L’économie italienne va ralentir
Les nouvelles variables macroéconomiques italiennes sont beaucoup moins encourageantes qu'au printemps dernier et cela affectera les décisions de politique économique du gouvernement pour la loi de finances du mois d’octobre.
Le produit intérieur brut (PIB) de l’Italie a augmenté de 0,3% au deuxième trimestre par rapport aux trois mois précédents et de 1,1% en glissement annuel, selon les données préliminaire et les données désaisonnalisées publiées par l’ISTAT (Institut National Italien de la Statistique) le 31 juillet. Le taux de croissance trimestriel est le plus bas enregistré depuis le troisième trimestre 2016. L’Institut national italien de la statistique a déclaré que l’économie « va ralentir ».
En juin 2018, 23,320 millions de personnes avaient un emploi, soit -0,2% par rapport au mois de mai. Le nombre de chômeurs s’est établi à 2,866 millions, en hausse de 2,1% par rapport au mois précédent. Le taux de chômage en Italie a atteint 10,9% en juin, en hausse de 0,2 point de pourcentage par rapport au mois précédent, selon les données préliminaires publiées par l’ISTAT mardi. L’Institut national italien des statistiques a également révélé qu’environ 2,866 millions de personnes étaient au chômage en juin, soit 60 000 de plus qu’en mai. Il a indiqué que le taux de chômage avait diminué dans une certaine mesure par rapport à la même période de l’année dernière, à peu près au même niveau qu’à la fin de 2012. Au premier trimestre, le PIB a augmenté de 0,3% par rapport aux trois mois précédents et de 1,4% par rapport à la même période en 2018. Au premier trimestre, le PIB a augmenté de 0,3% par rapport aux deux mois précédents et de 1,4% par rapport à la même période en 2017.
Le taux de chômage désaisonnalisé de la zone euro (AE19) était de 8,3% en juin 2018, stable par rapport à mai 2018 et de 9,0% en juin 2017. Il s’agit du taux le plus bas enregistré dans la zone euro depuis décembre 2008. Le taux de chômage de l’UE28 s’établit à 6,9% en juin 2018, également stable par rapport à mai 2018 et en baisse par rapport à 7,6% en juin 2017. Il s’agit du taux le plus bas enregistré dans l’UE28 depuis mai 2008. Ces chiffres sont publiés par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne.
Le ralentissement du PIB italien entraînera un effet négatif sur l’année 2019, avec un impact important sur les comptes publics. Pour les chiffres précis de la situation économique, il faut attendre jusqu’en novembre, mais même maintenant, il est possible de présumer un impact de 8 à 10 milliards d’euros sur les comptes publics en 2018-2019. Ceci est une conséquence directe d’une croissance inférieure de 0,4% par rapport à la dernière estimation, et de l’impact du ralentissement économique en 2019. Avec l’ajout de frais d’intérêts plus élevés. Quelles seront désormais les conséquences possibles des marchés internationaux et des investisseurs qui détiennent à l’étranger le très grand nombre d’obligations d’État italiennes et d’obligations de sociétés italiennes ?
8 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON