Greenpeace, une ONG controversée…
Les Organisations Non Gouvernementales font souvent l’objet de soupçon lorsqu’elles interviennent dans des pays non occidentaux. En revanche, elles bénéficient presque systématiquement de l’assentiment de l’opinion publique dans nos démocraties. Ce phénomène contribue à affaiblir le pouvoir politique et l’organisation Greenpeace l’a bien compris. La « multinationale verte » s’est rendue fameuse par son mode opératoire, tout comme elle a fondé son développement grâce à des financements qui nourrissent aujourd’hui la défiance à son égard…
La prise de parole des acteurs non institutionnels est un phénomène mondial. Aux Etats-Unis, les questions de gouvernance publique sont depuis longtemps posées dans le débat public. L’observatoire NGOWatch affirme notamment que « beaucoup d’ONG se sont écartées de leur mandat originel et se comportent comme des instances gouvernementales : la croissance extraordinaire d’ONG revendicatrices pourrait miner la souveraineté des démocraties constitutionnelles ».
Les interventions dans les affaires publiques qui prennent à partie l’opinion publique restent donc la principale crainte des responsables politiques. Et lorsqu’on regarde les moyens dont disposent certaines d’entre elles, on comprend les inquiétudes des détenteurs de la force publique souvent limités sur le plan budgétaire. L’organisation Greenpeace surnommée la « multinationale verte » revendique par exemple 27 bureaux à travers le monde, et emploie 1400 salariés. Aujourd’hui, pour occuper la centrale de Fessenheim elle n’hésite pas à mobiliser une centaine de ses membres et près de 200 000 euros…
Lors de son contrôle en 2012 par la Cour des Comptes, plusieurs interrogations sont restées sans réponses du côté de la juridiction financière. On peut ainsi lire dans les pages du rapport que « la Cour s'est trouvée dans l'impossibilité de se prononcer sur l'emploi des fonds versés par Greenpeace France à la fondation Greenpeace International, qui représentent environ 20% des ressources collectées ». D’autres critiques furent formulées à l’égard de l’association, note le journaliste d’actu-environnement, Philippe Collet ; les frais de collecte des fonds, ou encore les frais de rémunération des dirigeants continuent d’alimenter les suspicions…
Sur internet, de nombreux commentateurs font part de leur scepticisme quant aux attentions de la firme pour la planète. Encore une fois, c’est la dimension internationale de l’ONG qui éveille les doutes ! Pourquoi l’ONG se positionne-t-elle essentiellem
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