• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Politique > Johnny Hallyday : une lecture politique

Johnny Hallyday : une lecture politique

La récente mésaventure médicale de Johnny Hallyday et la sur-médiatisation dont elle a fait l’objet est une occasion de revenir brièvement sur le parcours du chanteur. Depuis son hospitalisation en urgence à Los Angeles, la France semble vivre au rythme des bulletins de santé de l’artiste. C’est à se demander si l’on a affaire à un chanteur ou à un chef d’Etat. Fort heureusement pour lui, les nécrologies attendront encore quelques temps avant d’être publiées. Pour l’heure, on s’achemine vers un contentieux entre la famille de l’artiste et le médecin Français, le docteur Delajoux, qui l’a opéré.

C’est aussi un moment curieux où le pays tout entier fait mine de découvrir que la vedette nationale, présente sur les scènes de l’Hexagone depuis près de cinquante ans, n’est pas la star que les médias ont coutume de présenter. Car Hallyday est un inconnu aux Etats-Unis, comme d’ailleurs dans la plupart des autres pays de la planète. Sa renommée ne dépasse pas les pays francophones et plus particulièrement la France. En d’autres termes, Hallyday n’est pas Aznavour qui donne des concerts dans le monde entier.

Les rapports que le public français entretient avec Johnny sont donc du même acabit que ceux que les hommes politiques ont vis-à-vis de la France : une vision tronquée et un sentiment de grandeur excessif. Johnny Hallyday est, à l’échelle mondiale, la micro-vedette d’un pays qui, depuis longtemps, ne joue plus les premiers rôles sur la scène internationale.

Ceci dit, je ne discuterai ici ni du talent ni de la qualité du répertoire du chanteur. L’homme est incontestablement un show man et apprécier son oeuvre est au demeurant parfaitement respectable, même si, en ce qui me concerne, je n’aime pas Johnny Hallyday, à l’exception peut-être de quelques chansons.

Plus exactement, je n’aime pas ce que Johnny Hallyday représente et je n’oublie pas qu’il est médiatiquement né d’un mensonge. Le 18 avril 1960, Line Renaud et Aimée Mortimer présentaient, sur le plateau de la RTF, un jeune homme timide de 17 ans en ces termes :

Aimée Mortimer – « Pourquoi s’appelle-t-il Johnny Hallyday ? »

Line Renaud – « Il s’appelle Johnny Hallyday parce que son père s’appelle Hallyday. C’est tout simple, il fallait y penser. »

Aimée Mortimer - « Mais le père est américain je suppose ? »

Line Renaud – « Le père est américain et la maman est française. Alors c’est un produit (sic) moitié français moitié américain »

Ce mensonge relatif aux origines familiales de la vedette (son père Léon Smet était un ressortissant belge) a sans doute été guidé par les objectifs mercantiles de la maison de disques. C’était dans l’air du temps : à l’époque, le rock and roll avait à peine dix ans d’existence. Né aux Etats-Unis d’Amérique, ce mélange synthétique de blues, de rythm and blues, de country, de swing jazz et de gospel, laissant la part belle à la mélodie vocale sur fond de guitare électrique, de guitare basse et de batterie, était encore relativement méconnu de la jeunesse française.

Qui pouvait s’en faire le meilleur ambassadeur sinon un bel inconnu franco-américain ?

Mais le pouvoir gaulliste a également compris très rapidement tout le bénéfice qu’il pouvait retirer de ce mensonge apparemment anodin dans un contexte de guerre froide entre le bloc de l’ouest et le bloc de l’est.

Johnny Halliday est alors devenu involontairement un des moyens par lequel les pouvoirs publics ont arrimé culturellement la jeunesse française à l’ouest afin de contrebalancer l’attrait politique que les différentes chapelles marxistes léninistes exerçaient sur elle. La jeune vedette a permis également aux autorités françaises d’affirmer leur indépendance. La France avait certes choisi l’ouest mais en voulant préserver une totale autonomie d’action. Grâce à Johnny Hallyday, la jonction entre la France et les Etats-Unis d’Amérique allait pouvoir s’opérer dans un mimétisme culturel contrôlé. La consonance anglo-saxonne du nom de scène et le rythme d’une musique encore exotique pour bien des Français allaient pouvoir être tempérés par des textes chantés dans la langue de Molière.

Les américains avaient Elvis Presley, les Français Johnny Hallyday. Une bonne partie des années soixante a été marquée en France par la reproduction des faits et gestes du rocker américain. Elvis avait-il fait son service militaire en 1958, en RFA, sous l’oeil des caméras ? Qu’à cela ne tienne, le même sort médiatique devait donc être réservé au rocker Français, lequel s’est retrouvé sous les drapeaux, en Allemagne, en 1963. La romance entre Johnny et Sylvie Vartan répondait en écho à celle du King avec Priscilla Ann Beaulieu.

