Incendies criminels à Rennes : du Parlement de Bretagne aux squatts
Le 21 mars 2008, à 7 heures, un incendie criminel se déclare au squatt d'artistes autogéré et autorisé à Rennes. Joe Sacco, fondateur de l'association pour la reconnaissance de l'habitat léger et mobile (Halem) est gravement brûlé aux jambes, pris en charge par le SAMU, il décéde à 17 heures, alors qu'il avait été pris en charge par Le SAMU vers 9 heures. Le procés a été clos par un non-lieu en mars 2017.
Depuis 2008, les incendies criminels se sont multipliés à Rennes ....
Les incendiaires sont identifiés.
En 2015, un petit bâtiment désaffecté de trois étages, est occupé par des squatteurs qui laissent toujours l'un d'eux en veille. Un soir, il entend du bruit et voit deux types avec des jerricans. Il appele ses potes, la police et la police des polices (l'IGPN a une antenne à Rennes). Il sort de sa cachette et surprend les incendiaires qui allaient allumer une sorte de feuille A4 gauffrée (un accélérateur d'incendie). Il leur dit qu'il a appelé la police. Réponse : "T'as rien à faire ici pauvre merde, on s'en fout on a le bras long". La police arrive et soutient les incendiaires. Les potes arrivent, puis l'IGPN. La police des polices constate les faits et prend l'identité de tous. Ils passent tous en procés, y compris les policiers de l'IGPN. Résultat : non-lieu.
Un fait parmi d'autres, à tel point que les pompiers en ont marre et disent ouvertement "qu'ils en ont plus qu'assez des conneries de la mairie."
L'histoire de l'incendie de 2008 à L'élaboratoire est relaté ici avec les témoignages et tous les liens. C'est un documentaire que l'on m'a demandé de faire.
https://fr.ulule.com/urbanisation-et-resistances/
Rennes doit devenir une mégalopole à vitesse grand V. Des multinationales du CAC 40 veulent y implanter leurs sièges sociaux SI, l'aéroport Notres-dames-des-Landes se fait. Un double bras de fer donc.
L'incendie du Parlement de Bretagne
Écouter l' entrevue de Gérard Gautier du 28 avril 2016 sur Radio Laser.
Après avoir édité en 1996 « Le vendredi noir de la Bretagne » et « L’incendie de la paillote bretonne », Gérard Gautier ancien membre du Conseil Régional de Bretagne, élu sur la liste "Blanc, c'est exprimé" poursuit donc sa quête de vérité. Il conteste, comme beaucoup d’autres, la thèse officielle de l’incendie causé par une fusée de détresse tirée par un marin pêcheur en manifestation.
Outre ses relations, il a recueilli de multiples témoignages qui abondent pour une toute autre version au cours de sa participation aux divers salons du livre régionaux depuis plus de vingt ans.
Tenace épistolier, Gérard Gautier documente également les enfumages médiatiques et pure propagande de la thèse officielle que l’on trouve dans la presse régionale, chez des chercheurs patentés du CNRS ou avec des réalisateurs de documentaire comme « L’incendie ». Il égrène aussi ceux qui ont reçu des pressions pour ne pas auditionner tel ou telle témoin : journaliste, pompier, CRS, etc.
Dans tous ces métiers, il a pisté ceux qui cherchaient à protéger leur carrière et leurs prébendes.
Ce 4 février 1994, outre la manifestation massive des pêcheurs, il y avait à Rennes une vingtaine de manifestations. En effet, le premier ministre BALLADUR et cinq autres ministre, dont Charles PASQUA étaient attendus pour signer un contrat de région.
D’un côté, rien n’avait été fait pour contenir la manifestation des pêcheurs qui, après provocations policières de toutes sortes, on conduit à ce qu’une émeute ait lieu.
Marcel ROGEMENT : « Le préfet de l’époque savait que ce serait violent, mais rien n’a été fait pour éviter le saccage. »
Le juge Van RUYMBEKE a été le seul à évoquer la mise en cause de responsabilités politiques dans le non maintien de l’ordre ce jour là. Et pour cause, ses dossiers au Palais de justice au sein du Parlement de Bretagne ont brûlé, notamment ceux concernant la corruption des politiques et des promoteurs immobiliers.
Une photographe : « En fin d’après-midi avec P., nous avons remonté la rue Victor Hugo jusqu’à la place du Parlement qui était calme et vide, seulement gardée par des binômes de CRS et d’une autre sorte de gars, entre six et huit. Ils nous ont laissé descendre vers la mairie. Arrivé en bas de la place du Parlement, j’ai arrêté P. en lui disant qu’il y avait un bruit bizarre, comme un craquement ».
Alors qu’elle recevait des amis vers 21H30, elle a ouvert sa fenêtre qui donnait sur le Palais de Justice pour prendre des photos, un gars a crié il n’y a rien à voir ! Peu après, une personne est entrée chez elle, pris son appareil et enlevé la pellicule.
Guillaume de RAGUENEL de MONTMOREL, dont le père appartenant à la Cour d’Appel de Rennes qui menait une enquête sur les causes de l’incendie, a témoigné : « mon père pensait que la fusée incriminée ne pouvait, en aucun cas, être la cause dudit incendie ».
Décédé récemment, il a confié à son fils « que ce dossier avait disparu ».
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