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Accueil du site > Actualités > Politique > « Et si les Français avaient raison... »

« Et si les Français avaient raison... »

Le très libéral et très sérieux hebdomadaire anglais The Economist « titre », en page 13 du Courrier international n° 967 : « Et si les Français avaient raison... » et il en profite pour développer (une vison des ) points forts et points faibles de la France. Bien sûr, la crise n’est pas la vie économique...
A l’aide de cet éclairage, difficilement soupçonnable d’être dans l’opposition radicale à l’égard de notre gouvernement, examinons les premiers.

 Le PIB et le déficit sont nettement inférieurs à ceux des États-Unis et de la Grande-Bretagne, les grandes institutions financières ne sont pas en faillite, la planification permet d’enclencher des grands travaux ; au niveau microéconomique , même constatation : les français maintiennent un bon équilibre entre épargne et endettement, la dérive des différences entre hauts et bas salaires est mieux contenue, le secteur public (santé comprise) protège un bon nombre de nos concitoyens des aléas du marché mondial. Mr Sarkozy, qui veut brader le « modèle français » doit se poser des questions, car, que l’on sache cette résistance structurelle ne peut être, déjà, imputée à ses « réformes ».

Prenons maintenant les maillons faibles (toujours d’après les extraits de The Economist).
L’ennemi n° 1, c’est pour un libéral, la réglementation et les charges, en un mot la lourdeur, quoi !
Croissance faible, manque de concurrence et chômage dus à :

- formation d’élites><formation au rabais

- grands projets des multinationales ><petites entreprises imaginatives

- emplois « protégés » >< emplois précaires

- solidarité>< flexibilité
Quelles sont les réformes du gouvernement Fillion qui auraient pu améliorer ces quatre grands enjeux, quelle est sa stratégie : conserver les deux termes de l’équation ? les équilibrer ? en supprimer un ? lequel ? La politique gouvernementale et les réformes engagées sont loin du compte :

- pas de consensus sur l’éducation et la recherche, garantes de l’innovation,

- pas de formation ni de réglementation adaptées aux moyennes entreprises exportatrices,

- pas de création d’emplois bien sur dans les entreprises ci-dessus qui ne sont pas en nombre suffisant,

- ouf, La Réforme, le RSA, et surtout le grand stress des travailleurs sociaux.

Mais peut-on attendre mieux d’un gouvernement qui vit au jour du jour de … Le système sarkozien ne fonctionne que sur le stimulus-réponse, ni plus, ni moins (qu’une amibe).

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11 réactions à cet article    


  • tmd 19 mai 2009 11:52

    Ça commence très mal : Le PIB et le déficit ne doivent pas évoluer dans le même sens ... C’est mieux quand le PIB monte et quand le déficit diminue ou disparaît !


    • plancherDesVaches 24 mai 2009 15:36

      Tmd...
      L’internet est comme l’amour du fric....
      "

      Je terminerai par une crainte personnelle et peut-être un espoir. Cette crainte, peut-être la partagez-vous, tourne autour du mot « intelligence » et surtout de la différence de signification entre le mot anglais et le mot français. En anglais, intelligence gathering renvoie à la collecte de renseignements, d’où ma crainte d’un Internet secret, élitiste, réservé à quelques-uns qui y passent leur temps, grâce à des outils nouveaux, depuis les pauvres petits cookies jusqu’aux spywares. Cet Internet de l’intelligence gathering, tous en ont besoin, et particulièrement les pouvoirs politiques. Cet Internet-là va se développer, quoi qu’on fasse.

      Mon espoir, c’est l’Internet de l’intelligence « à la française », au sens de intelligere, relier ensemble, l’Internet de l’intelligence collective, collaborative dont j’ai parlé, un Internet ouvert, participatif, créatif, donnant sa chance à chacun. Mon rêve - utopique, mais il faut de l’utopie dans tout cela - serait que la gouvernance internationale de l’Internet ne soit pas seulement fondée sur la collecte de l’information ou sur le partage des connaissances, mais sur l’émergence de la sagesse ; autrement dit, qu’elle soit le lieu où s’exprimerait la sagesse des hommes, et que nous nous transformions tous en un comité des sages international... Ce ne serait déjà pas mal.


      Extrait de l’ Audition Publique du 8 décembre 2005. Dernière fois où les élus ont écouté les différentes parties impliquées dans le net, que ce soit pour son développement ou sa prise en otage par le pouvoir financier.....
      Gode blesse america....
      Source :



    • HELIOS HELIOS 19 mai 2009 12:34

      Le « deficit » n’est pas le vilain grand mechant loup.
      Seulement, il faut savoir de quel deficit on parle...

      --- Avoir investi et emprunté pour cela, et donc avoir un déficit, ce n’est pas si mal si... l’investissement est « rentable »
      --- Avoir dépensé et crée un deficit pour eponger des dettes ou bien payer des charges, là, ce n’est plus bien du tout...

      cela tout le monde le comprend bien... ce que l’on comprend moins, c’est que ces raisonnement supposent une autonomie de l’etat ! Or l’etat n’a plus d’autonomie puisqu’il emprunte son « deficit » a des banques privées qui fabriquent de l’argent a son insu et sur son dos. Double peine !...

      remarquez on va s’y habituer a la double peine, avec Hadopi, on la sens bien...


      • PierreLe+ 19 mai 2009 14:36

        J’ai pas le Courrier International sous la main, mais bon on le savait déjà qu’on avait raison. Mais ce n’est plus trop le cas maintenant, dommage comme le dit Helios qu’il n’y ait plus de vrai politique (s’il y en a eu un jour) et que ce soit l’économie qui dicte sa loi smiley


        • Yohan Yohan 19 mai 2009 15:11

          Vous ne vous êtes pas trop foulé. J’en espérais un peu plus pour un titre qui en promet


          • Osbern 19 mai 2009 15:45

            L’article pêche par son style un peu trop télégraphique. Dommage : le sujet est alléchant.


            • Blé 19 mai 2009 18:34

              @A30àl’heure

              De quels français parlez-vous quand vous dites :« Et si les français avaient raisons ? »

              Ces français qui avaient raison avant les autres sont ceux qui ont constitués le Comité National de Résistance. Après guerre, en élaborant un programme pour une société de liberté, d’égalité, de fraternité, ils ont mis en place un système qui protègent malgré tout les plus fragiles, les plus vulnérables (mais c’est insuffisant).

              Le Petit n’a pas encore eu le temps de tout casser mais on n’ a rien perdu pour attendre. Il va maintenir sa politique car il a des comptes à rendre à ceux qui l’ont mis à la tête du pays, pas à ceux qui le subissent.


              • mardouk 19 mai 2009 20:06

                Quatre années douloureuses ( hormis les nantis) pour « sauver la France », puis RAS durant la fin de son mandat .

                Les Français ayant la mémoire courte, un deuxiéme mandat sera accepté.


                • chlegoff 20 mai 2009 01:49

                  Sarkosy est au service de la haute finance qui lorgne sur les réserves d’or privées des français. Je confirme ce que dit mardouk, avec l’aide des médias classiques Sarkosy fera un deuxième mandat. Les français sont des veaux qu’on mène à l’abattoir.


                  • chmoll chmoll 24 mai 2009 09:17

                    ouai ben avec un endettement a + de 73 % du PIB

                    pas la peine d’en rajouter

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