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Accueil du site > Actualités > Politique > Faire renaître l’Europe sociale

Faire renaître l’Europe sociale

Que ce soit sur le plan national ou européen, nous assistons à une montée des gauches de toutes sortes sans réelle coordination mais possédant un même fond idéologique. Plus de redistribution, moins de productivisme, et plus d'écologie. En ces heures mondialisées, il semble urgent de trouver entre nous tous des points de convergence pour définir une gauche plus unie à l'international. Pour réprésenter une alternative crédible car influente.

C’est dur d’être né en 1991 pour un gauchiste. Ce mot est aujourd’hui une insulte possédant ses synonymes : coco qui se traduit par idiot du village, ou gauchiasse quand on vous prend pour un mondialiste ennemi du peuple. Lorsque l’on sait que la rhétorique d’extrême-droite est devenue dominante sur internet, on se dit que c’est quand même pas facile à vivre. Parce que, au-delà du passé et de ses souffrances, le gauchiste reste celui qui croit à la bonté de l’homme. C’est celui qui met la confiance au dessus de la méfiance et c’est donc celui qui souffre lorsqu’on lui prête à lui même de basses intentions.

Olivier Besancenot avait déjà fustigé la droitisation des débats en 2007, lorsqu’il était étouffé par Sarkozy le cowboy assumé ou les drapeaux au balcon de Ségolène Royal. Légitime. Il avait mis le doigt sur ce problème qui rampe depuis mon année de naissance. La mort de l’URSS aura emporté le socialisme réel avec elle en même temps que l’extrême droite se débarrassait de son costume fasciste. Le résultat de ces mouvements d’opinions se traduit aujourd’hui dans les sondages. L’alternative se jouerait entre une utopie mortifère et le patriotisme assumé d’un parti souverainiste. Présenté comme ça vous choisissez quoi ?

Mais d’ailleurs l’alternative à quoi ? Aux vainqueurs de 91. Non pas le capitalisme mais le libéralisme. Tellement hégémonique qu’il a déjà survécu neuf ans à la crise économique. Tellement hégémonique que même la gauche sociale ne renie plus son corollaire qu’est le marché. Tellement hégémonique que le vieux protectionnisme auquel le FN s’est converti passe pour un adversaire radicalisé. Nous aurions perdu la bataille des idées. Rien n’est plus faux. Car c’est bien dans ce contexte que les théories de la décroissance, de la fin programmée du salariat, de la planification écologique, de la mondialisation inégalitaire, se sont épanouies. Le tout au sein d’une famille devenue minoritaire en demande de renouvellement.

Cette transformation de la gauche sociale qui intègre le respect de la planète autant que celui des hommes a fini par concerner l’ensemble des partis opposés au capitalisme productiviste proposé par la droite. Toute la droite, de Macron à Le Pen. Et les faits lui donnent raison, des chiffres du chômage au réchauffement climatique en passant par l’épuisement des ressources et l’explosion de la part du capital dans la redistribution. Quel meilleur allié que la réalité ?

Les constats sont partagés et c’est là que le bât blesse. Car les alliances semblent impossibles en France. La raison n’est pas à chercher uniquement en 91 mais aussi dans la pratique du pouvoir sous la Vème République, système fondé sur un chef suprême conduit par l’image qu’il renvoie. L’échec de Hollande le mollasson face à la légende du militaire abrupt mais fidèle qu’aurait été le général. Couplée aux exigences médiatique privilégiant l’annonce, le « buzz » sur les idées car la nature même de la télévision cherche à faire du court plutôt que du long, nous nous sommes retrouvés coincés dans une éternelle bagarre entre quelques pauvres types convoitant un fauteuil confortable. Cette personnification totale du pouvoir nous a mené à Mr Macron, apolitique car soumis à l’idéologie dominante et dont la nouveauté ne vient que d’un jeune âge masquant sa condition d’ancien énarque qui a fait fortune dans le privé, en prime soutenu par l’audiovisuel. Rien de le différencie des autres présidentiables français en vogue depuis trente ans.

