@Serge F.
C’est bien ce que je dis : Hulot est devenu célèbre grâce à la connerie de ses contemporains.
Quand on prétend aimer l’aventure, on bourre son sac, on met les chaussures qui vont bien et on se casse, on ne vit pas par procuration sur son canapé les tribulations d’un trou de cul parti avec tout son staff pourrir les derniers endroits encore préservés de la planète.
Il se trouve que dans les années 80, je pratiquais la spéléo et l’ULM, dans l’une et l’autre de ces disciplines nous n’étions pas bien nombreux, quelques-uns de mes potes ont servi de sherpas à ses expéditions et les débriefing des exploits de la vedette n’étaient pas bien glorieux, à tel point que, malgré les offres généreuses, il avait de plus en plus de mal à recruter des volontaires sur la fin.
Après, qu’il travestisse un nom usurpé pour en faire une marque, on lui aurait peut-être pardonné, mais qu’il nous prenne pour des cons avec un discours en totale contradiction avec ses actes, c’est trop, qu’il aille se faire foutre.
Et je fous dans le même sac tous les guignols que vous citez plus haut.
Perso, j’en suis resté à René Dumont et Jean-Marie Pelt, le dernier bouquin valable lu sur le sujet, c’était « Le tao de l’écologie » de Teddy Goldsmith, il ne date pas d’hier.
80% des populations habitent les villes, une majorité donc, ce sont donc des hors-sols qui vont devoir décider de l’avenir de la planète qu’ils ne connaissent qu’à travers leurs écrans, le résultat, vous l’avez sous les yeux lorsque vous allez voir derrière le décor, et, les mêmes causes produisant les mêmes effets, ne vous attendez pas à des miracles dans un proche avenir.