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La Dette a disparu !

J’AI FAIT UN RÊVE : LA DETTE ? QUELLE DETTE ? ELLE A DISPARU !

Moi, Président de la République, j’ai rêvé que je refaisais en quelque sorte ce que j’ai fait pour les banques, en 2008, un tour de passe-passe quand j’ai prêté de l’argent que je n’avais pas ! Si on m’avait obligé de faire un bilan à ce moment, on aurait constaté que j’avais créé cette créance « ex-nihilo » Donc un faux en écriture ! Comment était-ce possible ?

J’AI FAIT UN RÊVE : LA DETTE ? QUELLE DETTE ? ELLE A DISPARU !

Moi, Président de la République, j’ai rêvé que je refaisais en quelque sorte ce que j’ai fait pour les banques, en 2008, un tour de passe-passe quand j’ai prêté de l’argent que je n’avais pas ! Si on m’avait obligé de faire un bilan à ce moment, on aurait constaté que j’avais créé cette créance « ex-nihilo » Donc un faux en écriture ! Comment était-ce possible ? Explication :

Moi, Président de la République, je pourrai donc de la même façon effacer tranquillement la dette souveraine, par un simple jeu d’écriture. Magnanime, Je ferai en sorte que la somme due soit inscrite comme payée dans les comptes des prêteurs. Officiellement, rien ne s’était passé. Ce simple jeu d’écriture, reviendraient à la considérer la somme qui était inscrite comme une créance, qui réapparaîtrait ainsi réelle et disponible. Supposons donc que chaque Etat endetté invite les banques à réinscrire les sommes prêtées comme ayant été remboursées au moment de l’échéance. On reviendrait au bilan précédent l’emprunt. Les prêteurs, de leur côté inscriraient cette somme comme ayant été arithmétiquement et équitablement remboursée bien que sans mouvement de fonds réel. Le débiteur Il n'y aurait aucune perturbation dans le système. Le prêteur retrouve son argent nominal comme au moment de la transaction. Il a toutefois bénéficié des intérêts annuels, comme prévu dans le contrat initial. L’Etat débiteur, pendant ce temps s’en est servi depuis le moment où il l’a reçu.

Faire des virements sans fonds propres (sauf un minimum de 8%) n’est pas interdit aux banques. Elles le font en permanence dans les échanges de gré à gré. Cette technique consiste à prêter des sommes qu’elles empruntent aussitôt à d’autres banques. On ne sait rien de tous ces mouvements qui ont lieu sans provisions réelles, en permanence. La tactique consiste à trouver un nouveau prêteur, sans se préoccuper de son origine. Il fait de même à son tour. Ce système s’explique facilement par le droit que se sont accordée les banques entre elles (Conventions de Bâle II et III) de se passer de la réalité de 92 % des sommes en circulation. Ce tour de passe-passe permet de maintenir l’équilibre (instable) entre l’actif et le passif de leurs comptes Il n’est pas sans risque, comme on l’a vu quand une « trappe à liquidités » s’ouvre. Les banques sont donc toujours sur le fil du rasoir. Dans le même ordre d’idées, le Trésor public en France, sur ordre venu d’en haut, a sauvé de la faillite les grandes banques qu’y étaient exposée en 2008 à cause de la crise des « subprimes ». Pour combler ces trous, elle a prêté la bagatelle de 320 milliards d’euros…[1] qu’elle n’avait certainement pas : les caisses sont vides disent à juste titre les ministres responsables. Ce qui est vrai puisque le déficit est permanent. A moins que le Trésor public ait lui-même emprunté cette somme à d’autres prêteurs ? Peu probable étant donné son montant. Où aurait-il pris cette somme ?

Faire un faux remboursement de dette souveraine pourrait donc se faire sans dommage si les deux parties sont d’accord. Refaire de cette façon, un bilan qui fait état de sommes non parvenues dans la réalité, par un simple jeu d’écritures serait un faux pour toute entreprise. Ce faux en écriture, à ce haut niveau ne peux être punissable pour un Etat qui a le droit de le faire si c’est pour le bénéfice de tous. Du côté banques elles réintègrent formellement leurs liquidités. N’étant donc pas lésées, elles n’auraient en toute équité, de raison de se plaindre. Chaque partie en a tiré profit, la banque par les intérêts perçus réellement, et l’Etat pour ses dépenses budgétaires qui ont réellement eu lieu. Un encouragement à emprunter n’importe quoi n’importe quand ? Pas vraiment puis qu’il y a toujours ces taux d’intérêt à payer. Une raison de ne plus prêter ? Au contraire, puisque ce système est sans risque. D’ailleurs les taux d’intérêt qui intègrent toujours le risque d’impayé, devraient diminuer. L’argent devenu scriptural depuis qu’on le compte, n’est plus concrétisé que par des chiffres anonymes.

Effacer les dettes souveraines de cette façon, permettrait de retrouver exactement la situation qui prévalait avant la loi du 3 janvier 1973, votée sous le gouvernement Giscard où l'Etat faisait battre monnaie pour financer ses dépenses, chaque fois que les rentrées étaient insuffisantes. L’argent était tiré « ex nihilo » bien qu’avec le contrôle du Parlement. Mais trop facilement au gré des banques, qui estimaient, qu’augmenter la masse monétaire en circulation, engendrait l’inflation. Inflation honnie pour tout prêteur qui voit la valeur de ses créances s’amenuiser avec le temps. Les prêteurs savent que cela fait baisser la valeur de l’argent prêté. D’où la loi en question empêchant l’Etat français de battre monnaie, en laissant ce soin aux banquiers, qui créent 92 % des sommes en circulation.

C’est de cette façon et depuis cette date que les banques ont pris le pouvoir sur l’Etat en le laissant s’endetter progressivement ! Cette technique s’est généralisé avec les traités européens qui ont fait adopter une directive équivalente pour les pays membres de l’U.E. Les banques ont réussi à persuader que l’inflation était toujours malsaine pour la population, ce qui est faux si l’on se réfère à la période des trente glorieuses où le pouvoir d’achat n’a cessé d’augmenter en France. Le lobby bancaire a réussi à persuader les dirigeants qu’il fallait supprimer la « planche à billets », responsable de l’augmentation de la masse monétaire, elle-même responsable de l’inflation. L’Etat, obligé de payer des intérêts devait ainsi se montrer raisonnable dans ses dépenses.

On voit que cela n’a pas été le cas. Pourquoi ? Parce qu’un Etat normal doit satisfaire les besoins de la population, sans attendre. Il a la mission de maintenir l’activité du pays et même de la faire progresser. Nécessité fait loi. « Ils sont presque fous ceux qui croient qu’un pays se gère comme un ménage » a dit en son temps le premier des grands économistes, Adam Smith au 18 e siècle. Spécialité anglo-saxonne - à part Mme Thatcher qui a ignoré ce grand homme pourtant statufié dans son pays J.M Keynes en effet a dit la même chose : il ne faut pas trop hésiter à dépenser pour maintenir l’activité d’un pays. Or il y a cette nécessité en permanence pour la population dont les dirigeants ont la charge. Mais les fonds qui proviennent des impôts ne sont pas toujours en phase avec le moment de la dépense. Ce qui ne veut pas le faire cesser de dépenser. Ni dire qu’il faille dépenser sans compter. Mais que gérer un pays à la méthode purement comptable, n’est pas non plus la meilleure solution. Ralentir les dépenses aboutit à ralentir l’activité, avec mécaniquement les conséquences sur l’emploi. Préférer le risque du défaut et restructurer les dettes d’un petit pays comme la Grèce, dans la mesure où elles perdent un peu, mais qu’en contrepartie les prêteurs elles pourront acquérir des biens du débiteurs à très bas prix est une bonne compensation. Un Etat est toujours solvable dans ces conditions.

C’est alors une véritable descente aux enfers appelée déflation. En effet en période déflationniste les prix ne cessent de baisser, apparemment à l’avantage de la population mais au détriment d’abord des entreprises. Celles-ci en baisse de régime sont alors facilement rachetées par les financiers aux aguets qui n’hésiteront pas à faire baisser les salaires ou à licencier pour maintenir leurs bénéfices. Cette technique déflationniste, favorable aux banques et autres détenteurs de capitaux, a été pratiquée au Chili, après Allende, sous l’égide d’économistes américains avisés. D’autres cas de prédations néocolonialistes économiques, ont été décrits par Naomi Klein (La stratégie du choc). Effarent. A terme, après une période déflationniste, cet afflux d’argent vient à point rééquilibrer les comptes d’un Etat exsangue, et le rendre à nouveau solvable, mais à partir d’un très bas niveau qui lui a fait perdre son indépendance économique et son niveau de vie. C'est encore une façon d’établir la soumission financière du pays. Elles renforcent les souffrances sociales qui renforcent les déficits, que les banques sollicitées seront encore chargées de financer…avec intérêts.

Bien sûr la technique du faux remboursement n'est qu'un raisonnement, mais qui a le mérite de montrer où se situent les responsabilités, des dirigeants qui ont accepté de perdre leur droit régalien de battre monnaie, au profit de la Banque centrale européenne.

Ce remboursement, fictif, ne serait pas dicté par bonté d’âme envers les banques, loin s’en faut, mais éviterait tout le processus de descente vers la pauvreté. Il montre qu’au départ l’Etat doit maintenir sa fonction régalienne de battre monnaie. Il aurait l’avantage de supprimer sans douleur les dettes bancaires, quitte à supporter un certain niveau d’inflation. De préserver les populations des conséquences d’un véritable défaut parce que tôt ou tard les pertes d’argent situées au niveau national seront répercutées sur elles.

La Grèce et autres Etats déficitaires qui adopteraient ce système du faux remboursement pourraient émerger et retrouver une situation saine en supprimant toute pression qui pèse sur la population qui dépend en réalité de chiffres irréels. Mais tout cela n’est qu’un rêve…

Pourquoi ce scénario où la finance ne dominerait plus les Etats ne sera probablement jamais adopté ? Parce que des accords entre les pays au niveau européen ont eu lieu qui ont préféré le risque de non remboursement, plutôt que celui de perdre les intérêts. Quitte à mutualiser leurs propres dettes comme l’a accepté récemment l’U.E (MES). Cela leur parait être une solution plus favorable : leurs créances mutuelles sont garanties par la BCE en dernier ressort. Elles peuvent continuer à s’engraisser sans trop de risque sachant qu’en cas de grave problème dû à un manque de liquidités, les Etats, par l’intervention des banques centrales, s’obligeront à les sauver. Mais est-ce que la BCE a des fonds propres suffisants en cas de nouvelle grave crise financière ? Elle vient de commencer à racheter les actifs à ceux qui veulent s’en débarrasser, qu’ils soient pourris ou non. Mais au fait en a-elle-les moyens ? Les sommes sont faramineuses. Autrement dit, d’où prend-celle de la planche à billets. Les masses monétaires en circulation dans le monde, dont la majeure partie est en dollars, sont démesurées. Le risque d’une crise financière mondiale est donc toujours présent. Elle serait sans commune mesure avec celle qui vient de se produire, qui d’ailleurs n’est pas totalement finie, malgré les efforts de la B.C.E. Les pays qui ont conservé leur propre monnaie ne seront pas plus épargnés, parce qu’ils n’ont plus le droit régalien de la création monétaire apanage de la seule B.C.E. Traités européens obligent.

Dans le même état d’esprit, pour aller au bout de cette fiction économique, pourquoi ne pas imaginer qu’un jour les Etats ne présenteraient plus leurs bilans comme une comptabilité d’entreprise (Adam Smith), actif comparé au passif ? A condition qu’ils battent encore leur propre monnaie, ils ne s’occuperaient que de comptabiliser à part les dépenses et leurs recettes budgétaires. Que se passerait-il ? C’est ce que certains économistes, dont Keynes qui fait à nouveau référence depuis quelque temps, ont toujours préconisé : ne s’occuper en priorité que des dépenses pour la conduite économique d’un Etat. N’ayant pas de comptes à rendre par la comparaison entre les recettes et les dépenses, les Etats souverains n’auraient pas non plus de compte à rendre aux banques puisqu’ils n’auraient pas besoin de leur emprunter le moindre argent. Leur seule préoccupation serait de ne pas enclencher, par des dépenses excessives, une inflation exponentielle incontrôlable qui serait issue d’une augmentation trop importante de la masse monétaire en circulation. Trop d’activité n’est pas non plus très sain, un organisme indépendant serait chargé d’alerter la population et leurs dirigeants.

En résumé,

Ssupprimer simplement la valeur de la créance souveraine pour l’Etat, sans mouvements de fonds ne peut être illégal puisqu’un Etat ne peut se punir lui-même. Le prêteur ne peut rien réclamer car il ne subit aucun dommage. Quand la vie économique et sociale d'un pays est en jeu, il appartiendrait aux dirigeants de faire ce qu’il faut pour diminuer la pression des dettes. Ce scénario de politique fiction, permet de reconnaître que les dettes en questions auraient pu ne jamais exister. Ce qui était le cas quand chaque pays était maître de sa monnaie et de son budget. S’il avait besoin d’argent, il créait de la monnaie, mais sans frais annexes qui plombent chaque dette. Supprimer toute pertinence à un déficit permettrait de relancer la croissance et l’emploi. L’Etat doit gérer, l’emploi, l’inflation et les dettes souveraines. A la fin des années 70 l’inflation était forte en France, les dettes faibles, et le chômage quasi inexistant. Actuellement, les dettes sont fortes, l’inflation faible, et le chômage très important. Est-ce une simple coïncidence ? On pourrait mieux comprendre ces relations en lisant :

 « Pour une économie humaine, renversons la table, et « Economie, comment renverser la table ». Existe en numérique avec premières pages consultées gratuitement. (chez Amazon).

 

[1] Le livre noir des banques. ATTAC (LLL)


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13 réactions à cet article    


  • Diogène diogène 7 mai 2015 16:28

    la bible évoque déjà les annulations de dettes et condamne le prêt à intérêts.


    « On lui en amena un qui devait dix mille talents.

    Comme il n’avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu’il fût vendu, lui, sa femme, ses enfants, et tout ce qu’il avait, et que la dette fût acquittée.

    Le serviteur, se jetant à terre, se prosterna devant lui, et dit : Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout.

    Ému de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller, et lui remit la dette. »


    Seulement voilà, même si le Président des Etats-Unis est investi en prêtant serment su la bible, le banquiers américains ne semble pas se sentir concernés par le contenu de l’ouvrage...


    • lsga lsga 7 mai 2015 17:34

      et le déficit de la balance commerciale ? Vous le corrigez aussi via un jeux d’écriture ? 


      • julius 1ER 9 mai 2015 16:21

        @lsga


        c’est la balance des paiements qui importe !!!
        la balance commerciale c’est input-output !!

      • Peretz1 Peretz1 7 mai 2015 18:09

        Non . Le déficit est financé par la planche à billets via le Trésor public. Le déficit n’a pas d’importance particulière surtout s’il provient d’investissements pour le bien commun. La pression de nos dirigeants pour revenir à 3 % de déficit est encore une fois du lobbying bancaire. .@ Diogène bonne référence. Il n’y a pas si longtemps des Etats africains qui étaient surendettés ont vu leur dettes souveraine effacées de la part des pays occidentaux, dont la France. Il n’avaient pas les moyens de toute façon de les rembourser. Cet billet est un simple retour à des considérations saines : montrer que si on se laisse étrangler, c’est bien parce que nos dirigeants n’ont pas le courage de faire face à notre ennemi la finance.


        • sls0 sls0 7 mai 2015 22:16

          Sur ce graphique c’est quoi la dette ?

          La dette, la dette, toujours la dette.
          La dette des grecs l’horreur, un autre graphique pour remettre les idées à leur place, la dette grecque, c’est la ligne tout en bas.

          Quand j’entends trop parler de quelque chose, je me demande comment on va m’entuber avec cette chose.

          La dette grecs n’étant plus un problème pour les banques, ce sera quoi la solution à votre avis ?
          Et si la BCE c’est dans notre poche qu’elle récupéra, elle n’a pas à demander son avis ni aux citoyens ni à leurs représentants, vous n’avez pas compris que vous êtes en Europe, on arrête de rêver, du moins pour ceux qui ne font pas parti du 1% les plus riches.


          • julius 1ER 8 mai 2015 07:38

            Effacer les dettes souveraines de cette façon, permettrait de retrouver exactement la situation qui prévalait avant la loi du 3 janvier 1973, votée sous le gouvernement Giscard où l’Etat faisait battre monnaie pour financer ses dépenses, chaque fois que les rentrées étaient insuffisantes

            @l’auteur, 

            Correction ....c’est Pompidou qui a mis en place cette loi conjointement avec Balladur et Giscard sous le fallacieux prétexte que l’état s’endettait trop .....sic !!!!!!!!!!!!!!!!
            de 1945 à 1975 pas de Dette ....de 1975 à 2015... 2000 milliards de Dette !!!

            cherchez l’erreur..... c’est la plus grande escroquerie jamais réalisée contre un peuple, mais personne n’en fait cas, ce qui est un comble !!!!
            vous avez raison de rappeler aussi qu’un état ne se gère pas comme un ménage,alors que tant d’économistes patentés viennent nous seriner dans les médias-tradis exactement la posture inverse, c’est dire si les français font bien peu de cas à laisser déblatérer de telles inepties ........... 

            • Spartacus Lequidam Spartacus 8 mai 2015 08:57

              Quid des détenteurs de la dette ?

              Le keynésio-marxiste voudrai faire croire que la dette est créee par la banque.... 

              Sauf que la dette n’est pas crée par la banque mais par l’emprunteur......

              Que la banque n’est qu’un intermédiaire qui émet l’argent pour le compte de l’acheteur de la dette et la transmet sur le compte de l’emprunteur. On appelle cela des obligations. 

              Qui possède des obligations et serait spolié en cas de suppression de la dette ? 
              -Le porteur de livret A. 
              -Le petit épargnant qui possède une assurance vie, que la législation oblige a disposer d’obligations.
              -Les retraités des systèmes de retraite qui disposent de réserves en obligations.
              -Les assurés de toutes les assurances, ou les fonds qui anticipent les futurs sinistres sont placés.
              -Le capital investissement qui ténorise ses liquidités en obligations.

              Avec un état qui dépense 35% de plus que ces recettes. En supprimant la dette qui va acheter les 35% de dette chaque année ? Les spoliés ? 

              C’est amusant de savoir que le monde qui va bien, a le meilleur niveau de vie est le monde libéral et celui qui va mal le monde Keynésien.....Et que ces zozos de Keynésien ne sont pas capable de réaliser l’évidence

              Suisse, Irlande, Autriche, Allemagne, Hong Kong, Luxembourg, Canada, Le royaume unis depuis 5 ans.

              • Peretz1 Peretz1 8 mai 2015 14:07

                @Spartacus. La somme due n’est effacée qu’entre la banque et l’Etat. Elle est remboursée sans qu’il y ait mouvement de fonds. La banque intermédiaire peut rembourser de son côté ses propres débiteurs puisque les fonds continuent à figurer dans ses comptes. Ni vu ni connu. 


                • Spartacus Lequidam Spartacus 8 mai 2015 21:09

                  @Peretz1
                  C’est beau de ne pas comprendre la dynamique du capital. 


                  De ne pas comprendre en quoi il a valeur de l’argent.
                  C’est beau de croire que l’état c’est la société. 

                  C’est ma destruction de la valeur de la monnaie en une journée. Belle gueule de bois le lendemain puisque la valeur de la monnaie ne vaudra plus rien, et que les causes de la dette ne sont pas traitées.

                  Bienvenue en Corée du Nord et Venezuela.....Ils font des test de ces belles idées.

                  Bon comme les zozos keynésiens sont majoritaires fruit d’une éducation nationale post Marxiste, je m’en vais de ce pas acheter des Bitcoins et des Gemcoins et laisser le pays s’écrouler de lui même. 

                • Pere Plexe Pere Plexe 9 mai 2015 22:20

                  @Spartacus
                  Ce serait effectivement une création monétaire ex nihilo.

                  Mais pas plus que les QE qui fleurissent partout sur la planète. (Plus au USA au Japon et en UE qu’ en Corée du Nord ou au Venezuela)
                  Sous les applaudissements...

                • Pere Plexe Pere Plexe 9 mai 2015 22:30

                  @Peretz1
                  Le fonctionnement que vous décrivez rappel celui de la Banque de France et de l’état Français avant 1973.

                  Le Hic c’est qu" a l’époque si l’état abusait c’est le franc qui trinqué.
                  Aujourd’hui avec une monnaie commune il faut des règles et comportements commun (ce qui en théorie ne rends pas impossible la manœuvre.Mais il faudrait un accords politique de tous les pays de l’euro...) 

                • Peretz1 Peretz1 10 mai 2015 07:47

                  @Pere Plexe Remarque judicieuse. L’objectif de ce billet est de montrer qu’effectivement le problème de la dette a commencé en 1973. 

                  Se soumettre à la finance n’a pas empêché la perte de valeur du franc (dévaluations). S’il a eu abus de création monétaire ça n’était pas le fait d’emprunter aux banques plutôt qu’au Trésor public que c’était dû. L’inflation venait d’une augmentation de la masse monétaire (augmentation des salaires essentiellement)
                  Bien entendu cette technique qui nous débarrasserait de la dette souveraine au fur et à mesure des échéances, devra être imitée par les autres pays endettés. L’avantage serait qu’il ne serait plus possible d’utiliser l’argument de la dette pour imposer l’austérité. Mais tout ceci n’est qu’un rêve...

                • zygzornifle zygzornifle 9 mai 2015 08:04

                  comme on ne peut pas mettre l’état en prison ça va encore durer des siècles .......

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