Quels sont les risques encourus par la tourmente qui atteint aujourd’hui le groupe l’OREAL ?
Pourquoi certains Français se réjouissent non seulement des différents entre Madame BETTENCOURT et de sa fille mais plus encore des difficultés aux quelles est confronté le ministre du travail en charge de l’épineux dossier du financement des retraites ?
Cette société créée en France il y a 101 ans , devenue leader mondial dans le domaine de la cosmétique et du luxe peut à tout moment devenir une société de droit SUISSE (ce malgré les accords signés en 2004 qui se sont achevés en avril 2009)
En effet le groupe NESTLE SA détient près de 29,6% du capital de la société dont le siège social exception dans le CAC 40 est encore situé en FRANCE, mais pour combien de temps encore.
Or plus de 20% du capital est contrôlé par des investisseurs institutionnels étrangers, la part française ne représentant à peine que 9% seulement. (contre 80% du temps du général DE GAULLE à l’époque où la politique du pays ne se faisait pas à la corbeille de la bourse)
Situation due à l’action de deux ministres du Budget Français, FABIUS qui autorisa l’entrée au capital de nos entreprises avant 1984 et surtout Nicolas SARKOZY qui supprima en 1995 l’obligation des investisseurs institutionnels Français qui devaient contrôler 80% du noyau dur de toute entreprise cotée au premier marché.
les effets cumulés des décisions de ces deux ex ministres ont à ce jour trois conséquences visibles pour près de 2 millions de salariés.
1/ La fuite des sièges sociaux de 75% de nos multinationales du CAC 40 et donc la perte actuelle depuis près de 30 ans de 25 à 27 milliards d’euros par an de taxes sur les bénéfices qui échappent ainsi au fisc Français. (mais versés dans les pays d’accueil à 7, 9 ou 10% seulement) sommes qui représentent près de 1000 milliards d’euros à mettre en perspective avec la dette constituée depuis 1981.
2/ le transfert de près de 10% du bénéfice vers les actionnaires nouveaux propriétaires de ces groupes au détriment de la masse salariale, mais qui s’explique avant tout par la baisse de près de 20% des impôts sur les bénéfices du fait même de la dé localisation des sièges sociaux.
3/ la baisse des emplois créés en FRANCE depuis le départ des sièges sociaux, avec plus de 700 milliards d’investissements à l’étranger et la création de plus de 7 millions d’emplois, volume comparable aux 5 millions d’inscrits au pôle emploi et aux deux millions de fonctionnaires supplémentaires recrutés depuis 1983 pour donner un salaire aux millions de personnes licenciées à cette époque.
Vers quelle solution risquons nous d’aboutir ?
la perte du contrôle de cette société par la famille du créateur .
la délocalisation inévitable alors d’un des derniers sièges sociaux encore présent en FRANCE.
Soit la suppression de milliers d’emplois (4 à 5000 ) mais comme pour les autres sociétés du CAC 40 déjà hors du pays la perte inévitable des taxes sur le bénéfices
soit pour 20 milliards de C A et un bénéfice brut de plus de 2,5 milliards un manque à gagner pour le fisc de 800 millions d’euros chaque année.
Pertes qui s’accompagneront alors du départ de la famille BETTENCOURT elle même en SUISSE, avec la satisfaction de certains gauchistes qui se révoltent à voir l’état reverser 30 millions d’euros sans prendre en compte les 80 millions d’euros qu’elle paye et qu’elle ne paiera plus demain si elle quitte la FRANCE.
Comme disait la marionnette de JOSPIN dans les guignols de l’INFO
quel pays de cons !
BILAN du premier trimestre 2010 plus 8% et 4,7 milliards de CA
Rémunérations des dirigeants du groupe (Pdf)
site l’OREAL
Rapport annuel 1° partie feilletable
Statuts de la société (pdf)
ASSEMBLEE GENERALE 2010
Présentation de L’OREAL sur WIKIPEDIA