• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Politique > La liberté de travailler jusqu’à 70 ans ?

La liberté de travailler jusqu’à 70 ans ?

Le choix de prolonger le travail jusqu’à 70 ans une liberté de dupe.

La liberté est un mythe car le choix est, de qui nous voulons dépendre, et historiquement nous avons dit ne plus vouloir être les sujets d’un individu de droit divin.

En posant le principe de la propriété privée, le droit de posséder n’emporte pas celui de disposer suivant son gré du personnel que l’on emploie (le fait du prince), c’est ainsi que le Code civil fixe en 1804 la notion de louage de sa force de travail.

Ainsi lorsque chacun recherche et trouve un emploi, il loue sa force de travail.

Or, depuis le début des années de forts taux de chômage, le concept a changé : l’on se vend, même dans les centres de l’ANPE on y apprend à se vendre.

La différence sémantique est de taille et montre l’évolution de la perception de la relation sociale qui s’est petit à petit établie, créant un avantage certain pour les employeurs.

De sorte que, dans une société acquise à la loi du marché, cela ne choque plus personne.

Il faut donc bien convenir que, quand l’on se trouve dans la nécessité de se vendre, l’on n’est plus tout à fait libre, même l’on réalise un retour en arrière.

Notre histoire humaine se caractérise par cette fabuleuse capacité des hommes de subvenir à leurs besoins au-delà du nécessaire pour s’octroyer une existence prospère, qui nous paraît plus agréable que celle du monde animalier. Ceci nous a conduits à pratiquer la contrainte volontaire pour exiger que chacun d’entre nous participe à la production de richesse sous des formes d’organisations et d’auto-exploitation variable.

Il semblait donc que les progrès de l’après-guerre allaient sortir définitivement les hommes de la contrainte du travail, du moins la réduire, grâce à la prospérité qui découlait de son savoir-faire, avec le débat pour s’en attribuer la paternité.

Cette relation de l’homme au travail diversement vécue, suivant si l’on s’y épanouit ou si on la subit, comble notre existence, est source de projet, offre une autonomie de subsistance, et permet par sa qualité d’exécution de jouir de l’existence. En un mot, nous avons développé une société hédoniste qui dépend étroitement de notre savoir et savoir-faire.

Mais encore fallait-il trouver le temps de vivre cet hédonisme, c’est ce qui s’est réalisé avec la réduction du temps de travail, les congés payés et l’âge de la retraite.

La mise en place de ces paramètres a répondu à un certain nombre d’exigences tant techniques que sociologiques, et sans entrée dans les détails de leurs cheminements, il était admis que chacun attendait l’instant où, effectivement nanti d’une ressource stable, il pouvait jouir de la liberté de ne plus être contraint de participer à l’effort collectif de production, quel que soit le charme qu’il pouvait trouver au travail.

Ainsi comme le singe sous son arbre qui le nourrit jusqu’à la mort, le retraité vivait enfin libre.

Si la mise à la retraite rencontre psychologiquement des difficultés, c’est une incapacité à prendre en compte sociologiquement cette nouvelle période de l’existence comme troisième tranche de vie due au prolongement de son espérance, que le désir de rester au travail.

Et voilà qu’aujourd’hui l’on nous dit que la liberté c’est de choisir de travailler jusqu’à 70 ans.

Pourquoi ?

Aujourd’hui où le pays, pour ne pas parler des autres, a accumulé de la richesse, du savoir, de la technologie qui n’oblige plus ses membres à consacrer toute leur existence au labeur, on nous explique qu’il va nous falloir travailler plus, tous les jours de la semaine et plus longtemps. Cela parce que les puissants sont allés investir dans les nouveaux pays ouverts au capitalisme et que la production dans ces pays a un meilleur rapport de profit compte tenu que leurs salariés ne bénéficient pas de tous les avantages sociaux qui sont les nôtres.

Il faut nous attendre soit à nous mettre à leur niveau de compétitivité ou à demander à leur gouvernement de prendre des mesures pour qu’ils redistribuent la richesse qu’ils créaient.

Alors l’on peut accepter les mesures de déréglementation que prend ce gouvernement depuis le début comme il les présente, une lutte contre le chômage, la liberté de gagner plus en travaillant plus, la liberté de travailler plus longtemps, etc.

Dans les faits, il s’agit d’une préparation du terrain pour l’ajustement vers le bas de notre niveau social afin de répondre à la loi du marché, d’abord par la « moyennisation » européenne (action entreprise depuis longtemps dont l’initiation a commencé dans la perspective de l’Europe à 25), et par la mise en place de structures d’allongement de la durée du travail, afin que la réduction des salaires qui va se poursuivre par la concurrence des nouveaux pays capitalistes, trouve un terrain favorable qui ne soit pas source de conflit.

Cela correspond bien à la vision « entrepreneuriale » qu’a notre président, ce n’est pas gênant, sauf qu’il s’est bien gardé de dire s’il voyait dans le capitalisme entrepreneurial une éventuelle augmentation des salaires. Je suis encore surpris qu’il n’ait pas profité de l’opportunité pour réduire le salaire minimum en expliquant que la liberté était de discuter de gré à gré avec son employeur.

Ainsi depuis le début de la déréglementation du travail, c’est au nom de la liberté que l’on demande aux citoyens de se préparer à une régression (augmentation de la pauvreté) présenté comme une modernité.

A force de dévoyer la liberté pour mettre les plus faibles à la disposition des plus forts en confondant la liberté avec la prospérité que donne la contrainte de devoir travailler, nous allons nous aliéner un peu plus aux oligarchies possédantes qui un jour nous expliqueront bien qu’être libre c’est travailler sans se faire payer.

Cela porte un nom !


Moyenne des avis sur cet article :  3.67/5   (18 votes)




Réagissez à l'article

47 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 5 novembre 2008 10:54

    sisi le smicard a le choix. vivre avec peu d’argent, sa retraite minable et mendier les aides du netat. ou crever en cherchant du boulot :->


    • Alpo47 Alpo47 5 novembre 2008 11:54

      @foufouille
      Je regrette de dire que ce commentaire est vraiment très "misérabiliste". Vous semblez penser que si nous vivons une situation difficile, nous sommes condamnés à y rester. (?)
      Car le smicard (je j’ai été) a aussi le choix de réagir, d’avoir de l’ambition, en se formant, apprenant un autre travail, d’évoluer, de créer et de se créer une vie meilleure..
      Comme beaucoup, je l’ai fait et beaucoup d’autres peuvent également le faire.


    • ddacoudre ddacoudre 5 novembre 2008 12:16

      Bonjour foufouille

      Dans le monde animalier auquel nous appartenons celui qui ne peut pas suivre le groupe reste sur le carreau. Nous grâce à notre capacité d’adaptation et notre solidarité égoïste nous avons essayer de rattacher les moins nantis par la vie au groupe. Cette attitude humaniste dans un monde de lutte permanente pour la survie nous a fait nous qualifier d’être civilisé avec tous les accros qui ont existé et existe.

      et il semblerai que depuis la victoire de la loi du marché, la propagande ou si l’on veut la compréhension qui en a découlé ou l’image qui en a été donné se veut de rappeler sans cesse notre attachement biologique au règne animal qui veut que les plus forts s’en sortent et laissent sur le carreau ceux qui ne peuvent pas suivre le groupe.

      Cette acceptation régressive nous pousse à ne plus comprendre que dans la compétition la disparition du dernier ramène le précédent à occuper cette place. cette auto destruction dans laquelle nous sommes entré, n’est pas la modernité de l’adaptation à la mondialisation, mais bien une régression « civilisationnelle ».

      D’où la nécessiter sans supprimer le marché de retrouver une philosophie d’existence pour que ce ne soit pas lui qui phagocyte nos esprits, et nous conduise à aduler les premiers et considérer, que les derniers coûtent toujours trop cher.

      Cordialement.


    • foufouille foufouille 5 novembre 2008 12:25

      @ alpo47
      reve pas
      la plupart reste smicard ou presque. 10% des francais gagne plus de 2300€..........
      tes chances sont imaginaire. a moins que tu devienne haut fonctionnaire un an avant la retraite, comme certains "syndicalistes"


    • ddacoudre ddacoudre 5 novembre 2008 12:31

      bonjour alpo47

      Ce que tu dis est juste, il existe un certains nombres de soutiens pour donner la possibilité à chacun de se sortir d’une situation difficile. Sans discuter que chacun n’est pas loti intelllectuellement égalitairement ni sociologiquement et eception faite des exclus qui sont prisonnier d’un délabrement psychique et demeurent souvent dans leur situation ou n’en sorte que trés difficilement, l’on doit admettre que le maintien d’un taux de chômage élevé indique que quand quelqu’un s’en sort un autre prend sa place.

      Le taux de chômage en lui même n’est pas dramatique si il n’est qu’une situation passagère.Or sa durée touche certaine catégorie plus que d’autre, il conduit les salaires à la baisse et réduit de ce fait toutes les activités et prestations qui sont dépendantes de lui.

      cordialement.


    • cathy30 cathy30 5 novembre 2008 12:37

      alpo
      cet article ne parle pas de formation ou de reconverstion, mais de pouvoir continuer son travail après la soixantaine pour retraite insuffisante. Cela concerne donc les petits salaires. Ces travailleurs ont généralement plus de problèmes de santé, de transports et autres. Fouifouille n’est pas loin du compte.


    • foufouille foufouille 5 novembre 2008 12:44

      alpo croit que le salaire augmente magiquement a 50a
      comme ca on a une bonne retraite
      naturellement, faut survuvre en bonne sante jusque la, comme ds la pub d’actimel
      les gentils vieux qui achetent des stimulants pour faire plein de voyage
      le pauvre lui fait les poubelles ou ramasse sur les fin de marches
      pas le meme "voyage"


    • Alpo47 Alpo47 5 novembre 2008 12:54

      Je ne crois rien. Je parle de mon expérience, qui va de pair avec celle de centaines de milliers d’autres.
      Jusqu’en 98, je gagnais un peu plus que le SMIC, aujourd’hui, je gagne 37/38000 € annuels.
      Qu’est ce que j’ai fait ? J’ai fait des formations et me suis mis à mon compte.
      C’est difficile ? Non, car je ne parle pas de "faire fortune", mais d’améliorer sa vie. Par exemple, un bon artisan plombier, électricien, serrurier ...etc.. peut très bien gagner sa vie. Pour moi, cela a été assez facile (je ne suis pas artisan).

      Je suis d ’accord pour dire que quelqu’un qui est depuis trop longtemps dans la précarité ne pourra pas faire de même, mais je suis très agacé d’entendre ou lire, quelqu’un n’envisager aucun autre amélioration à sa vie , et se programmer ainsi l’échec.
      Ce n’est pas parce qu’on est pauvre qu’on doit forcément le rester.


    • Alpo47 Alpo47 5 novembre 2008 12:56

      Ah, au fait, aujourd’hui, je suis assez passionné par ce que je fais et je n’envisage pas de prendre ma retraitre. Jamais.


    • foufouille foufouille 5 novembre 2008 12:56

      http://www.inegalites.fr/spip.php?article373&id_mot=76
      http://www.inegalites.fr/spip.php?article509&id_mot=98
      http://www.inegalites.fr/spip.php?article57&id_mot=107

      evidement, ca parle surtout des travailleurs
      les donnees doivent venir de l’insee (la voix de son maitre)
      la realite est bien pire


    • foufouille foufouille 5 novembre 2008 13:04

      @alpo
      si c’etait possible le nombre de csp+ serait bcp plus important
      si tout le monde fait patron, tu as plus d’ouvriers
      3000/mois est au dessus des 10% des gens ..........
      la plupart des ouvriers que j’ai connu, on arrete l’ecole assez tot
      ensuite leur cerveau a "rouille". le soir, ils etaient trop crever pour se former
      les prix ont aussi violement augmente
      avant c’etait possible, plus maintenant. le fric est ds la poche de ceux d’en haut
      ajoutons les reglementations stupides qui fait que certaine professions, comme les vignerons, en arrive a gagner 2 fois moins qu’il y 15a


    • cathy30 cathy30 5 novembre 2008 13:56

      tant mieux alpo si vous êtes passionné par ce que vous faites. Ce que je ne comprends pas dans cette nouvelle annonce, c’est qu’elle ne change rien, beaucoup de travailleurs (publics ou privés) bossent après la soixantaine, soit parce qu’ils aiment bosser, soit par manque d’argent. On peut se poser la question ou veulent-il en venir ?


    • appoline appoline 5 novembre 2008 22:18

      C’était sans compter ceux qui arrivent aux abords de la retraite (celle de 60 ans) et que l’on met gentillement dans le plumier sans même avoir pu respirer le bon air d’une liberté bien méritée. Et puis, on ne peut plus être et avoir été, la pente est savonneuse et à partir d’un certain âge, elle s’incline encore un peu plus, même si l’on se raccroche par les ongles, on y glisse fatalement.


    • Napoleon Napoleon 5 novembre 2008 12:39

       Mais moi je VEUX travailler jusqu’à 70 ans et plus, et je n’accepte pas que l’on dise : bon, maintenant fini...retraite.


      • Traroth Traroth 5 novembre 2008 19:58

        Laissez moi deviner : Vous n’êtes pas plongeur dans un restaurant. Si ?


      • K K 5 novembre 2008 21:53

        Non, il est en retraite à Sainte Hélène smiley

        Plus sérieusement, je comprends que lorsqu’on a un travail passionnant et que l’on est encore pleinement actif à 65 ans, on souhaite continuer. Je connaissais des professeurs d’université dans ce cas : leurs recherches et l’enseignement faisaient aussi partie de leurs plaisirs. A la retraite, plus de laboratoire, plus d’étudiants... le coup au moral est parfois dur.

        D’un autre côté, cela ouvrait un poste pour un autre enseignant chercheur qui avait un autre projet et cela contribue à faire avancer le monde.


      • ddacoudre ddacoudre 6 novembre 2008 00:00

        Bonjour napoléon

        Ce que tu dis me fait réagir, à deux titres. Le premier est que j’ai indiqué que le travail nous l’effectuons contraint, parce que nous sommes éduqués dans ce but pour préserver notre capacité de prospérité. Souvent très jeune par mimétisme nous voulons faire le travail de nos parents ou ce qui a pu nous passionner dans le contact avec des tiers ou vu et entendu.

         

        Mais les parents souvent espèrent que le travail offrira à ses enfants une meilleure condition sociale que la leur. Nous effectuons donc le choix d’un travail dans ses conditions que vient bouleverser la scolarité du secondaire où il s’agit de s’orienter suivant ses compétences et les besoins de l’économie et de la société.

        Ensuite son choix et son désir personnel se trouvent restreint du fait de la disponibilité des emplois visés, mais notre nature est ainsi faite que nous parvenons à nous réaliser dans un emploi quel qui soit, sans cela il nous serait impossible de le poursuivre toute une vie.

         

        Naturellement il y a autant de réalisation différente que d’individus en fonction de l’opportunité qu’offre l’emploi occupé.

        Le second aspect est l’approche du travail comme outil de production (au même titre qu’une machine) qui concours au développement de la prospérité. Le poids de ce travail productif est diversement ressenti en fonction de la nature du travail accompli pour un salarié. C’est a dire une personne soumise au fait du prince. De ce fait le travail ne revêt plus le même caractère pour un salarié ou un non salarié.

        Les limitations ne sont que pour les salariés, un employeur, un artisan, une profession libérale peu travailler aussi longtemps que sa santé le lui permet. Pour les salariés si la situation de l’emploi le permet il semble convenable que le travail se répartisse entre eux pour que chacun trouvent à travers lui l’autonomie de subsistance, la reconnaissance sociale et sa participation à l’effort commun.

        Alors qu’il y ait des durées du travail, des âges départ à la retraite, donc des seuils n’est pas inconvenant. Une société organisé n’est pas une société dans laquelle chacun fait se qu’il veut.

        Si un salarié rechigne à quitter un travail qu’il fait avec plaisir pour un départ à la retraite rien ne lui interdit de le poursuivre bénévolement dans le monde associatif.

        Cordialement.


      • Napoleon Napoleon 6 novembre 2008 09:10

        Citation : Non, il est en retraite à Sainte Hélène

        Très bon humour smiley


      • jakback jakback 5 novembre 2008 12:54

        La France contre le reste du monde !! même les pays scandinave citer longtemps en exemple on reculé l’âge de la retraite.
        Le monde change, soit on s’adapte, soit nos enfants vivront au niveau de ceux de Calcuta, au nom des avantages acquis de leur parents.
        Cessons de vivre en économie mixte, avant qu’il ne soit trop tard. smiley


        • ddacoudre ddacoudre 6 novembre 2008 00:26

          Bonjour jakback.

          La France fut contre le reste du monde lorsque elle déclara la république. Si nous n’étions pas en surconsommation je pourrais le comprendre. Sauf que nous sommes arrivés à un niveau de capacité de production où nous n’avons pas besoin du travail de tous.
          Entre l’agriculture et l’industrie 30% des actifs représentent la source nourricière des 70% autres qui oeuvrent dans les services.

          L’augmentation de la productivité grâce à la technologie a opéré un transfert d’emploi vers le tertiaire, et le tertiaire n’a pratiquement pas de limite hormis celle de leur financement.

          Notre problème n’est donc pas un manque de capacité de production, mais une compétition avec ceux qui paient le moins leurs salariés. Moins de revenus salariaux veulent dire moins de cotisation sociale qui engendre moins de couverture sociale. Il n’y a donc aucun problème en relation avec la liberté.

          Cordialement.


        • krolik krolik 5 novembre 2008 13:56

          Au Canada, cette semaine, l’âge auquel l’on devait obligatoirement liquider sa retraite était de 71 ans, il vient de passer à 73 ans.

          @+


          • ddacoudre ddacoudre 6 novembre 2008 00:31

            bonjour krolik

            Il n’y a pas de problème. Tout dépend de la conception que l’on a de l’existence, si je pense que le travail est indispensable à la prospérité, il n’est pas une fin. S’il doit être une fin alors autant retourner à la servitude car la au moins c’était le pied.

            cordialement.


          • Vilain petit canard Vilain petit canard 5 novembre 2008 14:03

            En effet, c’est le mot "liberté" qui pose problème, et non l’âge de la retraite, comme certains commentateurs semblent le croire. Si on nous parlait de la liberté de faire les poubelles pour se nourrir, ou de la liberté de s’inscrire au chômage, on verrait tout de suite l’anomalie.

            De toute façons, le mot d’ordre actuel de la propagande gouvernementale semble être le suivant : dès que vous voulez faire régresser la société, annoncez que c’est une liberté supplémentaire. Liberté de travailler le dimanche, liberté de travailler jusqu’à 70 ans, liberté de négocier seul ses propres salaires avec son employeur sans ces emmerdeurs de syndicats, etc. Plus inquiétantes, la liberté de licencier sans les "carcans" administratifs, ou la liberté de ne pas payer de charges.

            Tant que vous vous polarisez sur l’âge de la retraite, et que vous glosez dessus (faut-il mieux 70 ou 69, ou 68 ?), c’est foutu : ça veut dire que vous admettez implicitement que c’est en effet une liberté. Alors que c’est la seule possibilité qu’on nous laissera de gagner un complément à une retraite misérable.


            • ddacoudre ddacoudre 6 novembre 2008 00:34

              bonjour petit canard

              bonne analogie merci.

              cordialement.


            • pallas 5 novembre 2008 15:10

              ben je propose aussi, la liberter aux medecins de faire des experiences chirurgicales sur les malades n"ayant pas d’assurance privée, evidemment sans anesthesie, il faut aussi crée la liberter de travailler a partir de l’age de 10 ans, jusqu’a 70 ans, sa sera mieu. Plein de bonnes nouvelles liberter en perspectives, dont celle d’etre espionner sans arret par tout plein de cameras et de micro ou que l’ont aille pour etre proteger.


              • ddacoudre ddacoudre 6 novembre 2008 00:43

                bonjour pallas

                Cà fait un moment que je ne t’avais pas lu.

                excuse moi d’être trivial mais j’ai bien le sentiment comme toi qu’avec les gouvernants actuel la liberté est souvent synonime de vaseline.

                cordialement.


              • Lisa SION 2 Lisa SION 2 5 novembre 2008 15:24

                Il y a cinquane ans, quand on a fixé l’age de la retraite, on ne savait pas à quoi ressemblerait la conjoncture financière, on ne savait pas que l’espérance de vie allait augmenter à ce point, et entretemps, on a raccourci la durée légale du travail...En plus, on ne savait pas que les fonds de pensions seraient largement investis dans les bulles immobiliaires en danger...Aujourd’hui, si l’on perd un emploi à quarente ans, on n’a plus le choix que de repartir au smic...La retraite à soixante dix ans est possible en travaillant vingt heures par semaine. 

                Ce qui pourrit tout le système, c’est les dépenses de fonctionnement. L’ARC de Crozemarie accusait soixante pour cent de frais de fonctionnement. Dans la publicité, il était de coutume de partir quinze jours sur une île avec une ribambelle de filles canon, juste afin de faire une photo pour l’affiche de promotion d’une boisson fraiche... 

                A ce rythme, l’homme moderne vivra cent vingt ans. La retraite à soixante dix ans ne suffira pas à lui assurer un revenu décent, sauf si ses fonds de pensions sont enfin investis sur des valeurs sures et durables...


                • ddacoudre ddacoudre 6 novembre 2008 01:26

                  bonjour lisaSion


                  merci pour ton commentaire.

                  Aujourd’hui s’il falait suprimer les congés payés nous aurions de fait une perte d’emploi lié à l’activité des loisirs. mais ce ne serait pas grave si l’argent se verse dans d’autres activités, il y aurait simplement transfert d’emploi et de consommation.

                  Les fonds de pension c’est autres choses c’est faire payer sa retraite par d’autres plutôt que par ses propres cotisations cela relève d’une conception différente du financement de sa couverture sociales.

                  Quand à l’âge de la retraite je ne vois vraimant pas pourquoi on ne devrait la prendre que quand il ne reste plus beaucoup de temps pour en profiter et en plus au moment ou tousles organes se mettent à nous rappeler qu’ils sont fatigués. Je trouve au contraire que c’est un progrés important de pouvoir prendre sa retraite en pleine forme grâce au progrés de la science, et ainsi avoir devant soi une troisième période d’existence.

                  cordialement.


                • TSS 5 novembre 2008 17:55

                  le problème ce n’est pas le travail jusqu’à 70 ans c’est ce qui est caché derrière !

                   -je voudrais,quand même,que le gvt explique comment des gens qui sont virés à 50 ans parce que trop vieux

                   feront pour travailler jusqu’à 70.

                  A l’heure actuelle c’est le volontariat mais bientôt l’age legal sera 70 ans pour tout le monde avec à la clé des

                  retraites encore beaucoup plus incomplètes qu’aujourd’hui pour les plus de 50 ans ,donc economies de la

                  SS ;c’est le but.

                  sans oublier que le temps de chomage compte pour la retraite mais cotise à 0... !!



                  • ddacoudre ddacoudre 6 novembre 2008 01:29

                    bonjour TSS

                    je crois que ce qu’il y ade caché derrière est un alignement sur la concurence des pays d’asie.

                    cordialement.


