• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Politique > La go-gauche ne fait plus recette dans les guinguettes

La go-gauche ne fait plus recette dans les guinguettes

Elles sont désespérées la gauche caviar et la go-gauche cassoulet après une série de défaites électorales sous différentes démocraties bourgeoises dans l’hémisphère Nord comme dans l’hémisphère Sud.

C’est qu’elles espéraient faire recette du malheur des délaissés, des salariés paupérisés, des travailleurs saqués-chômeurs non comptabilisés dans les statistiques des gouvernements déjantés. Depuis 2008 que la nouvelle crise s’épand, le magma social aurait dû normalement fournir un terreau fertile où la go-gauche, en mal de prébendes, devait bénéficier de l’alternance à la gouvernance. Comment expliquer qu’au milieu de la tourmente économico-politique les désœuvrés, les paumés, les chômeurs, les travailleurs, tournent le dos à la go-gauche pour n’aller nulle part (électoralement parlant s’entend) ? Comment reconstruire et mystifier à gauche aussi bien qu’à droite ? (1)

En effet, si une portion des travailleurs s’éprend de la droite fanatique, la grande majorité des ouvriers ne vont plus voter. Les prolétaires se désintéressent des papotages électoralistes et de la politique des riches, et dilapident leur temps à chercher sans trouver des moyens de survivre à la crise systémique du capitalisme.

Pourtant, deux voix discordantes s’élèvent dans la tourmente. La première propose de radicaliser le discours de la go-gauche jusqu’à faire germer chez les pestiférés de la désespérance l’espoir de “réformer” le capitalisme. La seconde voix propose de « rénover  » les billevesées mensongères pour faire croire au réchauffé qu’ils déblatèrent. Les pontifes de la go-gauche devraient savoir que ces recettes ont été tentées et qu’elles ont échoué. Les mêmes insignifiances vont donner les mêmes conséquences. Ainsi, Owen Jones, que les médias à la solde présentent comme le conseiller de Jeremy Corbyn, l’homme de la go-gauche au sein du Labour britannique, affirme : « En 2008, une partie de la gauche pensait que la situation entrainerait automatiquement un effondrement du capitalisme, ce qui revitaliserait la gauche. Vu dans une perspective historique, c’était naïf. La crise économique des années 1930, a finalement mené au fascisme. La crise économique des années 1970 a mené au néolibéralisme. La gauche ne profite pas automatiquement d’une crise économique (…) Il ajoute, Milton Friedman, un de leurs leadeurs, disait : « Seule une crise amène un réel changement. Et si cette crise se produit, ce qui se passe dépend des idées qui existent déjà. » Et ce qui semblait d’abord « politiquement impossible » devient subitement « politiquement inévitable ». Et c’est bien ce qui s’est passé après la crise de 1973. La droite était prête avec ses idées qui, après la crise, ont su conquérir le monde » (2).

Est-il vrai, comme l’affirment Milton Friedman et Owen Jones que les idées gouvernent le monde, l’économie, et la société ? Évidemment non ! S’il en était ainsi, les idées de la droite bourgeoise, qui ont « gouverner » depuis la crise de 1973, à la fois via des partis de « gauche » et via des partis de « droite », auraient réglé les problèmes de l’économie politique et le monde n’aurait jamais connu la crise économique de 2008. C’est l’économie qui mène le monde et le mouvement précède la conscience…et les idées de la go-gauche, comme celles de la droite, sont à l’arrière du cortège, fermant la marche funèbre.

Ce que confirme monsieur Jones qui déclare : « après la crise de 2008, la gauche n’avait pas immédiatement une réponse à avancer (…) Le message de la gauche, c’était : « Stop à l’austérité, stop aux privatisations, stop à ceci, stop à cela », sans qu’elle ait une alternative cohérente ou une vision différente pour une autre sorte de société ».

Est-il vrai que la go-gauche n’avait aucune alternative cohérente pour une autre sorte de société (sic) ? Absolument vrai ! Ce que reprennent les propos de Peter Mertens : «  En 1945, le mouvement ouvrier britannique a obtenu beaucoup. Un système national de santé a été instauré, les secteurs-clés ont été nationalisés, un ambitieux plan de logement social a été établi. Plus tard cependant, la bureaucratie au sein de ces institutions a été de plus en plus critiquée. Ce reproche légitime (sic) a été utilisé par les néolibéraux, non pas pour améliorer le système social, mais pour le démanteler et le vendre. La réponse de la gauche ne peut pas être : retour aux années 1960, retour au passé (…) Le dernier gouvernement de gauche que l’on ait connu, c’est le gouvernement de Clement Attlee, de 1945 à 1951. Ce gouvernement a mené de grandes réformes sociales, il a instauré l’État-providence avec les soins de santé nationaux, les droits des travailleurs... Mais, de cette manière, la gauche est présentée comme un courant qui veut inverser le cours des aiguilles de l’horloge pour remonter vers une sorte de passé idyllique. La gauche a toujours été le courant qui regardait vers l’avant et qui modernisait pour donner forme à la société du futur » (3). 

Dans le précédent paragraphe, vous retrouvez un condensé des sophismes que présentent les thuriféraires de la go-gauche pour obtenir leur accréditation auprès des grands patrons afin qu’on leur redonne le pouvoir étatique tant convoité, ce que le prolétariat semble leur refuser. Analysons les trois sophismes de ce salmigondis de gauchiste.

A) Ce ne sont pas les gouvernements de la gauche bourgeoise qui ont donné en cadeau les avantages sociaux. Ce sont les travailleurs qui ont guerroyé durement pour vendre chèrement leur force de travail salarié. Étant donné qu’à cette époque les hausses de productivité du travail salarié étaient importantes, à tout le moins suffisantes pour augmenter à la fois les taux de profits et la valeur de la marchandise « force de travail », la bourgeoisie a consenti à des hausses de salaire dont l’État bourgeois a exproprié une partie (taxes et impôts) afin d’assurer les services publics nécessaires à la reproduction de la main-d’œuvre de plus en plus éduquée et dispendieuse à reproduire, mise en scène que la go-gauche bourgeoise a appelé l’État providence aujourd’hui révolu étant donné l’anémie des hausses de productivité du travail salarié et la concurrence outre-Pacifique entre contingents de main-d’œuvre salariée. 

B) Il est vrai que des secteurs-clés de l’économie ont été « nationalisés », à la demande du grand capital et à son profit. Ces « nationalisations » visaient strictement à s’assurer que les États capitalistes y investissent les capitaux requis pour remettre en état ces services clés de l’économie capitaliste. Ces « nationalisations » n’ont jamais été un pas pour la construction du socialisme. Il était bourgeoisement normal qu’une fois remises sur pied ces entreprises soient retournées, valorisées, à leurs propriétaires « affamés », de profits. Ce qui fut fait à compter des années 1970, les néolibéraux, et la go-gauche « démocratique » n’ont pas imaginé ces rétrocessions, ils en ont assuré l’exécution et n’ont servi que de faire valoir dans toute cette histoire.

C) La classe prolétarienne n’a jamais demandé que l’on abolisse les services publics ni les avantages sociaux qu’elle avait difficilement obtenus. Ce sont les intellectuels petits-bourgeois, de gauche comme de droite, qui se sont fait les portes-voix des patrons et qui ont dénigré la « bureaucratie – Top Down » et les services publics “léthargiques” afin de justifier les politiques d’austérité présentement imposées. Il faut être particulièrement tordu pour dénigrer les mouvements ouvriers de résistance aux politiques d’austérité et au démantèlement des services publics nécessaires à la reproduction de la force de travail. En effet, tous les ouvriers savent que si l’État abolit les services publics ils devront assumer par eux-mêmes les frais d’éducation, de soins de santé, de garderie, de médicaments et de retraite. Si de résister à ces attaques du capital s’apparente au retour au passé, alors oui, les prolétaires sont en faveur que l’on préserve les concessions obtenues dans ce passé pas si éloigné. Mais il faut en convenir, les ouvriers ne parviendront pas à maintenir les services publics, ni leur emploi, ni leurs conditions de vie et de travail. C’est une guerre de classe perdue d’avance, mais qu’importe, il faut la mener…

Il faut admettre avec les socialistes Mertens et Jones que la gauche caviar et la go-gauche cassoulet n’ont aucune « alternative cohérente ou une vision différente pour une autre sorte de société  » à proposer, raison pour laquelle elle végète dans les sondages et cela n’est pas dû à leur « incapacité à communiquer », au contraire, leurs intentions réformistes visant à réchapper la vieille société de production capitaliste sont si évidente que la go-gauche ne trompe plus personne – raison de leur défaite électorale en cascade. Ce ne sera jamais par la “démocratie électoraliste bourgeoise” que le prolétariat renversera le mode de production capitaliste. D’ici là, la classe ouvrière comprendra un jour que la guerre de classe pour la sauvegarde des « acquis » cédés chichement par la bourgeoisie « providence » est une bataille d’arrière-garde perdue d’avance et que « Lutter contre l’austérité, c’est pas assez » (4).

 

1. Et maintenant, comment reconstruire à gauche ? http://legrandsoir.info/et-maintenant-comment-reconstruire-a-gauche.html

2. La gauche doit apprendre à communiquer autrementhttp://www.legrandsoir.info/la-gauche-doit-apprendre-a-communiquer-autrement.html

3. http://solidaire.org/articles/entretien-entre-peter-mertens-et-owen-jones-la-gauche-doit-apprendre-communiquer-autrement

4. Lutter contre l’austérité c’est pas assez. http://www.les7duquebec.com/7-au-front/lutter-contre-lausterite-cest-pas-assez/


Moyenne des avis sur cet article :  3/5   (7 votes)




Réagissez à l'article

26 réactions à cet article    


  • Clark Kent M de Sourcessure 18 janvier 2016 12:29

    Ne vous inquiétez quand même pas trop pour eux.

    Le « vote utile » a encore de beaux jours devant lui...

    Quant à la « crise systémique » du capitalisme, les capitalistes ne s’en plaignent pas trop : 62 personnes sur la planète détiennent autant que la moité de la population mondiale. La concentration continue, les écarts se creusent. Ce n’est pas une crise, c’est le renforcement du système. Le mot cris n’est utulisé que pour faire peur et justifier le transfert de fonds publics au privé.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 18 janvier 2016 14:22
      @M de Sourcessure

      Merci pour votre intervention - commentaire intelligent et à propos.

      1) Le vote utile est en effet le truc que la go-gauche utilise pour attirer à elle du vote populaire en brandissant l’épouvantail FN (en France) ailleurs ils ont aussi leurs partis de la droite épouvantail. Mais vous devez prendre note que c’est surtout la classe petite-bourgeoise (très nombreuse dans les économies capitalistes en déclin) qui mord dans cet os-puérile. 

      2) Quand le grand capital aura décidé que Marine Le Pen est mûre pour le pouvoir - Marine Le Pen sera placée au pouvoir - Point barre.

      3) Vous vous trompez - Le monde entier - impérialiste - est en crise économique systémique insoluble. Le fait que la concentration de la richesse - du patrimoine mondial - s’accumule au sommet de la pyramide sociale (entre les mains d’une oligarchie de plus en plus réduite en nombre) est l’indicateur justement que la crise s’approfondit.

      4) En effet, la crise du capitalisme réside dans le fait que la reproduction élargie (enrichi de plus-value) du capital est de plus en plus difficile - sporadique - anémié - ceci se produit au moment même où le capital déjà accumulé attire les restes du capital encore valorisé et non valorisé.

      5) En effet, la richesse des multimilliardaires est richesse boursière de titres de pacotilles - sans valeur réelle (sans valeur d’échanges correspondantes) C’est une richesse de titres bancaires - et boursiers gonflés à l’hélium spéculatifs comme les crash boursier successifs le démontre. En quelques jours des centaines de milliards de « valeurs » s’évaporent dans le ciel gris de Wall Street.


      Robert Bibeau. Directeur. Les7duQuébec.com

    • hervepasgrave ! hervepasgrave ! 20 janvier 2016 11:12

      @Robert Bibeau
      Bonjour,excellent article.
      Mais dans la pyramide sociale ,il y a une chose que personnes ne décries.
      Là est peut-être le problème ? La classe moyenne est-elle surévaluée ? Ou n’y aurait-il pas plutôt beaucoup trop de personnes croyant en faire partie (pourtant ,ils n’en ont pas les moyens,et ce n’est pas leur place) Jouant ainsi contre leur intérêt et de celui de tout le monde ?


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 20 janvier 2016 12:53
      @hervepasgrave !

      Merci cher Pasgrave de poser cette question pertinente

      1) La classe moyenne ça n’existe pas
      2) Une classe sociale se définie par sa position - son rôle - dans le procès de production - pas par son revenu.
      3) La soi-disant classe moyenne est une invention des sociologues américains qui ont leur propre définition du concept de classe sociale.
      4) Un classe sociale telle que définie en théorie marxiste est stable en terme de composition sociale dans le sens que pour changer de classe sociale il ne suffit pas de voir son revenu augmenter - ou descendre d quelques dollars pour traverser la barrière sociale. D’ailleurs les sociologues américains - que les sociologues français imitaient - se sont rendu compte que leur clase sociale moyenne (moyenne de quoi au juste ?) fluctuait (dans sa composition) sans cesse avec le coût de la vie, l’inflation, la valeur de la monnaie, les crises économiques, le chômage, la spéculation foncière etc.
      5) Exemple lors de la crise des subprimes aux USA des millions d’américains qui se croyaient MOYENS sont devenus pauvres en une journée - ont perdu leur maison et se sont retrouvé à la rue.
      6) Le fait qu’une catégorie de travailleurs - très restreinte - ait gagner de bons salaires pendant la période des trente glorieuses ne fait pas de ces travailleurs des classes moyennes - leur quotidien est fait d’aliénation devant leur machine à outils - dont ils sont une extension. Cela définit leur classe sociale et non pas le 20 dollars d l’heure qui demain ne vaudra plus que 10 dollars de l’heure etc.

      7) Ce qui existe c’est la classe petite-bourgeoise employée (C’est l’emploi qui définit sa classe sociale) dans les services tertiaires - les professions libérales, les services gouvernementaux (pas les fonctionnaires mais les professionnels et les cadres) sont effectivement très nombreux en société impérialiste déclinante

      8) Ce sont eux qui en voie de paupérisation sont recrutés par l’extrême gauche sectaire et digmatique, les ONG subventionnés, les groupes terroristes hier « rouge » aujourd’hui djihadistes ou de droite - fascistes - etc. C’est le propre de cette classe sociale instable - tiraillée entre ses aspirations bourgeoises et sa vie misérable de se rallier aux extrémismes de tout bord - c’est dans sa nature sociologique due à sa position dans la lutte de classe.

      9) Le travail des marxistes consiste à éloigner la classe ouvrière et le prolétariat de l’influence de la petite-bourgeoisie particulièrement celle qui se dit de go-gauche - la plus sournoise. 

      Robert Bibeau Directeur Les7duQuébec.com

    • hervepasgrave ! hervepasgrave ! 20 janvier 2016 13:31

      @Robert Bibeau
      bonjour,Si, je n’avais qu’une chose à dire, ce serait ", je vous félicite et vous remercie pour l’attention de mes propos".

      Car ici beaucoup de gens commentent et ils n’ont que leur objet comme raison.
      Soit ils ne répondent pas ! dédain ?,soit le jeu est subtil, je ne réponds pas aux imbéciles,incompétent....ou alors ils cherchent des dérivatifs perfides pour s’éloigner du sujet principal et garder la main haute.
      Vous avez montré par votre réponse des qualités enviables et que je ne peux que féliciter.
      Revenons au sujet quand même vous dites "une invention des sociologues américains", mais faut-il avoir quelques professions et titres pour aller au de là de la raison simple et cartésienne ?Mais je ne peux qu’être d’accord avec votre raisonnement n’en déplaise aux emmerdeurs pour parler franchement.Eh oui ! les faits sont là et rare sont les gens qui pourtant voudraient montrer la réalité. Oui ! les autres voudraient avoir quelques sciences pour en parler ,mais ce n’est que des imbéciles qui ne connaissent rien et n’agissent que sur du vide .Ils ne sont pas crédibles mais ils sont omniprésent ,indéboulonnable.Pour moi ce ne sont que des parasites.

      ps : j’espère que vous qui êtes Canadien ,me pardonnerai moi Français d’avoir une mauvaise qualité d’écriture, c’est le résultat d’une vie,désolé.
      Bonne journée


    • zygzornifle zygzornifle 18 janvier 2016 13:32

      Les socialistes ont eu tort de venir au pouvoir. Ils auraient dû faire comme Dieu : ne jamais se montrer pour qu’on continue à y croire (Coluche)


      • Robert Bibeau Robert Bibeau 18 janvier 2016 14:26
        @zygzornifle

        Mais justement les socialistes - la go-gauche communiste n’existe que pour assumer le pouvoir pour et au nom de leur section de classe bourgeoise.

        Sans le pouvoir en alternance - il n’existe plus. Ce que la classe ouvrière française et mondiale ELLE comprends de mieux en mieux et raisons pour laquelle elle ne se déplace plus pour voter - au délire des petits-bourgeois de la go-gauche déjantés ( smiley

        Robert Bibeau. Directeur. Les7duQuébec.com


      • lsga lsga 18 janvier 2016 14:41

        Le scénario d’une victoire des fascistes dans toute l’Europe devient de plus en plus probable. Un jour au l’autre, en France, Philippot deviendra président (les chances de Marine Lepen étant totalement nulles).

         
        Or, comme en 1871, si la France vote pour le fascisme, ce ne sera pas le cas des grandes villes françaises. Comme en 1871, nous serons très nombreux à prendre les armes.
         
        vivement. 

        • Robert Bibeau Robert Bibeau 18 janvier 2016 15:22
          @lsga

          L’histoire de l’humanité a beaucoup changer - évolué - depuis 1871 - et en France notamment - contrairement à 1871, le prolétariat s’est beaucoup développé sur l’ensemble du territoire - la paysannerie et l’artisanat ont disparu la bourgeoisie s’est divisée en segments aux intérêts divergents et l’antagonisme de classe entre prolétariat et bourgeoisie est à son paroxysme.

          La division ville-urbaine - ouvrière - versus - campagne paysanne a disparue et l’histoire sera différente... rien à voir avec 1871

          Robert Bibeau. Directeur. Les7duQuébec.com 

        • lsga lsga 18 janvier 2016 15:27

          Robert Bibeau : ni pour la démocratie, ni pour la révolution... 

           
          Rien n’a changé depuis 1871. Nous vivons toujours sous le régime Capitaliste. C’est ce que je réponds en général à ceux qui me sortent que Marx est périmé car le monde a changé. Le monde n’a pas changé, le mode de propriété est toujours le même.
           
          Les fascistes sont en train de gagner toutes les élections en Europe dans les différents petit pays. La France ne va pas tarder : certainement d’ici 2022. L’Allemagne va suivre. 
           
          Les vieux croutons dépassés dans votre genre pourront toujours expliquer qu’il ne faut ni voter ni prendre les armes. Nous, nous votons. Nous, nous prendrons les armes. 

        • lsga lsga 18 janvier 2016 15:58

          @sarcastelle
          « oh, Sainte NRA, bénit ton nouveau marché.

          oh, Sainte CIA, bénit la lutte armé qui empêchera la Russie de mettre la main sur le Plutonium français.
          oh saint Matérialisme, protège nous de l’anti-américanisme primaire, et permet nous de faire financer la révolution par des puissances étrangères »
           
          Utiliser les USA pour financer une révolution en Europe, je suis sûr que Bibeau est contre. 
          En ce qui me concerne, et comme souvent : vivement. 

        • Julien30 Julien30 18 janvier 2016 16:07

          @lsga

          « si la France vote pour le fascisme »
          Ah le fascisme a été conçu en 1871 alors, ou même avant ? 

          « nous serons très nombreux à prendre les armes. »
          Votre fameuse coalition de bobos et jeunes de banlieue ?

        • lsga lsga 18 janvier 2016 16:20

          la technologie nucléaire française, aussi bien civile que militaire, fait partie des plus avancées au monde. N’imaginez pas un seul instant que l’OTAN restera les bras croisés si des pro-russes prennent le pouvoir en France. Le FN et son ardoise de 50Millions à Poutine n’a absolument aucune chance de prendre et de garder le pouvoir. La France sera plutôt mise 100x à feu et à sang (oui, oui : vivement. ) 

           
          Quelle est la méthode d’intervention préférée de l’OTAN dans ce genre de cas de figure ? Financer des guerres civiles. 
           
          Ça tombe très bien, car partout en Europe, les forces indépendantistes sont à la fois très libérales et tout à fait prêtes à prendre les armes : irlandais, catalans, corses, et tant d’autres sauront quoi faire des armes. Les grandes villes comme Paris, Lyon, Lille, Marseille suivront sans difficulté. Les péquenauds des campagnes qui voteront pour Napoléon Phillipot IV pourront toujours se brosser pour que les habitants des grandes mégalopoles du 21ème siècles payent leur RSA et leurs allocations. Un bandeau, une corde et du plomb : voilà ce que donnera Paris et sa banlieue aux péquenauds qui votent FN. 
           
          Vous voulez la guerre civile ? Vous l’aurez. Les bobo gauchistes comme les arabes et les noires de banlieue sont ceux qui financent votre système social néo-fasciste. Nous pouvons tout autant vous en priver. Là où Bibeau a raison, c’est que les choses ont un peu changé depuis 1971. Cette fois-ci, on fusillera immédiatement et à tour de bras tout ce qui est susceptible de rejoindre les rangs des versaillais.
           
          VIVEMENT ! On y est presque les gars, on y est presque. La mort de la nation Française signera le renouveau du socialisme révolutionnaire. 

        • Robert Bibeau Robert Bibeau 18 janvier 2016 17:13
          @lsga
          Laissons de côté les insultes puériles

          OUI il est vrai que Marx n’est pas dépassé - je suis totalement en accord avec vous - Oui il est vrai que nous vivons toujours sous le mode de production capitaliste - mais rendu en phase impérialiste ultime - et déclinante. 

          Pour ce qui est de rendre les armes - il semble que vous n’ayez jamais lu mes documents pourtant largement diffusé. 

          NE PAS VOTER AUX ÉLACTIONA BOURGEOISES = CA C’EST LE MINIMUM REQUIS POUR SE PRÉSENTER DE LA GAUCHE RÉVOLUTIONNAIRE.

          Merci de vos interventions confuses M. Isga

          Robert Bibeau. Directeur. Les7duQuébec.com


        • lsga lsga 18 janvier 2016 17:29

          @Robert Bibeau
          Non, le minimum pour la gauche révolutionnaire c’est d’appeler à prendre les armes. 
          Marx lui-même appelait à voter aux élections bourgeoises (pour les partis défendant le « libre échange », ceux qu’on nomme aujourd’hui les libéraux).


        • Robert Bibeau Robert Bibeau 18 janvier 2016 18:24
          @lsga
          Que Marx ait appelé à voter en 1860 et environ est une chose

          L’expérience de la lutte de classe permet aujourd’hui d’affirmer qu’il est malsain de laisser croire aux ouvriers qu’il y ait quelque chose à attendre de la démocratie bourgeois pour les riches


          Robert Bibeau. Directeur. Les7duQuébec.com


        • hervepasgrave ! hervepasgrave ! 21 janvier 2016 14:14

          @Robert Bibeau
          bonjour, la aussi je trouve que vous faite une grave erreur. «  la paysannerie et l’artisanat ont disparu  »
          c’est réducteur et simpliste de dire cela.
          Dans la réalité l’artisanat et la paysannerie sont mis en valeur, mais aujourd’hui il y a un changement de taille, ils sont devenue la France moyenne. D’un coté il voudrait nous laissez rêver pour d’authentique gardes du savoir faire, des bonnes choses, traditions. Mais quand vous les approché, ce n’est pas vraiment cela. Ils ne sont que conservateurs, pour une bonne part ils ont eu la chance d’avoir leur métier par succession. Ils jouent comme cela depuis la nuit des temps pour être pris pour les plus malheureux, mais ils vivent bien souvent chichement.
          Quand je dit qu’ils sont conservateurs, cela veux simplement dire qu’ils ont une peur bleu d’une quelconque évolution de société. «  EH  ! Des fois que nous y perdions  ! »
          dans le même ordre d’idée une chose qui s’étend en France (ailleurs  ? ) Ces catégories de personnes déplorent qu’ils ne trouvent pas de personnel  ! Les Français seraient des fainéants «  Pas si simple, il faudrait regarder de près, non  ? » et en plus ils sont racistes et sont certainement les premiers a se plaindre. Mais a contrario, ils ne se posent pas de question sur l’emploi de travailleurs étrangers  ?! Beaucoup moins cher et corvéable à merci. Est-ce cohérent,
          «  Quand tu veux gagner sur tous les tableaux, tu ne détails pas,  » tu fermes les yeux et les oreilles
          une grande erreur ou certainement un oubli volontaire nos politiques sont issus de grands propriétaires terrain ou de notabilité, cherchez encore une fois l’erreur.
          Isga parle de la révolution, mais lui aussi est à côté de ces pompes. En déclarant qu’il vote (une incohérence de sa part, ou alors il devrait dire pour qui, pourquoi  ! ) prendre les armes, wouah  ! Est-ce un terme  ? Car je ne connais pas beaucoup de gens en France ayant en possession des armes  ?! Il serait chasseur ou amateur de tir  ?? Non, il faut bien que je me résigne que même avec quelques efforts de paroles, ils y a un vide abyssale pour sortir quelque chose de constructif.
          Et surtout un survol sans détails.C’est un peu comme les sondages« oui,non,bof »et voila tout est simple !


        • Robert Bibeau Robert Bibeau 21 janvier 2016 14:40
          @hervepasgrave !

          Je ne crois pas que je sois simpliste ni réducteur et ton texte le démontre à l’envie.

          Tu commences pas m’accuser de les réduire à rien puis tu expliques par des exemples concrets qu’ils ne sont plus rien socialement et économiquement parlant que de la réaction passéiste.

          Vous devez analyser les choses à l’échelle nécessaire.

          Ainsi la paysannerie féodale sous servage n’existe plus en France et les seigneurs ayant droit de taille ont disparues avec la Révolution qui fut une vraie RÉVOLUTION. Voila ce que j’ai dit.

          Je ne compte pour rien économiquement parlant dans le PIB global de la France les quelques artisans petits-bourgeois qui vivent de l’artisanat ou les groupies altermondialiste en faveur du retour à la charrue et aux bœufs... je n’ai pas le temps de débattre de ces broutilles è l’échelle mondiale

          Les vrais choses se passent ailleurs à Paris et ses 10 000 000 d’habitants et dans les villes de France.

          Vous avez raison les artisans - artistes sont réactionnaires comme vous le décrivez - et la meilleure preuve est qu’ils s’accrochent à un passé révolu.

          Merci de vos propos

          Robert Bibeau. Directeur. Les7duQuébec.com
           

        • hervepasgrave ! hervepasgrave ! 21 janvier 2016 20:38

          @Robert Bibeau
          je vais faire un complément sur mes propos incité par toi ! "Ainsi la paysannerie féodale sous servage n’existe plus en France et les seigneurs ayant droit de taille ont disparues avec la Révolution qui fut une vraie RÉVOLUTION. Voila ce que j’ai dit."
           Mais cela est une des choses bien difficile a retranscrire dans la réalité. Vous(tu,excuse, de tutoyé) les paysans sont peut-être les premiers capitalistes ?car ils savaient pour se protéger ,tricher,planquer,geindre.. La révolution donc tu parles n’est pas aussi belle que l’on nous fait croire (dans les textes et dans la réalité .Qu’elle a été dévoyé ,cela je le crois,mais elle n’est pas aussi idyllique que l’on pense communément ici en France et mondialement. Ou alors prouvez nous le contraire !


        • Robert Bibeau Robert Bibeau 18 janvier 2016 17:22
          @ tous

          Les victoires électorales de partis néo-fascistes en Europe ne reflètent que le niveau de pugnacité que la crise inter-factions-capitalistes a atteint. Rien de plus.

          Le capital se trouve dans une impasse et il tente de refaire le coup de 1930 - construire une grande alliance populaire fasciste face à une grande alliance populaire pseudo gauche - plutôt go-gauche - bobo hystérique néo-fasciste pour les faire se battre les uns contre les autres.

          Mais rien qu’a voir - on voit bien comme on dit au Québec - que la mayonnaise ne prend pas. Les grands ralliements de masse de go-gauche comme de droite ne surviennent pas...

          Même les grandes parades après l’affaire Charlie hebdo n’ont pas eu de suite et n’ont pas donné lieu à de grands étalements patriotiques hystériques... La fumée est vite retombée.

          Les masses ouvrières sont parait-il apathique - apolitique bourgeoise - et c’est tant mieux. ( smiley

          Robert Bibeau. Directeur. Les7duQuébe.com
           

          • lsga lsga 18 janvier 2016 17:28

            @Robert Bibeau
            mais oui, on a compris :

            1. On ne vote pas
            2. On ne prend pas les armes
            3. On regarde les fascistes pas vraiment fascistes prendre le pouvoir.
             


          • Robert Bibeau Robert Bibeau 18 janvier 2016 18:22
            @lsga


            Vous êtes de mauvaise foi - j’ai écrit le contraire dans mon texte sauf sur la question ON NE VOTE PAS = OUI = YES = Aucune participation aux mascarades électorales comme début de désaliénation ouvrière vis-è-vis le pouvoir bourgeois

            Autrement dit il y a aura  prise des armes le jour ou le prolétariat n’aura plus aucune confiance dans l’État bourgeois et ses manigances

            Robert Bibeau. Directeur. Les7duQuébec.com


          • Yohan Yohan 18 janvier 2016 21:25

            Le socialisme, c’est beau comme dans les livres


            • nation 19 janvier 2016 11:29

              Gauche bobo, gauche caviar, gauche nantie, une belle gauche qui défend les intérêts des français enfin ceux qui gagnent comme eux plus de 10 000€ par mois. Les autres ne les intéressent pas car le bas peuple n’a jamais intéressé la gauche, la droite, le centre, les extrêmes, ou autres d’ailleurs.


              • Robert Bibeau Robert Bibeau 19 janvier 2016 15:58
                @nation

                Vous avez raison Monsieur. Le prolétariat s’intéresse au prolétariat - (je n’écris pas le peuple vous l’aurez remarqué - le peuple est un concept petit-bourgeois réactionnaire) 

                L’émancipation du prolétariat sera l’oeuvre du prolétariat lui-même et non pas des bobos - caviar ou cassoulet de la go-gauche épouvantée.

                Robert Bibeau. Directeur. Les 7 du Québec.com

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité