Jean-Marie Le Pen et son verbe
La meilleure façon de servir la République est de redonner force et tenue au langage. Francis Ponge

Troisième descente dans les eaux troubles de la sémiologie politique. Fils d’analphabètes, Le Pen est le candidat qui maîtrise sans aucun doute le plus spectaculairement la langue française. Toute sa réussite politique est liée à cette assurance dont le spectre émotionnel semble sans bornes, pouvant alterner des tons passant du drolatique au grivois, du menaçant au lyrique, du défensif au cynique, voire du compassionnel au transgressif. Verbe musée, clairement conservateur quant au vocabulaire (un goût prononcé pour les mots rares et désuets), charriant avec jubilation les langues mortes (étant passé par les jésuites avec lesquels il apprit la poésie du XIXe siècle, le latin-grec dont il use encore régulièrement dans ses discours, sortant déjà vainqueur des concours d’éloquence), affleurent en lui la terre, le sang, les glorieux morts, les remembrances historiques vivaces : « Oui, c’est vrai, je pense toujours avec émotion à l’insurrection vendéenne, à Charette, la Rochejaquelein ou Lescure, et aux Colonnes infernales de Turreau ». dimanche 22 octobre 2006. « ...Si j’ai choisi Valmy, c’est qu’à travers ses diverses épopées, je crois à la continuité de la grandeur de notre peuple. De Gergovie à la Résistance en passant par la monarchie capétienne et l’épopée napoléonienne, je prends tout ! Oui tout ! ». mercredi 20 septembre 2006. Son verbe est crâne parce que s’offrant à la haine des élites technocratiques policées qui sentent bien l’extraction populacière et canaille de son locuteur, son déferlement d’adjectifs lestes ne pouvant qu’effaroucher les oreilles bourgeoises et bobos. Cette langue n’est pas polie ni « respectable », elle renverse la table et montre trop de chair, de sexe, sentant la sueur et les fins de soirées arrosées : " En vérité, je vous le dis, Monsieur Chirac, Juppé est un acculé ", 29 septembre 1996, « confier à Chirac des responsabilités en matière écologique reviendrait à confier la protection de l’enfance à Dutroux », lundi 12 février 2007. Elle condamne, défie, toujours rebelle car ne pouvant se soumettre durablement aux règles courtoises pour soudain jaillir en fulgurances malveillantes : « Monsieur Bédier, éphémère secrétaire d’Etat à l’administration pénitentiaire, a lancé en 2002 et 2003 un programme de construction de prisons. Le problème, c’est qu’il risque d’être le premier pensionnaire des prisons qu’il construisait.... », dimanche 21 janvier 2007.
Son expression ressasse sans cesse son enracinement organique, sa présence est indissociable du passé d’où elle se jette, n’ayant pas fait table rase des siècles passés à coup d’anglicismes, de néologismes et de barbarismes technico-économiques. Biologisante et de ce point de vue plus proche du corps qu’il n’est permis dans les milieux autorisés. Son déploiement ultrasexué remue les pulsions, travaille les sens et l’inconscient, elle s’assume dans sa ferveur païenne, férocement païenne et en rupture nette avec la parole des Lumières et du judéo-christianisme, toute à sa joie lubrique d’effaroucher en diatribes et transgressions incontrôlables les auditoires, elle multiplie les escarmouches pour faire naître un trauma collectif, basé sur un mélange de projections fantasmatiques et de faits réels souvent reniflés avant ses adversaires politiques. Cette langue est parfois cruelle et humiliante, à la frontière d’un sadisme symbolique, se voulant castratrice (« C’est un impuissant de la politique » à propos de Chirac le 18/02/2007) pour mieux se réassurer et se réaffirmer. Cette langue ne se masque pas, comme une vieille fille indigne, elle se rit du Surmoi et des tabous, s’excite à les balayer, créant vertige et fascination outrée, abolissant les limites, sans bornes morales, sinon celles qu’elle fixe par affinités subjectives. Le recyclage du vocabulaire de Le Pen par Sarkozy lui a de fait conféré une légitimité, même Royal parlant de « centres fermés » pour délinquants avec « encadrement militaire » n’est pas si éloignée de sa « contamination » sémantique, (qui aurait pensé il y a cinq ou dix ans que le PS en viendrait à de tels propos ?). L’ethnicisation du discours politique général s’est installée, la notion de « racisme antifrançais » (jusque là concept exclusivement lepeniste) à fait son entrée dans le paysage politiquement correct à l’occasion des manifestations lycéennes de 2006. La notion de « bandes ethniques » a été reprise par de nombreux élus de la droite dite républicaine... Son discours sur l’affectif nationaliste a pris, des formules comme « ceux qui n’aiment pas la France n’ont qu’à la quitter » proliférant de manière régulière dans le champ politique « classique ». Sa langue est guerrière et apprécie les fulminations : « Je suis peut-être un boulet, mais un boulet de canon. » Septembre 2003.
« Je prends l’engagement, devant le peuple français, que, quand le FN sera au pouvoir, tous ces malfrats, tous ces bandits, devront non seulement rendre des comptes mais rendre gorge !"
Comme le dit l’adage romain : « Si vis pacem, para bellum », « Si tu veux la paix, prépare la guerre ». dimanche 22 octobre 2006.
Elle sacrifie l’honorabilité sociale pour le déluge émotionnel, faisant de son dévoilement une charge cathartique. Barbare et classique, outrancière et subtile (se reporter aux cours de sémantique donnés par Le Pen sur le sens du mot détail, incident et autres adjectifs neutres en soi qui, placés dans certains contextes sensibles, prennent subitement une tournure conflictuelle), elle surfe sur la crête des non-dits, impossible et pourtant bien là. Le timbre de sa voix est quasiment toujours fort, il s’emballe, l’intonation navigue entre indignation et dénégation. Tout se passe comme si la scène principale, celle où le langage de Le Pen se déploie sans ambages, sans détours, décidait de violer les codes de politesses, d’éducation, de respectabilité, visant l’effet de choc et de surprise. Elle a pour singularité de ne pas chercher à rassurer, d’évoquer régulièrement la mort et la vie en tant que principes fondateurs et de se soumettre à une certaine fatalité du Logos.
Les charges provocatrices et insolentes prolifèrent et ce depuis la prime jeunesse. Un ancien camarade d’enfance breton raconte : « Au printemps 1938 ou 1939, je travaillais sur un bateau près du pont de Kerisper, un ouvrier grattait l’édifice à vingt mètres du sol quand Jean (Le Pen) est passé avec la plate de son grand-père. Il a hurlé : ‘‘Les employés des Ponts et chaussées, c’est tous des feignants ! ’’. Frondeur, gouailleur, potache, le verbe de Le Pen est passionnel plus que rationnel avant tout, il vient assurément d’une certaine France que l’on dit profonde.
147 réactions à cet article
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Plus qu’en toute autre tribune, le langage en politique est une arme merveilleuse. Une gouaille haute en couleur et érudite ne dessert-elle finalement le candidat Le Pen davantage qu’elle ne fascine ? Ou plutôt cette fascination langagière que ses détracteurs ressentent parfois malgré eux n’atteint pas à l’essentiel : l’efficacité.
La maîtrise pongienne abandonne nombre de lecteurs dans les forêts sombres de l’expression. Tant mieux en littérature, mais en politique... je pose la question.
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Si vous ne trouvez pas le verbe de Le Pen efficace, je me demande ce qu’il vous faut.
