre les établissements universitaires et mettre fin à l'hypocrisie du diplôme unique, que l'allongement de la durée de travail est lié à l'allongement de la durée de la vie.

LA MACHINE A FAIRE PERDRE

En face de lui au Parti Socialiste une véritable machine à le faire perdre a été élaborée.

Candidature en juin 2011, alorsqu'il est, jusqu'en 2012, directeur du F.M.I.

Nécessité, s'il se déclare candidat à la primaire, de plusieurs mois de bataille, sans intérêt avec Arnaud Montebourg (surtout connu pour ses saillies contre les politiques), Ségolène Royal (présidente de Charentes-Poitou qui l'a battu en 2006), peut-être Martine Aubry (bonne administrative de parti), François Hollande (qui n'a jamais exercé de fonction ministérielle) et Manuel Valls (qui va penser à 2017).

Alors qu'il est le candidat naturel et incontestable à la manière d'un François Mitterrand en 1981.

LES POLEMIQUES A VENIR

Même si ses adversaires à gauche vont lui ressortir qu'il est né à Neuilly,qu'il a une maison à Washington,un appartement Place des Vosges à Paris,un riad en Afrique du Nord,qu'il a ouvert un cabinet d'avocatsd'affaires "DSK consultant" il y a quelques années.

Les "affaires" judiciaires pour lesquelles il avait démissionné du gouvernement Jospin en 1999 ont donné, après investigations de la justice, un non-lieu...


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42 réactions à cet article    


  • Ariane Walter Ariane Walter 21 février 2011 10:17

    Cher Roumestand,

    je devine que votre article, très sérieux , donnera lieu à bien des réactions ulcérées.
    je dépose la mienne pour commencer.
    Si vous saviez à quel point ce DSK est insupportable à quantité de ses concitoyens !!!!!!
    Physiquement insupportable. (oui, je sais, on ne doit pas le dire, mais c’est tout de même un élement.)
    Moralement insupportable avec toutes ses histoires de meufs. Même directeur du FMI, il n’arrive pas à séduire discrètement, c’est dire !
    Politiquement insupportable. il appartient à la clique mondialiste .
    maldroitement insupportable : « quand je me lève, ma première pensée, que vais-je faire pour israël » ! Ah ! celle-là, il fallait la dire !

    mais ,vous nous dites, il est de la classe de Mitterrand !
    Alors là, c’est le bouquet !
    Vous le couronnez !
    Mitterrand, de plus en plus admirable !
    le vieux sphynx !
    Vous avez lu le livre de Chevènement ?
    vous avez lu le portrait qui nous est tracé du « grand homme » ??
    Mitterrand et ses obsessions de droite !
    Pour résumer, c’est lui (avec d’autres quand même) qui nous a mis dans les ornières où nous pataugeons.
    Et DSK est de la même eau ?
    Du même bouillon ?

    Pitié !
    le PS est mort. et DSK est son prophète.

    mais bon, des goûts et des couleurs...


    • Nestor 21 février 2011 11:26

      Salut Ariane !

      « je devine que votre article, très sérieux , donnera lieu à bien des réactions ulcérées. »

      Pfffffffff ... Ni chaud ... Ni froid ...

      Son baratin de hier soir, comme le baratin à d’autre, me font marrer.

      Ils sont conscients que la France souffre et ne savent qu’amener du blabla, jamais rien de concret pour le peuple, ça en devient tellement stupide et cynique que je prends leurs paroles comme celles venant des humoristes.

      C’est vrai, ça me fait marrer, mais j’avoue qu’au plus profond de moi, après un peu de recul et réflexion, ça me dégoute cette niaiserie. Les pires sont ceux qui redonnent de l’espoir à un peuple juste pour s’accaparer le pouvoir de ce même peuple.

      Et ce n’est pas fini ma chère, le spectacle ne fait que commencer, le premier prix ne sera donné qu’en début 2012. Préparons donc non mouchoir, car nous n’avons pas fini de rire comme de pleurer. Sur scéne, ils auront tous une solution pour les Français. Ce serra magnifique ...

      Tout ces spectacles à venir, j’en salive d’avance, un an et demi de rire à venir et ensuite trois à quatre années de plus à pleurer avant que l’édition de 2017 ne viennent avec ces anciennes et nouvelles recrues.

      Dégouté !

         


    • agent orange agent orange 21 février 2011 15:06

      Sawatdee Ariane

      Vous survivez à la chaleur, les moustiques, la nourriture pimentée et le reste ?
      Meilleures pensées.


    • Ariane Walter Ariane Walter 21 février 2011 16:10

      Salut cher Orange !
      Oui, je survis à tout et je me repose de la grande chaleur en papotant sur AV !
      Je vous ai envoyé un mail. J’espère qu’il arrivera !
      Meilleur souvenir !


    • Alpo47 Alpo47 21 février 2011 10:35

      « Ode à DSK » ...

      C’est parti pour la campagne, sondages, reportages, déclarations, petites phrases ... visant à mettre en avant le « grand homme », qui va nous sauver, d’abord de Sarko, puis de la décadence, puis ... de tout.
      Et ça commence dans les blogs et autres forums...

      Que la clique au pouvoir fasse la promotion de son représentant, je comprends parfaitement ... Là où j’ai plus de mal, c’est lorsque je vois des gens qui font partie de la « classe moyenne », ou en tout cas le déclarent, qui sont les grand perdants du système économique qui se met en place et ... qui viennent le défendre.
      J’ai parfois un peu de mal à suivre ... mais tout le monde a le droit d’être idiot.

      Pour ma part, je trouve DSK encore pire que Sarko. L’homme est xxxxxxx, il n’y a rien de « vrai » chez lui. Tout dans ce personnage est fabriqué par ses conseils en communication. C’est vraiment le pire de la politique.
      S’il est élu, il parachèvera le travail de découpe sociale de Sarkozy, vendra ce qui reste de notre pays à ses amis banquiers, achèvera le travail de mondialisation ... le pire serait alors certain.

      Y aura t-il une majorité à tel point privée d’esprit critique, sinon de cerveau, pour suivre ce mouvement ?


      • jakback jakback 21 février 2011 10:55

        Historien de gauche qui vénère Mitterrand et DSK, quelle drôle d’histoire vous nous contez.
        Une histoire révisée, permise celle la. Lisez ce lien : http://www.politis.fr/Un-milliardaire,11362.html
        l’éclairage est différent.


        • Nestor 21 février 2011 10:59

          Salut Roumestand !

          J’en veux pas de ton gourou !


          • joelim joelim 21 février 2011 11:18

            Même si ses adversaires à gauche vont lui ressortir qu’il est né à Neuilly,qu’il a une maison à Washington,un appartement Place des Vosges à Paris.

            Ça je ne savais pas. Ça me conforte sur l’impression que DSK est un jet-setter, un petit nabab sans lien avec la population française et ses préoccupations. Un Sarko bis, en somme. D’ailleurs ils semblent s’entendre comme larrons en foire et ont même le même métier (avocat d’affaires). Comme par hasard  : un métier dont le but est de convaincre (vaincre les cons ?), pas de faire...

            Enfin avec lui il y a encore plus grave : avant même de penser aux intérêts de la France, il pensera aux intérêts d’Israël. C’est en tout cas ce qu’il ressort de ce qu’il dit.


            • Defrance Defrance 21 février 2011 11:22

              Pas un Jet setter, un jet Sauteur !


            • joelim joelim 21 février 2011 13:05

              Surtout que l’auteur dit : Arnaud Montebourg (surtout connu pour ses saillies contre les politiques)

              Quant à DSK, il est lui aussi connu pour des saillies contre quelque chose mais je ne me rappelle plus quoi... smiley 

            • Defrance Defrance 21 février 2011 11:19

              Prendrai on les Francais pour des C...

               Dans le pire des cas je pourrai voter pour Segolene ou Martine Delors, mais pour l’affolé de la braguette, JAM/AIS !

               Si il se présente je vais voter pour Marine le Pen, bien que cela me fasse mal, mais jamais pour un socialo peau de la pine !

              Personne, vous m’entendez PERSONNE ne peut croire que DSK a une âme de socialiste, c’est un arriviste, comme la plupart qui est tombé dans le pot PS, qui n’a même pas été capable de retrouver la cassette qui aurait accablé Chirac ?

               


              • epicure 22 février 2011 02:19

                 tu veux pas croire que DSK a une âme socialiste ?

                Enfin, pourtant quelqu’un qui ....
                favorise des politiques de baisse de pouvoir d’achat
                juge un pays uniquement sur des critères économiques
                fait payer les erreurs des financiers au peuples
                pour des transferts de souveraineté des états démocratiques vers la bureaucratie de Bruxelles
                soutien inconditionnellement le dernier état colonial

                ne peut être que de .gauch... oups de droite je voulais dire.
                Bon oui finalement DSK n’a pas une âme socialiste.


              • Defrance Defrance 21 février 2011 11:21

                DSK caca  ; voici le slogan pour 2012 !


                • Vent d'est Vent d’est 21 février 2011 11:24

                  Je préfère encore écouter du Justin Bieber que de lire un article pareil.


                  • Ariane Walter Ariane Walter 21 février 2011 16:12

                    Mdr ! Trop drôle !!!!!!


                  • Daniel Roux Daniel Roux 21 février 2011 11:30

                    Article « stupéfiant » de naïveté ou alors écrit par l’épouse ambitieuse de..

                    Comme il est probable que Sarkozy ne se représente pas étant donné le rejet massif de sa personne et de sa « politique » par près de 75% des électeurs. Je prétends que nous ne connaissons pas encore le représentant de la droite pour 2012.

                    Depuis mai 2007, je pense que ce sera Villepin mais de l’eau a coulé sous les ponts et l’oligarchie proposera certainement Fillon.

                    DSK est un homme de droite. Je n’écris pas cela par hasard mais en me basant sur ses prises de position sur la dette islandaise, « Ils doivent tout rembourser aux banques anglaises et néerlandaises et peu importe que d’autres aient décidé pour eux. » ou à peu près , ses nombreuses déclarations propre à rassurer les grands financiers, « pas d’augmentation des salaires », et par ses positions lors des réunions du FMI.

                    De plus, DSK est un homme assez méprisable par son comportement scandaleux et agressif sexuellement contre les femmes comme l’a dévoilé en son temps une journaliste victime de ce cynique.

                    J’ajouterais pour finir que sa déclaration d’allégeance envers Israël, « Chaque matin, je me demande ce que je peux faire pour Israël. » le disqualifie définitivement pour être même candidat au primaire socialiste.

                    Personnellement, faute de grive capable de sortir le pays de la gangue mondialiste et de l’UE ultralibérale, je trouverais plus judicieux la nomination comme candidate du merle Martine Aubry, première secrétaire. Elle semble plus apte à gouverner et à remettre en état un pays traumatisé et désorganiser par Sarkozy l’Américain et président obstiné des riches. D’autant qu’elle n’a pas démérité, semble t-il, à Lille. 

                    Le pied serait une campagne « main propre » avec Eva Joly en ministre de la Justice, mais il ne faut pas rêver, le PS est trop gangréné.