                  • Bof 5 novembre 2008 19:15

                    Et la LIBERTE de mourir à cause de cette saloperie de retraite OBLIGATOIRE qui s’ approche ???
                     C’est quoi cette saloperie OBLIGATOIRE ? en vertu de quel principe ? sinon l’ égoïsme HONTEUX de certains individus ! Ils y tiennent tellement !

                    Il faut voir les courbes de mortalité et comparer avec l’âge de la retraite car ...en plus, certains se croient permis de voler leurs loisirs....tout un programme !

                    Moi d’abord, et le reste après !

                    ..........................Et pendant ce temps, le monde se meurt...... !


                    • Yohan Yohan 5 novembre 2008 19:36

                      De toute façon, cette liberté est bien relative. De nombreux cadres, artistes bossent déjà ou vont bientôt pouvoir bosser à leur rythme et comme bon leur semble après 60 ans, puisque le but recherché est de compléter sa retraite ou rester en activité par choix. 
                      Je connais un ouvrier de la plasturgie qui revenait encore tâter du boulot jusqu’à 80 ans, parce qu’il s’emmerdait à la retraite. Son métier, son entreprise étaient sa passion, sa raison de vivre. Et ce genre de choix, ça se respecte.
                      Tout le monde n’est pas passionné par la "petite mort". Rester en activité à temps plein et à temps partiel me semble être un plus à bien des égards. L’important est de maintenir les fondamentaux, à savoir une retraite de qualité quand on a assez cotisé et la retraite à 60 ans maxi pour tous les métiers pénibles ou pour ceux qui s’estiment usés et pas motivés pour poursuivre.
                      Je suis donc pour que l’on arrête de fixer des seuils dans tous les domaines, sans discernement, ce qui ne signifie pas que je suis contre que d’autres jugent bon pour eux de la prendre à 60 ans


                      • Traroth Traroth 5 novembre 2008 19:57

                        Oui, mais là, vous parlez de cas particulier. Et le type qui bosse à la chaine ou qui est employé de bureau, il est vraiment qu’il a envie de venir travailler jusqu’à 70 ans, vous croyez ?


                      • Yohan Yohan 6 novembre 2008 00:19

                        @ Taroth
                        Vous le faites exprès. Je ne suis pas pour le passage à 70ans mais pour la liberté de pouvoir le faire. Le gars qui veut partir à 60 peut le faire non ?. ça dépasse l’entendement, lisez un peu avant de brandir vos pancartes. D’ailleurs je revendique pour moi le droit de travailler jusqu’à ma mort si je le veux. ça me regarde et ceux qui partent à 60 devraient applaudir car je travaille pour leur retraite alors que je n’en profite pas. 


                      • ddacoudre ddacoudre 6 novembre 2008 01:44

                        bonjour yohan


                        Le travail est indispensable, demain s’il pouvait être fait par des robots, faudrait-il tuer tous les hommes parce que ce à quoi ils sont bien ou mal aliéné disparait, seraient-il incapable de se construire une autre existence en dehors du travail ?

                        c’est ce qu’on a faire les retraités se créer une nouvelle existence en dehors du travail, une existence qui peut contenir une activité laborieuse bénévole, même rémunéré si elle ne vient pas remplacer ou détruire un emploi traditionnel.

                        cordialement.


                      • Traroth Traroth 5 novembre 2008 19:54

                        Je ne sais toujours pas ce qu’il en est des annuités : jusqu’à présent, à 65 ans, on touchait une retraite complète, même en n’ayant pas toutes les annuités. Est-ce toujours le cas ou cette âge a-t-il aussi été repoussé à 70 ans ? Auquel cas, le recul social serait considérable !

                        Sinon, si les gens avaient une retraite décente, cette de choisir quand prendre sa retraite de 60 à 65 ans liberté se traduirait systématiquement pas un départ à 60 ans, sauf quelques privilégiés ayant des emplois ou très passionnants ou pas foulants, mais qui sont très loin d’être la norme, comme Montagner. Mais bizarrement, c’est de lui qu’on parle au Parlement lors du vote de cette loi, et pas du gars qui est manoeuvre sur les chantiers et qui va se retrouver à bosser à 70 ans parce qu’il sait que sa retraite sera tellement dérisoire que le moment où il arrêtera de travailler sera le premier pas de sa clochardisation inéluctable. Ce qui veut dire qu’on n’évoque qu’un cas particulier et non le cas général.


                        • foufouille foufouille 5 novembre 2008 21:20

                          ou cas ou tu as pas assez cotiser, il y a un minimum vieillesse............ 600€
                          juste de quoi bouffer


                        • jakback jakback 5 novembre 2008 21:54

                          comment vivre avec 600€ par mois ? c’est impensable, il faut y ajouter les aides sociales pour survivre  !!!


                        • K K 5 novembre 2008 21:55

                          Si ils cotisent jusqu’à 70 ans et décèdent à 71 ans, les caisses de retraite ne s’en porteront pas plus mal. C’est peut être le calcul du gouvernement.