Comment se fait-il alors que si peu nombreux sont les adversaires désireux de débattre avec lui ? A commencer par la déballonade de Chirac en 2002.
Mitterrand voyait en Le Pen le dernier grand orateur (avec lui).
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Ce que vous ne savez sans doute pas : Les parents de JM Le Pen était peut-être analphabètes mais surtout leur langue maternelle était le breton dans sa variante vannetaise. Lui même le comprend très bien et l’a sans doute parlé dans sa prime enfance même s’il a pu l’oublié un peu mais pas trop, car il savait encore chanter des cantiques a capella en cette langue à 70 ans passés.
Si le Pen maitrise si bien l’imparfait du subjonctif il le doit aux jésuites qui l’on instruit. Quant à sa fille Marine qui a pourtant gardé son nom de jeune fille à consonnance celtique à la Télé, elle n’aime pas trop la langue de ses ancêtres paternels : http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=6152
Rigolo de penser que le grand tribun de l’extrême droite française est le français pour langue seconde. Non ?
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Désolé, Actias, j’ai dit la même chose que vous alors que votre message n’était pas affiché...Je n’ai pas copié, c’est juré !
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l’homme a l’image n’est plus ,avec tout le respect du a son age !! faut pas tricher !!!
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C’est sans doute le seul hommage mérité de JLP : son style. Mais quel lien avec les idées qu’il prône ? Sans doute une phrase de Cioran à propos des écrivains réctionnaires peut nous éclairer : ces mêmes écrivains magnifieraient le Verbe, car c’est la seule chose qu’il leur reste...
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Excellent. Les dictateurs ont toujours été des tribuns. Hitler, Mussolini, Staline, Castro, et bientôt Chàvez...
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@Jojo2
Si je comprends bien tribun= dictateur donc Le Pen= dictateur.
C’est un peu facile, ou en tout cas très prématuré pour ce qui concerne Le Pen.
Jaurès était-il un dictateur ? Et De Gaulle ? et Léon Blum ?
Et Franco était un très mauvais orateur avec le charisme d’une moule marinière. Et je n’ai jamais -mais je peux me tromper -entendu parler des dons oratoires de Mao.
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Révélateur. J’ai dit « les dictateurs ont toujours (j’ai un peu exagéré...) été des tribuns », vous en faites une bijection...
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@ Pinson :
« Si je comprends bien tribun = dictateur »
Vous comprenez mal.
De ce que les A soit des B, il ne suit pas que tous les B soient des A. (logique élémentaire depuis Platon).
En d’autres termes, il n’y a pas ici d’équivalence logique (si et seulement si, ssi).
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Complètement idiot : comme si l’intellignece était coupable !
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J’ai parfaitement compris, au contraire, si Jojo ne voulait pas insinuer que Le Pen=dictateur, quel serait le sens de sa remarque sur le fait que les dictateurs sont des tribuns ?
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@Jojo2 « Revelateur » Revelateur de quoi ? c’est plutôt votre reaction qui semblerait révélatrice d’une certaine mauvaise foi ou alors c’est votre subconscient qui s’ exprime Vous applaudissez stravos pour son jugement réducteur vis à vis de JLP mais vous prenez de haut Pinson parce qu ’il est censé avoir compris de travers ..Mais Pinson a raison : le terme de dictateurs que vous avez utilisé,est une ellipse et prend clairement la place du sujet : JLP, dont il etait question dans le message de stravos
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joli texte, c’est bien écrit et tous ceux qui pratiquent encore la langue française ne peuvent qu’être d’accord : JMLP manie notre langue comme un vrai tribun et aucun académicien n’aurait de reproches à lui adresser.
Je trouve d’ailleurs que c’est le seul des candidats à la présidentielle qui s’exprime aussi bien.
En effet, après les jeux de mots douteux de S. Royale , les begaiements de Bayrou et le français approximatif de Sarko , que nous reste t’il ?
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C’est amusant car hier je me demandais si vous feriez après Royal et Sarkozy, le sujet sur Le Pen, qui est sans conteste le politicien au verbe le plus précis. Ses attaques dont vous parlez font partie de la politique, ses adversaires s’en servent aussi, même s’il est vrai que Le Pen se place aussi sur le terrain moral. Quand il fait un discours, on a envie de l’écouter, contrairement à nombre de ses adversaires, qui endorment plutôt l’auditoire...
Votre article est intéressant et m’a appris des choses.
Bill
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Bien sûr qu’il est un grand orateur et efficace de surcroît. S’il y avait eu ce fameux débat en 2002, Chirac n’aurait pas fait le même score...
J’illustrais juste ma pensée selon laquelle cette « efficacité » ne le sert pas toujours.
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Il faut savoir que Le Pen lit en moyenne un à deux livres par semaine... c’est en tous cas ce qu’il déclare... Je me demande bien ce que lisent les autres politiciens, je crois savoir que l’auteur préféré de Sarkozy est Céline, ce qui est tout de même, il faut le reconnaitre, une preuve de bon goût en littérature, mais que lit Ségolène ?
Bill
Une petite citation de Celine : Il n’y a de terrible en nous et sur la terre et dans le ciel peut-être que ce qui n’a pas encore été dit. On ne sera tranquille que lorsque tout aura été dit, une bonne fois pour toutes, alors enfin on fera silence et on aura plus peur de se taire.
Car pas trouvé ce discours dans l’hopital, disant que Louis XVI s’en barbouillait le pourtour anal du peuple...
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La vraie différence entre JMLP et les autres, c’est que lui est convaincu d’avoir raison.
Il ne fait pas seulement de la comm’ (car il en fait aussi), il dit avant tout ce qu’il pense.
Sa force c’est la franchise. De la à dire qu’il aurait le courage de faire ce qu’il dit ... je n’en suis pas à ce stade.
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@Bill tu penses vraiment que Sarko a le temps de lire ? tu penses vraiment que Sarko a le temps d’écrire un livre ?
Moi je pense qu’il a des fiches de lectures de ces camarades atlantistes.
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Sarko est intellectuellemnt nul. Il a redoublé sa sixième, a eu un bac B sans mention et à mis 8 ans pour décrocher un diplome d’avocat... :))
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@ Fred,
Je ne sais pas trop, mais le faît qu’il mette en avant un auteur, me parait tout de même bien. Mitterand n’était pas ma tasse de thé, mais j’appréciait son coté littéraire, et puis j’ai vu un écrivain parler de sarkozy à ce sujet.
Mais tu poses une bonne question !!!
Bill
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Bill, Moi, ce que je trouve suspect, c’est que quand on demande à un Sarkozy ce qu’il lit, il ne trouve à citer qu’un seul auteur. Surtout que Céline, c’est un peu bateau. D’avant-garde juste ce qu’il faut, mais quand même déjà classique. Ce qui ne retire rien aux qualités réelles de Céline.
Quant à Ségolène, je ne sais plus où j’ai vu qu’elle ne lisait rien et n’avait lu dans sa vie que les manuels de l’ENA. C’est peut-être vrai, c’est peut-être faux. Pour ma part quand je l’entends, je n’ai pas la sensation qu’il y a une culture derrière la façade. Mais c’est vrai que je ne suis pas objectif là-dessus.
Chez Bayrou, on sent l’agrégé cultivé et il n’y a guère que ça pour donner un peu de goût à ce robinet d’eau tiède.
De toute façon, le sabotage des « humanités » étant effectif depuis plus de trente ans, on ne verra plus sauf miracle d’orateurs de la classe d’un Le Pen.
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Il y a aussi des gens sans diplôme aucun qui sont intelligents.
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S’ils sont intelligents, pouquoi n’ont-ils pas de diplômes ?
Seraient-ils paresseux ?
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Car tu penses que l’intelligence ne se mesure qu’en terme de médailles...
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Sacha Guitry avait été un vrai cancre, mais il s’est bien rattrappé par la suite, un vrai bourreau de travail ! On dit qu’il n’y a pas plus travailleur qu’un fainéant qui se met au travail !
Bill
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Sacha Guitry n’a jamais été un « cancre » au sens actuel du terme :
« Alexandre (dit Sacha) Guitry est né le 21 février 1885 à Saint-Pétersbourg. Son enfance se passe sous le signe du divorce de ses parents, des voyages ; son père, le comédien Lucien Guitry, l’emmène à la cour du tsar de Russie ; il bénéficie de la fréquentation régulière d’humoristes célèbres (Jules Renard, Alfred Jarry, Tristan Bernard et Alphonse Allais). Très mauvais élève, doté d’un sens peu commun de l’indiscipline, l’adolescent veut suivre les traces de son père et débute au théâtre sous le nom de Jacques Lorcey. Mais ce sont ses propres pièces qui le rendent célèbre à vingt ans. » (Encyclopaedia Universalis)
Simplement, il a appris ailleurs qu’à l’école où il était probablement tombé sur des profs moins intelligents que lui.
C’est ce qui était également arrivé au mathématicien Evariste Galois (tomber sur des profs moins intelligents que lui). Là, ça a mal tourné.
Aucun rapport donc avec la situation actuelle, où les diplômes sont bradés et l’éducation gratuite, accompagnée de bourses.
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Ah, je suis bien d’accord cher Courouve, dans ma bouche ce n’était pas péjoratif non plus, moi qui suis un de ses admirateurs. Mais je crois me rappeler dans sa biographie qu’au début, ne sachant que faire de sa vie, car il fut un mauvais acteur, jusqu’au moment ou il joua ses pièces, il resta un bon moment dans le doute, à ne rien faire.
Et puis Brassens aussi n’aimait pas trop l’école : "Georges grandit au sein d’une famille nombreuse composée de sa demi-soeur, ses parents, ses grands-parents et leurs chats... A l’école, il n’est pas très en verve, se réveillant à la récréation, et préférant ses cours de musique.
Le poète tranquille Dès 14 ans, il commence à écrire quelques « fadaises », et c’est au collège que la lecture des poètes l’éveille réellement à l’écriture. Avec ses amis, il découvre la musique et la liberté de l’école buissonnière." ce qui ne l’a pas empéché de réunir une formidable bibliothèque et d’être très cultivé.
Mais pardon, ce n’est pas pour vous contredire, c’est que moi-même je ne suis pas resté bien longtemps à l’école avant d’y revenir par correspondance...
Bien cordialement
Bill
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Merci, Bill, de cette réponse attentive.
Sur cette question du rapport entre instruction et démocratie, voyez ma page en lien sur les cafés-philos.
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Par exemple moi , je n’ ai pas de diplôme et en même temps suis pas intelligent . Au secours .
Rocla
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Au fait c’ est quoi donc , un mec intelligent ?
Rocla
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Encore faudrait-il définir ce qu’est l’intelligence, C’est, pour le moins, une question de circonstances, d’adaptabilité
Elle n’est en rien réductible à l’intellectualisme, à voir tout ces intellectuels qui se trompent, surtout en matière politique, de façon quasi systématique. Céline en est un bon exemple ! L’intelligence n’est en rien corrélée avec une collection de diplômes.
Les ânes bâtés affichant de somptueux palmarès sont légion.
Un polytechnicien, doublé d’un énarque, placé dans la jungle africaine n’a que 12 à 24 heures de survie, milieu dans lequel un pygmée passe toute sa vie ! Alors, qui est intelligent dans ce cas ? Pour être juste, il faut dire que le même pygmée, parachuté dans les rues parisiennes, n’a sans doute guère plus de chance de survie, alors que notre énarque y prospère.
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je me permet de rappeler que le même si « aux âme bien nées la valeur n’attend pas le nombre des années » le contraire n’est pas vérifié : JMLP a mis six ans avant d’obtenir sa licence de droit...
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c est l argumrnt des adeptes des diplomes, sauf que les diplomes on les passe a 20 ans, pourquoi donc devraient ils etre un talisman a vie ? Ceci dit sarko ne m’a jamais épaté ar ses capacités litteraires et philosophique. Quand a Sego, le francais est en perpetuelle invention avec elle. Ce que j aime avec Bayrou, c est que quand il parle, il ne semble pas pendre son uditoire pour des cons ou des gens a qui « il faut parler simple »
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Je suis étudiant, si tu veux un diplome, faut payer ses études et si les cours sont gratuits il faut te loger etc etc. Et puis, beaucoup de diplomes n ont pas autant de valeurs qu on leur prete, étant dans une « prestigieuse » et ancienne école d’ingenieur j en sais quelque chose. Je ne dis pas qu ils en ont aucune mais on se berce un peu d illusions quand même
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Pardon pour toutes les mouches kafkaïennes qui valent bien mieux que ce dérangé du bulbe qui confond verbiage filandreux et pensée.
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La candidate socialiste dit aimer Bach mais aussi Diam’s, a lu Victor Hugo, mais aussi Fred Vargas, vu un spectacle de hip hop, mais aussi de l’opéra. Et elle aime « tout le cinéma français ».Bref un égalitarisme relativiste qui consite à dire que tout vaut tout, ode à la régression culturelle.
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C’est exactement ce que Finkielkraut a dit à Ripostes dimanche dernier.
Les grands esprits se rencontrent ???
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Ah oui, mais quelle horreur que tout cela ! Je rejoins entièrement le commentaire de pinson plus haut, Pinson dont le verbe est aussi parfaitement juste. Et il est vrai qu’il est de bon ton de dire du bien de Céline (pour lequel on se limite souvent à « Voyage au bout de la nuit » ! Pas de citation de « Mort à crédit » par exemple...) mais aussi de Victor Hugo.
Le niveau culturel des prétendants baisse ! Giscard a une passion pour Maupassant, qu’en est il de Chirac ?
Et dire qu’autrefois nous nous prenions pour le peuple le plus intelligent de la terre, aujourd’hui nous ferions mieux de nous taire, et de nous faire discrets... !
Bill
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Qu’est-ce que cette sectarisation de la culture ??
Je vais a l’opera ou voir un film au cine avec le meme plaisir. Si l’opera est bon je frissone, idem pour le film.
Je peux lire Sartre en ecoutant du rap puis apres me plonger dans un bouquin d’heroic fantasy mal ecrit mais neanmoins palpitant en ecoutant Mozart ou Delibes.
Et alors ? Tous me nourrissent. Je n’aime pas Diam’s mais qui d’elle ou Victor Hugo sera juge le plus « talentueux » dans un siecle ?
Autre remarque, si vous etes tous tres tres fort en litterature, des baroudeurs de la lecture. Vous auriez du noter qu’a son style parle plutot alambique, Segolene Royal lit !
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Chacun voit midi à sa porte ...
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Cher Hume
« Je n’aime pas Diam’s mais qui d’elle ou Victor Hugo sera juge le plus »talentueux« dans un siecle ? »
Permettez moi de vous dire que vous exagérez !
Dans une émission de télé, Gainsbourg se disputait un jour, en disant que la musique classique est un art majeur, et la variété un art mineur.
Iriez vous comparer Molière, et un de nos « one man show » ?
Il y certes une noblesse de la variété, mais qui n’a rien à voir avec un requiem de mozart par exemple.
Nous verrons ce qu’il en sera dans cent ans... Je me trompe peut-être ! Mais alors si c’est le cas, j’espère ne pas vivre trop vieux...
Bill
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Mon choix balance evidemment vers Hugo.
Mais n’est-ce pas un peu presomptueux de croire savoir ce qui sera le metre-etalon de la culture dans un siecle ?
Mon post etait juste une reaction viscerale a une vision tres reductrice de la culture, qui semble toujours etre un bon moyen de se faire mousser du type « moi je sais... », « moi je suis ecrivain... », etc...
Les gens les plus cultives que je connais sont ceux qui en parlent le moins et prennent bien garde de ne juger personne.
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Bon je crois avoir ete mal compris...
Je ne dis pas que toute culture est equivalente mais cela reste de la culture... On peut apprecier l’ensemble tout en faisant le distingo. Il n’y a la aucun « ecrasement vers le bas » ou je ne sais quoi.
En tout cas je suis impressionne par votre aptitude a reconnaitre qui est un genie et qui ne l’est pas. Rares sont les contemporains qui ont reconnus la marque d’un genie !! Chapeau bas Messieurs !
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« Le génie s’exprime dans l’art, le talent dans la célébrité. »
Bien vu, et c’est la posterite (ou non) qui permet de dissocier le genie du talent (si je reprends vos definitions).
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« Il ne s’agit pas de mètre-étalon de la culture : c’est bien un domaine où il n’y en a pas. »
Et pourtant au vu des commentaires...
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@ Hume
La culture est plus proche de la science que vous ne le pensez.
Dans le domaine culturel, la rigueur aussi est de mise, les distinctions, les hiérarchies.
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A courouve,
Je ne crois pas justement. Comment evaluer objectivement, qualitativement ou quantitativement ce qui est nul, bon, tres bon ou genial ? Par rapport a un espece de concensus universel (pourquoi pqs pour le genie d’ailleurs) ?
Qui est a meme de juger quand les gouts sont si differents ?
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C’est la connaissance des oeuvres, le travail sur les oeuvres, qui amène la compétence du jugement.
Cela restera toujours incompréhensible à ceux qui n’auront pas fait ce travail (comme la neurobiologie pour d’autres).
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en parlant de culture....
lu sur un mur en mai 68 « la culture c’est comme la confiture moins on en a plus on l’etale »
la culture est ce qui subsiste quand on a oublié tout ce qu’on savait....
Selma Lagerlof.
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Il ne faut pas croire tous les slogans écrit sur les murs.
Sur les murs, on lit aussi : « Merde pour celui qui lira. »
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A Courouve :
« C’est la connaissance des oeuvres, le travail sur les oeuvres, qui amène la compétence du jugement. »
Le probleme c’est que le travail sur les oeuvres amenent a des jugements contradictoires et a de nombreuses contreverses (ceci dit c’est la meme chose en neurobiologie...). Je crois sincerement qu’il est vraiment difficile, voir impossible d’analyser une oeuvre objectivement :
Ce qui fait de Mozart un genie par exemple n’est pas sa maitrise technique qui est aisement analysable par un specialiste mais sa creativite et la capacite a faire ressortir chez nous des emotions.
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Il reste objectivement possible (pas à tous, hélas, mais à un certain nombre) de faire la différence entre une oeuvre et une merde ...
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La je suis d’accord
!!
Quoique... mefions de l’art contemporain ou une merde au sens premier peut bien devenir de l’art au figure...
En tout cas merci pour cette agreable discussion.
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Ah ça oui ! Il y a même un peintre qui utilise ses étrons, les dilue, et en fait une peinture plus ou moins rouge, s’il a mangé de la betterave, etc, etc...
Mais enfin parfois, on peut être conciliant avec les photos de « merde », quand elles sont drôles...
Bill
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Entre ça et le Génie du christianisme de Chateaubriand, l’athée que je suis déclare qu’il n’y a pas ... photo.
Mais combien, sur ce site, connaissent seulement le nom de Chateaubriand ?
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Ah, Courouve, vous avez lu le Génie du Christianisme ? Je vous sait cultivé et cela ne m’étonne pas après tout ! C’est un très bon livre ! Avez vous lu « le confort intellectuel » de Marcel Aymé ? Je suis sûr que cela vous plairait !
Bill
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Lu aussi (beaucoup plus facile à lire ...)
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Pardon, je coorige ma faute, quand on s’adresse à vous, il faut se méfier
je saiS...
Pour le confort intellectuel, à ceux que Marcel Aymé intéresse, un lien :
« Depuis leur retraite, les deux personnages donnent très vite à leurs conversations de coin du feu, la tournure d’une dispute littéraire. L’un des deux « proscrits », ou prostrés peut-être, se livre à une digression - qui confine au soliloque - sur le snobisme intellectuel des bourgeois. Ces derniers, leur intelligence aveuglée par la volonté de passer pour des hommes sensibles, éclairés, ouverts, etc. mépriseraient tout ce qui magnifie ou provient de leur classe sociale. Notre sceptique brocarde plus avant l’auto-dénigrement, passion « bourgeoisissime » nourrie de référents soi-disant avant-gardistes. Et par delà l’affaiblissement d’une classe à laquelle il ne rougit pas d’appartenir, il croit voir la cause de l’affadissement littéraire des élites française. »
http://www.parutions.com/pages/1-1-121-3287.html
Bill
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Ah oui Courouve, plus facile à lire, c’est vrai, mais tout de même marquant...
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Un Chateaubriand , se trouve dans tous les restaurants funéraires .
En même temps on peut lire les mémoires d’ outre-tombe .
Rocla
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Boris Vian egalement est plus facile a lire et pourtant...
Bill, si vous etes un adepte de Marcel Ayme, nous allons nous entendre...
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Ah , Hume, oui ; très certainement ! J’aime son coté insolent et très « politiquement incorrect ». Et aussi beaucoup le film qui a été fait de la « Traversée de Paris ». Sa critique de Baudelaire dans le « Confort intellectuel » m’avait bien marqué.
Bill
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A Bill : idem !!
A Philippe : je persiste sur le terme adepte !! meme si cela ne lui plairait surement pas en effet.
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Je comprends maintenant pourquoi à l’occasion d’autres discussions, j’avais trouvé en Hume un contradicteur bien plus subtil que d’autres.
C’est qu’on ne peut jamais vraiment se disputer avec quelqu’un qui aime Marcel Aymé !
Marcel Aymé réussit des miracles de ce type : comme de faire réaliser au très « de gauche » Claude Berri un film excellent et totalement fidèle au très politiquement incorrect « Uranus ».
Autre petit miracle de Saint Marcel Aymé (plus perso) : je me désespérais dans sa petite enfance du peu de goùt de mon rejeton pour la lecture : jusqu’au jour où je lui ai mis en main les « contes du chat perché ».
Pour nous ramener au sujet : si jamais quelqu’un me prouve que Le Pen n’aime pas Marcel Aymé eh bien, je ne voterai pas pour lui....
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@ philippe renève
Par « politiquement incorrect », terme galvaudé au point de ne plus vouloir dire grand-chose, je le reconnais, je voulais dire « pas de gauche du tout ».
Et c’est un hommage que je rends à Berri d’avoir su adapter en la respectant complétement une oeuvre qui ne correspond probablemnt guère à sa propre vision du monde.
Ce n’est pas un cas unique, il y a des tas d’autres exemples, je le reconnais volontiers.
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@ L’auteur :
Tout à fait d’accord avec vous. Votre analyse est de surcroît très bien écrite. Cet aspect charnel, viril et rebelle, tout à la fois prégnant et grandiloquent du discours, qui s’adresse au cerveau reptilien, aux tripes, aux glaouïes, au creuset symbolique d’une France dont Bernanos avait loué la liberté d’esprit avec infiniment plus d’amour et de talent, a pu charmer l’écrivain Soral.
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Bel article et excellent commentaire !
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Merci d’avoir perçu mon angle d’appréciation.
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Finkielkraut a en effet souligné ce relativisme nihiliste lors de l’émission ripostes concernant mme Royal, et je le rejoins sur ce point.
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Etant donnée l’importance de la culture dans l’approche finkienne de la politique, il aurait été intéressant de savoir ce qu’il pense de la culture de Le Pen.
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Finkielkraut toujours décrié est très intéressant ! Il ne parle jamais pour ne rien dire, y compris dans cette émission : « Les intellectuels dans la campagne » qu’il sera possible de voir sur ce lien : http://www.france5.fr/ripostes/
Bill
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@ l’auteur
Toujours intéressants , votre série d’articles sur le langage des candidats .
Quoi qu’on puisse penser des idées du personnage Le Pen , avec bon nombre desquelles je suis en général en désaccord , il est de fait que la qualité de son expression orale ne devrait pas être l’exception , mais la règle pour tous les hommes politiques et pour toute personne prenant la parole en public !
Le langage de Ségolène ressemble à de la bouillie pour chat , quant à Sarkozy , il fait tellement de fautes de français qu’il en arrive à dire le contraire de ce qu’il voudrait dire ( mais pas forcément le contraire de ce qu’il pense en réalité ...)
Il est amusant de constater que seul Besancenot , à l’autre extrémité de l’échiquier politique , rivalise en qualité d’expression orale avec Le Pen !
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Très bon article, bravo à l’auteur ! Pour l’intervention de Le Pen, on revient aux thèmes traditionnels,
- Les étrangers retour chez eux.
- la femme au foyer et éducatrice d’enfants (nombreux)
- De bonnes prisons et de bonnes condamnations.
- Le nationalisme et le repli sur soi.Etc.Etc.Le verbe est bon, c’est un vieux briscard de la politique. Il peut plaire et je ne peux vraiment pas condamner celui ou celle qui votera pour lui. C’est un retour aux (mauvaises)sources, en Le Pen je ne vois pas de politique adaptée aux modes actuels de vie. Mais ces modes là sont ils encore valables ? Et pourtant, s’il avait raison...Il y a eu déja tant de politiciens de droite et/ou de gauche au pouvoir et les résultats sont catastrophiques. Le climat politique lui est favorable, les problèmes des banlieux, la dette de la France, le pouvoir d’achat, les délocalisations, la misère etc. Il faut savoir que J.Cl. Duvalier, dictateur bien connu, est à présent regretté en Haïti. C’est (nombreux) méfaits sont à présent oubliés et les autochtones regrettent l’ordre et les conditions de vie d’autrefois. Et pourquoi ne pas essayer Le Pen quelques années ? Quel est le risque ? les (très) vieilles institutions françaises ne suffiraient elles pas à limiter les abus ? La force d’inertie, c’est connu.
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« Il y a eu déja tant de politiciens de droite et/ou de gauche au pouvoir et les résultats sont catastrophiques. »
Dire que les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes immenses des Français, c’est évident, vu que nous sommes un peuple de râleurs. Mais dire qu’ils sont catastrophiques, je trouve que c’est exagéré.
« Pourquoi ne pas essayer Le Pen quelques années ? »
Vous voulez dire pendant vingt-cinq ans ? Car Monsieur Le Pen, s’il était élu, ne serait pas du genre à laisser la place...
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Article très intéréssant, dommage que personne n’ait fait la même chose au sujet de Chirac pour révéler la platitude crasse de ses dircours, enfin plutôt la médiocrité de toutes ses intervention télévisées s’adressant aux français comme à des ados atardés, nous servant une suite de lieux communs les plus creux les uns que les autres et d’autres banalités.
« »« »« à l’idée de devoir debattre avec lui et qui a preferé se retirer courageusement derriere des principes ideologiques douteux et l’assurance d’etre elu avec un score de dictateur africain. »« »« »
Oui, on connait la suite !
Vraiment dommage, on n’est resté sur notre fin qui a dit ? « je n’aime pas ce que vous dites, mais je me battrais pour que vous puissiez le dire ».
Voilà où en est rendu le pays des lumières, belle leçon de démocratie !
De toute façon Chirac à moins refusé le débat avec Le Pen en raison de ses idées, comme on voudrait le faire croire, mais car il se serait fait déchiqueté. De plus quand on sait que lors de ce type de débat, les canditas s’arrange en coulisse préalablement afin d’en déterminer le contenu et éviter qu’on dise certaines choses vis à vis des uns et des autres en particulier sur les casseroles, si vous voyez ce que je veux dire.
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c est Voltaire !!!! je gagne quoi ?
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Y’a pas a dire, Lepen est un Tribun. Et c’est pour ce la que le trouve dangereux. Car le talent du Tribun est de manipuler la verité par les mots, a trouver les mots qui tuent, a ridiculiser son adversaire et a manipuler les montages logiques douteux.
Y’a pas a dire je le trouve dangereux. je prefere les verbe emprunté de bayrou aux oratii de Lepen. car voyez vous, Lepen, mais si il a tord, il paraitra avoir raison en 10min au micros. Bayrou c’est l’inverse.
La democratie s’accomode mal des Tribuns. Avant Lepen il y avait Mitterand et Degaulle, Mussolini, Hitler, Churchill, Luther King. Je me mefie de ces gens, potentiellement trop puissant, meilleur comme gourou que comme democrate.
Et en plus Lepen est d’extreme droite.
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Churchill est un gentleman, il n’a pas beaucoup à voir avec votre panier de crabes. Mais il est vrai que son rapport à la démocratie n’est que de raison - et non de coeur : « la démocratie est le pire des régimes, à l’exception de tous les autres » nous dit ce grand monsieur. Une belle lucidité ! C’est pour moi une sorte de modèle à suivre, un homme tel qu’on les aimait au 16em siècle... Je ne peux que recommander de lire des bios de ce personnage aux talents multiples, trop souvent méconnu par anglophohobie primaire. Notre Dindon national n’arrive pas à la cheville de Churchill, mais quel français sera assez honnète pour enfin reconnaître cette évidence ? Contre Le Pen, c’est un individu du calibre de Churchill qu’il nous faudrait, mais ce dernier est mort... et Anglais !
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« Et en plus Lepen est d’extreme droite. »
Et en plus ton français est un français de cochon (ou de vache espagnole, au choix).
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Comment ca mon francais est de cochon ?
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Vingt fautes, cela ne vous suffit pas ?
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Un alcoolo/tabagique n’est pas l’homme du moment, il nous faut un homme de grand âge et de moeurs sages, Le Pen seul.. Attention grand respect pour Churchill mais laissez le donc en son antre mortuaire, l’ennemi n’est plus l’Allemand et l’ami encore moins l’Américain.
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Aaaah oui Alain Juppé.... Et pourquoi pas un métronome en panne ? Juppé (cet escroc) sans doute parle t’il mais qui l’écoute ? Il retournera bientôt dans la gangue du ventre fécond d’ou il naquit, cette fosse d’aisance ou se soulagent les appétits des Démiurges fabriquants de latrines humaines..
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La cravatte était un signe de reconnaissance entre pédants prétentieux.
Les temps changent.... « faxtronic » exprime toi ! ton discours est très clair.
Et j’ai l’honneur de te comprendre.
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Nous sommes au moins trois à être d’accord avec Faxtronic.
Gardons bien à l’esprit que le point de vue que nous avons sur Le Pen est lié au fait que nous POUVONS le comparer à d’autres politiciens.
Or la société que veut mettre en place Le Pen, c’est une société dans laquelle les partis politiques « ennemis » (selon son propre terme) seraient interdits, ou du moins très contraints.
Les discours de Le Pen, diffusés en boucle à la radio, pendant des mois et des années, n’auraient plus rien d’amusant ou de folklorique.
Avec ce traitement, les esprits faibles seraient rapidement « Lepénisés » et les esprits forts ne pourraient plus écouter le tribun sans avoir la nausée.
La capacité de rire, vous la devez à la République. Elle disparaîtrait dès que le « fort en gueule » arriverait au pouvoir.
Donc oui, Faxtronic a raison, Le Pen est dangereux car il a justement une capacité indéniable à capter l’attention et à la retenir.
L’article, qui ne s’intéresse qu’à la surface du personnage et non au lien qui existe entre le style du personnage et ses idées, est inquiétant de superficialité.
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pourquoi le verbe de jmp connait-il un tel succès ? qu’a son verbe de si particulier ? et s’il vendait des cacahuètes ou des oranges à la sortie des métros, aurait-il autant de succès ? d’autres aussi pratiquent la langue à merveille. d’ormesson par exemple ou mitterand !
alors qu’à donc jmp que n’ont pas les autres ?
d’abord, je crois qu’il nous abuse, par un parler soi-disant « franc » et qu’il est le seul à pratiquer d’une manière aussi extrême, d’une manière aussi peu modérée que possible et aux antipodes de ce que la bienséance impose aux autres. ensuite, il n’est pas vertueux. ses paroles ne transpirent ni la bonté, ni la générosité. enfin, quand le pen parle, on a l’impression qu’il cultive également un sentiment de puissance. son style, rustique, tout autant que parfaitement maitrisé, charme par le pouvoir, la puissance et le mal. et ce sont ses plus grands atouts.
et l’essentiel étant de frapper les esprits, la sincérité de ses paroles ,hein quelle importance...
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Tou à fait d’accord avec vous M.Mage.
Que se passe-t-il donc et qui tient les ciseaux à Agora Vox ???
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@ arthur
L’article de demian sur Harry, a été vidé de ces commentaires à la demande de Demian, car les commentaires n’etaient pas flatteurs pour sa personne.
(et il craignait pour sa vie)
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@ arthur mage
C’est exact , il devrait y avoir sur agoravox un cahier de doléance au sujet des bugs , peu nombreux mais irritants ! Peut-être la direction n’est-elle pas au courant de ce bug ??? Ne l’accusons pas sans preuve !
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On n’a rien payé, donc « la direction » n’a pas de comptes à nous rendre.
C’est l’envers de la gratuité ...
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Franchement vu le peu d’intérêt de l’ensemble des commentaires de l’article sur « Harry s’en va en guerre »ce n’est pas une perte !
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quand on assassine au vrai sens du terme, mage applaudit. quand on ferme un fil dans lequel les trolls abondent, il parle d’assassinat... les psys vont pouvoir soigner... car y’a du boulot...
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Bref, son verbe est comme l’article le commentant (cet article), plus passionnel que rationnel...
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« Il est connu que la plupart des belles actions de l’âme procèdent et ont besoin de cette impulsion des passions. » Montaigne, Essais, II, xii)
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Très bon article merci. C’est encore rare de lire un article qui parle objectivement du candidat du FN. En général on tait les quelques talents politiques qu’il peut avoir pour éviter de le rendre « respectable » auprès des electeurs.
Cela étant dit il y a quand même d’autres personnalités politiques qui maîtrisent la langue Française ; je pense à A.Juppé.
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Aaaah oui Alain Juppé... Et pourquoi pas un métronome en panne ? Juppé(cet escroc)sans doute parle t’il mais qui l’écoute ? Il retournera bientôt dans la gangue du ventre fécond d’ou il naquit, cette fosse d’aisance ou se soulagent les appêtits des Démiurges fabriquant de latrines humaines..
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Le maréchal PETAIN ? Il n’avait pas l’age à LE PEN quand il entrepris de relever la France ?
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A Gasty,
Peux-tu argumenter ton propos, merci ?
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Je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’argumenter.
Petain ! avait-il encore toutes ses facultés pour gouverner correctement ? Qui était derrière Petain ?
Qui est derrière LE PEN ?
Mais bon ! si on n’aime pas ce personnage on a des aprioris.
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ha bon parce qu’il l’a relever ?
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ce monsieur dit tout haut ce que les gens sensés , donc pas les gauchos bourgeois bohemes , pensent tout bas
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A la différence pret que le pen exacerbe les peurs et les craintes des « faibles d’esprit » a n’en plus douter ce monsieur est un réel danger pour la paix et la démocratie
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Ca pour penser « tout bas » il pense tout bas vraiment bas et c’est « tellement si bas »... allons ! restons sympa ! avec nos vieux, ça ne peut etre qu’un probléme de réglage de sonotone
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... quant au douloureux probléme de prostate défaillante nous demeurons, malheureusement, totalement impuissant.
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ou un probleme de bande passante
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Il est vrai que la plupart des oreilles de gogoche ou de droite molle, dites policées, préfèrent les discours verbeux où le slogan, soufflé par un spécialiste de la com, tient lieu de programme. Avec Le Pen, çà décoiffe. Les chastes, les vierges, les faux-culs nourris à la langue de bois, s’effarouchent, manquent de s’étouffer.
Rendez-vous compte ! Entendre des vérités et dans un langage fleuri ! Jospin avec ses yeux de hibou ébloui, çà campe bien le personnage non ? ou bien Sarkosy, qui tel l’écureuil tourne dans sa cage et tourne de plus en plus vite... Chez Le Pen, çà fleure bon Audiard ou Alphonse Boudard. Des mecs qui en avaient mais qui seraient mis à l’index à l’heure actuelle par la police de la pensée et de la braguette . Il est de bon ton de ne délivrer que des platitudes, et des mièvreries à longueur de journée, avec le petit doigt levé... de l’insipide, de l’incolore, inodor et sans saveur por ne pas choquer le bourgeois ou le bobo.
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Il est vrai que la plupart des oreilles de gogoche ou de droite molle, dites policées, préfèrent les discours verbeux où le slogan, soufflé par un spécialiste de la com, tient lieu de programme. Avec Le Pen, çà décoiffe. Les chastes, les vierges, les faux-culs nourris à la langue de bois, s’effarouchent, manquent de s’étouffer.
Rendez-vous compte ! Entendre des vérités et dans un langage fleuri ! Jospin avec ses yeux de hibou ébloui, çà campe bien le personnage non ? ou bien Sarkosy, qui tel l’écureuil tourne dans sa cage et tourne de plus en plus vite... Chez Le Pen, çà fleure bon Audiard ou Alphonse Boudard. Des mecs qui en avaient mais qui seraient mis à l’index à l’heure actuelle par la police de la pensée et de la braguette . Il est de bon ton de ne délivrer que des platitudes, et des mièvreries à longueur de journée, avec le petit doigt levé... de l’insipide, de l’incolore, inodore et sans saveur pour ne pas choquer le bourgeois ou le bobo.
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« Chez Le Pen, çà fleure bon Audiard ou Alphonse Boudard. »
Les pauvres doivent se retourner dans leur tombe...
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Pas sûr, ça pourrait même amuser Audiard d’emmerder la gentille petite conscience bourgeoise !!!
« Mais y connaît pas Raoul ce mec ? Y va avoir un réveil pénible, j’ai voulu être diplomate à cause de vous tous, éviter que le sang coule, mais maintenant c’est fini, j’vais le travailler en férocité, l’faire marcher à coup de lattes, à ma pogne j’veux le voir ! Et vous verrez qu’il demandera pardon et au garde à vous ... »
« Non, mais t’a déjà vu ça ? En pleine paix, il chante et puis crac, un bourre pif ! Il est complètement fou ce mec. Mais moi, les dingues, je les soigne. J’vais lui faire une ordonnance et une sévère ... J’vais lui montrer qui c’est Raoul. Aux quat’ coins d’Paris qu’on va l’retrouver éparpillé par petits bouts, façon Puzzle. Moi, quand on m’en fait trop j’correctionne plus : j’dynamite, j’disperse, j’ventile. »
C’était du dialogue vivant tout ça !
Bill
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@Hume,
Je ne vois pas pourquoi le fait d’évoquer une parenté dans le style avec Audiard et Boudard les ferait retourner dans leur tombe.
Le Pen emploie aussi l’imparfait du subjonctif comme Corneille ou Malherbe, cela ne fait pas de ces derniers des membres du FN.
Mais j’irai quand même plus loin : une relative parenté de style entre Le Pen, Audiard et Boudard, peut aussi traduire une proximité d’esprit (j’ai bien écrit « relative » , « peut » et « proximité » : je n’embrigade pas les morts).
Il est de fait pour qui les connaît un peu qu’Audiard comme Boudard, n’étaient en leur temps pas de gauche du tout , pas gaullistes du tout, pas centristes du tout et même modérément républicains. On appelait ça -un peu facilement - des anarchistes de droite. Au moins sur le plan intellectuel et littéraire, c’est une attitude très répandue dans la famille politique à laquelle appartient le FN.
Rien ne permet de dire qu’Audiard et Boudard auraient voté FN (je crois plutôt qu’ils ne votaient jamais), mais rien ne permet de dire non plus qu’ils y auraient été aussi rabiquement opposés qu’il est de mise dans les milieux littéraires et artistiques.
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Mea culpa !!
Vous avez tout a fait raison. J’ai un peu melange les genres !
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D’ailleurs je crois que le « et ta soeur » balance au journaliste, a defaut d’etre tres elegant, les aurait bien fait rire...
« Tiens y a d’la prune non ? Y en a aussi... »
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ce que nous pensons haut et fort c’est que le pen est un gros con
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un gros con gris et triste
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et de centre droit
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C’est toujours l’histoite du gros con qui à la communion du petit fait des plaisanteries racistes ou obscénes pour amuser la galerie et apparemmment c’est la seule chose qui l’interesse, les pitreries pas les affaires. « le bout en train le pen ». Et une encore une chanson maintenant, ah ! ah ! à la queue leu leu ...
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et le lendemain, grosse gueule de bois
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et vot’ programme c’est quoi ? ,trou normand !
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Qui a demandé plus haut ce qu’est l’intelligence ? En tout cas ce n’est pas ça.
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Toujours aucune réponse de l’auteur ou du censeur concernant le phénomène étrange de disparitions de commentaires de cet après-midi...
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Matthao fais gaffe tu seras le 1er à être viré par le troll de jmlp, t’en fais pas c’est un détail de l’histoire.
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Suite < Sept hommes âgés de 24 à 29 ans comparaissent depuis ce matin en Allemagne à Magdebourg pour incitation à la haine raciale et atteinte à la dignité des morts. Ces hommes, des sympathisants de l’extrême droite sont jugés pour avoir brûlé l’an dernier sur la place publique le « Journal d’Anne Frank », livre symbole de la persécution des juifs sous le nazisme.>
Au premier jour du procès, l’accusé principal, Lars K., 25 ans, a reconnu dans une déclaration lue par son avocat avoir jeté le livre au feu, mais a nié avoir voulu relativiser, voire nier la persécution juive. Le procureur Arnold Murra a quant à lui rappelé que cet accusé avait vanté « le sang allemand » et « la jeunesse allemande » à l’occasion de son acte, qui avait ému le monde entier. Moins de quatre mois après l’accession d’Hitler au pouvoir, le soir du 10 mai 1933, les nazis avaient déjà brûlé des livres lors d’un gigantesque autodafé sur l’actuelle Bebelplatz à Berlin. 20.000 livres jugés contraires à l’esprit allemand étaient partis dans les flammes dont des œuvres d’Heinrich Heine, Karl Marx, Thomas Mann, Bertolt Brecht, Sigmund Freund, Erich Maria Remarque, Stefan Zweig.
Anne Frank, née en Allemagne, s’était réfugiée avec ses parents et sa sœur à Amsterdam, afin d’échapper aux persécutions nazies. La famille avait cependant dû passer dans la clandestinité au fur et à mesure que la traque des juifs s’intensifiait. Pendant deux ans, la famille vécut dans une cachette à l’arrière d’un magasin. C’est dans cette remise étouffante qu’Anne Frank écrivit son journal qui devint célèbre. Le 4 août 1944, suite à une dénonciation, Anne Frank et les siens furent arrêtés et déportés. L’adolescente est morte du typhus en 1945 au camp de concentration de Bergen Belsen. Seul son père Otto avait survécu.
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LegrosJeanMarie Attention ! il ne s’agit pas d’un canular : Un virus très virulent a fait son apparition le dimanche 21 Avril vers 19h00. Il s’appelle : LegrosJeanMarie.21/04/2002.exe Il se propage dans le répertoire « Démocratie /Française » , il affecte gravement les connexions « liberté/solidarité/fraternité.RF » et il se distingue par sa capacité à véroler l’environnement de votre réseau « institutions de notre pays.exe »
Les agents qui l’on propagé présentent les signes distinctifs suivants :
- QI largement inférieur au moins intelligent des primates
- taux d’alcoolémie à faire pâlir d’envie les pochards invétérés
- mémoire courte
- absence de tampon sur sa carte électorale le 21/04/2002Ce fichier réapparaîtra le 5 mai 2002 de 9h00 à 18h.
Ne l’ouvrez surtout pas sous peine d’introduire des virus encore plus virulents « honte/// : » et de « peur...exe.// » qui sont en pièce jointe du fichier infecté. Afin de réparer les dégâts qui ont pu survenir dans « conscience/politique// générale », suivre le chemin ci-dessous :
- accès :Bureau de vote. 05/05/2002. enquatrièmevitesse.exe
- choisir : bulletin.Chirac/fautedemieux/putain j’auraisjamaiscru//êtreobligéd’enarriverlà//exe
- NB : le fichier annexe (jacquot/casseroles.exe) est à ignorer dans la procédure de sauvegarde.
- placer le fichier infecté dans le répertoire « trash/plusjamaisça »
- programmez la même procédure dans votre anti-virus pour le 9 juin 2002
- prévoir une programmation anti-virus tous les jours pendant cinq ans.-
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@ Titi
Blogueur va !
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vous étés ce que vous détestez
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Convoiter l’Homme par la subtilité. Mener à la luxure par la carresse. Eveiller les sens pour amener le feu. Louer un culte à la chair, au sang. Briller de mille feux pour aspirer les âmes ...
Qui pourrait réunir toutes ces qualités ? Hummmm.... intéressant...
Ca expliquerait pourquoi il est si en forme à 78 ans... ou plutôt à 1578 ans, qui sait ?
BOUHHHH !!!!
En fait, il est l’inverse de tout ce qu’on a dû absorber comme personnages politiques depuis des années... Il entrera dans l’histoire lorsqu’il sera élu, et notre vie sera bien meilleure je vous le dit. Allez faire un tour en Suisse, vous verrez ce qu’auraient pu être le cadre et le niveau de vie de la France d’aujourd’hui et celle de demain .... si seulement...
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Le PEN étant la valeur sûr du FN, l’état major l’ a relooker pour les prochaines élections. C’est le pillier indispensable pour (ré)installer le nouveau régime Français qui a déjà fait ses preuves et bien de chez nous les p’tits gars.
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Maréchat des logis « GASTY » promu Générat
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Tout cela me fait penser à un texte très beau de Leo Ferré :
Des armes, des chouettes, des brillantes Des qu’il faut nettoyer souvent pour le plaisir Et qu’il faut caresser comme pour le plaisir L’autre, celui qui fait rêver les communiantes
Des armes bleues comme la terre Des qu’il faut se garder au chaud au fond de l’âme Dans les yeux, dans le cœur, dans les bras d’une femme Qu’on garde au fond de soi comme on garde un mystère
Des armes, au secret des jours Sous l’herbe, dans le ciel et puis dans l’écriture Des qui vous font rêver très tard dans les lectures Et qui mettent la poésie dans les discours
Des armes, des armes, des armes Et des poètes de service à la gâchette Pour mettre le feu aux dernières cigarettes Au bout d’un vers français brillant comme une larme
Bill
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Con Le mot français con est un mot vulgaire qui désigne à l’origine le sexe de la femme. Aujourd’hui, il s’utilise surtout comme une insulte destinée à une personne stupide, naïve ou désagréable, de même que ses dérivés connard et connasse qui se concentrent sur la dernière acception. Con a aussi un emploi impersonnel, souvent dépréciatif. Le mot connerie est formé sur le mot con..
Personne désagréable, surement, stupide et naïve, surement pas.
Stupides et naïfs ceux qui pense qu’un Bayrou de la campagne, autrefois membre des moutons de panurge, aujourd’hui pseudo rebelle, qu’un bouffon inculte et prétentieux patrons des beaufs en bleu marine, soldat zélé de l’amérique de Bush, qui vient prendre ses ordres à Washington, ou qu’une socialo blairiste, marraine docile de vos futur emplois tuc de bureaux payé par la caisse nationale, tous trois oui-oui européen alors que la france à dit non, vont vous sortir par le haut de cette crise, alors qu’aucun, pendant qu’il était au pouvoir n’a réussi le dizième de ce qu’il avance dans des meetings télé brainless.
C’est quoi le problème francais ? Tu as peur pour ta démocratie ?
Il n’y en à plus de ta démocratie. Continue à fermer ta gueule et paie ton crédit, car c’est chez le banquier que tu vis.
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Le discours de candidature de Le Pen n’est pas dans le verbe mais dans le contenu, modéré cette fois, sans aucun dérapage du verbe. Il est par contre très correcte en grammaire, synthaxe et orthographe. De plus il est logique et juste. Le contenu est un programme de président et pas des promesses que seul un parlement peut tenir. Je ne vote pas traditionnellement pour Le Pen, mais face à un Sarkosy, il me fait moins peur. Par ailleurs, même si je suis de centre gauche, je trouve la présence de Ségolène très légère et François Bayrou, qui a une chance grâce à la vacuité des candidatures traditionnelles, n’est vraiment pas terrible et ses promesses sont d’une impracticabilité que seule la démagogie et les récents espoirs peut justifier. Je voterai malgré tout Bayrou, parce que je ne peux voter Ségolène (désolé).
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merci de savoir que je ne suis pas le seul perdu et que d’autre ont les memes idees
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mais tout a fait c’est un bon horodateur, d’ailleurs avec tout l’argent qu’il a détourné comment ne pourrait-il pas être bon ?
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Pour ce qui concerne les disparitions de certains posts, cela semble être un banal bug dont je ne connais pas la teneur. Les milices fascistes ne sont pas impliquées bonnes gens.
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Pour ceux qui s’intéressent aux nouvelles taxes douanières préconisées par le FN, ne serait-ce que pour les critiquer :
http://www.veritesurlefn.org/modules/xfsection/article.php?articleid=206
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extrait blog http://americanparano.blog.fr
Brasillach, le retour
« On me dit, M. Le Pen, si vous renvoyez les clandestins chez eux, avez-vous pensé à leurs enfants ? Bien sûr que j’y pense, ils ne doivent pas être séparés de leurs parents, c’est pour cela qu’ils partiront avec eux. » (Meeting Marseille, 3 mars 2007)
Qui avait écrit, de mémoire en 1942, à propos des rafles et des 4.200 bambins internés à Pithiviers et Beaune-la-Rolande, qu’il fallait également livrer les petits ?
Le Pen, le retour.
En tous les cas, les 500 élus qui pourront donner leur signature à l’héritier Lambert indiqueront pour qui ils auraient voté le 10 juillet 1940.
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Ah ! la tienne Etienne ah ! la tienne et vous connaissez l’histoire du ...
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Vous ne croyez pas si bien dire .
Il faudra également penser à interroger ceux qui ont mis Mitterand au pouvoir en 1981 et en 1988, ainsi que retrouver les maires qui lui ont apporté un soutien nourri (ça va pas être facile !), puisque faut il le rappeler, pour ce qui est de la flagellation historique et du devoir de mémoire, Tonton a reçu la croix francisque des mains du Maréchal Pétain (! !!) en 1942 , peu de temps avant que d’intégrer les rangs de la résistance et sentant la fin prochaine du Nazisme.
Mr Mitterand avait déjà l’art « subtile » du compromis et de l’engagement’ politique !
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c’est bien de signalè que le pen n’est pas le seul gangster en politique malgrè que je ne tienne pas pour lui mais a gauche la c’est nul
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De banquet en tribune et de tribune en banquet ainsi va LP
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Intéressant votre article mais assez simpliste....A vous lire le Pen serait un révolutionnaire du langage et des idées...L’anti-conformisme peut être aussi un siumulacre, une posture du sujet....
Mr le Pen n’est rien d’autre qu’un bourgeois se servant de la réthorique et de son pseudo statut de paria pour imposer ses idées.
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Merci pour votre tribune.
On peut reconnaître à Jean-Marie LE PEN un exceptionnel talent d’orateur, et une très vive intelligence, sans pour autant souscrire à ses idées.
C’est mon cas.
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