                    • bakounine 21 février 2011 11:40

                      D.S.K. est un homme de gauche,de la gauche moderne débarrassée des oripeaux de la querelle communisme-socialisme du 20ème siècle

                      Un homme de gauche moderne est donc un homme qui travaille pour le grand Capital à l’un des postes les plus important de l’echelon mondial.
                      Un homme de gauche moderne est donc plus proche d’un model economique type ultra capitaliste que de celui de marx ?!!! c’est tres interessant ^^
                      je vais pouvoir appeler les gens de l’UMP, les centristes tous ce qui tire à droite : d’hommes de gauche moderne.

                      Merci pour cet eclairage


                      • bernard29 bernard29 21 février 2011 11:41

                        la délicatesse du couple DSK peut être appréciée dans la déclaration d’Anne Saint Clair , à la question posée lors de son passage au grand Journal de canal +

                        - quel est le plat préféré de DSK ?

                        -
                        « Le sauté de veaux » a répondu la pulpeuse Anne avec un petit sourire entendu..


                        • Francis, agnotologue JL 21 février 2011 11:50

                          « Le sauté de veaux » !

                          Anne Sinclair a beaucoup d’humour !

                           smiley


                        • Nestor 21 février 2011 12:14

                          Salut JL !

                          « Anne Sinclair a beaucoup d’humour ! »

                          C’est marrant ça, ça me rappelle un spectacle qu’un copain et une copine nous avaient donné un soir (il y a bien dix ou quinze ans).

                          Ça s’appelait « Domi-nique S’trop-Cohn et Âne Sainglée »

                          Oui là, c’est clair, il y avait de l’humour, c’était complet, d’ailleurs ça commençait comme ça « nous, on a pas l’habitude de sauté du Coq à l’Âne »


                        • Kalki Kalki 21 février 2011 11:56

                          je remarque que : mettre dsk, c’es s’assurer dans tous les cas, de donner les plein pouvoir a l’oligachie

                          c’est pas génial ca ?


                          • Gatien 21 février 2011 12:00

                            DSK est le directeur du FMI, comment compte il représenter la gauche ? Le FMI incarne le contraire des valeurs de gauche, c’est le bras armé du capital. Le FMI impose des cures d’austérité incroyable, détruit les services publics, baisse les salaires des fonctionnaires...Quand le FMI sévit le chômage ne cesse d’augmenter, l’instabilité économique prend d’énorme proportion, la pauvreté atteint des sommets. Que l’on ne me dise pas qu’il n’y a pas d’alternative, ce n’est pas vrai, des pays ont refusé de se soumettre à la dictature du FMI.
                            Le FMI est en effet une institution anti démocratique à laquelle seul un pays, les Etats Unis d’Amérique ont le droit de véto.
                            DSK incarne donc le contraire de la solidarité des travailleurs, des masses et du peuple et donc des valeurs de gauche. Il est l’ami des élites comme Nicolas Sarkozy, et en tant qu’ami agira en leur faveur comme il le fait actuellement avec le FMI.
                            Dans mes amis et connaissance de l’aile Gauche du PS à l’extrême gauche, il est perçu comme un libéral (économique bien sur), voire comme un homme de droite. Il ne pourra jamais rassembler la gauche. La plupart m’ont dit qu’ils ne voteront pas où voteront blanc en cas de deuxième tour, pas parce qu’il est riche, ce n’est pas le problême, mais à cause de ce qu’il fait au FMI, et à cause de sa pensé libérale.

                            A droite, beaucoup de gens l’aiment, ça c’est sur, car DSK est quoi qu’on en dise un libéral, ils ne s’y trompent pas. Mais ils ne voteront pas pour lui car il sera investit par un parti de gauche.

                            A droite comme à gauche, quand la campagne aura commencé, la cote de DSK baissera car il y aura des attaques de toutes parts. A droite, car ce seront ses adversaires, et à sa gauche, car on y expliquera ce qu’est le FMI, son rôle son action… Les gens s’apercevront de ce qu’est vraiment la nature de cette institution
                            .
                            Enfin, merci les débats en ce moment. Aucun débat d’idée, on ne parle que de la personne. C’est quoi les idées de DSK ? Son programme ?
                            Puis quel image donne le PS… lamentable. Un parti suspendu à des phrases…
                            Hé Ho La ! Réveillez vous ! De l’autre coté de la méditerranée il y a des révolutions !! C’est d’un autre niveau !! Mais bon, c’est vrai, le PS a perdu cette culture de l’internationalisme.


                            • Alpo47 Alpo47 21 février 2011 12:00

                              On peut même dire que DSK est le candidat préféré ... de la droite.
                              Pour un « socialiste », c’est étonnant, non ?


                              • patdu49 patdu49 21 février 2011 12:09

                                sondage ouvert à tous

                                qu’est ce qui motivera vos choix politiques en 2012 :

                                http://forum.doctissimo.fr/viepratique/politique/sondage-motivera-politiques-sujet_11144_1.htm


                                • Nanar M Nanar M 21 février 2011 12:31

                                  Quel article imbécile !


                                  • Furax Furax 21 février 2011 12:35

                                    Enfin on en a trouvé un !
                                    J’affirmais hier que le gros bouffon n’avait aucun groupie sur Agora. Eh bien si, le voilà !
                                    Hier votre grand homme a percuté les plafonds en affirmant qu’il suivait toujours l’avis de sa femme !
                                    Le « chimpanzé en rut » de Tristane Banon§
                                    BERLUSCONI aurait pu faire une telle déclaration il y a deux au trois ans et tous les merdias auraient sentencieusement branlé le chef.
                                    Nous avons NOTRE BERLUSCONI !



                                    • CAMBRONNE CAMBRONNE 21 février 2011 15:36

                                      Salut à l’Auteur

                                      Bravo pour ce clin d’oeil ! Apparemment tout le monde n’y a vu que du feu !
                                      Sous forme d’éloge vous nous rappelez qui est bien DSK et ce n’est pas si flatteur que ça !!! !

                                      Je crois comme vous que c’est le seul qui peut faire gagner la gauche mais que celle ci devenue, comme la droite en son temps, la plus bête du monde fera tout pour qu’il ne se présente pas .

                                      S’il ne se présente pas nous aurons à coup sûr Marine Le Pen au second tour et Sarko sera élu à la Chirac .

                                      Vive la république quand même et tant pis pour les moinsseurs !


                                      • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 21 février 2011 16:02

                                        « Dans la continuité de la politique de réformes de l’actuel président de la République, qui a mis le pays dans la voie de la modernisation et l’a adapté aux conditions de l’économie globalisée,face aux pays émergents, D.S.K. est seul à gauche capable d’entrainer les français dans la poursuite de l’évolution nécessaire. »


                                        Tout est dit : le choix n’est plus qu’entre la continuité de la même politique sans Sarkosy ou avec lui.

                                        Merci de nous éclairer de si magistrale manière sur des élections qui n’en sont (seront) pas.

                                        Reste un gros caillou : les primaires du PS et là, compte tenu de votre analyse, ce n’est pas gagné, précisément par le fait de vos propos et de la réalité politique qu’ils expriment sans fard .

                                        C’est pourquoi j’interprète votre délire en forme de bourrage de crâne, à défaut de bourrage des urnes, au second degré. Me tromperais-je ?







                                        • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 21 février 2011 16:07

                                          Vous avez oublié quelques compliments au passage :


                                          DSK est le plus écologiste, le plus féministe, le plus démocrates des candidats possibles de la gauche.

                                          J’espère rattraper le coup !

                                          • agent orange agent orange 21 février 2011 16:26

                                            Je constate que le plan média de DSK is in full swing. DSK par ci, DSK par là...
                                            Ci dessous, quelques corrections au portrait de DSK dont ont nous assène les mérites et qualités. Je me permettrai de « polluer » tout article élogieux à son égard avec ce CV qui donne une autre image du personnage. L’info à sens unique, c’est fini !

                                            ------------------

                                            Part 1

                                            Dominique Strauss-Kahn est un homme aimable et cultivé. Il s’est construit une image positive d’homme de gauche soucieux du bien être des plus démunis. Mais alors, comment est-il devenu directeur général du Fonds monétaire international, l’organisation internationale qui a institutionnalisé le pillage des pays du Sud ? Thierry Meyssan répond en révélant tout ce que la presse mainstream vous a caché depuis des années sur les relations de DSK avec les États-Unis.

                                            La nomination triomphale de Dominique Strauss-Kahn à la direction générale du Fonds monétaire international (FMI), le 28 septembre 2007, a donné lieu à un message. : la presse occidentale exalte la capacité du bloc atlantiste à imposer son candidat face à celui de la Russie, Josef Tosovsky.

                                            Avec chauvinisme, la presse française se félicite que des Français se trouvent aujourd’hui à la tête de quatre grandes organisations internationales. En effet, outre Dominique Strauss-Kahn au FMI, Pascal Lamy dirige l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), Jean Lemierre préside la Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD), et Jean-Claude Trichet la Banque centrale européenne (BCE). Mais doit-on se réjouir d’une situation qui, loin de manifester la place de la France dans le monde, illustre l’intégration des élites françaises dans la mondialisation, c’est-à-dire leur acharnement à détruire leur pays, en tant qu’État-nation, un cadre politique qu’ils jugent dépassé ?

                                            Le dernier exploit en date laisse songeur : le FMI est une des organisations internationales la plus critiquée dans le monde. Il a abondamment financé l’installation de dictatures dans les pays du Sud, notamment en Argentine, au Brésil, en Indonésie, au Nigéria, aux Philippines, en Thaïlande etc… En outre, ses exigences soudaines de remboursement immédiat de prêts ont contraints des États à sacrifier leur avenir en dévaluant et en fermant écoles et hôpitaux. Ses adversaires l’accusent donc d’avoir provoqué, par l’oppression et la famine, des centaines de millions de morts en un demi-siècle, c’est-à-dire bien plus que les agressions militaires des États-Unis durant la même période. De son côté, le FMI considère au contraire que ses politiques "d’ajustement structurel" loin d’avoir provoqué ces catastrophes y ont mis fin. Des Prix Nobel d’économie aussi divers que le néo-keynésien Joseph Stiglitz ou le libertarien Milton Friedman ont accusé le FMI d’être le grand organisateur des déséquilibres Nord-Sud. En effet, l’action principale du FMI aura été de financiariser l’économie mondiale, permettant ainsi aux spéculateurs du Nord de s’enrichir en exploitant le travail, plus encore que les ressources, des pays du Sud. S’il n’était la vénération que la société de consommation voue à ses banquiers, il y a longtemps que le FMI aurait été déclaré organisation criminelle. Pourtant, c’est bien cette institution que le socialiste Dominique Strauss-Kahn a ambitionné de diriger, et c’est bien M. Strauss-Kahn qui a obtenu le soutien appuyé des grands argentiers de la planète, pressés de toutes parts par les multinationales les moins scrupuleuses.

                                            Si l’on laisse de côté l’intérêt personnel de Dominique Strauss-Kahn, qui devient ainsi le haut-fonctionnaire le mieux payé de Washington avec un salaire annuel de base de 461 510 dollars net d’impôts, l’on doit se poser la question de ses objectifs politiques. Pour y répondre, jettons un coup d’œil sur sa biographie et découvrons-y ce que la presse mainstream cache depuis des années : ses liens avec les principaux dirigeants de l’administration états-unienne.


                                            • agent orange agent orange 21 février 2011 16:52

                                              Part 2

                                              Issu d’une famille aisée de gauche, « DSK » a été élevé au Maroc, puis à Monaco. Il reçoit une éducation juive —plus séfarade qu’ashkénaze—, à laquelle il accorde plus d’importance au plan culturel que religieux. Il est diplômé de Sciences-Po Paris, ancien élève d’HEC, licencié en droit et agrégé de sciences économiques. Il se destine à être avocat d’affaires.

                                              Il entre en 1976 au Parti socialiste où il milite au Cères, le courant social-étatiste animé par Jean-Pierre Chevènement. Il ne tarde pas à s’en séparer pour se rapprocher de Lionel Jospin et Jean-Christophe Cambadélis, les deux meilleurs élèves français d’Irving Brown, l’agent de liaison de la CIA avec la gauche ouest-européenne [1]. Jospin et Cambadelis sont issus d’un petit parti trotskiste (les « Lambertistes ») traditionnellement lié à la CIA. Avec une centaine de camarades, ils ont infiltré le PS et ont réussi à prendre les renes.

                                              Il entre en 1986 à l’Assemblée nationale à la faveur du scrutin proportionnel alors brièvement mis en place. Il choisit de s’implanter, en 1988, dans une circonscription du Val-d’Oise, à Sarcelles, qui abrite une forte communauté juive. Il s’y fait élire en faisant jouer le réflexe identitaire. Il devient président de la Commission des finances de l’Assemblée, puis, en 1991, ministre délégué à l’Industrie et au Commerce extérieur auprès du ministre de l’Économie Pierre Bérégovoy. Tout oppose les deux hommes : « DSK » est un brillant dilettante vivant au milieu des grandes fortunes comme un poisson dans l’eau, tandis que « Béré » est un pénible tâcheron partagé entre ses idéaux ouvriers et son besoin de reconnaissance personnelle par le monde de la finance. « DSK » s’amuse de se dire socialiste tout en faisant le contraire, tandis que « Béré » a des états d’âme.

                                              Alors qu’il est ministre délégué à l’Industrie, il a connaissance des problèmes rencontrés par son ami Jean Peyrelevade à la tête du Crédit Lyonnais. Il intervient personnellement pour favoriser diverses opérations hasardeuses réalisées en faveur de son ami Franck Ullman-Hamon. Cet homme d’affaires est connu pour avoir par ailleurs réalisé diverses interventions en Amérique latine pour le compte d’Israël et pour être actionnaire-fondateur du magazine Marianne de Jean-François Kahn. Les montages de M. Ullman-Hamon avec les filiales du Crédit lyonnais coûteront plusieurs dizaines de millions de francs au contribuable français.

                                              À la même époque, Dominique Strauss-Kahn épouse à la synagogue —en troisièmes noces— une star d’une rare beauté, Anne Sinclair, la journaliste préférée des Français. Le couple choisit de tenir la presse à l’écart de la cérémonie, mais de donner de l’éclat à la fête au sein de la communauté juive, où ils s’affirment comme des personnalités brillantes. Leurs deux témoins de mariage sont le professeur de philosophie Élisabeth Badinter (héritière du Groupe Publicis et épouse du Garde des Sceaux Robert Badinter) et la journaliste Rachel Assouline (épouse du patron de presse Jean-François Kahn).

                                              En 1987, il se démarque de François Mitterrand, il conduit une délégation du Parti socialiste en Israël et se rend à la mairie de Jérusalem qu’il considère comme capitale de l’État hébreu. En 1991, il participe à un voyage de solidarité en Israël, organisé par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) en pleine Guerre du Golfe.



                                            • agent orange agent orange 21 février 2011 17:35

                                              En 1994, usant de sa qualité d’ancien ministre de l’Industrie, il créé le Cercle de l’Industrie auquel il parvient à faire adhérer en six mois 48 des 50 plus grands patrons français. La moitié d’entre eux au moins payent une cotisation annuelle de 200 000 F pour que leurs intérêts soient défendus à Bruxelles. Il laisse la présidence de cette association patronale à Raymond Lévy (ex-Pdg de Renault) et en assure la vice-présidence. Incidemment, le même Raymond Lévy sera nommé à la tête du Consortium de réalisation, chargé de liquider les placements pourris du Crédit Lyonnais et, au passage, d’étouffer les affaires Ullman-Hamon. Simultanément, DSK devient consultant auprès des mêmes patrons ou avocat d’affaires et établi son bureau dans les locaux du Cercle. La Cogema, la Sofres et EDF, entre autres, lui versent des émoluments exorbitants pour quelques conseils ou un mot transmis à un grand de ce monde. Cette activité peu contraignante lui assure des revenus de plus de 2 000 000 F par an [2]. Par la suite, il donne des cours à l’université, à Stanford et Casablanca, sans compter des conférences ici et là, toujours royalement payées. Précisément, aux États-Unis Stanford est le bastion des Républicains. C’est là qu’ils ont leur propre centre de recherches, la Hoover Institution [3]. À l’époque, le prévôt de Stanford —c’est-à-dire la personne qui négocie l’engagement de Dominique Strauss-Kahn— n’est autre que Condoleezza Rice [4]. Sur place, Dominique Strauss-Kahn fait la connaissance de George P. Schultz et des universitaires qui formeront le vivier de l’administration Bush.

                                              En 1995, il rédige la partie économique du programme électoral de Lionel Jospin, candidat à la présidence de la République, « Propositions pour la France ». Il défend alors le principe de la « taxe Tobin » sur les transactions en devises, dont il affirmera plus tard qu’elle est impraticable.

                                              Député de Sarcelles, il en est aussi brièvement le maire, avant d’en confier les clefs à son fidèle François Pupponi. Le temps de "jumeler la plus juive des communes françaises avec la plus française des communes d’Israël", Netanya.

                                              De 1997 à 1999, il est ministre de l’Économie et des Finances. Il pilote le passage à l’euro et la privatisation de France-Télécom. Surtout, il fait entrer la France dans le processus de financiarisation de l’économie en multipliant les mesures démagogiques sectorielles. L’adoption de la semaine de 35 heures diminue considérablement le nombre d’heures travaillées ; tandis que l’exonération de charges sociales sur les stock-options déplace les revenus des cadres du travail vers la finance. Il résulte de cette politique que le début de décroissance de la production française est compensée, au plan statistique, par un développement des profits financiers. Cependant, en fin de compte, le pouvoir d’achat des classes moyennes s’effrite sensiblement.

                                              Dominique Strauss-Kahn fréquente les cercles les plus prestigieux du pouvoir. Dès 1993, on le voit au Forum de Davos. Anne Sinclair l’introduit au Siècle, l’association la plus mondaine de Paris. Puis, Antoine et Simone Veil le font entrer au Club Vauban. En 2000, l’OTAN l’invite au Club de Bilderberg où il retrouve Pascal Lamy et Jean-Claude Trichet qui occupent avec lui aujourd’hui de prestigieux fauteuils dans les institutions internationales.

                                              Dominique Strauss-Kahn est piégé par son perpétuel mélange des genres entre engagement politique et lobbying rémunéré. Il fait l’objet d’une mise en examen dans une affaire concernant la principale mutuelle étudiante, la MNEF, puis dans une autre relative à la caisse noire de la compagnie pétrolière nationale Elf. Les magistrats estimeront en définitive que ses activités étaient licites, à défaut d’être morales. Cependant les instructions pénales et une commission d’enquête parlementaire mettront en évidence ses méthodes peu orthodoxes. Lionel Jospin, lorsqu’il était ministre de l’Éducation, avait modifié par décret le taux des remboursements effectués à la MNEF par la Sécurité sociale, transformant la Mutuelle en véritable pompe à finances pour le compte du PS. Puis, il avait étendu les activités de la MNEF dans les campus toujours pour détourner plus d’argent. Dominique Strauss-Kahn lui-même recevait des émoluments considérables pour des prestations imaginaires. Plus tard, il avait fait prendre en charge le salaire de sa secrétaire au Cercle de l’Industrie (ou à son cabinet, il n’est guère possible de différencier) par le groupe Elf.

                                              Derrière des manières policées, un goût prononcé pour la bonne chère et les belles femmes, Dominique Strauss-Kahn est un tueur : lorsqu’apparaît, à titre posthume, l’enregistrement vidéo du promoteur immobilier Jean-Claude Méry mettant en cause Jacques Chirac, on ne tarde pas à découvrir qu’il est un des organisateurs de ce mauvais coup.

                                              Ses démêlées avec la Justice l’écarteront un temps de la scène politique. Pendant sa traversée du désert, son épouse, Anne Sinclair, fera preuve de sang-froid et de dignité, plaidant auprès du public en sa faveur par sa seule attitude.

                                              Opérant son grand retour, en 2001, après avoir bénéficié de non-lieux, il prend en mains le développement de la Fondation Jean-Jaurès, le partenaire de la National Endowment for Democracy (NED) pour la gauche française [5]. La chose est d’autant plus aisée que, depuis Stanford, il connaît la nouvelle conseillère nationale de sécurité des États-Unis Condoleezza Rice, et que c’est la sœur adoptive [6] de celle-ci, Mardeleine Albright qui dirige le National Democratic Institute (NDI), organisme tampon de la NED chargé d’acheminer les subsides du département d’État US dans les caisses du Parti socialiste français.

                                              En 2003, le German Marshall Fund of the United States, une des principales officines atlantistes, crée un Forum sur le commerce et la pauvreté. DSK devient l’un des six administrateurs, rémunéré comme toujours [7]. Il y écrit, ou tout au moins signe, divers rapports en faveur du libre-échange absolu.

                                              La même année, il contraint un expert du Parti socialiste, Pascal Boniface, à démissionner. Ce spécialiste en relations internationales a eu le toupet de souligner que le soutien aveugle du parti à Israël est idéologiquement incohérent et électoralement contre-productif alors que le PS doit ambitionner de réunir derrière lui les six millions de Français de culture arabe. En outre, Dominique Strauss-Kahn pilote la création du Cercle Léon Blum, au sein du PS, dont l’objectif est de veiller au soutien du parti au mouvement sioniste.

                                              En 2004, il déclare lors d’une interview sur France-Inter : "Je considère que tout juif de la diaspora et de France doit apporter son aide à Israël. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est important que les juifs prennent des responsabilités politiques. En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, à travers l’ensemble de mes actions, j’essaie d’apporter ma modeste pierre à la construction d’Israël". [8]

                                              En 2005, il lance les clubs « À gauche en Europe » (AG2E) en faveur du « oui » au référendum d’approbation du projet de Traité constitutionnel européen. Il travaille alors en lien avec le Policy Network (Grande-Bretagne) et la Fondation Friedrich-Ebert (Allemagne). Mais les Français votent « non ».

                                              En 2007, alors que l’écrivain Claude Ribbe ouvre un débat sur les conséquences sociales actuelles de l’esclavage et de la colonisation, DSK participe activement à la création du Conseil représentatif des noirs de France (CRAN), une organisation qui bénéficie de conseils techniques de spécialistes israéliens et reproduit le modèle du Conseil représentatif des juifs de France (CRIF) [9]. À défaut de trouver un écho parmi les noirs de France, cette initiative sera une réussite médiatique, comme l’avait été quelques années plus tôt la création de SOS Racisme pour stopper la structuration des beurs.

                                              Lorsque s’ouvre la compétition au Parti socialiste pour désigner le candidat à l’élection présidentielle de 2007, Dominique Strauss-Kahn apparaît à la fois comme le candidat le mieux placé face à son rival déclaré, l’ancien Premier ministre Laurent Fabius, et comme le candidat officiel des États-Unis pour la gauche française. Ainsi, il donne un entretien à la revue néo-conservatrice Le Meilleur des mondes, dans lequel il brocarde la politique arabe de la France et plaide pour un rapprochement avec Washington et Tel-Aviv [10].

                                              Tout semble réglé à l’avance. Les cotisations d’adhésion au Parti socialiste ont été réduites à un montant négligeable de sorte que les quelques milliers de membres de parti lambertiste ont pu acquérir des cartes, juste pour participer au vote de désignation interne du candidat. La manœuvre a été organisée par le lieutenant de DSK, Jean-Christophe Cambadelis, lui-même ancien dirigeant de ce parti et que nous avons déjà présenté à propos de ses relations avec la CIA. Pourtant, contre toute attente, c’est un outsider, Ségolène Royal, qui est désigné. C’est qu’à Washington on a un autre projet : placer Nicolas Sarkozy à l’Élysée. Pour cela, il convient d’installer face à lui un concurrent peu crédible. En échange de son retrait silencieux, DSK sera largement récompensé par la direction générale du FMI.

                                              Peu après son accession à la présidence de la République, Nicolas Sarkozy présente la candidature de DSK à Washington, et Condoleezza Rice lui apporte son soutien. Tout en participant à la création de l’European Council on Foreign Relations (E-CFR) [11], il sillonne le monde, officiellement pour convaincre les États du Sud de soutenir également sa candidature. En réalité, leur vote importe peu, puisque les USA et l’Union européenne ont à eux seuls 48 % des voix. La campagne de DSK est payée par la France et organisée par l’agence de relations publiques TD International. Ce que le cabinet de M. Strauss-Kahn minimisera en prétendant ne travailler qu’avec la correspondante française de l’agence. TD International « vendra » à la presse la légende d’un DSK désœuvré, téléphonant au Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker lors d’un colloque à Yalta, lequel lui aurait suggéré d’ambitionner le FMI. En réalité, Dominique Strauss-Kahn et Christine Ockrent participaient au Yalta European Seminar, moyennant un défraiement de 7 000 euros chacun indirectement versés par George Soros. Ce colloque avait pour but de soutenir la « révolution orange » et l’arrimage de l’Ukraine à l’OTAN. Or, TD International est une officine de la CIA, notamment chargée de la construction de l’image publique de la « révolution orange ». Elle est dirigée par William A. Green III, un célèbre agent qui n’était ni plus ni moins que le chef de poste du stay-behind en France et qui fut expulsé en 1995 pour des motifs d’une extrême gravité qui ne furent jamais dévoilés au public.

                                              Hugo Chavez, le président de la République bolivarienne du Vénézuela, quant à lui, n’a pas été convaincu par le show de Dominique Strauss-Kahn. Il a confirmé le retrait de son pays du FMI « avant qu’ils ne nous pillent » et invité tous les États du Sud qui le peuvent à faire de même.

                                               [1] Selon les propos d’Irving Brown lui-même, rapportés dans Éminences grises, par Roger Faligot et Rémi Kauffer, Fayard 1992. Sur le réseau US, voir "Stay-behind : les réseaux d’ingérence américains" , par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 20 août 2001.

                                              [2] « Dominique Strauss-Kahn, 1993-1997, profession – conseil », par Laurent Mauduit, Caroline Monnot et Martine Orange, Le Monde, 11 décembre 1999. "Influents dans le monde de l’entreprise" par Bérengère Mathieu de Heaulme, Le Figaro, 22 janvier 2002.

                                              [3] "La Hoover Institution, archives réservées aux Républicains", Réseau Voltaire, 26 octobre 2004.

                                              [4] « La fulgurante intégration de Condoleezza Rice », par Arthur Lepic et Paul Labarique, Réseau Voltaire, 8 février 2005.

                                              [5] "La NED, nébuleuse de l’ingérence démocratique", par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 22janvier 2004.

                                              [6] Op. cit.

                                              [7] "Le German Marshall Fund, un reliquat de la Guerre froide ?", Réseau Voltaire, 5 octobre 2004.

                                              [8] Cité in Encyclopédie politique française, Tome 2, Facta éd., 2005.

                                              [9] Les Nègres de la République, par Claude Ribbe, Jean-Paul Bertrand éd., 2007.

                                              [10] « MM. Sarkozy et Strauss-Kahn affichent leurs allégeances », par Cédric Housez, Réseau Voltaire, 7 novembre 2006. Article plagié depuis. La position de Dominique Strauss-Kahn est partagée par le premier secrétaire du PS, François Hollande, voir "France : le Parti socialiste s’engage à éliminer les diplomates pro-arabes", Réseau Voltaire, 9 janvier 2006. Les propos imputés à M ; Hollande dans ce dernier article ont fait l’objet d’un démenti de l’intéressé, mais ont été maintenus sur le site internet du CRIF.

                                              [11] "Création accélérée d’un Conseil européen des relations étrangères", Réseau Voltaire, 3 octobre 2007.

                                               


                                              • qui m'a mis ça ? qui m’a mis ça ? 21 février 2011 17:56

                                                DSK est un homme de gauche..  smiley smiley

                                                l’auteur, vous êtes grotesque !


                                                • epicure 22 février 2011 02:32

                                                  DSK il ne présentera pas de programme commun comme mitterand.
                                                  Ses prises de positions récentes l’excluent d’un programme commun avec la gauche du PS.

                                                  Les gens ont pardonné à mitterand ce qui été considéré comme une erreur de jeunesse.
                                                  Et il n’a jamais eu comme objectif de faire revenir la france au temps de vichy.
                                                  DSK, lui ses erreurs c’est maintenant qu’il les commet. Et on sait qu’il sera capable de mettre en oeuvre sa politique néo-libérale et anti-démocratique.


                                                • kiouty 21 février 2011 20:33

                                                  C’est le premier avril ? J’ai hiberné pendant 1 mois et demi ??


                                                  • bonnes idées 21 février 2011 20:55

                                                    Enfin après avoir lu ces commentaires je me dis une chose, je ne suis pas fou car il me semblait que je restais seul à me rendre compte de cette supercherie à 2 balles. DSK nous est apporté à dose homéopathique avec la complicité édifiante des médias comme le gentil socialiste proche des tracas des Français. c’est la meilleure de l’année celle là. La gauche caviar c’est du recuit et rien que de voir la trombine de domi qui nique me ferait voter pour le gentil nicolas mulot.

                                                    VIDEO GOG !


                                                    • epicure 22 février 2011 02:28

                                                      Un homme (ou une femme) de gauche c’est quelqu’un qui privilégie l’humain, le peuple donc, aux institutions transcendantes et non démocratiques comme le Marché, l’europe de bruxelles etc...
                                                      Un homme de gauche c’est quelqu’un qui défend l’intérêt général, celui de tout le monde, contre l’intérêt particulier, celui de quelques uns, comme le monde de la finance.

                                                      DSK ne répond à aucun des deux critères donc il n’est pas de gauche. CQFD

                                                      DSK n’offre pas une alternative à sarkozy, ils sont issus du même milieu, et défendent les mêmes intérêts.

                                                      DSK, sarkozy, lepen, ah oui ça c’est du grand choix démocratique.


                                                      • vinvin 22 février 2011 02:40

                                                        (@L’ auteur).


                                                        Si comme vous le prétendez, DSK est de gauche, alors moi je suis le Pape !

                                                        De toutes façons je ne voterais pas pour lui, ( car il a le genre trop « tonton » Mafiosi Sicilienne,) et je je ne voterais pas plus pour Martine Aubry !

                                                        Mais je voterais pour MARINE !



                                                        VINVIN.

                                                        • Gatien 22 février 2011 11:28

                                                           

                                                          Quand on voit tout ces commentaires, quand on discute avec les gens, on se demande si les sondages ne sont pas trafiqué... en tout cas, ils sont au moins très dirigé, et on les présente de manière à ce que cela arrange le système.

                                                          Cela est claire par la présence suspecte Le Pen extrêmement haute, ce qui fait peur au gens et qui les empêche de voter vraiment pour les petits partis (le vote utile qui renforce les partis dominant et donc le système dominant...).
                                                          Ce qui est claire également, c’est la propagande de promotion pour DSK par ces médias qui nous impose leur candidat.


                                                          En tout cas, c’est cool pour l’ordre établit si DSK se présente, on aura un choix à l’américaine. Un choix entre deux candidats de droites, un qui l’assume, l’autre qui se dit de gauche hypocritement...

                                                          Enfin, je veux finir sur quelque chose qui fait réfléchir.

                                                          Premièrement, le Think Tank presque officiel du PS, « Terra Nova », est financé, tout comme le Think Tank de l’UMP, par des multinationales comme Total, Areva etc... Bonjour l’indépendance !!! Aprés ça, comment faire une vrai politique de gauche !

                                                          Deuxièmement, dans 97% des cas, au parlement européen, le PS et l’UMP ont un vote identique...


                                                          • Hijack Hijack 22 février 2011 17:15

                                                            DSK a plus l’air d’un gros porc qu’un sphinx ... Les sondages en sa faveur, j’y crois pas, à moins que les français soient devenus, d’un seul coup d’un seul ...trop cons !


                                                            Il ne représente rien de gauche ... Il représente (d’après ses propres dires, maintenant mis sous silence) plus le bien d’Israël que le bien de la France... Même ses adversaires (pas bcp ne vont oser) auront trop peur de l’attaquer là-dessus, trop peur de se voir traiter d’antisémites ... 

                                                            De plus, sa politique intérieur va sûrement être plus à droite qu’actuellement ... certes ils prendra quelques gants ... mais sans plus. En politique extérieure, sera naturellement à droite.

                                                            Quelques trucs à savoir sur DSK ... qu’on nous présente comme le messie Heuuuu ... porcin  :

                                                            Les sept péchés capitaux de Dominique Strauss-Kahn

                                                            http://www.egaliteetreconciliation....
                                                            ____________

                                                            Dominique Strauss-Kahn, l’homme de « Condi » au FMI (
                                                            Par T. Meyssan)
                                                            http://www.egaliteetreconciliation....
                                                            ________________

                                                            Stéphane Hessel, je suis indigné par votre soutien au directeur général du FMI

                                                            http://www.egaliteetreconciliation....
                                                            ______________

                                                            Ce que l’on s’apprête à vous raconter sur DSK

                                                            http://www.egaliteetreconciliation....



                                                            • TOHT 26 février 2011 07:55

                                                              Vous tous vous, vous ne le méritez pas !!! c’est tout à fait normal que DSK ces jours-ci sorte du bois ; c’est l’année du Lapin.

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