Hollande - Sarkozy Histoire d’une imposture ou une imposture dans l’Histoire ?
LES SIGNES DU DECLIN ?
Hollande - Sarkozy
Histoire d’une imposture ou une imposture dans l’Histoire ?
A la désolation du paysage politique, s’ajoute une inexorable guérilla identitaire entre des groupes sociaux. Est-ce deux des signes de notre déclin ? De quoi s’agit-il ?
I. Les funérailles du PS et de l’UMP … Le F.N. présent aux obsèques.
Ces funérailles annoncées sont le socle de l’imposture,
Avec la débâcle du P.S. aux municipales, près de 3000 collaborateurs se retrouveraient au chômage !
Les élus anticipent leur sortie à la prochaine législative. Les ministres ont déjà hypothéqué leur carrière par leur numéro d’équilibriste entre l’assujettissement à François HOLLANDE pour conserver leur poste et l’air de se sacrifier pour la veuve, l’orphelin et la Nation pour garder une « poire pour la soif »en 2017. A ce jour aucune personnalité charismatique, aucun visionnaire n’émerge à gauche.
Reste l’appareil du P.S. Les dissensions y sont nombreuses, la fronde s’organise. Peut-être faut-il souhaiter qu’il y ait là un terreau pour fertiliser une refondation incertaine.
Le P.S. est phagocyté par des trotskystes qui en 1968 ont voulu se décomplexer de leur origine petite bourgeoise. Leur marque reste encore un fond de sectarisme pour tenter de faire croire aux français que le bien serait à gauche et le mal à droite. Avec un 14% récessif, l’appareil est « cassé » Les scores électoraux à venir, promettent au PS, un destin semblable à celui du PCF, voire pire !
Coté U.M.P. ce n’est pas mieux ; pourquoi ?
Il y a d’abord des raisons simples : l’appareil vacille sous la pression judiciaire. Les leaders historiques sont discrédités.
La génération qui devrait suivre est restée atone, quand elle n’est pas également inquiétée par la Justice (G. PELTIER) Elle s’est soumise au triumvirat des « anciens ».Quelle drôle d’idée pour la rénovation de l’U.M.P ! Or la soumission n’est-pas la qualité principale d’un Chef, non ?
Mais plus grave, l’autre raison est économique, l’appareil est ruiné. Il est ruiné au sens de la cessation de paiement. Cette fois-ci, aucune souscription à espérer pour les mêmes raisons que la première avait fonctionné : à savoir les comptes de campagne de Nicolas SARKOZY !
Les conditions de la dissolution pour raisons économiques sont constituées, même si c’est improbable.
Mais ils vont descendre encore plus bas, car voilà que sur un champ de ruine, celui qui a contribué significativement au déclin de notre pays, Nicolas SARKOZY dont le nom est trop souvent mêlé « aux affaires », pense les français assez stupides pour lui faire à nouveau confiance.
Tricheurs et incompétents, ils sont en plus des farceurs qui prennent les français pour un public facile !
Evidemment, la France mérite mieux que cette comédie annoncée par son valet, Brice HORTEFEUX.
L’U.M.P. va donc rejoindre le P.S. dans les mauvais scores très prochainement ;
Quant au F.N. il va probablement stagner ; pourquoi ?
Il a fait le plein des voix de la France « pavillonnaire » Il n’a pas d’alliés ; Mais le F.N. s’il n’est pas encore un parti de gouvernement, il conserve une capacité de nuisance forte. Celle-ci est d’ailleurs renforcée par les singulières interventions de sa Majesté NOAH dont le sentiment de « honte » pour les électeurs français qui ont choisi le F.N. se révèle aussi honteux que sa déclaration fiscale lorsqu’il était parti en SUISSE par peur du chômage en FRANCE. Trop drôle ! Tennisman, Chanteur puis Comique. Toutefois, il n’a pas été reconnu fraudeur à ma connaissance. Il est exaspérant mais n’arrive pas à la cheville de Jérôme CAHUZAC.
Le F.N. est audible et sait communiquer. Ses intervenants sont pertinents et n’ont plus rien à voir avec les « crânes rasés » d’autrefois. Ça se regarde et ça s’écoute… pour 25% des votants. Même si c’est regrettable, c’est républicain. N’en déplaise à Y. NOAH, soyons réalistes.
II. La « lutte des classes » remplacée par la « lutte des castes »
La recomposition sociale de la société française a dégradé la base sociale des partis politiques, l’imposture finit de se former sur cette dégradation.
En effet, à la désolation du paysage politique, s’ajoute donc une sorte de guérilla des castes pour la lutte des privilèges. De quoi s’agit-il ?
Définition d’une caste selon LAROUSSE : « Groupe social endogame, ayant le plus souvent une profession héréditaire et qui occupe un rang déterminé dans la hiérarchie d'une société. Groupe qui se distingue par ses privilèges et son esprit d'exclusive à l'égard de toute personne qui n'appartient pas au groupe »
De la lutte des classes, née de la révolution industrielle, il ne reste presque rien.
La domination de l’économie par la Grande Bourgeoisie française, propriétaire du capital, avait pour corollaire, la conscience de classe des travailleurs et sa capacité à faire dysfonctionner l’appareil de production par la grève.
La première fut donc soucieuse de préserver ses privilèges, la seconde d’en acquérir. Sans prendre des raccourcis qui insulteraient l’Histoire et la classe ouvrière, cela a marché dans le contexte national. Jusqu’à produire parfois de longues périodes de paix sociale.
En effet, ces deux classes avaient dans leur ADN, un gène commun, celui de la même nationalité et du même patriotisme. Ce patrimoine commun s’est délité avec la mondialisation et la dilution de la souveraineté économique.
De cette mutation est né le fonds de commerce du F.N.
Puis avec l’Europe, cette étape sera suivie d’une inexorable perte de la souveraineté économique au profit d’une appropriation de la gouvernance de nos entreprises par l’étranger et donc une perte de souveraineté nationale. 43% de nos entreprises appartiennent à des étrangers non-résidents.
A partir de là, Au gré des particularismes, la société française s’est désagrégée puis s’est recomposée en une multitude de groupes avec des intérêts de castes.
A la « lutte des classes », s’est substituée « la lutte des castes… »
En effet, il ne reste plus deux classes sociales mais des centaines. La société française est devenue hétérogène. Chaque groupe œuvre pour deux choses : lutter pour une reconnaissance de ses particularismes car la notion de groupe altère la notion de masse et lutter pour la conquête de privilèges ou pour des avantages liés aux dits particularismes du groupe.
C’est de cette recomposition sociologique, qu’inévitablement, ceux qui ne disposent pas de privilèges ne supportent pas l’existence de ceux qui en ont (fracture sociale, mais à tous les étages) A l’inverse, la tension est entretenue par ceux qui en ont le plus pour les garder.
Ce nouvel ordre social chapeauté par l’oligarchie financière mondiale modifie les règles du jeu politique. En effet il est devenu compliqué d’opérer un rassemblement majoritaire sur des particularismes et pour les castes les plus privilégiées de s’en prendre à la Divinité Financière. On ne s’attaque ni à son banquier quand on est dans la fortune ni à la source des privilèges de la caste favorisée. François HOLLANDE l’a très bien compris. Il est illusoire de considérer cette puissance occulte comme une classe sociale. Elle est présente et distante à la fois. Ce n’est presque plus tout à fait humain… Karl MARX n’avait pas prévu cette situation.
La lutte des castes est un signal fort du déclin de la société française ;
Et c’est cette lutte des castes pour la préservation des privilèges des uns au détriment de ceux des autres qui inexorablement nous entraine sur un modèle semblable à celui de l’Inde ancienne.
De cette situation, il est certain que ceux qui naitront dans une caste inferieure n’auront aucune chance d’en échapper de toute leur existence ! L’exemple de L’ultime drame : travailler est devenu un privilège !
Oui et la garantie de l’emploi par exemple pour le fonctionnaire en constitue un, les régimes particuliers de retraite aussi. Il ne s’agit surtout pas de stigmatiser une partie des français ; mais, il convient de comprendre que la notion de fortune est dépassée. Elle a été remplacée par la notion de privilèges ! Et cette caractéristique discriminatoire est clivante et donc, source de tension et de désordre. Comment imaginer l’avenir avec une frange importante de la société française qui serait soumise à financer par son impôt, les privilèges d’une autre partie ?
Le retour en arrière vers le modèle social de l’Inde ancienne ou du Moyen-âge constitue un signe de déclin flagrant.
En France, aujourd’hui, un jeune ne cherchera pas forcément à créer son entreprise ou à travailler pour un employeur ; mais, à entrer dans un corps, une administration ou une entreprise qui lui concèdera des privilèges.
Un peu de politique en conclusion,
De la désagrégation de la classe politique à la stratification de la société française par castes, c’est-à-dire l’éloignement d’une communauté d’intérêt forte et massive, susceptible de peser avec succès sur le redressement du pays,
Tout peut arriver,
Que ce soit les conditions constituées d’une comédie en 2017, celle de la candidature de François HOLLANDE par défaut à gauche contre celle de Nicolas SARKOZY par défaut à droite,
Mais aussi, puisque la France est passé sournoisement d’une société de liberté et d’indépendance à une société de privilèges et de transaction avec les marchés, le spectre inattendu d’une aventure politique à risque pour la démocratie se dessine.
Il faut souhaiter l’émergence de nouveaux mouvements politiques, capables d’œuvrer pour la restauration de la Démocratie et de susciter l’adhésion sur un objectif national et européen. Sinon, ces deux-là vont nous rejouer Polichinelle dans un cimetière politique !
Il faut avoir le courage de décréter l’abolition des privilèges et de l’appliquer à toutes les castes de la République inutilement couteuses à l’Etat. A coup sûr, cela remettra en cause le professionnalisme en politique.
Circonstance paradoxale, c’est grâce à une banque, la BNP, que François HOLLANDE va reprendre des couleurs en envoyant des lettres recommandées à OBAMA ! Il est probable que cela marchera, tant l’équilibre avec l’Europe est nécessaire à OBAMA pour conserver son statut contre la RUSSIE, bien plus que d’être impressionné par François HOLLANDE. En même temps, cela veut dire que si nous comptons encore, autant compter plus fort en redressant le pays. Mais redresser, c’est redonner l’espérance au peuple.
Alors que cette fiction, HOLLANDE contre SARKOZY en 2017 reste fiction. Dans le cas contraire, ce serait une imposture à l’HISTOIRE et surement une imposture qui entrerait dans l’HISTOIRE de notre pays !
Comme l’a dit l’inénarrable F. BAYROU : « L'orage est là, on ne sait pas où la foudre va tomber, mais je suis sûr qu'elle va tomber !... » Peut-être avant 2017 ?
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