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Accueil du site > Actualités > Politique > La crise de la democratie occidentale et la destruction du systeme (...)

La crise de la democratie occidentale et la destruction du systeme socialiste mondial

Cet article presente les causes qui ont determine USA et l’Occident de decider la destruction du systeme economique socialiste mondial comme une solution pour sortir de la 2-eme grande crise economique mondiale des annees 1970’.
La destruction du systeme economique socialiste mondial n’est pas encore achevee , elle continue encore de nos jours.

Les effets de la crise economique mondiale du debut des annees 1970’ , crise plus profonde que les autres crises , qui a debute avec la crise de l’energie provoquee par la crise du petrole , ont ete resentis premierement par les pays capitalistes les plus developpes du point de vue industriel.
La rapidite de la generalisation et de l’aggravation de la crise du petrole dans les pays capitalistes developpes etait accentuee par l’existence du Socialisme en general et par celui de l’Est et du Centre de l’Europe en special , qui se manifestait comme un concurrent et qui etait devenu un modele , une autre voie de developpement de la societe humaine et de la civilisation. Le Socialisme s’etait consolide comme systeme mondial en depit des actions de la doctrine americaine de la Guerre Froide et des actions subversives de l’OTAN dirigees contre les pays socialistes de l’Europe afin de faiblir leur cooperation et leur cohesion dans le cadre du COMECOM et de l’Organisation du Traite de Warsaw.
Le systeme mondial socialiste representait plus de 30 % de la population de la terre et presque 40 % de la production mondiale des biens de consommation. Comme duree historique , alors que le Capitalisme a eu besoin de presque trois siecles , le Socialisme a necessite seulement un demi-siecle pour enregistrer des rythmes eleves de developpement et pour assurer l’emancipation de l’individu au niveau de masse.
Pour les pays capitalistes les plus developpes s’imposait donc , avec acuite , premierement d’attenuer les effets negatifs de la crise et de sortir de crise. Mais ceci ne pouvait pas se faire par des mesures d’austerite sur leur propres peuples , ou , en 200 ans s’etait forme un segment assez important de la classe moyenne constituee par les petits entrepreneurs et les salaries. Une politique d’austerite en temps de paix aurait reduit la consommation interne et a coup sure elle aurait ete repoussee et contestee. Les consequances pour les fragiles democraties bourgeoises des pays capitalistes tres industrialises auraient ete imprevisibles.
Il faut aussi tenir compte du fait que la victoire sur le nazisme dans la 2-eme Guerre Mondiale , l’ideologie marxiste et les efforts de l’ONU avaient conduit a l’effondrement du systeme colonial et les pays et les peuples qui etaient encore maintenus en regime demi-colonial ou en regime neo-colonial , tres influences par les Etats du systeme socialiste , luttaient pour leur propre liberation. Cette situation diminuait les possibilites des pays capitalistes fort industrialises d’avoir acces aux matieres premieres , aux marches et a l’exportation d’ideologie.
Dans ces conditions , dans la deuxieme partie du XX-eme siecle , les succes du Socialisme et l’amplification des discriminations sociales dans les democraties occidentales ont provoque une " crise de systeme " dans les pays capitalistes les plus riches du monde.
Lors des annees 1960’ s’est produit pour la premiere fois une contestation globale du Capitalisme a l’interieur meme de la societe capitaliste. Les revoltes de la jeunesse et des etudiants de ces annees sont une confirmation de cette contestation. L’anthopologue Margaret Mead explique ce phenomene social comme suit :
 " La revolte de la jeunesse du monde des annees 1960’ est attribuee premierement a l’emergence d’une communaute mondiale. Les etres humains du monde , dans l’information de l’un concernant l’autre, et les reponses donnees par l’un a l’autre , ont forme pour la premiere fois une communaute qui est unie par connaissance et danger partages." (Margaret Mead, "Culture and Commitment. A Study of the Generation Gap" , the American Museum of National History, Garden City N.Y., 1970) Cela veut dire que les problemes graves de la societe capitaliste etaient percus en meme temps et a des endroits differents tant au niveau de la connaissance commune qu’au niveau de la science.

Apres les amples mouvements de la jeunesse et des etudiants , les annees 1971 -1973 marquent le debut du moment de deroute des democraties occidentales. (Paul Dumitriu "Paradoxele Politice" Editura Didactica si Pedagogica , Bucarest, 1994 p.30)
Un exemple concluant est USA , le plus riche pays du monde , qui pendant la guerre du Vietnam est confronte avec le declin general de l’economie et l’accentuation de la hausse de l’inflation.
En 1971 commence une nouvelle crise. Le dolar americain subit sa premiere devaluation apres New-Deal. ( le plan des reformes fait par le president F.D.Roosevelt pour redresser l’economie americaine ebranlee par la grande crise economique des annees 1929 - 1933 ) Le gouvernement americain est oblige de suspendre la convertibilite de la monnaie nationale parce-que les dolars accumules au Japon et en Europe risquaient - s’ils etaient convertis en or - d’epuiser les reserves federales.
La nouvelle crise economique a remis en discussion les valeurs de la societe americaine. L’une des plus dure critique de la societe americaine est faite par Michael Harrington qui , dans son livre " The Other America " (1962) mettait en evidence les causes et les consequances de la pauvrete de 50 milions d’americains.

Jack Beatty devoile les suites de la guerre de Vietman , les protestations des etudiants et les mouvements pour les droits civils dans la societe americaine. (Jack Beatty, "Le monde dans la version de Peter Druker" Ed.Teora 1998, page 101)

La crise des annees 1970’ est resentie aussi par les autres pays occidentaux. La France , l’Angleterre , la R.F.A. , le Japon et d’autres encore connaissaient ce que Alfred Sauvy nommait " la societe dualiste ", dans laquelle le clivage entre une minorite enrichie et une majorite appauvrie s’accentuait de plus en plus.

Les problemes avec lesquels se confrontaient les pays occidentaux ont aggrave aussi les problemes de la vie internationale. La detente entre le systeme socialiste et le systeme capitaliste recevait de lourds coups. Les tensions dans diverses zones du monde etaient en hausse. Les phenomenes de la nouvelle recession economique mondiale de 1972 se multipliaient en s’elargissant a l’echelle mondiale.
Dans ce contexte surgit une particularite de la crise de systeme de la civilisation occidentale qui consiste dans la superposition de la contestation globale du capitalisme comme systeme , avec une multitude de conflits entre les categories socio-professionneles qui a determine un freinage de la mobilite sociale. (Pierre Milza, Serge Bernstein, "Histoire du XX-eme siecle" vol.2 , Ed.All.1998, p.227)
Le souvenir des amples mouvements estudiantins des annees 1970’ donne encore aujourd’hui des frissons.

En depit des entraves mises par la doctrine de la guerre froide le Socialisme etait devenu pour l’Occident non seulement un concurrent economique et politique , mais aussi une reele alternative pour la solution des graves problemes sociaux de la societe capitaliste. Dans une periode relativement courte , de seulement 45 ans , le Socialisme europeen avait realise la performance de l’emancipation economique , sociale , politique et culturele au niveau de masse , dans le respect des constitutions et de la democratie socialiste , en contraste avec l’opulence materiele des pays capitalistes occidentaux , riches comme produit interne brute , mais dans lesquels s’accentuait la polarisation de la societe qui affectait gravement la justice et l’egalite sociale.
L’Occident n’a pas eu la capacite de faire face a une concurrence loyale avec le Socialisme europeen. Les subterfuges de la guerre froide contre les pays socialistes n’avaient pas reussi de stopper l’affirmation du Socialisme sur le plan mondial. Il etait devenu un concurrent dangereux.

Cette nouvelle situation economique , sociale et politique dans le monde a determine les pays capitalistes occidentaux de passer , sous le patronage de Washington , a un processus programme et controle pour diriger le monde en fonction des interets vitaux des grands trusts nationaux et multinationaux capitalistes. Dans ce but Washington et les pays capitalistes allies a lui utilisent non seulement les organisations financieres internationales , (surtout FMI et la Banque Mondiale estimees comme faisant partie du systeme global americain et representeraient des interets mondiaux dont la clientele est le monde entier), mais aussi l’OTAN qui a le role de participant principal aussi dans les problemes intra-europeens. C’est dans le meme but qu’on utilise aussi les voies diplomatiques et media.
Dans cette situation complexe des implications de la crise economique mondiale sur les pays capitalistes tres industrialises , la solution pour sortir de cette crise a ete deplacee de l’interieur des pays capitalistes en dehors de leurs frontieres.
Comme le terrain contre les pays socialistes etait deja prepare par la doctrine americaine de la guerre froide , on a decide la preparation d’un plan secret pour detruire la socialisme concurrent en totalite. ( Colonel (r) Gheorghe Ratiu , ex.Chef de la 1-ere Direction de l’ex. Departement de la Securite de l’Etat de R.S.Romania ,
"Interview ", revue Europa no.171 et no.172 , 1994 ).
Donc la destruction en totalite , la destruction massive du Socialisme et non pas d’une maniere isolee et partielle.
Pour la reussite de ce plan USA , Canada et les pays capitalistes de l’Europe occidentale n’ont epargne aucun effort. Des forces civiles et militaires ont ete mobilises pour choisir la voie la plus convenable pour l’Occident , pour la destruction
totale du Socialisme. On oscillait entre la voie de la guerre ouverte , declaree et la guerre secrete.
L’ancien chef de la 1-ere Direction , renseignements , de l’ex. Departement de la Securite de l’Etat de R.S.Romania , le Colonel (r) Gheorghe Ratiu montre que  :

 " La seule solution proposee par les specialistes occidentaux a ete celle de la destruction du systeme economique des pays socialistes. Cette destruction ne pouvait se faire que par la destruction de l’ensemble du systeme. La destruction du systeme socialiste pouvait se faire par deux voies  : la voie d’une guerre declaree , l’occupation militaire des pays socialistes , le changement du regime et l’imposition du systeme politique et de l’ordre economique convenable aux puissances occidentales , ou , la voie de la guerre secrete , en utilisant pour la subversion et la conquete les formes , les methodes et les moyens specifiques des services de reinseignements et de certaines organisations ocultes pour la destruction des regimes de type socialiste et la destruction de l’economie des etats du systeme vise." ( Gheorghe Ratiu , revue Europa no.171 page 7 )

La voie choisie par l’Occident et USA pour la destruction du Socialisme mondial et sa mise en oeuvre seront examinees dans un autre article.


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26 réactions à cet article    


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 20 septembre 2008 10:40

    Nina Georgescu voit parfaitement la paille dans "l’oeil capitaliste" mais reste aveugle à la poutre dans "l’oeil socialiste".

    Lu au second degré, ce texte est très drôle. Mais, il n’est pas certain que cet humour soit volontaire.


    • Savinien 20 septembre 2008 14:19

      On attend avec impatience le prochaine Opus de cette "diplomate en économie politique". L’institut Ceaucescu sera trés heureux d’en accueillir les travaux...


      • finael finael 20 septembre 2008 15:05

         Pour une fois qu’une ressortissante d’un des ex pays "de l’est" s’exprime je vois que les premiers commentaires, très négatifs, prétendent lui donner des leçons sur son propre pays.

         J’ai été en Roumanie dès 1972 et 1974 (alors que Brejnev était au pouvoir en URSS) et j’ai gardé de cette époque quelques liens avec des amies roumaines,

         Les souvenirs que j’en ai gardé ne correspondent guère à l’image dominante - aujourd’hui comme alors - des pays d’Europe de l’Est (je fus aussi en Bulgarie, en Hongrie et en Tchécoslovaquie).

         Lire que l’économie de ces pays c’est "effondrée toute seule" venant de personnes qui n’ont jamais traversé le rideau de fer - impressionnant - qui n’ont jamais eu d’ennuis pour avoir voulu envoyer un Apple II à l’époque où cette machine était déjà démodée chez nous, à une de ces amies justement, me montre à quel point les clichés restent ancrés dans l’idéologie actuelle.

         - Bien entendu 70 ans de blocus économique n’y sont pour rien !

         - Bien entendu plus de 40 ans de course aux armements n’y sont pour rien !

         - Bien entendu 1/2 siècle de "voice of america" (traduire "propagande de la CIA") n’a pas compté !

         Cela étant je ne défendrai ni le muselage de toute contradiction et l’absence de liberté dans les pays dits socialistes ni l’occupation de ces pays par l’URSS.

         Mais je tiens à rappeler que tout n’est pas aussi simple, même Ronald Reagan est passé de "l’empire du mal’ aux traités de désarmement.

         Et aussi que le véritable effondrement a eu lieu après la chute de l’empire soviétique.

         Et en ce qui me concerne ce ne sont pas d’anonymes correspondants qui me tiennent au courant, j’y fus, j’ai vu, et j’ai eu l’occasion de comparer l’avant et l’après.

         Je dédie ce commentaire à Puica et à Raluca Nitù


        • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 20 septembre 2008 15:43

          Vous n’êtes pas le seul à vous être rendu dans les "Démocraties" Populaires de l’Est.


        • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 20 septembre 2008 15:56

          Il me semble contradictoire de dire que vous avez eu des ennuis pour avoir voulu envoyer un Apple II [à l’Est] ["blocus" de l’Ouest par l’Est] et, en même temps, de dénoncer "70 ans de blocus économique" [de l’Est par l’Ouest].

          Par ailleurs, combien de dizaines d’années d’économie centralisée à l’Est du rideau de fer ?



        • foufouille foufouille 20 septembre 2008 16:21

          une chose est sur. le communisme a ete refuse par le monde "libre"

          ds le pays magique et libre des states, il suffisait d’etre communiste pour aller en prison


        • finael finael 20 septembre 2008 17:29

           Les 70 ans de blocus économique l’ont bien été de l’Ouest à l’encontre de l’Est, d’ailleurs, et malgré la condamnation de l’ONU et de la quasi-totalité des pays, les USA continuent leur blocus contre Cuba.


        • finael finael 20 septembre 2008 17:40

           Ben ! dans les années 70 on n’y rencontrait guère de gens ayant déjà vu des français !

           Mais si vous l’affirmez c’est sans doute que vous y êtes allé vous même ... Je veux dire avant 1989 bien entendu.

           Personnellement j’y ai surtout vu des allemands, et peu de russes (contrairement à la Bulgarie où les russes étaient nombreux sur les bords de la mer noire)

           Pourtant une bonne partie de la population roumaine (et je ne parle évidemment pas que de Bucarest) savait parler le français à l’époque ... mais beaucoup moins maintenant !

           


        • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 20 septembre 2008 17:49

          Le Rideau de Fer, au propre et au figuré, aurait donc été construit par l’Ouest pour interdire les échanges, au sens le plus large, vers l’Est...

          Concernant Cuba, les USA exercent, à tort ou à raison, un embargo et non un blocus.

          Permettez que je revienne à une question à laquelle vous n’avez pas répondu :
          Par ailleurs, combien de dizaines d’années d’économie centralisée à l’Est du rideau de fer ?



        • sisyphe sisyphe 21 septembre 2008 11:00

          							par Jean-Pierre Llabrés (IP:xxx.x6.162.34) le 20 septembre 2008 à 17H49 							
          							

          															
          							 								
          Concernant Cuba, les USA exercent, à tort ou à raison, un embargo et non un blocus.

          Ca change tout, n’est-ce pas ? 

        • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 21 septembre 2008 11:14

          Cela ne change rien si vous ne connaissez pas la différence entre un embargo et un blocus.


        • finael finael 21 septembre 2008 13:38

          Un embargo effectivement c’est à dire l’interdiction de commercer avec le pays en question, ce qui d’après vous n’a aucune influence sur l’économie dusdit pays.

          Car c’est là le point important et non une erreur (mea culpa) de terme sur lequel vous vous complaisez à pinailler.


        • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 21 septembre 2008 14:12

          Question sans réponse (ter) :

          Combien de dizaines d’années d’économie centralisée à l’Est du rideau de fer ?...



        • Traroth Traroth 22 septembre 2008 12:12

          Les Etats-Unis parlent d’embargo, Cuba de blocus.
          Au delà de la terminologie, l’interdiction de commerce avec Cuba est une directive fédérale qui interdit aux entreprises étasunienne de commercer avec Cuba ("Trading with the enemy act" de 1963, qui gèle aussi les avoirs cubains aux Etats-Unis). Ce à quoi s’ajoutent :

          • Des sanctions multilatérales prises par l’Organisation des Etats Américains de 1964 à 1975
          • L’interdiction pour les citoyens étasuniens de se rendre à Cuba à partir de 1977
          • Le "Cuban democracy act" de 1992 (loi Torricelli), qui interdit aux filiales étrangères d’entreprises étasuniennes de commercer avec Cuba, l’interdiction pour tout bateau ayant mouillé à Cuba de mouiller dans un port étasunien pendant 180 jours, la limitation de l’aide étasunienne aux pays commerçant avec Cuba
          • Le "Helms-Burton Act" de 1996, qui permet d’interdire l’accès au marché étasunien à toute entreprise étrangère faisant du commerce avec Cuba, l’opposition à l’entrée de Cuba dans toute organisation internationale, les émissions télévisées de propagande émise à destination de Cuba, le support à des "groupes de libération" cubains (bientôt la Baie des Cochons 2 ?), l’interdiction du territoire étasunien à des personnes ayant fait du commerce avec Cuba


        • marc 24 septembre 2008 22:54

          jean-Pierre

          Aparemment, vous n’êtes pas conscient du ridicule de votre insistance sur les décennies de planification dans les pays socialistes !!

          Nous avons en ce moment même l’illustration éclatante des résultats de la dictature des marchés financiers , de la dérégulation "libérale" suite à l’effondrement du système socialiste qui a vu les capitalistes les plus puissants se goinfrer et concentrer tout l’argent disponible au mépris des besoins des gens, la casse des services publics au profit de la marchandisation. Résultat : une crise aussi grave que celle de 29 et la socialisation des pertes qui va encore aggraver la situation pour les gens modestes. Ca ne vous fait pas réfléchir ?


        • foufouille foufouille 20 septembre 2008 16:17

          "le Socialisme europeen avait realise la performance de l’emancipation economique , sociale , politique et culturele au niveau de masse"

          ben dis donc !

          le goulag..........

          serieux, le socialisme ou le communisme a jamais vraiment ete applique. sauf comme poudre aux yeux. sinon on aurait un nabo au pouvoir

          sauf chez les hunzas peut etre. ainsi que chez les peuplades vivant ds les forets


          • jaja jaja 20 septembre 2008 20:25

            Parler de "communisme" à propos des pays de l’Est est abusif. Jamais les inégalités criantes qui en faisaient objectivement des sociétés de classe n’ont été en voie d’être réduites, bien au contraire... Y imaginer des sociétés égalitaires c’est se fourrer le doigt dans l’oeil...

            Ce qui a vécu, ce n’est pas toute possibilité de changement social et une société d’égalité mais le capitalisme d’État dirigé par une Nomenklatura exploiteuse...

            A noter qu’à l’Est c’est cette dernière et ses enfants qui sont devenus les nouveaux capitalistes privés, détenteurs de toutes les richesses, tout comme auparavant sous le pseudo socialisme...

            Les révolutions à venir bénéficieront de ces expériences historiques et devront avoir à coeur de ne pas imiter ces véritables repoussoirs....



            • finael finael 21 septembre 2008 10:35

               En fait les pays de l’Est - enfin leurs dirigeants - ne se sont jamais prétendus communistes mais "sur la voie du socialisme".

               Bien entendu il y avait des inégalités dans ces pays, mais beaucoup moins marquées que dans les économies "de marché" et ces inégalités ont explosé à la chute de l’Union Soviétique.

               Bien qu’ayant peu, tout le monde avait un - petit - toit, l’éducation était réellement gratuite et son niveau était étonnament élevé, les transports aussi ... en fait les produits de première nécessité, subventionnés, étaient à la portée de tout le monde. Pour le reste il est vrai que seuls les privilégiés des régimes en question pouvaient les obtenir.

               La nomenklatura avait effectivement un niveau de vie plus élevé ... mais les inégalités étaient beaucoup moins marquées que chez nous. Effectivement beaucoup d’ex-privilégiés le sont devenus infiniments plus à la chute d’un régime qui assurait à chacun gîte et couvert ... ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.

               Je n’ai jamais prétendu que tout y était rose, mais si ce n’était pas le paradis ce n’était pas l’enfer non plus.


            • finael finael 21 septembre 2008 10:52

              Un point important de cet article n’a été relevé par personne :

              La présence des pays socialistes et du socialisme comme alternative de société a obligé les pays capitalistes à consentir ce qu’on appelle aujourd’hui les "acquis sociaux" à leurs travailleurs et à une certaine redistribution des richesses.

              La chute de l’URSS a été le signal de la contre-offensive des nantis et de la destruction de ces acquis sociaux et, par voie de conséquence, d’une montée des inégalités à l’Ouest (comme à l’Est d’ailleurs). La chute du "paradis des travailleurs" - même si ce n’en était pas un - a "justifié" le retour à un capitalisme sans frein et la glorification du profit de quelques uns.


            • Bof 21 septembre 2008 09:13

              MERCI d’avoir écrit cet article. Il y manque la notion " ’ d’égoïsme ’ " des êtres Humains . Cet égoïsme qui a fait se reposer de nombreux travailleurs des pays dits socialistes. Pourquoi travailler alors que mon voisin le fait ? ou bien va le faire , ou bien devrait le faire...j’ai mes besoins primaires et je m’en satisfait.
               Pour le système dit occidental, on en est au ’ tout pour moi, rien pour les autres ’ qui valait aussi pour les responsables socialistes...car les Hommes sont ’ " UN " ’ ! et par ex. je m’entendais bien avec des gens dits de ’ l’est’. Je me souviens même qu’au début ( vers mes 15 ans ) , j ’ai été surpris qu’ils sachent s’ exprimer et même faire un raisonnement valable ! Je ne me suis jamais venté d’avoir eu de telles pensées restées secrètes, surtout pour moi, jusque ce jour.


              • Goldored Goldored 21 septembre 2008 11:26

                Je lirai cet article quand on lui aura rendu les accents qui lui manquent.
                Le français comporte des accents, des cédilles... et ce n’est pas pour faire joli. C’est utile à la lecture, surtout quand elle est est aussi dense !


                • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 21 septembre 2008 13:15

                  Ne pouvez-vous faire preuve de tolérance vis-à-vis d’une rédactrice roumaine qui fait l’effort de rédiger en Français et qui, probablement, ne dispose que d’un clavier "qwerty" ?


                • marc 24 septembre 2008 15:43

                  goldored

                  Et vous, vous ne seriez pas un peu cuistre, par hasard ? Parleriez- vous roumain aussi bien que l’auteur parle le français ?


                • Leveque 22 septembre 2008 11:59

                  Magnifique article de science fiction, aussi crédible que " le DisqueMonde "de Prachett...

                  Si les USA avaient voulut détruire le bloc de l’est, il l’aurait fait des 1945...
                  Les occidentaux n’ont pas détruit le bloc de l’est, sur lequel ils n’avaient d’ailleurs aucune influence,
                  ni politique, ni économique, ni militaire.

                  Le bloc de l’est s’est détruit lui même, simplement à force de stagnation et d’immobilisme.
                  (un peu comme la France aujourd’hui d’ailleurs).

                  Les gens n’y ont plus crus des les années 1960, et il a fallut simplement se rendre à l’évidence,
                  ce systéme ne menait vraiment à rien, on n’avancait pas, on avait aucune perpective.
                  A vrai dire rien n’a changé dans les pays de l’est entre 1945 et 1989, voila le fond du probléme.

                  Pour réponde à finael :
                  Trouvez une excuse un peu meilleure que "c’est la faute à l’amérique".... elle commence à être usée.
                  quand on pése 40% du monde... on subit un blocus autant qu’on l’impose au reste du monde...
                  quand à la course au armement, elle était beaucoup facile à imposer à l’est qu’a justifier à l’ouest...




                  • marc 24 septembre 2008 21:02

                    Leveque

                    Un peu facile cependant à imposer ( le blocus) quand on est le pays le riche du monde, boosté par deux guerres mondiales sur le sol des autres que quand on est un pays super pauvre au départ avec 13 millions de morts entre la première guerre mondiale et la guerre civile rouges/blancs ( blancs aidés par 17 armées étrangères des pays les plus riches du monde) , à peine remis au prix d’efforts gigantesques de la population pour être détruit à nouveau avec 25 millions de morts pendant la deuxième guerre mondiale, l’industrie ravagée ainsi que l’agriculture, et ne pouvant compter sur aucun des pays alliés, presque aussi détruits et exangues. La course aux armements par là-dessus !!! le monde capitaliste a eu le monde socialiste à l’usure, comme au Nicaragua plus tard. La population finit par se fatiguer et ne plus y croire , en effet, et c’est le début de la fin. Ca ne veut pas dire que les choses n’auraient pu être différentes.



                  • Eric De Ruest Eric De Ruest 28 novembre 2008 11:05

                    N’importe quoi. encore l’analyse à la petite semaine. Les liens économiques sont largement connus. Sachant que la Rothchilds family a financé le Kremelin sous Staline, on comprend pourquoi la City n’avait aucun intérêt à ce que washington ne nuise trop. Et il fallait historiquement détruire l’IDEE du communisme, ce que les régimes succèssifs à l’Est ne furent jamais...

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