La crise ? Sarkozy et le gouvernement ne connaissent pas !
Le député René Dosière (app-PS) a étudié le document budgétaire (le "jaune") de Bercy concernant les "personnels affectés dans les cabinets ministériels" qui a été envoyé cette semaine au Parlement dans le cadre de l’examen du budget de l’Etat pour l’année 2010. Dans un communiqué intitulé "Le gouvernement ne connaît pas la crise" il nous révèle quelques perles. Les personnels des cabinets ministériels ont vu leur rémunération augmenter de 56,8% et leurs effectifs de 11%. Effectivement la crise n’est pas pour tout le monde dans ce pays.
Cela commence à faire beaucoup si l’on cumule avec
- L’augmentation de plus de 140 % de l’indemnité présidentielle q’il obtint peu de temps après son élection en tant que Président de la république.
- Le triplement du budget affecté à l’Elysée en 2008 dans lequel était constatée une augmentation de 26,8%. En 2009 en annexe du projet de loi de finances il était de nouveau prévu 20 % d’augmentation pour les membres du cabinet du président de la République
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Christian Estrosi qui avait fait un aller-retour Paris-New York pour 138000 €
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Le bouclier fiscal pour protéger la classe la plus aisée
- Dépenses somptuaires lorsque sarkozy assurait la présidence Européenne, notamment sa douche à 245 000 euros
Et ce n’est pas fini car "Dans la nuit du jeudi 5 au vendredi 6 novembre, l’Assemblée nationale a voté des crédits à hauteur de 185 millions d’euros pour l’achat et l’aménagement d’un avion A330 réservé aux voyages présidentiels". Le futur palace aérien de Sarkozy !.
Alors que la France souffre avec les prix exorbitants, le manque de logement, la franchise médicale (les dépenses médicales, cotisation mutuelle et ce qui reste à la charge de l’assuré, sont en hausse de 68% pour la tranche des 25 ans et représente 11% du budget des plus de 65 ans : enquête Jalma 2009), les 4,9 millions de chômeurs toutes catégories confondues dont 2,6 millions de chômeurs de catégorie A. (la liste n’est pas exhaustive)
"Quelle confiance peut-on accorder" à un gouvernement qui "ne cesse d’augmenter son train de vie" et "dont la devise est faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais ?", se demande M. Dosière.
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