Mais il n’est pas facile de naître d’un mensonge et plus encore d’être un instrument de propagande. Cela s’est traduit pour Johnny par une perpétuelle quête d’identité principalement caractérisée par une récupération de toutes les tendances du moment. Hallyday a ainsi surfé avec talent sur toutes les vagues : celle du rock, celle des yéyés, du twist, de la pop, de la mode hippie, du métal, etc, sans que l’on sache très bien aujourd’hui déterminer s’il existe une véritable cohérence artistique à ce patchwork.

Une chose est sûre en tout cas : Johnny n’a jamais été un précurseur en quoi que ce soit. Mais bien un suiveur, comme s’il s’agissait de coller au plus près des attentes du public afin de mieux les canaliser en les incarnant.

Instrumentalisé par le pouvoir gaulliste, Johnny Hallyday ne pouvait donc que se désolidariser des événements de mai 1968 où l’on retrouvait, parmi les manifestants, beaucoup de ces« cheveux longs aux idées courtes » qu’il avait brocardés dans une chanson aux forts accents politiques (« Si les mots suffisaient / Pour tout réaliser / Tout en restant assis / Avec les bras croisés / Je sais que dans une cage / Je serai enfermé / Mais c’est une autre histoire / Que de m’y faire entrer ») en réponse aux Elucubrations du chanteur Antoine (« Tout devrait changer tout le temps / Le monde serait bien plus amusant / On verrait des avions dans les couloirs du métro / Et Johnny Hallyday en cage à Médrano« ).

Johnny s’est alors démasqué, charriant tous les préjugés de la France gaulliste, fustigeant tour à tour l’esprit de contestation, la volonté d’émancipation, le pacifisme, la critique des aînés, et tout ce qui pouvait mettre en doute les valeurs par lesquelles la France pétainiste s’était rachetée, via le gaullisme, une bonne conscience grâce à la reconstruction méthodique et fantasmée d’un passé uniquement fait de résistance à l’occupant (il ne faut pas oublier que la seconde guerre mondiale venait de s’achever 23 ans plus tôt).

Ce n’est pas un hasard si, par la suite, Johnny n’a jamais caché ses inclinations politiques en faveur de l’UDR, puis du RPR. On rappellera que sa marraine de show-business, Line Renaud, siégeait au comité central du RPR. Et c’est sans surprise que cet ami de Jacques Chirac (il avait chanté en 1988, lors de la campagne présidentielle, « On a tous en nous quelque chose de Jacques Chirac ») est devenu, sans coup férir, celui de Nicolas Sarkozy au point d’être parmi les invités au Fouquet’s, le soir du second tour de l’élection présidentielle, le 6 mai 2007.

Ce dernier, on le sait, ne tarit pas d’éloges sur la vedette. Et l’on peut même voir dans la passion, que le Président de la République dit avoir pour l’oeuvre de Johnny, ce même attachement à la France sclérosée des années soixante présentée comme un paradis perdu, c’est-à-dire comme une époque heureuse et insouciante qu’il faudrait retrouver. En critiquant caricaturalement et violemment la génération 68, Sarkozy délivra à Bercy, le 29 avril 2007, à peu près le même message que Johnny dans « Cheveux longs idées courtes ».

« (…) Mai 68 nous avait imposé le relativisme intellectuel et moral. Les héritiers de mai 68 avaient imposé l’idée que tout se valait, qu’il n’y avait aucune différence entre le bien et le mal, entre le vraie t le faux, entre le beau et le laid. Ils avaient cherché à faire croire que l’élève valait le maître, qu’il ne fallait pas mettre de note pour ne pas traumatiser les mauvais élèves, qu’il ne fallait pas de classement. Ils avaient cherché à faire croire que la victime comptait moins que le délinquant. Ils avaient cherché à faire croire qu’il ne pouvait exister aucune hiérarchie de valeurs. Ils avaient proclamé que tout était permis, que l’autorité c’était fini, que la politesse c’était fini, que le respect c’était fini, qu’il n’y avait plus rien de grand, plus rien de sacré, plus rien d’admirable, plus de règle, plus de norme, plus d’interdit (…) »

Il n’est d’ailleurs guère étonnant que Sarkozy apprécie Hallyday. Le politicien a toujours pratiqué, comme le chanteur, le mélange des styles, en surfant sur toutes les modes du moment. Il s’est présenté tour à tour comme le candidat des carnassiers du CAC40 et des petites gens qui se lèvent tôt, comme le candidat de ceux qui souffrent de la mondialisation et de ceux qui en profitent, comme le candidat du réalisme économique et des promesses les plus démagogiques.

De son côté, Johnny Hallyday s’accommode fort bien de tous les travers de cette droite qui parle à longueur de journées de respect des valeurs et des hiérarchies, de la grandeur de la France, de l’identité nationale, mais qui trouve en même temps normal que l’on puisse planquer son argent à l’étranger et changer de nationalité pour des raisons fiscales.


Moyenne des avis sur cet article :  5/5   (23 votes)




Réagissez à l'article

16 réactions à cet article    


  • zelectron zelectron 19 décembre 2009 09:20

    bbbbooofffff


    • iris 19 décembre 2009 10:19

      propagande propagande - médias-argent-show biz et mafia ??
      et poutant avec tous les cd qui sortent on pourrait varier la musique à la télé et ailleurs-Et de bien qualité-
      mais à force de donner toujours la mème chose on aime sa routine et ses habitudes-l’ouie est comme les autres sens-


      • pruliere pruliere 19 décembre 2009 11:17

        Merci pour cet article Gabale, je vois que je ne suis pas seul à me démarquer de la troupe d’admirateurs....
        Vous êtes plus gentil que moi cependant. Personnellement, je considère que Mr Smet est un escroc. Il n’a fait que s’approprier des morceaux des autres, le plus souvent anglo-saxons comme Allman Brother Band ou encore Creedence Clearwater revival. Avec l’aide du battage des médias, il a beau jeu de prétendre que sa production est sienne.
        C’est un escroc vous dis-je.....comme son ami Nicolas.
        Je m’excuse auprès de ceux que je pourrais offenser avec ces mots !


        • Shaytan666 Shaytan666 19 décembre 2009 17:25

          Un escroc il ne faut quand même pas exagérer, l’excès nuit en tout !
          Mr Smet comme vous dites n’a jamais prétendu que ses chansons étaient ses propres productions, il a simplement fait comme la majorité des chanteurs Yéyé des années 60 et début 70, ils faisaient des « cover » c.a.d. qu’ils achetaient des chansons américaines ou anglo saxones, gardaient la mélodie mais faisaient écrire ou pour certains écrivaient eux mêmes des paroles françaises qui collaient à la musique, c’était comme cela à l’époque de SLC et tout le monde le savait.


        • poetiste poetiste 26 décembre 2009 09:43

          Evènement (ou : l’art de distraire)

          Voici le temps de Noël, le temps du foie gras après le gavage. Je parle du gavage médiatique. Le centre du monde est désormais à L.A Ce centre s’appelle Johnny Hallyday, c’est un chanteur à ce que l’on dit et proclame. Les canards, à l’heure du gavage, ne se font pas prier, c’est qu’il ont appris à consommer comme ça et ne sauraient faire autrement. On se demande si ce sont les médias gaveurs qui font le gavage ou si ce sont les gavés. Bref, les deux se renforcent en une croissance exponentielle pour gonfler l’évènement. Quand tout le monde aura l’estomac rempli, à la limite d’éclater, on pourra aller se coucher. Pauvre de moi, je n’aime pas le foot et je ne suis pas fan de Johnny, autrement dit, voilà bientôt cinquante ans que je me sens étranger dans le pays où je suis né. Je ne vénère pas le prophète Johnny, je ne suis pas de cette religion qui relie une grande majorité des Français, dixit les médias. J’ai entendu dire qu’il y avait eu quelques morts de froid à la rue, la température ayant chuté brutalement. Il fait bon être une l’idole de cette religion légère de la variété vanité pour être pris en charge et vivre plus longtemps. Et tous ces attachés de presse qui se pressent à L.A pour entendre deux ou trois mots, toujours les mêmes et les rapporter. Autant de voyages en avion, bravo l’écologie ! Ne sommes-nous pas tombés sur la tête ? Nos valeurs prioritaires sont-elles bien dans l’ordre ? Cette légèreté frise l’absurde. J’entends un chroniqueur sérieux de Canal Plus qui parle et justifie cette agitation stérile ; il serait donc atteint aussi, converti lui aussi à cette adoration d’un simple chanteur ? Je me réjouis que Johnny aille mieux mais j’ai bien peur qu’on apprenne encore des morts à la rue demain matin et qu’on ne dise pas tous ceux qui meurent dans notre douce, riche et égoïste France. Pour Noël : qu’est-ce qu’on mange ? Qu’est-ce qu’on va se foutre dans le cimetière à dindes ? Et que va-t-on absorber comme nourriture spirituelle qui pourrait nous rassasier moralement ? Il n’y a pas que les traders et les actionnaires qui font de l’argent avec les jeux d’argent, le virtuel trompeur est aussi des médias et de leurs consommateurs. Noël, c’est un avènement symbolique, pas un évènement. C’est aussi un temps pour regarder du côté de ceux qui tombent dans l’arène et ne pas baisser le pouce pour convaincre Marianne d’exiger la mise à mort. Il y a des indifférences mortelles et des résurrections heureuses. Pensons-y pour faire le meilleur cadeau qui soit, cadeau autant pour l’autre que pour soi-même : la solidarité. Je dis cela d’expérience : j’ai travaillé 6 ans auprès des sans domicile fixe. J’ai l’impudeur de le dire pour montrer que je ne prêche pas. C’était mon métier mais ça n’aurait pas dû être un métier si la solidarité avait eu lieu. Joyeux Noël aux hommes de bonne volonté.  
          A.C


        • Daniel Roux Daniel Roux 19 décembre 2009 11:45

          On peut toujours faire une lecture politique de tout phénomène humain. Comme on pourrait en faire une lecture Darwinienne ou marketing.

          Joni est le rescapé de tous les chanteurs yéyé apparue comme champignons au soleil à l’époque du rock ’n roll.

          Joni avait du talent, du charisme, de la hargne, du professionnalisme, de la santé, de l’agressivité, de la chance aussi, que d’autres n’ont pas eu, ou pas eu assez.

          Il a échappé aux méfaits et aux excès de gloires, de lassitudes, d’alcools, de drogues, de femmes, d’argent, d’amis, de trahisons, de récupérations, de déprimes, d’impôts, de kilomètres, d’abandons, de caricatures, d’ambitions...

          Joni est un survivant. Jonni vieillit et n’est plus que l’ombre de lui-même. Joni est pathétique dans son nouvel emploi d’icône commerciale que les marques et les politiques utilisent pour leur promotion.

          Joni, Le vrai joni est déjà parti.


          • Arnes Arnes 19 décembre 2009 12:11

            Bien vu !

            Ce qui est choquant, c’est Sarko venant faire l’éloge de ce personnage dont le message est : « français, donnez moi votre fric, mais ne comptez pas sur moi pour une juste contribution aux ressources publiques ».


            • non666 non666 19 décembre 2009 20:36

              Bon résumons.

              Un fils de belge, vivant en suisse, adoptant au Vietnam et soigné aux etats unis fait faire aux medias français des uns dignes d’un deuil national car il est protégé d’un couple elyseen composé d’un austro-hongrois et d’une italienne.

              Vive le cosmopolitisme, le brassage , le village mondial entre « citoyens du monde ».... 
              Bon il avait beau avoir menacé de quitter la france si Lepen passait, puis si Sarkozy ne passait, puis si le bouclier fiscal etait oublié, il est parti quand meme....
              Aidé par la presidence de la Republique malgrès sa desertion en Suisse pour ses adoptions, il nous fait encore pleurer sur son sort comme un banquier avant sa faillite....

              Bon Sarkozy a echoué a nous faire pleurer sur son sort apres son « malaise vagal » , a echoué a passé pour autre chose qu’un bling bling apres son mariage « de princesse » , va t’il recuperer une once de la notoriété de johnny a sa mort ?
              Quelques larmes, filmées en gros plan grace aux amis de TF1 et du service public devrait peut etre nous le rendre sympathique pour noel ?

              Bon il avait joué un gros coup sur Copenhague , « le sort du monde » y etait en jeu et microman a montré tout son talent, toute la confiance qu’on pouvait avoir dans les anglo-saxons qu’il avait si vaillement defendu....
              Dur , dur.
              Allez, croyons y , l’operation Johnny devrait marcher ce coup ci.
              Pourvu qu’il meurre pour les fetes !
              Il faudra au moins ça pour faire intervenir Sarkozy deux fois à la Tv , la semaine de Noel !

              Le coupable est deja trouvé : un chirurgien !
              Toute la presse l’a deja presenté comme le coupable, il s’est fait cassé la gueule ce qui suggere le juste chatiment infligé par un fan !

              Bien le plan com est au point : finissez Johnny , le president s’est deja poudré le nez pour passer au 20 h00.


              • pruliere pruliere 19 décembre 2009 21:59

                merci non666
                tu m’as bien fait rigoler ! le tutoiement est ici une marque de respect !


              • sleeping-zombie 20 décembre 2009 10:38

                Un truc qui m’a toujours frappé a propos de cette « icône » :
                Quelque soit le groupe, tout style de musique confondu, j’ai toujours trouvé dans mon entourage (au sens large, pas seulement mes amis) quelqu’un qui puisse me dire « j’aime ça ». Sauf pour Hallyday. De toute ma vie, je n’ai JAMAIS croisé quelqu’un qui prétende apprécier ce qu’il (a) fait...

                Donc j’ai 2 hypothèses :
                -les fans de JH sont honteux
                -les fans de JH sont très peu nombreux, mais tellement mordus (infectés ?) qu’ils assistent à chacun de ses concerts, et la « foule » qui l’accompagne est toujours constitué des 30 000 même personnes.

                Je pourrais même en rajouter une 3eme :
                -Les organisateurs de ses tournées bourrent les salles avec des figurants, comme pour n’importe quel meeting de l’UMP. (mais économiquement, ça tiendrait pas la route).


                • vinvin 22 décembre 2009 18:50

                  QUOI ? Les fans de Johnny sont honteux ?......


                  Vous avez de la chance de balancer ça sur internet, car vous me diriez ça en face je vous garanti que vous « ramasseriez votre gueule », ( vu que les baignes je les envoient fraiches).

                  Maintenant, allez sur mon site internet, HTTP ://VINCENTBOURGADE.FREE.FR/ ( j’ y est exposé tous les billets de concerts de Johnny auquel j’ ai assisté,) vous verrez il sont très nombreux.



                  VINVIN. ( Fan de Johnny en colère ! )

                • sleeping-zombie 23 décembre 2009 14:47

                  Merci Vinvin pour ton intervention qui confirme le bien-fondé d’au moins une de mes deux hypothèse.


                • sleeping-zombie 23 décembre 2009 14:53

                  Oh, et comme j’assume l’ensemble de mes propos, tu peux me trouver à Orléans, 22 rue de la poterne, M. Bougron Thierry.

                  Amicalement


                • norbert gabriel norbert gabriel 20 décembre 2009 17:23

                  le public « Hallyday » est très ciblé, ce sont les mêmes qui le suivent depuis 50 ans, et qui ont contaminé leur famille si on peut dire.
                  C’est parfois un public plutôt convivial quand il assiste au concert 100 pour 100 Johnny, mais extrèmement désagréable et sectaire quand c’est un festival présentant plusieurs artistes dans la m^me soirée. Les autres malheureux invités passent un moment difficile. mais ce n’est pas la majorité des fans. On trouve les mêmes partout. sufit de quelques excités pour foutre le bordel
                  Un des points communs, c’est que très souvent, quelles que soit leurs classes sociales, ils ne connaissent que Johnny, et ne suivent que Johnny. Comme les motards Harley par exemple..

                  Ce sont les mêmes qui ont été chartérisés pour les concerts à Las Vegas.


                  • vinvin 22 décembre 2009 19:07

                    Mais bien sur que j’ ai été a LAS-VEGAS sur le vol no 870 GABRIELLE !


                    Cela m’ a fait un promenade, et j’ en garde d’ excellents souvenirs !


                    J’ ai également assisté a une dizaine de concerts dans sa tournée de 1999, une Dizaine en 2000, une autre dizaine en 2003, dix huit concerts en 2006, et dix huit autres concerts sur la tournée actuelle qui vient d’ être interrompue. ( Il me restait 11 billets de concerts pour Janvier et Février 2010 ). Ce qui m’ aurait fait au total 29 concerts rien que sur la tournée qui vient de s’ achevée prématurément, ( sans compter le concert de la tour Eiffel,) ce qui m’ aurait fait 30 concerts en tout.

                    Prix des billets de concerts, plus les frais de déplacements, hôtellerie, restaurations, taxi, et autres faux frais, chaque concerts me coutait dans les 500 euros environ......( Mais je me suis vraiment bien éclaté ! )


                    VINVIN.


                    VINVIN.

                  • norbert gabriel norbert gabriel 20 décembre 2009 17:27

                    pour son répertoire, il n’y a pas d’originalité au sens propore, mais ce n’est pas le seul. Il recycle en permanence.
                    Le seul projet « original » son fameux disque de blues, il n’a pas pu le faire à son idée, c’est dire son autonomie artistique ... Il avait demandé à Théifaine et Paul Personne, mais l’album qui a été présenté a été refusé « par son entourage »... Lui, on ne sait pas ce qu’il en a pensé. Mais l’entourage, oui, pense pour lui ?

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès