L’Union européenne est une prison pour les peuples !
Christine Lagarde du FMI dit que les grecs doivent payer !
Quel toupet ! Comme si le peuple grec n'était pas la victime de la politique menée par les banques et les affairistes !
Aujourd'hui, par les urnes et par les luttes, les travailleurs s'opposent aux diktats de l'Union Européenne...Ce cadre "libéral" c'est à dire capitaliste de l'Union Eropéenne est un carcan, une prison pour les peuples.

LES PEUPLES EUROPEENS NE VEULENT PAS DU TRAITE DE BRUXELLES !
Les peuples se dressent contre les plans »sociaux » et la rigueur imposés par le traité de Bruxelles 'TSCG co-signé par Sarkozy et Merkel.
Ce n'est pas un hasard si ces deux dirigeants ont été battus dans les urnes, le premier aux présidentielles le 6 mai et l'autre lors d'élections régionales.
Ce n'est pas un hasard non plus si les deux partis de la coalition gouvernementale en Grèce s'effondrent en passant, ensemble de 77,4% des voix à 32%.
En Grande Bretagne, les conservateurs subissent plus qu'un revers lors des élections municipales.
Les travailleurs et leurs familles se saisissent de tous les moyens en leur possession pour exprimer leur colère et leur refus de faire les frais des plans anti ouvriers : les grèves massives en Allemagne et au Portugal ainsi que la grève générale en Espagne témoignent de la rage et de la combativité des peuples européens.
François Hollande, pressé par les syndicats et les militants des partis de gauche a affirmé qu'il renégocierait le nouveau traité... comme si il était amendable ou négociable. !?
L'Union Européenne et les libéraux veulent garder l'essentiel,la fameuse « règle d'or », c'est à dire l'obligation de réduire les déficits, ramenés à 3% du PIB en 2013 et par là-même de réduire les dépenses des états.
Les plan d'aides aux banques et aux spéculateurs, les exonérations massives d'impôts et de cotisations sociales accordées aux patrons ont creusé le déficit de l'Etat, c'est une réalité indéniable et incontestable.
Mais voilà, le système est « libéral » et l'Union Européenne constitue un carcan imposant sa politique aux parlements qui demain auront la « règle d'or » imposée.
Il faudrait rogner sur la santé, remettre en cause le code du travail, réduire le nombre de fonctionnaires....
Il est clair que si le président de la République,, nouvellement élu inscrit sa politique dans le respect du traité de Bruxelles, il trouvera en face de lui une opposition ouvrière résolue.
Comme les travailleurs grecs, portugais et espagnols en lutte, nous devons refuser le cadre de l'Union Européenne en se battant clairement :
-
pour la non ratification du traité de Bruxelles ;
-
pour l'annulation de la dette, pré fabriquée pour l'enrichissement des spéculateurs ;
-
pour la nationalisation des banques avec expropriation ;
-
- pour une rupture avec l'Union européenne....
Cette politique alternative n'est pas nationaliste comme le prétendent certains zélateurs de l'ancien régime, elle est reprise par de nombreux partis dans toute l'Europe car elle répond à l'aspiration des peuples ;
Des initiatives comme celle prise par le Parti Ouvrier Indépendant qui organise un meeting international à l'Espace Charenton à Paris le dimanche 3 juin, constituent des étapes dans la mobilisation de tous ceux qui refusent la ratification de ce traité et les diktats de l'Union Européenne !
Jean-François Chalot
33 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON