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La folle histoire de la nomination de François Bayrou

« La politique ne peut pas se réduire à un champ de manœuvres, dans une sorte d’entre-soi d’où les citoyens sont exclus. » (Michel Barnier, le 13 décembre 2024 à Matignon).

Folle et éprouvant histoire. Après le montagnard Michel Barnier, voici le montagnard François Bayrou installé à Matignon ce vendredi 13 décembre 2024. La mission du nouveau Premier Ministre reste toujours impossible depuis le 7 juillet 2024, dès lors qu'aucune majorité constructive n'est capable de se former pour gouverner la France. Impossible ou, du moins, périlleuse, car François Bayrou croit aux miracles. Il doit avoir au moins un regret, celui que son indispensable Marielle de Sarnez ne fût plus là pour vivre ces moments mémorables.

Il a reçu dès le soir de son installation le Ministre de l'Intérieur démissionnaire, l'influent Bruno Retailleau, ancien président du groupe LR au Sénat, puis, ce samedi 14 décembre 2024, il a reçu, l'un après l'autre, le Premier Président de la Cour des Comptes Pierre Moscovici (ancien ministre socialiste), le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau, la Présidente de l'Assemblée Nationale Yaël Braun-Pivet, enfin le Président du Sénat Gérard Larcher. D'autres consultions sont prévues dans son agenda, avec les chefs de groupes parlementaires et de partis.

La composition du gouvernement Barnier a été très longue à venir, seize jours en septembre. François Bayrou espère que la composition du sien ira plus vite car il y a des échéances. La première échéance est le début des vacances de Noël, et après le vendredi 20 décembre 2024, les Français ne seront plus réceptifs aux événements politiques avant le Nouvel An. Et puis, il y a cette loi spéciale, adoptée en commission le 12 décembre 2024, qui est examinée le lundi 16 décembre 2024 en séance publique. Ce sera étonnant qu'une telle loi, urgente pour percevoir les impôts et faire des emprunts, soit discutée avec des ministres démissionnaires et un Premier Ministre nouvellement désigné.

Il faut revenir sur les conditions de la nomination de François Bayrou à Matignon. Tout indique que la matinée du 13 décembre 2024 fut rude. Elle le fut pour le principal intéressé, François Bayrou, ce qui a été une première épreuve du feu qui vaut mille diplômes de forte personnalité. Mais elle le fut aussi pour les journalistes, tous mobilisés depuis la veille pour pronostiquer puis commenter la nomination du nouveau Premier Ministre. Au cours de la matinée, beaucoup se sont discrédités par leurs contacts "bien informés" et leurs "sources propres" en distillant des confidences qu'ils croyaient définitives, au point qu'on ne peut que penser au fameux sketch de Coluche sur les personnes bien informées.

François Bayrou est véritablement un miraculé ! Les Pyrénées ont remplacé les Alpes à Matignon, mais dans tous les cas, le locataire des lieux est un dur à cuire. En fait de chaîne de montagnes, c'est plutôt l'Himalaya au pied duquel il se trouverait, un « Himalaya de difficultés ». "Le Monde" est revenu sur les conditions de nomination de François Bayrou, alors qu'il avait malencontreusement annoncé avec assurance la non-nomination de François Bayrou. Dans un article publié le samedi 14 décembre 2024, les journalistes Claire Gatinois et Nathalie Segaunes ont précisé la chronologie de cette folle matinée.
 

Selon elles, le Président de la République avait fixé son choix : cela devait être Sébastien Lecornu. Pourquoi ? Pour justement ce que l'opposition de gauche reproche à Emmanuel Macron : pour que le Président puisse reprendre la main après avoir été éloigné des affaires pendant le gouvernement Barnier. À l'évidence, cette idée était complètement absurde dans le cadre d'une Assemblée comme celle qu'on a aujourd'hui. Cela aurait été une provocation frontale inutile qui pouvait avoir de fâcheuses conséquences pour les institutions et même pour lui-même. Comment peut-on avoir aussi peu le sens politique que lui ?

Vers 9 heures du matin, ce vendredi, Michel Barnier a fait installer dans la cour de Matignon tapis rouge et micros, mais sans savoir à qui il ferait la passation des pouvoirs. Le tapis rouge est donc resté toute la journée puisque la passation a eu lieu à 17 heures.

Entre-temps, c'était très éprouvant pour certains acteurs politiques. Un coup de téléphone à 5 heures du matin d'Emmanuel Macron à François Bayrou pour dire qu'il ne serait pas nommé Premier Ministre, puis, une rencontre à l'Élysée à 8 heures du matin, qui a duré près de deux heures. En ce début de matinée, pour les éditorialistes matinaux, c'était clair : François Bayrou allait être nommé Premier Ministre. Logique d'être reçu par le Président de la République, et longuement, pour envisager la composition du gouvernement et ses orientations politiques.

Mais des petits détails ont vite choqué les journalistes de la télévision d'information continue : par exemple, François Bayrou n'est pas sorti officiellement de l'Élysée, mais par une porte "dérobée", sans image, sans déclaration, discrètement. Puis, c'était l'attente, une longue attente. Incompréhensible alors que tout était en principe fixé. Le communiqué devait être publié avant midi. Le tapis rouge s'inquiétait et s'ennuyait. Les horloges s'excitaient.

Puis, des journalistes ont réussi à capter l'image de François Bayrou, rentrant à son bureau de Haut Commissaire au Plan : il faisait froid, François Bayrou, sans sourire mais sans tristesse non plus, a conseillé aux journalistes présents de ne pas rester là « se geler » et il expliquait : « ça ne servirait à rien ». La grande porte s'est refermée. Cette petite phrase était la confirmation de rumeurs qui parcouraient déjà le tout Paris : François Bayrou ne serait finalement pas nommé. On comprendra plus tard qu'il y a eu beaucoup de gens prétendument bien informés qui n'avaient aucune information fiable. Sans compter les manipulateurs.

D'après l'article du "Monde", François Bayrou aurait expliqué à Emmanuel Macron pourquoi ce serait une erreur de nommer Sébastien Lecornu, considéré comme un courtisan. Cette nomination rendrait le Président très « vulnérable ». Au contraire, pour François Bayrou qui s'est préparé depuis longtemps à la fonction, il s'agit justement de gouverner au centre, afin de construire des compromis dans cette Chambre ingouvernable. Le président du MoDem était très en colère et a tenté surtout de persuader le Président qu'il faisait fausse route : il perdrait certainement dans une confrontation aussi brutale que douteuse, puisqu'il ne bénéficie plus de majorité à l'Assemblée.

Et le dernier argument a pu faire pencher la balance : « La discussion entre les deux hommes, tendue, dure près de deux heures. Pour la première fois depuis 2017, François Bayrou menace de rompre, assuré que son parti suivra. "Je vous ai rejoint pour faire de grandes choses, pas de petites choses, lance-t-il à l’hôte de l’Élysée. Donc c’est très simple : si vous ne me nommez pas, je retire mes billes". ».

Le retrait du MoDem, un peu moins d'une quarantaine de députés, serait un sérieux coup porté contre le bloc central et rendrait inopérant l'argument crucial que le "socle commun" (bloc central et LR) est appelé à gouverner car il est numériquement plus fort que la nouvelle farce populaire (NFP).

La fin du premier entretien n'a donc pas été conclusif : « "Je réfléchis encore, et je vous tiens au courant", lui répond Emmanuel Macron. Le Béarnais s’éclipse par une porte dérobée, rue de l'Élysée, afin d’éviter les caméras postées devant le palais. Il a brûlé ses vaisseaux, se retrouvant dans la rue sans aucune certitude. ». Emmanuel Macron a alors sondé ses proches. Le nom de Roland Lescure est apparu, puis vite abandonné.

Mais l'incertitude n'a pas duré trop longtemps : « Emmanuel Macron rappelle le centriste quinze minutes après son départ, et lui demande de revenir à l’Élysée à 11 heures 30. Sa décision est prise : François Bayrou occupera Matignon. "C’est un homme qui en impose", ironise-t-on au palais, laissant entendre que l’agrégé de lettres classiques aurait forcé la main du chef de l’État. "François a une force de persuasion et des convictions. Certains disent des 'coups de colère'…", commente Erwan Balanant, député (MoDem) du Finistère. Une lecture de cet incroyable retournement qui plaît aux amis du désormais Premier Ministre. En s’imposant au chef de l’État, François Bayrou a "affirmé d’emblée son autonomie, car il est désormais de notoriété publique que le Président n’en voulait pas", affirme un intime du maire de Pau. De quoi permettre au Premier Ministre de ne pas être seulement perçu comme l’homme du Président, dans l’opinion. ».
 

Pour aller dans le même sens que cette narration, l'éditorialiste Alain Duhamel avait affirmé dès la veille que si François Bayrou n'était pas nommé cette fois-ci, il ferait un "carnage" ! On voit bien ici la grande différence avec Michel Barnier : ce dernier n'avait aucun contrôle sur le groupe LR à l'Assemblée, tenu d'une main de fer par Laurent Wauquiez. Au contraire, François Bayrou maîtrise totalement les positions du groupe MoDem à l'Assemblée.

Cette histoire est très étonnante. L'indécision, l'hésitation ont été réelles et récurrentes. Ce flottement a été en fait perçu dès avril 2022 : que faire de son second mandat alors qu'il a été réélu sans véritable campagne électorale en pleine guerre en Ukraine et Présidence française de l'Europe ?

Un Premier Ministre qui va imposer sa nomination au Président de la République, c'est une attitude peu gaullienne, mais elle n'est pas la première et a déjà été adoptée par ...un supposé gaulliste. En effet, Dominique de Villepin l'a fait aussi après l'échec du référendum sur le TCE en mai 2005, imposant sa nomination au Président Jacques Chirac qui avait pourtant choisi, selon "Le Monde", sa ministre Michèle Alliot-Marie.

Bien avant sa nomination, François Bayrou avait confié à des journalistes son point de vue sur la formation du gouvernement : « Ces négociations de partis, où chacun a ses lignes rouges, c’est pour moi inimaginable, ça ne peut pas marcher. ». Le principe des lignes rouges, c'est la censure assurée, puisque les uns vont faire d'une mesure leur ligne rouge et les autres, la mesure contraire leur ligne rouge à eux. Cela enferme le gouvernement nécessairement dans une impossibilité conceptuelle.

C'est pourquoi l'arrivée de François Bayrou est un signal très différent d'une nomination Lecornu. La gauche tend à tout amalgamer en prétendant que François Bayrou serait un "homme" du Président : comme je l'ai expliqué précédemment, il n'est pas un "bébé Macron" mais un "papa Macron". François Bayrou ne doit rien à Emmanuel Macron ; en revanche, la réciproque est fausse. De plus, François Bayrou a toujours exprimé ses désaccords le cas échéant devant le Président de la République. Librement.

Parmi les personnes heureuses de la nomination de François Bayrou, l'écologiste Daniel Cohn-Bendit qui, dès le 10 août 2024, avait adressé une lettre ouverte au Président de la République pour cette nomination, en concluant : « Macron n’est plus à la barre et Bayrou sera un Premier Ministre libre. ». On se dit que Dany le Vert n'est pas rancunier quand on se souvient de la campagne des élections européennes de juin 2009 où François Bayrou l'avait particulièrement taclé le 4 juin 2009 dans un débat télévisé. Autre temps, autre mœurs.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (14 décembre 2024)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
La folle histoire de la nomination de François Bayrou.
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La quadrature du cercle de Michel Barnier.

 


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16 réactions à cet article    


  • Seth 15 décembre 2024 17:33

    Mon Dieu que tout cela est palpitant ! Ce maquignon béarnais qui deviendrait enfin quelqu’un à 73 ans ! smiley

    Comme disait l’autre « tout vient à point à qui sait attendre. »...

    Mais là, avec cette vieille baderne au cerveau creux après l’autre kroumir qui a duré ce que durent les roses, ça tourne au vaudeville. Qu’est ce qu’on se bidonne en macronie ! smiley


    • Fergus Fergus 17 décembre 2024 08:13

      Bonjour, Seth

      Un Bayrou qui, de surcroît, a choisi d’aller présider le Conseil municipal de Pau alors que sa place était auprès des victimes de Mayotte dévastée ou, a minima, à la réunion interministérielle de crise.
      C’est consternant de bêtise et de mépris pour les Mahorais ! Et cela n’augure rien de bon.


    • Aristide Aristide 17 décembre 2024 12:32

      @Fergus

      Renseignez vous, Bayrou était en visio-conférence à cette réunion interministérielle de crise.

      Il me semble que rajouter tout le bintz nécessaire lors d’une visite officielle, ne présentait pas un grand intérêt dans ce département ravagé. Il me parait que les autorités locales ont d’autres choses à faire…

      Bayrou a bien fait. Il démontre par cela sa distance à la parade médiatique que d’autre que vous ne pouvez plus supporter n’aurait pas manqué d’instrumentaliser.


    • Fergus Fergus 17 décembre 2024 17:43

      @ Aristide

      Je ne lui reproche pas vraiment d’avoir délégué à Retailleau la visite à Mayotte, mais à coup sûr de n’avoir pas participé à la réunion interministérielle, eu égard au drame qu’ont vécu les Mahorais.
      C’est de participer en visio-conférence au Conseil municipal de Pau (où sa présence n’avait qu’un intérêt anecdotique) qu’il aurait dû être question, et pas l’inverse !
      Surtout qu’en l’occurrence Bayrou a  circonstance aggravante eu recours au jet présidentiel pour effectuer le déplacement à Pau !


    • Aristide Aristide 18 décembre 2024 11:30

      @Fergus

      Je ne lui reproche pas vraiment d’avoir délégué à Retailleau la visite à Mayotte, mais à coup sûr de n’avoir pas participé à la réunion interministérielle, eu égard au drame qu’ont vécu les Mahorais.

      Il y a assisté en visio !!!

      Surtout qu’en l’occurrence Bayrou a  circonstance aggravante  eu recours au jet présidentiel pour effectuer le déplacement à Pau !


      Et combien aurait couté le voyage vers la Réunion !!!!

      Fergus, vous ne dépareilleriez pas encore chez LFI, le très cultivé Sébastien Delogu ne sait pas qui est Pétain, mais il sait combien coute un vol dans le Falcon présidentiel : message publié sur X

      François Bayrou aurait utilisé un jet Falcon 7X présidentiel pour se rendre à Pau, assister au Conseil municipal et voter une aide de 25 000 euros pour Mayotte.

      Coût estimé pour 2h de vol ≈ 12 000 euros, sans compter le coût de la sécurité et de l’équipe qui l’accompagnent.

      Il me semble que les problèmes en cours méritent mieux que ces toutes petites chamailleries.


    • pasglop 15 décembre 2024 18:49
      « Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses. »

      Clint Eastwood, Le Bon, la Brute et le Truand

      Y’a plus qu’à distribuer les rôles.



      • Fergus Fergus 17 décembre 2024 08:18

        Bonjour, pasglop

        L’analogie ne tient pas en l’occurrence car Macron et Bayrou ont tous les deux un flingue sur la tempe.
        Pour Macron, c’est Bayrou lui-même qui tient le flingue (ce flingue qui lui a permis de décrocher Matignon contre l’avis du PR).
        Pour Bayrou, c’est Le Pen qui braque le Béarnais irascible, elle-même subissant la pression de son électorat et de ses élus.


      • pasglop 17 décembre 2024 08:49

        @Fergus
        Peu importe, tant que ça m’amuse. Je suis resté très gamin...
        Pour autant, les trois pieds nickelés savent chacun se servir d’un flingue et surtout creuser. Pour creuser, ça, ils savent.
        Reste à savoir qui tirera la dernière balle.


      • sylvain sylvain 15 décembre 2024 20:49

        Un vieil elephant de la politique devient premier ministre, completement dingue comme histoire.


        • Seth 15 décembre 2024 21:15

          @sylvain

          Mas si, il est bien gentil et « modéré ». Vous êtes un défaitiste dans vos tripes. smiley


        • Octave Lebel Octave Lebel 15 décembre 2024 21:25

          Ne nous trompons pas, Macron nous apprend tranquillement avec l’aide des médias et toute une clique de politiciens à renoncer aux bribes de réflexes et repères citoyens que nous pouvions encore avoir comme l’avait fait en son temps un Berlusconi en Italie. Si avec ça MLP n’arrive pas à ramasser le fruit pourri tombé à terre, ce sera que nous valons mieux que ce que les médias et les sondages s’attachent à nous faire croire que nous serions.


          • Tolzan Tolzan 15 décembre 2024 23:29

            À la longue, j’ai cessé de lire l’officine de propagande Rako & Co qui a pignon sur rue sur le site. Je mets 1 étoile (parce que 0 est impossible) et je passe à autre chose.

            En plus, l’officine se fout éperdument de l’opinion des lecteurs puisqu’elle ne répond à aucun commentaire …. Et le pire, c’est peut-être que les daubes passent sans problème le filtre supposé du comité de lecture !!!!!


            • Seth 16 décembre 2024 15:26

              @Tolzan

              Je fais un peu comme vous mais je prends soin de lire en diagonale.

              Rakoko est une writing team à la productivité importante qui prend ses sources chez bfmwc, le parisien et l’ortf. Parfois sur france dimanche aussi.

              Ladite team étant sûrement rétribuée par le site où on ne trouve plus guère ni volume, ni sujet intéressants, ni pensée très claire mais où les fils restent de ce fait assez divertissants. smiley


            • Panoramix Panoramix 16 décembre 2024 10:55

              Curieux, la veille au soir on parlait de la nomination de Bayrou comme une quasi certitude, mais lors de son entrevue du matin avec Macron, certaines chaines évoquaient Lecornu, qui, selon eux, était en plus mal vu dans la macronie. Bizarre ces fuitages, dont on ne sait ni la véracité ni s’ils sont savamment distillés.


              • ETTORE ETTORE 16 décembre 2024 11:38

                Moi les questions que je me pose, sont :

                (et Rakoto, répondez moi svp, tellement cette malsaine ignorance m’assaille et m’angoisse de ne pas y avoir participé, en constat de « main courante »)

                Est ce que ils se sont serré la main ?

                Parce que voyez vous, Rakoto, connaissant les ten-dances de l’un, et les vic-issitude de l’autre, il se pourrait que le serrage de coui..... soit pour l’un un plaisir, et pour l’autre .....une torture.

                Et deuxième question :

                Pensez vous, que le plaisir ait pu être partagé ?

                N’y voyez rien de tendancieux ou de pervers, c’est juste, qu’à mon avis, il y a du y avoir des idées de baffes, qui ont mué, en plaisir d’entente cordiale, par un geste partagé, au son du  : je te tiens....Tu me tiens par les cou.....

                Eh oui, voilà le nouveau centre d’équilibre, de ce bidet à laver les pieds crottés !


                • Cyclone Chido à Mayotte, des défaillances de l’État à tous les étages

                  Si l’État avait réellement pris ses responsabilités vis-à-vis du 101ème département français, le plus pauvre de France, en proie à une situation catastrophique tant dans les domaines de la sécurité que de la santé, la justice ou l’école, les conséquences du cyclone Chido auraient sans doute été moindres.

                  #Mayotte #Chido

                  https://reseauinternational.net/cyclone-chido-a-mayotte-des-defaillances-de-letat-a-tous-les-etages/

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