                        • Yohan Yohan 6 novembre 2008 00:23

                          @ Taroth
                          Vos amis demandent la retraite à 55 ans, je crois. Mais au fond ça n’interesse pas les français de savoir comment on paye tous ça. Faites de beaux rêves de retraite. Moi je ne compte pas dessus et je prévois de me débrouiller seul pour ne pas me réveiller avec la gueule de bois dans dix ans


                        • Yohan Yohan 6 novembre 2008 00:33

                          Foufouille
                          Je suis bien placé de te dire que malheureusement, le minimum vieillesse va devenir le lot commun de nombreux retraités. De plus, on a tapé dans le magot pour des cadeaux en tout genre à des salariés qui n’avaient quasiment pas cotisé (commerçants, agriculteurs,...) pour s’acheter un peu de paie sociale, à une époque où les caisses étaient encore pleines. L’état a aussi commencé à taper dans la caisse du privé pour payer les retraites de s fonctionnaires. Le système est quasi à bout de souffle et tous les experts disent en privé qu’ils prévoient le pire. 
                          Mais chuuut ! les français de - 50 ans veulent encore croire qu’ils auront une retraite décente et garantie par l’Etat.


                        • ddacoudre ddacoudre 6 novembre 2008 01:50

                          bonjour traroth

                          le calcul de montant de la retraite n’a pas changé pour la tranche de 60 à 65 et je crois qu’il est prévu une majoration pour ce qui travaillerons jusqu’à 70 ans.

                          cordialement.


                        • foufouille foufouille 6 novembre 2008 11:09

                          @jakback
                          il s’agit d’un revenu imposable, donc les "aides" sont tres faible
                          si jamais tu as acheter ton logement ........... zero aide


                        • Napoleon Napoleon 6 novembre 2008 09:19

                          Alors qu’il y ait des durées du travail, des âges départ à la retraite, donc des seuils n’est pas inconvenant. Une société organisé n’est pas une société dans laquelle chacun fait se qu’il veut.

                          Si un salarié rechigne à quitter un travail qu’il fait avec plaisir pour un départ à la retraite rien ne lui interdit de le poursuivre bénévolement dans le monde associatif.

                          D’accord j’aime mon travail et celui-ci est en quelque sorte ce que je suis...

                          Même si je suis d’accord que l’âge de la retraite soit fixé par la loi (et que logiquement cette limite doit être fixé en fonction des capacités financières a payé les retraites), je n’accepte pas que l’âge de la retraite soit imposé. Autour de moi, et certainement autour de vous aussi, il y a des personnes qui vivent leur retraite comme un calvaire car leur travail était aussi leur raison de vivre (très proche de moi, décès après moins de 6 mois de retraite).

                          Pou ce qui est de l’engagement dans la vie associatif, je le fais déjà et j’investis une bonne partie de l’argent gagné par mon travail dans l’association.


                          • ddacoudre ddacoudre 7 novembre 2008 11:49

                            bonjour napoléon.

                            je ne discute jamais le point qu’un individu salarié ou employeur puisse s’épanouir pleinement dans son travail pour l’un son activité pour l’autre.

                            Le seuil difficile à cerner est le point ou le travail est une aliénation, c’est à dire que l’on y a une addiction si forte qu’on pense ne pas pouvoir faire autre chose que ce pour quoi l’on a été conditionné, ou qui tout au long de l’existence a été ce qui a donné un but. Mais ce n’est pas une raison pour avoir peur d’arréter son activité, et à contrario pas une raison pour l’arréter.

                            La situation sociale, la nature du travail, et la pression économique sont des facteurs à prendre en comptes. Si un individu est un génie dont la communauté bénéficie, il serait stupide de se priver de son travail ou activité parce que un seuil fixe une cessation du premier, alors que dans le deuxième cas il cesse son activité suivant son désir.

                            La nécessité de se répartir la source de revenu lors qu’elle se fait rare ou parce que elle est épuissante ou mortifaire nous conduit donc a fixer des seuils du travail des salariés dans le temps. Mais je reconnais que la troisième tranche de vie qui peut offrir cette liberté de ne plus se soumettre à la contrainte du travail et de la resource qui lui est lié, est une innovation socialement quasi mirifique.

                            Ainsi indépendemment de celui dont la société ne peut pas se passer de ses compétences, l’accédà cette nouvelle tranche de vie qu’est la retraite demande une certaine adaptation, puisque le retraité se trouve seul pour devoir organiser sa nouvelle existence sans que des tiers organise sa vie à sa place sous la pression de l’environement social et économique.

                            merci de tes commentaires cordialement.


                          • alizée 7 novembre 2008 13:40

                            Bonjour,
                            j’ai lu un peu tous les commentaires suite à votre article.Je comprend le problème qui est soulevé par la dénaturation du terme "liberté" mais je ne vois pas ce qui oblige tous les gens à travailler jusqu’à 70 ans.
                            Je veux dire que c’est un choix que les salariés prendront en compte ou non pour leur propre vie.
                            Après tout si un salarié n’ayant pas pu trouver de travail arrive à en trouver un alors qu’il a 60 ans, c’est son choix et peut-être un bon choix que de reprendre le travail pour pouvor subvenir à ses besoins ? A travers des lectures, j’ai pu comprendre que le travail n’a jamais été considéré comme une fin ou un plaisir mais qu’il a toujours été associé à une douleur voir une souffrance. Mais que voulez vous faire dans notre société actuelle face à cette conscience collective enracinée ? on doit travailler, nous n’avons pas le choix car c’est la seule forme de ressources financières actuelle .. si je pouvais travailler 2 ou 3 jours par semaine et me consacrée à mes envies et désirs je le ferais avec joie !
                            Mais il me semble que toute cette agitation autour de cette ralonge de travail est à double tranchant et que finalement, nous sommes voués à travailler jusqu’à notre mort sans reconnaissance. C’est assez étouffant comme vision des choses mais qu’elle est notre marge d’action ? est-ce que la liberté à un sens dans ce monde insensible ? qui peut prétendre à une liberté quand toutes nos actions déterminent une dépendance ?
                            C’est un sujet intéressant voir philosophique dont je n’ai pas toutes les armes pour y faire face.
                            En espérant continuer le débat, bon week end à vous !
                            cordialement,
                            Alizée


                            • ddacoudre ddacoudre 7 novembre 2008 22:27

                              http://www.agoravox.fr/ecrire/articles.php3?id_article=27865

                              http://www.agoravox.fr/ecrire/articles.php3?id_article=27974

                               

                              Bonjour alizée

                               

                              Je t’ai mis de lien où j’ai traité de la liberté dans une approche philosophique.

                               

                              Le travail est une contrainte. Le singe doit toujours parti à la recherche de nourriture. Nous nous avons abandonné cette existence nomade pour la sédentarité, mais cela nous oblige à fabriquer notre prospérité. Accoutumé par le conditionnement dés l’enfance à suivre cette voie, elle nous parait inscrite dans l’inné, elle l’est mais comme une aptitude à développer par l’apprentissage. Si l’on cesse toute contrainte réglementaire sur les individus notre prospérité disparaît.

                               

                              Le bénéfice que nous retirons de cette prospérité, qui nous a conduit à l’hédonisme comble notre existence. Mais il ne faut pas perdre de vue que la ressource que nous en retirons prévaut sur son utilité. Si le travail était une fin les oisifs de la jet société s’en seraient déjà emparés. Mais je conviens que travailler durant son existence, exige de notre part que nous y trouvions un intérêt sans quoi psychologiquement nous ne résisterions pas longtemps, de la même manière qu’à contrario ceux qui n’en n’ont pas parfois en souffrent car ils se sentent exclus de la société.

                               

                              Ainsi l’époque que nous vivons, où l’emploi se fait rare et moins rémunérateur, nous pousse à placer la liberté là où il n’y a que « contrainte volontaire ».

                               

                              L’autre aspect politique impose d’avoir en mémoire que si le travail ne s’exécutait pas contre une ressource, il n’y aurait pas assez d’individus et de temps pour réaliser et produire tous ce que nous désirons.

                               

                              Il va donc de soi que la quantité de matières premières et la monnaie sélectionnent nos comportements et la distribution de la rareté, et dans la concurrence mondiale internationale nous arrive des produits fait par du personnel qui travaille beaucoup,est peut rémunéré et ne dispose guère d’avantages sociaux.

                               

                              Devant cette situation nous avons que deux possibilités ou demander aux travailleurs de ces pays de s’organiser pour réclamer une part de la richesse qu’ils créaient et parvenir à notre niveau de prospérité sociale, ou nous, il nous faudra nous aligner sur leurs conditions pour conserver des emplois. C’est ce deuxième point que met en place le gouvernement épaulé par le MEDEF qui se félicité toujours des mesure de déréglementation les saluant comme un progrès car ils savent que de la sorte le coût social du travail sera moindre, c’est en ce sens là que prétendre travailler jusqu’à 70 ans est une liberté de dupe est un e utilisation abusive du terme liberté, là ou il n’y a qu’un choix d’organisation soumis à la pression économique.

                               

                              Pourtant certains employeurs exigent d’être consulté sur la possibilité de garder un salarié jusqu’à 70 ans car ils savent que suivant la nature des emplois un salarié devient trop vieux à partir de 50, puisque c’est dans cette tranche d’âge que la durée du chômage est la plus longue.  

                               

                              Merci pour cette discussion. Cordialement.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès