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L’incertitude de Matignon (1)

L’attention du microcosme politique est actuellement focalisée sur le nom du futur locataire de Matignon. Beaucoup de noms circulent, un seul sera désigné. Première partie.

Annoncé depuis de nombreux mois, un profond remaniement ministériel devrait être décidé par le Président de la République Nicolas Sarkozy cet automne. Annoncé pour octobre 2010, il serait repoussé pour le mois de novembre 2010.

L’échéance prévue était initialement la fin de la réforme des retraites, mais des considérations de politique intérieure sont bien entendu en cause, avec le cas échéant un renouvellement des instances de l’UMP et peut-être aussi des modifications dans l’équipe élyséenne.

Pour Nicolas Sarkozy, il s’agirait d’ouvrir la seconde partie de son quinquennat. Après une période de grande boulimie de réformes en tout genre, et une réponse à la crise financière de 2008 qui n’était pas prévue, Nicolas Sarkozy souhaiterait désormais consacrer les prochains mois à une période plus calme et plus gratifiante pour lui. Il l’avait d’ailleurs annoncé : à partir de l’automne 2011, il souhaiterait que le Parlement ne légifère plus et délégifère, en quelque sorte, simplifie les lois existantes ou encore les "toilette". On sait cependant que la "simplification administrative" peut aboutir à quelques boulettes (comme celle-ci concernant la Scientologie).

Dans les jeux de devinette sur le prochain remaniement (qui sera ministre ? qui ne le sera plus ?), l’une des questions les plus importantes demeure la nomination du Premier Ministre. Beaucoup disent François Fillon partant mais qu’en est-il vraiment ?


Partira-t-il ?

François Fillon (56 ans) est un véritable enfant terrible de la vie politique française. Ceux qui ne le croient pas pourraient revoir l’émission de Laurent Delahousse du dimanche 26 septembre 2010 qui diffusait notamment un entretien télévisé du jeune député François Fillon, élu en juin 1981 à 27 ans. Aux allures de Thierry Le Luron un peu timide, François Fillon montrait déjà beaucoup de détermination et l’a prouvé durant ses cinq premières années parlementaires en bataillant ferme contre les gouvernements socio-communistes de François Mitterrand.

Depuis quelques mois, François Fillon se hisse parmi les Premiers Ministres les plus longs de la VeRépublique. Sans dépasser bien sûr les recordmen du genre (Georges Pompidou, six ans, Lionel Jospin et Raymond Barre, cinq ans, et Jacques Chirac qui a fait deux fois deux ans), François Fillon a réussi à dépasser la période de trois ans des Pierre Mauroy, Michel Debré, Jacques Chaban-Delmas, Michel Rocard, ou encore Jean-Pierre Raffarin. Mieux encore : François Fillon conserve même une popularité à peine entamée des nombreuses réformes qu’il a mises en œuvre. Son style posé, son origine politique (héritier de Philippe Séguin), et sa discrétion font face à un Président omniprésent. Pourtant, dès l’automne 2007, on parlait déjà de son remplacement.

François Fillon n’a-il rien fait ? Au contraire, comme il l’a résumé dans cette interview sur France 2, il a gouverné dans le sens où les arbitrages sont de plus en plus nombreux. Sur l’omniprésence tant gouvernementale que médiatique de Nicolas Sarkozy, François Fillon a exprimé un argument que devraient bien comprendre ses prédécesseurs : au moins, le Premier Ministre n’est pas lâché par le Président qui assume toutes ses responsabilités. Laissant entendre que dans le passé, le Président aussi décidait de tout, mais laissait son Premier Ministre se "dépatouiller" et l’éjectant éventuellement comme un fusible en cas de problème (Jacques Chirac avait cependant refusé de remplacer Alain Juppé par Philippe Séguin au printemps 1997).

Premier Ministre fusible : voilà justement ce que ne peut pas être François Fillon, puisque Nicolas Sarkozy est sur le front en première ligne. Un changement de Premier Ministre lui serait donc de peu d’utilité d’un point de vue médiatique.

Dans ce qui suit, je vais donc prendre les différentes hypothèses pour le locataire de Matignon, en énumérant les "plus" et les "moins" uniquement dans l’esprit du Président qui le nomme.


François Fillon maintenu

Plus. Son maintien à Matignon serait cohérent à plus d’un titre. D’une part, il consacrerait le quinquennat et l’évolution progressive en régime présidentiel tel qu’il ressort de la pratique de Nicolas Sarkozy où tous, Président, gouvernement, majorité parlementaire, sont dans le même bateau pendant la durée du quinquennat.

D’autre part, de nombreux atouts avantagent encore François Fillon : une sarko-compatibilité, une stature qui ne le rend pas inféodé au Président non plus (Nicolas Sarkozy n’est pas son "mentor") mais dont la loyauté reste irréprochable.

Le risque de limoger François Fillon est assez conséquent : il pourrait devenir le recours à l’UMP, celui qui permettrait aux élus UMP de se passer de Nicolas Sarkozy (toutes proportions gardées, le recours à Pompidou permettait de désavouer De Gaulle). Il faut se rappeler en effet que le renvoi de François Fillon du gouvernement de Dominique de Villepin l’a convaincu de son alliance avec Nicolas Sarkozy.

François Fillon a aussi rappelé le 26 octobre 2010 que Matignon continuait toujours à fonctionner même sous la Présidence de Nicolas Sarkozy, en expliquant ceci : « L’impulsion du Président de la République donne la direction mais sans la tour de contrôle, sans les mécaniciens de l’interministériel, le pays, l’administration, ça ne fonctionne pas. ».

Depuis plusieurs semaines, la rumeur court que François Fillon voudrait être élu Président de l’Assemblée Nationale s’il quittait le gouvernement. Nicolas Sarkozy libérerait alors le perchoir en nommant son actuel locataire, Bernard Accoyer, au gouvernement. Le problème est que Bernard Accoyer a perdu un peu de crédit avec le passage en force du vote de la première lecture de la réforme des retraites et c’est la première fois que des députés de l’opposition réclament la démission d’un Président de l’Assemblée Nationale. De plus, Bernard Accoyer souhaiterait rester au perchoir pour appliquer le nouveau règlement de l’assemblée. Par ailleurs, François Fillon devra attendre un mois suite à son éventuel départ du gouvernement avant de retrouver son siège de député, et cela en pleine session parlementaire (l’Assemblée Nationale a besoin d’un Président, même quand il ne sert à rien).

Moins. Il serait difficile de considérer que ce remaniement soit un nouveau départ si Nicolas Sarkozy gardait le même Premier Ministre. De plus, François Fillon a commencé à prendre ses distances dès la fin de l’été en refusant la dureté des discours sécuritaires, en refusant l’équivalence immigration/insécurité et en se hissant au même niveau que le chef de l’État, au rang d’allié et pas de subordonné.

Cette distanciation pourrait laisser entendre que François Fillon aurait déjà acté son départ de Matignon. L’utilisation de l’imparfait dans le documentaire de France 2 confirme cette impression.

Cependant, il paraît ne pas hésiter à "savonner" la planche de ses éventuels successeurs, et en particulier Jean-Louis Borloo dont il critiquerait la trop grande hâte ou encore Michèle Alliot-Marie.

En définitive, selon Gaël Sliman, le directeur général adjoint de BVA, « il n’y a aucune bonne solution pour Sarkozy, mais la moins mauvaise serait de ne pas se séparer de Fillon ».


Dans le prochain article, j’évoquerai les premier-ministrables souvent cités et leurs chances respectives.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (12 octobre 2010)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :

François Fillon, recours de la majorité présidentielle ?
Interview de François Fillon sur France 2 le 26 octobre 2010.
Qui souhaiteriez-vous à Matignon ?
Pronostics sur le futur Premier Ministre en 2007.
Les premier-ministrables de la Ve République.



 

Documents joints à cet article

L'incertitude de Matignon (1)

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10 réactions à cet article    


  • morice morice 12 octobre 2010 11:50

    vous êtes le seul à parler d’incertitude.


    Fillon, en venant déguisé en « veste solognote » à Brégaçon a MONTRE qu’il n’en n’avait plus rien à cirer de ce président qu’il juge désormais sur son « apparence » qu’il ne supporte plus : il le DIT A TOUTE LE MONDE.


    Borloo a déjà téléphoné aussi à tout le monde en s’annonçant comme le nouveau premier ministre.

    il a coupé ses cheveux, ce qu’il n’avait jamais fait en 35 ans de carrière.


    Vous êtes donc soit au courant de rien, soit venu faire de la propagande pour une UMP qui l’a dans le fion, avec Sarko, à défaut de l’avoir eu dans le Fillon.

    Sarkozy est bien celui dont j’ai tracé ici le portrait : c’est un Jean-Claude Romand bis. Après avoir incendié sa maison républicaine, il ratera son suicide politique. Filllon se sauve avant, car il est plus subtil que lui.

    Exactement ce qu’avait dit Jean-Claude Romand à sa famille, et ce pendant des années. Mais, si vous savez bien, cet homme incarné à l’écran avec justesse par Daniel Auteuil, qui avait passé une bonne partie de sa vie (près de vingt ans !) à faire croire qu’il travaillait comme chercheur réputé alors qu’il n’avait aucun diplôme, et qui a aussi passé son temps à faire la cavalerie avec la fortune familiale pour faire vivre sa famille, n’ayant aucun travail réel. Pour réussir à vivre comme ça pendant vingt ans, il faut sacrément savoir mentir. Il y était parvenu, jusqu’au jour où ça a dérapé, et il a trucidé toute la famille, un matin de janvier 1993, avant de tenter de se suicider et de se rater. Et là, ça y est, on se dit, ça colle déjà nettement mieux : pour Nicolas, c’est en cours, ce schéma mortifère : autour de lui, il n’ y a déjà plus que des cadavres. Le PS est déjà mort, le MoDem tout comme, même le RPR y est passé pour devenir l’UDF, où il y a déjà plusieurs morts politiques également dans les rangs. Des ministres sont en sursis, certains ont déjà été rétrogradés. Boeckelérisés. Et qu’on ne nous dise pas que cette fois nous n’avons pas été prévenus. Personne n’avait vu voir venir Romand. Nous, heureusement on a François Léotard, qui nous a averti que « tout cela allait mal finir. » Sa conduite actuelle ressemble en effet à un véritable suicide politique, chaque jour annonçant soit un couac de sa majorité, soit une bourde d’un des ministres, soit un sondage encore pire que les précédents. Il a déjà tué en quelques mois la fonction présidentielle en en faisant seulement une sorte de saltimbanque ou de VRP à avions, en armements ou en centrale nucléaire. La cavalerie, il l’a faite avec les promesses de pouvoir d’achat, renouvelées encore et encore alors que l’économie ou la vitalité des entreprises ne s’y prêtent pas, et les cadeaux aux plus riches pour déshabiller les plus pauvres. Comme Romand, qui venait régulièrement dans sa famille pour ponctionner les fonds dont ils avait besoin, il vient voir un jour des pêcheurs pour leur dire qu’il pensera à eux pour qu’ils puissent quand même pêcher en janvier pour ne pas s’en rappeler en mars. Bref, notre président ressemble comme deux gouttes d’eau au héros du film L’Adversaire : le matin on croit qu’il part au travail, et en fait il emprunte un Falcon pour passer tout le week-end auprès de sa nouvelle compagne. On l’imagine partant avec des dossiers sous le bras, en fait, il part avec sa montre et ses habits neufs. Il promet de s’occuper de tous les Français, mais en réalité laisse d’autres se charger du sort des ouvriers de Mittal, trop occupéà sélectionner le meilleur titre du prochain album de Madame. La seule différence, en fait, pour l’instant c’est que Roman avait une maîtresse, à qui il venait raconter tous ses malheurs, ce mythomane complet.Qui s’en est pris pour perpète, lui.


    vous nous dites :
    Dans le prochain article, j’évoquerai les premier-ministrables souvent cités et leurs chances respectives."

    pas la peine, Borloo a déjà annoncé la couleur a tous les journalistes. Sauf vous.

    • Roger Bourgin 12 octobre 2010 12:59

      Bonjour,
      Je partage le point de vue déveoppé par M. Rokotoarison dans l’article ci-dessus. Toutefois, M. Fillion souhaite, s’il n’est plus reconduit dans les fonctions de Premier Ministre, un poste plus « avancé ». Or, en France, après le « poste » de Président de la République, le « poste le plus avancé » est celui de Président ... du Sénat. Je ne pense pas que M. Larcher, actuel Président du Sénat, serait d’accord pour « lâcher » son poste au profit de M. Fillion. Alors, que peut faire ce dernier ? Je penche pour le scénario suivant : M. Coppé, Premier Ministre (M. Sarkosy n’a pas envie de donner trop de puissance aux centristes qui lorgnent vers la présidence de la République au travers M. Morin, actuel Ministre de la défense), M. Fillion, Secrétaire de l’UMP. M. Fillion a dit lui même qu’il n’a pas d’ambition présidentielle pour 2012. Alors que dans les rangs de l’actuele UMP des voix discordantes s’élèvent contre l’action de M. Sarkosy, celui-ci a besoin de compter sur quelqu’un qui rassemble plus large que lui pour gagner les présidentielles et mettre dans sa poche les centristes de droite (ceux de MM. Morin et Borlo) et de gauche (ceux du MODEM et des Radicaux de Gauche), pour mener sa campagne de 2012. Or, dans l’état actuel des choses, quel est celui qui présente ces « qualités » ? Réponse spontanée : M. Fillion, bien sûr. 


      • morice morice 12 octobre 2010 17:49

        http://www.agoravox.fr/auteur/roger-bourgin


        `ìnscrit juste exprès pour venir défendre son idole : au cabinet de Fillon, on sait réagir vite....

        «  Alors que dans les rangs de l’actuele UMP des voix discordantes s’élèvent contre l’action de M. Sarkosy, »

        allez c’est vrai ... ??? Rachida le déteste désormais comme le déteste Fillon qui ne s’en cache même plus ? Vous m’en apprenez de belles, dites-moi cher nouvel inscrit fillonesque....


        Borle deux eaux à été adoubé ce jour par son altesse sérénissime Balkany : c’est FAIT, donc :

        « Candidat à Matignon, Jean-Louis Borloo a reçu lundi le soutien de Patrick Balkany et de Gérard Longuet.  »

        Gérard, l’homme au galure et à la villa pas chère.... si, si...

        « Pour Patrick Balkany, le départ de François Fillon ne fait en tout cas plus de doute. « Il faut évidemment changer de Premier ministre » pour mieux lancer la campagne présidentielle de 2012, a-t-il plaidé hier sur RTL. Dans ce contexte, la nomination de Borloo serait «  un signe vers le centre, vers le centre gauche  », a argumenté le député et maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).’

        entre deux eaux : on va avoir un gouvernement de type 102.

        c’est quoi un gouvernement de type 102 ? Ils vont se déplacer en mobylette ?

        Non un 102, c’est un double 51. Plus les deux »o« de Borloo, bien sûr. On avait déjà Pasqua chez Ricard...

        Bon finalement, pour être premier ministre avec Sarko, suffit d’aller chez le coiffeur.

        le cheveu, chez les Sarkozy a une importance colossale. Vérification :

        avant :

        après :

        ah au fait, Borloo ça prend deux »o" ; lui navigue toujours entre deux eaux, c’est différent.

        il peut être c... ,Borloo, mais il a vite repéré ce qui marche avec sa seigneurie....

      • wesson wesson 12 octobre 2010 17:23

        Bonjour l’auteur,
        le microcosme se passionne pour des banalités : le nom du prochain pantin au gouvernement n’a aucun intérêt - d’autant plus qu’il est maintenant très clair que toutes les décisions sont prises à l’Élysée et seulement là, par une petite bande d’autocrates autour du président de la république.

        Par contre, le peuple lui semble se passionner de savoir à quelle sauce il va être accommodé. En voilà un sujet qui serait passionnant : La réforme des retraites est-elle le fruit d’un consensus, et accessoirement pourquoi l’ensemble des syndicats essaient d’éviter coute que coute la grève générale qui semble se profiler.

        Et accessoirement en quoi il est « irresponsable » pour un lycéen de se demander si il a envie ou non de bosser jusqu’à 67 ans et de l’exprimer dans la rue ?


        • APPOCALYPTO APPOCALYPTO 12 octobre 2010 18:37

          Qui va être premier sinistre ?

          ON N’EN A STRICTEMENT RIEN À FOUTRE !
           DEHORS SARKO, DEHORS ET SA BANDE DE CRAPULES INFÂMES !!


          • Login 12 octobre 2010 19:41
            L’attention du microcosme politique et uniquement la leur. Il ne représente plus que lui-même. Faire sans eux est la solution.
             

            • morice morice 12 octobre 2010 23:43


              « Faire sans eux est la solution. »

              c’est ce que propose l’Anarchie : mais pour ça faut des citoyens responsables.....

              • Login 13 octobre 2010 10:08

                @Morice

                Faire sans eux ne veut pas dire faire sans outil de gouvernance ; Par contre, il n’est plus nécessaire de confier cet outil à une minorité. Orchestrer les savoir-faire devient de plus en plus une commodité que l’on peut appliquer à l’entreprise comme à la gouvernance de grandes organisations. 

                Personnellement je suis convaincu que le changement doit se gérer comme un projet , déconnecté tant que faire se peut du système en place, en exploitant tous les mécanismes disponibles pour s’en protéger (ceux à qui nous avons confié l’outil passe leur temps à adapter l’organisation pour préserver l’outil...). 

                tout système génère ses contre-poisons ou meure... De multiples ’innovations ont vu le jour en réponse à un système qui n’a plus comme fonction que de se pérenniser créant ainsi infiniment plus de problèmes qu’il n’en résout. Le dinosaure doit disparaître...

                On ne peut pas traiter les problèmes d’un système organisé pour non seulement les créer mais aussi ne pas les résoudre ! il n’y a donc qu’une solution viable à mon sens : Repartir de l’essentiel et exploiter toutes les innovations permettant de mettre en place les formes de gouvernance sans centralisation pour élaborer et exécuter le projet.

                Toutes les pièces du puzzle sont là...





              • Michel DROUET Michel DROUET 13 octobre 2010 09:19

                Franchement, qu’il reste ou qu’il parte, tout le monde s’en fout, à part le petit milieu étriqué de la communication politique qui s’évertue à créer l’évènement, là où il n’y en a pas en essayant de nous faire croire qu’un remaniement va faire changer les choses : le premier ministre ne sert à rien sous l’ère Sarkoryste.


                • bakounine 13 octobre 2010 09:53

                  Et bien oui Mr l’auteur !! il n’y a que vous pour vous interésser à ce detournement d’attention risible.
                  ce qui pousse les gens en ce moment ce n’est pas quel pantin nous allons avoir au gouvernement mais comment nous allons nous en sortir dans l’avenir.
                  Vos préoccupation sont en decalage complet avec le peuple ; vous, vous seriez plutot en phase avec les médias un bon « recepteur cathodique ». La bonne voix de son maître en sorte.

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