Je pourrais continuer encore longtemps sur les exemples. On voit bien que Mr Fillon espère gagner en comptant sur un effet Trump, en prenant une posture de résistant face à de prétendus juges rouges. Ceux là même qui condamnent les salariés d’Air France victimes d’une violence sociale ordinaire banalisée suite au triomphe libéral. Ou encore de Mme Le Pen et de sa ligne nouvelle qui décrit parfaitement le capitalisme d’une époque qui envoyait ses ouvriers mourir au travail ou dans les tranchées. Mais à quoi bon ? Nous savons déjà tout ça à gauche, notre seul besoin est de clarifier cette ligne et de se mettre d’accord dessus. Nous allons donc devoir passer outre le grand média et compter sur la lutte à plus petite échelle. L’écrit plutôt qu l’image pour privilégier le fond.

Et fort heureusment, nous vivons un siècle plein d’innovations technnologiques. L’expansion d’internet est à double tranchant. D’un côté la pensée courte et incisive du réseau social qui a favorisé le FN et de l’autre les plate formes comme celles sur lesquelles je publie ce message permettant à n’importe qui de donner son avis. Voilà donc l’exemple typique du mouvement spontané de masse dont il nous faut profiter. Contourner ce qui a été établi comme lors des premiers temps de l’imprimerie. Cette nouvelle façon de penser influe déjà bien plus profondément qu’on ne l’imagine habituellement. Le tout dans un esprit d’interconnexion et de vitesse instantanée de l’information.

Regardons ce qu’il s’est passé en Espagne par exemple. Un pays qui voit l’écosocialisme et la révolution citoyenne prendre le pas sur la peur de l’étranger. Le congrès organisé par Podemos en février a débouché sur une ligne, sur une stratégie, sur la continuation d’un mouvement politique plutôt que la constitution parti. Et surtout sur une rupture, il a fermement été décidé de couper le cordon avec la politique dite traditionnelle. Électoraliste. En confortant Pablo Iglesias dans son rejet des vieux partis. Le meilleur moyen d’entamer une révolution serait d’agir sur le quotidien plutôt que sur les institutions, c’est un pied de nez à la sociale démocratie devenue libérale et la clef de notre succès. Car elle court-circuite l’obligation médiatique et le combat de coqs que nécessite aujourd’hui la conquête du pouvoir en France. C’est ici que la candidature de Jean Luc Mélenchon pour la France Insoumise prend tout son sens. Rabâcher la programme et le mouvement au détriment de l’individu qui le représente, et ce malgré un système médiatique qui nous impose l’inverse à chaque passage.

L’ensemble du mouvement Podemos aura accepté le résultat de la réunion. Ce qui laisse à penser que tout est possible un peu partout, en rapport avec les constats que nous partageons depuis l’aile gauche du PS jusqu’au NPA. Inutile d’être trop optimistes car cela ne se fera pas avant les échéances d’avril-mai-juin. Il s’agit avant tout de survivre à la reconstitution politique qui risque de s’opérer autour du centre productiviste et libéral d’ici peu. L’union des gauches écologiques et sociales est nécessaire en France de par la situation en Europe, il faut donner un répondant à la situation en Espagne. Là dessus nous pouvons être confiants, les désirs de VIème République font écho à la stratégie des espagnols. L’union en France peut donc s’ajouter à l’union sur la péninsule et poser, peut-être, les bases d’une nouvelle internationale.

Étendre nos forces sur plus de pays est un impératif absolu. Les nations européennes n’ont plus la puissance nécessaire pour bouleverser le monde seules. Il faudrait avoir une base solide sur au moins trois grandes nations européennes. Qui après la France et l’Espagne ? C’est une grande question et il faudra être suffisamment organisés pour étendre la lutte à travers tous les pays d’Europe, car c’est bien de l’Europe que l’on parle. Le socialisme dans un seul pays a déjà échoué par le passé et je ne vois pas raisons valables pour que les choses changent à l’avenir. C’est donc bien l’Europe sociale qui est en ligne de mire.

C’est donc à la fois la nécessité de trouver des lignes nationales pour combattre efficacement dans les années à venir et une ligne continentale pour se donner un horizon qui nous oblige à une grande réunion fondatrice, analogue à celles du début de siècle. Mais avec évidemment des différences évidentes. La lutte aujourd’hui est essentiellement numérique et il semble impossible d’exercer un contrôle sur les esprits pour une autorité centrale. Tant mieux. Il nous faut une ligne idéologique générale flexible axée sur l’écologie et le partage et laisser les militants et sympathisants imaginer leurs solutions derrière. Le but reste d’être assez nombreux pour concurrencer l’extrême-droite sur internet pour la vaincre sur son terrain. L’internationale écosocialiste pourrait se doter d’un site résumant l’idéologie principale et des outils de formation à tout militant voulant convaincre. Une force de débat combative basée sur le volontariat.

C’est là tout l’esprit de la constituante de la France Insoumise ou des applications concrètes dans les mairies conquises par les gauches espagnoles. Mettre les citoyens au travail politique, laisser la place à notre imagination pour imaginer notre monde de demain. Le site de la campagne laisse les internautes écrire leurs propositions pour une Vième République, tout cela finira bien sûr par être soumis au vote, mais c’est une preuve de la volonté d’horizontalité que nous représentons. C’est notre force. A l’époque d’internet, tout le monde est remis sur un pied d’égalité au niveau intellectuel. En étant les premiers à faire confiance au citoyen pour bâtir quelque chose de sérieux nous avons pris de l’avance, il ne tient qu’à nous de concrétiser cet avantage.

Par cette voie, nous nous attaquons à l’essentiel. Cette campagne polluée par les affaires, par les alliances, est en train de déconnecter encore un peu plus la citoyenneté et la politique. Notre vrai radicalisme est d’affirmer que le politique ne peut être que citoyen, car l’enjeu principal reste le respect des aspirations des gens. Le besoin d’égalité, le besoin de respirer tranquillement, d’être libre d’avoir un avis sans recevoir brimades et arguments d’autorité de la part d’individus qui ont provoqué la crise dans laquelle nous sommes plongés. L’objet de notre lutte concerne le citoyen dans tout ce qu’il a de beau. Il va au-delà d’un prolétariat réduit par le consumérisme.

C’est donc le travail de cette internationale citoyenne. Dire aux gens que oui, ils comptent, et leur faire comprendre qu’il y a une voie pour que cela se concrétise. Occupy et les indignés disaient que nous étions les 99 % et ils avaient raison. Nous sommes les 99 %, nous sommes le peuple et vous, vous êtes dépassés. Redonner foi aux individus en l’avenir et en leur pouvoir d’action nous préparera contre ce que la majorité ne supporte plus. Le productivisme fou qui empêche de vivre les hommes et la planète de vivre sainement. C’est bien cela qui nous concerne. C’est bien cela qui finira par être l’objet d’une lutte totale. Et il convient de la préparer dès aujourd’hui.


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15 réactions à cet article    


  • Sparker Sparker 29 mars 2017 12:50

    C’est très certainement la voie de l’avenir. Les résistances de la pensée féodale impérialiste risque de tenir le pavé pendant un moment encore, mais ça va vite de nos jours.
    La sixième république devient le point le plus partagé de la FI parmi les gens, ras le bol de la caste et ses dérives.


    • Quelqu'un Alexandre Jassin 29 mars 2017 13:47

      @Sparker On peut nourrir beaucoup d’espoirs avec l’apparition d’internet. L’outil fait beaucoup pour la rééducation politique d’une société qui s’est enfermée dans le mass-média ces dernières années.

      En sachant que le futur premier vecteur d’information agit de façon participative, on peut imaginer que les prochains systèmes politiques s’y adapteront. De gré ou de force.


    • zygzornifle zygzornifle 29 mars 2017 13:24

      l’Europe ne peut pas être sociale , un tigre ne sera jamais végétarien ......


      • Quelqu'un Alexandre Jassin 29 mars 2017 13:44

        @zygzornifle L’Europe est surtout ce que l’on en fait. Elle a bien été impériale par le passé ? Libérale aujourd’hui. Pourquoi pas sociale demain. Le centre du problème, c’est la volonté.


      • Albert123 29 mars 2017 14:17

        « Que ce soit sur le plan national ou européen, nous assistons à une montée des gauches »


        ça doit vous faire plaisir car dans les faits c’est plutôt l’inverse : 

        l’effondrement de la gauche avec son candidat Macron, et tous les néo con mondialistes qui s’y raccrochent comme une moule à son rocher

        le réveil d’un socialisme jusque là noyé par l’ultra libéralisme, la moraline et le sociétalisme (de gauche lui aussi) et qui ne se laissera pas dominé ni par la droite évidement mais surtout plus jamais par la gauche. Ce qui est logique le socialisme étant une idéologie ni de gauche ni de droite.

        le réveil d’un peuple de droite jusque là castré par la gauche réformatrice et haineuse et qui va s’assumer de plus en plus comme tel, affrontant au passage une administration française enfermée dans un gauchisme des plus totalitaire.

        Un totalitarisme et une haine qui s’incarne tous les jours dans la diabolisation et la censure de gens cultivés et réellement intéressants qui n’ont qu’un seul défaut, celui de ne pas être assez de gauche (pas assez purs en fait) pour les gauchistes au pouvoir depuis 40 ans

        L’électorat vieillissant de la gauche (de Hamon à Juppé en passant par Macron , Bayrou et Hue) mais également du socialiste républicain Mélenchon face à un électorat du FN qui lui est particulièrement représenté chez les moins de 25 ans.

        Une génération (les moins de 25 ans) qui s’est pris de plein fouet les conséquences délirantes des politiques gauchistes des 40 dernières années.

        Le vide idéologique de la gauche qui encore plus qu’hier n’a plus rien d’autre à proposer dans une période où les peuples indigènes sont de nouveaux focalisés sur leur culture, leur histoire, leur racine identitaire et la préservations de celles ci.

        Préservation d’autant plus nécessaire et utile, puisque tous ces éléments constituent notre patrimoine commun et que contrairement aux gauchistes qui n’ont eu de cesse de pratiquer la tabula rasa, la grande majorité en perçoit la valeur et l’intérêt.

        le dernier vide idéologique : réformer à gauche l’UE, cad réformer à gauche ce qui est déjà une réforme gauchiste en soi, dans un mouvement sans fin ni but réel pour mieux masquer le vide d’une idéologie dont le chaos créatif est le mantra. 

        « Occupy et les indignés disaient que nous étions les 99 % et ils avaient raison. Nous sommes les 99 %, nous sommes le peuple et vous, vous êtes dépassés. »

        à l’échelle mondiale, les 1 % constituent l’ensemble du peuple occidental, et on reconnait bien là l’auto flagellation typique des gauchistes qui trouvent le moyen encore une fois de cultiver la haine et la haine de soi même en particulier.

        c’est peut être bon pour les bobos du nuit debout, les charlies et autres indignés à bon compte, mais pour les autres c’est creux et surtout insoutenable.

        bref du vide du vide du vide ... et la raison pour laquelle le peuple en quête d’une plénitude intellectuelle et spirituelle renie de plus en plus la gauche et le gauchisme en général.

        cette supercherie vielle de plus de 300 ans désormais a en effet assez duré.

        • Sparker Sparker 29 mars 2017 14:28

          @Albert123
          J’espère pour vous que le résultat des urnes validera vos a prioris et soignera votre ulcère. Sinon, je vous vois pas beau...


        • Quelqu'un Alexandre Jassin 29 mars 2017 14:29

          @Albert123

          Vous confondez le centre et la gauche et je vous soupçonne de ne pas avoir lu l’article.

          Je parle d’une démocratie participative à l’échelle européenne, pas d’une réforme des traités. Je parle d’une constitution.

          Si les racines étaient si importantes, je devrais parler arpitan. Or, je parle français et anglais. Voilà une douloureuse contradiction qui brise les fatalités droitières. Parlant d’anglais, parlons des américains qui se désignaient eux même comme les 99%. Je ne vois pas où vous voulez en venir.

          Quant à votre constat sur la jeunesse, vous serez heureux d’apprendre que j’ai 25 ans et que les discours insoumis plaisent beaucoup dans mon cercle restreint. Qui par ailleurs a bien profité des programmes erasmus et en est très heureux.

          Bref, de la rhétorique d’extrême droite classique. On s’y habitue.


        • Sparker Sparker 29 mars 2017 14:40

          @Alexandre Jassin
          Oui Albert fait parti de ceux qui viennent ici pour se lire et en être content. Il y en a pas mal dans ce cas ici.
          Ils repèrent deux trois mots dans votre article et après dégoisent uniquement dans leur cadre mental, ce qui leur sert de confirmation pour se croire stable. Bien souvent ça n’a ni queue ni tête et ne sert que le « moi, je pense que... »
          C’est un inconvénient des forums parfois, mais ça libère la parole, même si pour beaucoup c’est d’abord pour eux seuls. La aussi l’évolution fera sa trace. Les élections de 2022 vont être très sport et j’espère que le niveau de compréhension aura encore augmenté et se sera encore plus libéré des contraintes égotiques.
          Espéront que les nouvelles générations se saisissent de l’oportunité.


        • Albert123 29 mars 2017 16:06

          @Alexandre Jassin


          « Vous confondez le centre et la gauche et je vous soupçonne de ne pas avoir lu l’article. »

          Je vous soupçonnes comme la plupart de mettre sous le terme gauche, le socialisme ouvrier et de ne pas avoir compris que le désir 1er du gauchisme c’est de faire table rase du passé en permanence pour crée un Homme nouveau qui reproduira sans cesse les même erreurs, certainement pas de protéger les plus faibles.


          « Je parle d’une démocratie participative à l’échelle européenne, pas d’une réforme des traités. Je parle d’une constitution. »

          et de la négation de 27 peuples et nations aux ambitions différentes au passage. Bref la continuation du « 4eme Reich » de Halstein.

          mais bon vous êtes (encore) gauchiste et vous niez la nature humaine, jusqu’à son propre désir d’émancipation à l’égard de cette vielle idéologie rétrograde de 300 ans que vous soutenez mordicus sans en comprendre les véritables objectifs et l’immondice qui en découle.

          « Quant à votre constat sur la jeunesse, vous serez heureux d’apprendre que j’ai 25 ans et que les discours insoumis plaisent beaucoup dans mon cercle restreint »

          restreint était le mot le plus important de cette phrase. Après vous avez le droit de vouloir écarter le cercle de vos amis ... c’est tendance ...

          Quand j’avais 25 ans, nous n’étions pas un cercle restreint d’amis mais la grande majorité des enfants de la gauche qui pour plus de 80 % d’une tranche d’age donnée se voyait doté du bac. Une jeunesse qui unanimement scandait son rejet du FN, il n’en est rien aujourd’hui tout simplement car le totalitarisme et sa dérive fasciste sont à gauche désormais.

          par ailleurs évitez de me coller la moindre étiquette, je ne souhaite rien imposer à 500 millions d’individu contrairement à vous qui distribuez des sceaux de pureté en bon curé du gauchisme.

          Si face à mon discours (qui ne flatte pas assez vos convictions), vous n’avez que « la rhétorique de l’extrême droite » à me sortir vous ne faites que démontrer mon propos précédent :

          vous êtes intellectuellement et spirituellement vide, car votre idéologie l’est tout autant. 

          Sortez en vite, à 25 ans choisir une impasse c’est triste.






        • Quelqu'un Alexandre Jassin 29 mars 2017 16:29

          @Sparker
          Internet finira par faire sauter les verrous comme l’imprimerie en son temps. J’ai espoir.


        • Quelqu'un Alexandre Jassin 29 mars 2017 16:36

          @Albert123
          Désolé, mais la façon de parler et de désigner en dit beaucoup sur les opinions. Je n’ai pas caché les miennes contrairement à vous. Je n’ai juste jamais vu quelqu’un d’autre qu’issu de l’extrême droite taxer Bayrou de gauchiste.

          Et d’où vient la table rase du passé mon cher Albert ? De l’envie de changer ? Comme ça, pouf ? Ou de faire fi de certaines injustices, bases des indignations, et elles mêmes de toute révolution ? La révolution est justement le fait du faible, qu’il soit manipulé ou non, face aux symboles de son oppression.

          Les peuples aspirent surtout à la paix. Il s’agit d’imaginer une façon de l’assurer. Je la vois mal se pérenniser avec 27 nations différentes liées par aucun texte. Vous parler de nature humaine non ? Alors ouvrez un peu vos livres d’histoire. En parlant d’histoire, vous me trouverez un totalitarisme donnant aux citoyens les moyens d’écrire leur propre constitution.

          Mieux vaut être vide qu’aigri. Je prends.


        • Albert123 29 mars 2017 19:02

          @Alexandre Jassin


          « Je n’ai juste jamais vu quelqu’un d’autre qu’issu de l’extrême droite taxer Bayrou de gauchiste. »

          bah à 25 ans vous n’avez pas tout vu c’est pour ça et puis vous êtes gauchistes donc tout ce qui ne file pas dans votre sens est forcément fasciste / d’extrême droite.

          c’est propre au puritanisme de l’idéologie gauchiste.


        • Alren Alren 29 mars 2017 19:30

          @Albert123

          Si vous aviez visionné les vidéos des meetings de JLM, vous auriez constaté que les moins de vingt cinq sont quasiment surreprésentés.

          Alors qu’on sait bien que les gens âgés et malheureux de vieillir, rancis, votent massivement Le Pen et partage ses haines.


        • zygzornifle zygzornifle 29 mars 2017 18:21

          Pour faire renaître le social Européen faudrait t’il déjà qu’il est existé un jour ......


          • UnLorrain 30 mars 2017 10:14

            Quand je vois le mot socialisme je sors mon canon vulcain smiley

            Plus serieusement,je sors une vue de Flaubert ( peut etre dans ses Pensees ) ou il ecrit Socialisme est une monstruosite. Flaubert,ciseleur de phrases selon Wikipedia..

            Le communisme,cet autre ralliement, d autres que Flaubert,tres peu connus,situons les vers 1905, s’y essayerent sur le TERRAIN. Un ecrira en revenant prostre de Berlin ou il dut rencontrer un Hongrois de nom de Bela Kun ( ce Un dont le nom est inutile,avait sur lui une somme d argent pouvant servir a fomenter une revolution,il s etait aussi demander s’il devait avoir une arme avec lui) ce Un donc,instrumentalise et s’en apercevant tardivement,ecrira avec cet etonnant jeu de mot pour l epoque : le communisme ? Une Belle Konnerie ! ( Bela Kun ayant ete chef d orchestre )

            A mon fils qui a votre age je dirais s’il devait avoir penchant pour telle ou telle rhetoriques, regardes par le passe ceux qui s’y sont essayer et ce qu ils en disent.

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