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Accueil du site > Actualités > Politique > La méthode Bayrou réussira-t-elle ?

La méthode Bayrou réussira-t-elle ?

« Vous demandez (…) où je me situe dans la crise que le pays traverse. Je l’ai dit et je le répète : aucun des sujets que vous avez énumérés ne sera mis de côté, aucun ne sera exclu de l’action du gouvernement. J’espère, comme vous, que nous participerons tous à la mise au point des réponses. Ma méthode, c’est celle-là. » (François Bayrou, le 17 décembre 2024 dans l'hémicycle).

C'était la réponse du nouveau Premier Ministre, François Bayrou, au président du groupe socialiste Boris Vallaud, groupe essentiel pour le chef du gouvernement, lors de la très insolite séance de questions au gouvernement à l'Assemblée Nationale le mardi 17 décembre 2024. Faute de nomination encore, François Bayrou était le gouvernement à lui seul, cela faisait penser un peu à Lucien Grandgarçon dans l'excellente bande dessinée "Monsieur le Ministre" de Christian Binet, personnage devenu ministre de tout, personne ne voulant les ministères à problèmes (qu'ils sont tous).

Le groupe socialiste est en effet essentiel, crucial même, pour le nouveau gouvernement si celui-ci ne veut pas se retrouver, comme le gouvernement Barnier, à la merci du RN. Car il faut voir clair : si les députés socialistes n'avaient pas mêlé d'une manière totalement irresponsable leurs voix à celles des insoumis et de l'extrême droite le 4 décembre 2024, la motion de censure n'aurait pas été adoptée et le pays aurait été "moins en crise", avec au moins un budget pour 2025.

En cas d'absence de bienveillante non-censure, François Bayrou, avec la mauvaise volonté des uns (socialistes, écologistes) et des autres (LR), risque bien de se retrouver dans la même situation que Michel Barnier.

 

Répondant aux questions des députés, François Bayrou a bien entendu évoqué la catastrophe à Mayotte (il l'a redit deux jours plus tard à la télévision, il n'y a pas eu en France de catastrophe aussi dévastatrice depuis l'éruption de la Montagne Pelée en Martinique le 23 avril 1902 où 30 000 personnes ont perdu la vie). On a pu ressentir son sentimentalisme à plusieurs occasions, notamment pour Mayotte où il a rappelé la mémoire de vieux amis : « Je garde en mémoire le visage de ceux qui se sont battus pour que Mayotte soit française et devienne un département. Plusieurs d’entre eux étaient mes amis et mes aînés, Marcel Henry, Henry Jean-Baptiste, pour ne parler que des personnalités de la fin du siècle précédent. Ces hommes considéraient que la vocation de Mayotte était d’être le visage de la France dans la région. Ils ont fait confiance à la France et nous devons prouver qu’ils ont eu raison, à présent que Mayotte est confrontée à l’une des pires tragédies possibles. ».

 

S'il a obtenu Matignon tant convoité depuis 2007 et surtout depuis 2017, c'est probablement au pire moment institutionnel de la Cinquième République : à trois jours de Noël, pas de budget, une Assemblée éclatée en trois blocs fortement antagonistes, une situation des finances publiques déplorable avec une dette de 112% du PIB et un déficit de 6,1% du PIB. Pas étonnant qu'en prenant ses fonctions, il ait parlé d'être au pied de l'Himalaya. Mais il n'est pas un magicien.

À l'évidence, François Bayrou n'est pas l'homme providentiel. Il a ses limites et il pourrait bien montrer ce qu'est un artisan par rapport à un grand groupe international. Ou alors ce qu'est une petite voiture diesel (je n'ose pas écrire un tracteur !) par rapport à un SUV électrique. On l'a appelé à Matignon au pire moment, j'écris "on" car finalement, même si les conditions de sa désignation étaient assez rocambolesques, le fait que le Président Emmanuel Macron l'a nommé constitue une évolution sensible du cours de ce second quinquennat.

 

L'analogie avec une voiture diesel est pertinente en ce sens que la locomotive Bayrou est assez longue à démarrer. Il faut d'abord bien la chauffer. La polémique sur son déplacement à Pau au lieu de Mayotte était assez stérile et très politicienne. J'ai évoqué cette maladresse (car c'en est une) mais qui ne devrait pas avoir de conséquence sur les secours : le fait d'assister à un conseil interministériel de crise par visioconférence ne change rien à l'affaire, aux secours apportés aux Mahorais, et le fait de rester en métropole le temps de déterminer la composition du gouvernement n'est pas absurde. Il a choisi ses priorités, et l'absence de gouvernement peut aussi avoir un impact sur l'aide pour Mayotte et la préparation d'une future loi pour la reconstruction de Mayotte.

Il n'y a pas que cette maladresse. François Bayrou n'a plus été au gouvernement depuis juin 1997, sauf quelques semaines au printemps 2017. Depuis une trentaine d'années, il a soutenu le rythme qu'il s'est lui-même choisi, parfois très soutenu pendant ses campagnes présidentielles, mais souvenons-nous qu'en mars 2007, alors que sa campagne montait énormément en puissance, il a eu un petit coup de mou. Le poste de Premier Ministre est sans doute celui en France qui a l'emploi du temps le plus fou. Cela plus le fait qu'il est quand même septuagénaire, ce n'est pas comme il y a cinquante ans, mais il y a quand même une part de fatigue supplémentaire, font que François Bayrou doit gérer mille priorités à la seconde et que c'est épuisant. Il doit donc lui-même trouver une vitesse de croissance. Pour l'instant, il se focalise sur la formation du gouvernement et il n'a pas tort.
 

Quelle est la méthode Bayrou ? C'est de se réunir autour d'une table et de déterminer ce qui unit et pas ce qui divise. C'est pour cela que le Premier Ministre s'agace lorsqu'on lui parle de "lignes rouges". Ça ne sert à rien de tenter de se rassembler si c'est pour parler de ce qui fâche. Ceux qui en parlent en priorité n'ont rien de sincères lorsqu'ils prétendent vouloir être constructifs.

 

François Bayrou a consulté les partis politiques individuellement lundi, mardi et mercredi. Jeudi 19 décembre 2024, il a réuni, ensemble, ceux des partis politiques susceptibles de s'entendre, c'est-à-dire tous les partis représentés à l'Assemblée exceptés FI et le RN, mais il a bien insisté qu'il continuerait les contacts avec ces deux partis, qu'eux-mêmes avaient exclu toute idée de coopération.

Il leur a donné un jour pour savoir ce qu'ils comptent faire. François Bayrou a donné beaucoup de gages d'ouverture mais pour le PS et EELV, cela ne compterait pas.

Passons d'abord rapidement avec Les Républicains. Leur blocage est assez étonnant. Bruno Retailleau se plaît au Ministère de l'Intérieur et François Bayrou veut le garder à ce poste régalien majeur : « Je pense que M. Retailleau a montré ces dernières semaines et derniers mois qu'il avait trouvé des décisions et des orientations qui répondaient à une partie de ce que l'opinion demande. ». Alors, qu'est-ce qui cloche chez LR ? Probablement cette question très personnelle : Laurent Wauquiez intégrera-t-il le prochain gouvernement ? Lâchement, il avait refusé pour le gouvernement Barnier, mais François Bayrou tient à ce que les chefs de parti ne soient pas hors jeu pour éviter les sabotages internes.

 

Tout en précisant bien qu'un Premier Ministre ne devait pas commenter une décision de justice, François Bayrou a aussi eu une petite pensée amicale pour Nicolas Sarkozy qui a été condamné définitivement à un an de prison ferme la veille : « J'ai affronté Nicolas Sarkozy durement dans ma vie, et quand j'ai appris ce verdict, ça m'a fait peine pour lui, ça m'a fait peine pour les siens. Et je sais ce que c'est que de se trouver devant l'appareil de la justice et ce sentiment-là, je ne l'efface pas. ». C'était aussi une réponse à l'entourage de Nicolas Sarkozy qui avait affirmé que, contrairement aux rumeurs, l'ancien Président de la République n'avait pas du tout fait de campagne souterraine pour empêcher la nomination du maire de Pau à Matignon.

Venons ensuite à la gauche républicaine. Elle se situe résolument dans l'opposition, mais contrairement à l'époque Barnier (pourtant pas si lointaine), elle semblerait devenir plus responsable avec la stabilité du pays (pressée aussi par les forces vives, les partenaires sociaux ayant fait un appel à la responsabilité).

Que veut cette gauche de gouvernement ? S'invitant sur France 2 dans l'émission "L'événement" ce jeudi 19 décembre 2024, François Bayrou leur a donné deux ouvertures majeures.
 

La première sur la réforme des retraites. Il a refusé la suspension de celle-ci (comme la gauche le demandait) car si on suspendait, on n'y reviendrait plus (« parce que, quand on suspend, évidemment, on ne reprend jamais »). Et en plus, les mesures avantageuses pour les petites retraites seraient alors supprimées. Il a souhaité la tenue d'une conférence sociale avec, autour de la table, le gouvernement, les groupes parlementaires et les partenaires sociaux. À l'écoute de l'écologiste complètement agitée Marine Tondelier sur BFMTV dans la soirée, on a compris qu'elle n'avait rien écouté de ce que proposait le Premier Ministre, à Matignon ou à la télévision. C'est pourtant une ouverture majeure, que François Bayrou a dû initier à l'arraché contre la volonté présidentielle. Modifier tout ce qui mériterait d'être modifié dans la réforme des retraites : les carrières longues, les femmes, etc.

 

L'autre ouverture, c'est qu'il ne compte pas utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution, sauf en cas de blocage majeur, cela concerne le budget, car il faut bien en faire un (il compte le finaliser au milieu du mois de février 2025, ce qui est très ambitieux) : « Je n'utiliserai pas le 49 al. 3, sauf s'il y a blocage absolu sur le budget (…). Je souhaite le plus de dialogue possible. Et sur les autres textes, je n'utiliserai pas le 49 al. 3, sauf catastrophe. ».

Ces deux mesures étaient des demandes répétées de cette gauche qui se retrouve ainsi, aujourd'hui, devant ses responsabilités. C'est clair que la sincérité des positions de cette gauche depuis le 4 décembre 2024 s'effondrerait totalement si elle comptait malgré tout voter la censure du gouvernement. Ce serait la preuve que ses positions ne seraient que des postures politiciennes, exactement comme Marine Le Pen et son groupe RN lorsqu'il a fallu expliquer pourquoi ils allaient censurer le gouvernement Barnier alors que les trois quarts de leurs revendications avaient obtenu l'accord du Premier Ministre.

 

Sur France 2, François Bayrou a aussi rendu hommage au grand courage de Gisèle Pélicot, la multivictime des viols de Mazan, qu'il a remercié pour son souci de transparence.

L'insoumise enragée Mathilde Panot promet que le gouvernement Bayrou ne passera pas l'hiver. François Bayrou devra faire preuve de beaucoup de doigté et de diplomatie pour arriver à ce que la France soit (enfin) gouvernée. Encore faut-il que la classe politique le veuille bien ! Les Français observent et seront très sévères contre les irresponsables. C'est cette bataille de "l'opinion publique" que veut gagner François Bayrou avec ses deux ouvertures. C'est la seule qui compte, puisque tous ses interlocuteurs restent bloqués sur des considérations simplement électoralistes. On peut être sûr qu'il y a au moins un responsable politique, lui, François Bayrou, qui se préoccupe de l'intérêt national. Et même deux !


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (19 décembre 2024)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
La méthode Bayrou réussira-t-elle ?
Terre de désolation.
La folle histoire de la nomination de François Bayrou.
François Bayrou, le papa Macron !
Le tour de François Bayrou !
La polémique entre Maurice Druon et François Bayrou en juillet 2004.
Le paysage politique français postcensure.
Motion de sangsue : les conséquences économiques désastreuses de la censure.
Philippe Vigier défend les Français face au renoncement national.
Laurent Wauquiez met en garde contre l'instabilité institutionnelle.
Emmanuel Macron face à ses choix.
Allocution télévisée du Président Emmanuel Macron le 5 décembre 2024 (texte intégral).
La motion RNFP : Chassez le naturel, il revient au chaos !
L'émotion de censure de Michel Barnier.
La collusion des irresponsables.
Gouvernement Barnier : les yeux du monde rivés sur la France.
Risque de censure : Non, le RN n'est pas l'arbitre des élégances !
Michel Barnier plaide pour la sobriété normative et procédurale !
Discours du Premier Ministre Michel Barnier le 21 novembre 2024 à la Porte de Versailles (vidéo et texte intégral).
Michel Barnier sur les pas de Pierre Mendès France.
Discours du Premier Ministre Michel Barnier le 15 novembre 2024 à Angers (vidéo et texte intégral).
PLF 2025 : la majorité de rejet !
Michel Barnier : déjà deux mois !
François Guizot à Matignon ?
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Achats dans la fonction publique : des économies à faire ?
Doliprane : l'impéritie politique.
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Motion de censure : le quart d'heure de gloire d'Olivier Faure.
Budget 2025 : l'impossible mission de Michel Barnier.
Claude Malhuret : du vol des élections aux chefs d'escadrille...
Les 3 lignes rouges de Marine Le Pen pour ne pas censurer le gouvernement Barnier.
La quadrature du cercle de Michel Barnier.







 


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14 réactions à cet article    


  • Décroissant 20 décembre 2024 19:40

    Boudiou ! Quel manque de conviction pour une officine gouvernementale... Il y avait pourtant les frasques de Macron à Mayotte à enjoliver !


    • pasglop 20 décembre 2024 19:55

      Gageons que M. le Commissaire ne tombera pas dans la Panot !


      • Laconique Laconique 20 décembre 2024 23:07

        Ma foi en une interview Bayrou a retourné le narratif du fiasco. Ce n’était pas arrivé en France depuis quand ? Depuis Mitterrand ?


        • Gollum Gollum 21 décembre 2024 09:59

          @Laconique

          Je crois que j’ai fini par comprendre votre dévotion envers Bayrou.. Il se définit comme démocrate chrétien... J’ai bon là ? C’est juste pour raisons religieuses ce délire de groupie ? 

          Eh bé... J’aurais quand même dû m’en douter.. smiley


        • Laconique Laconique 21 décembre 2024 10:25

          @Gollum

          Extrait d’un entretien d’août 2003 :

           

          « Figurez-vous que je connais José Bové et que je prends sa démarche au sérieux. Je vais vous surprendre : je ne le prends pas pour un gauchiste. Il n’est pas ce qu’on pense  : il a été très profondément marqué par Jacques Ellul, le grand philosophe bordelais. Moi aussi, étudiant à Bordeaux, je suivais toutes ses conférences avec l’émotion de rencontrer une grande pensée. »

           smiley


        • Seth 22 décembre 2024 14:47

          @Laconique

          « Figurez-vous que je connais José Bové (...) je ne le prends pas pour un gauchiste.

          Ceci prouve qu’il avait quelques moments de lucidité épicétou.


        • ETTORE ETTORE 20 décembre 2024 23:44

          La méthode BEY-roux  ????

          Damned !

          Aurait il fait quelques chose, à l’insu de mon non-su ?

          Aurait il bougé son auriCULaire, sans que je m’en aperçoive ?

          Aurait il pris une initiative ( sans syndicat) ?

          Aurait il engagé le sort de la France, dans un maelström politique ?

          M’enfiiiiiiiin Rakoto !!!!

          Ca va, on as compris, que vu le côté statique mou de l’individu, il est imposé à tous les meRdias sous éteignoir de pensée, d’inculquer un sentiment d’avancement.

          Vous savez bien, un peu comme dans les vieux films, ou l’on déplaçait un décors ; en arrière plan des artistes, avec un ventilateur, qui simulait un courant d’air....Et eux, ne balançaient que du cul, pour faire croire, qu’ils étaient transportés de.....Bonheur !

          Vous datez, Rakoto.....Vous datez !


          • Fergus Fergus 21 décembre 2024 09:28

            La « méthode Bayrou », c’est... pas de méthode !

            Il picore à gauche et (surtout) à droite pour tenter de nourrir sa carrière.


            • Eric F Eric F 21 décembre 2024 09:57

              La méthode Bayrou, c’est la méthode Barnier : on écoute tout le monde formellement et informellement, on s’engage évasivement à étudier les problèmes, et chacun reste sur ses positions.

              Concernant la rediscussion sur l’âge de départ en retraite, ils ont oublié que Macron avait déjà tout lâché pour les carrières précoces (non pas longues, puisqu’il y a départ anticipé) ; en fait ce sont les carrières tardives et incomplètes qui posent problème, mais ça n’est pas politiquement vendeur.
              Mais pour les ’’marchés’’, il faut afficher un âge plus tardif, peu importe si la moitié des gens partent avant. En ce cas, ils feraient mieux alors d’afficher ce qui constitue déjà l’age butoir de liquidation à 67 ans avec la réforme Touraine, et d’annuler purement et simplement les dispositions Borne qui ne servent à rien.


              • Fergus Fergus 21 décembre 2024 11:34

                Bonjour, Eric F

                « on écoute tout le monde formellement et informellement, on s’engage évasivement à étudier les problèmes, et chacun reste sur ses positions »

                Bien vu !

                Concernant les retraites, Bayrou prend en outre les élus de gauche qu’il reçoit pour des truffes en renvoyant des éventuelles modifications de la réforme à des discussions en septembre, à un moment où il ne sera probablement plus en poste, du fait soit d’une nouvelle dissolution, soit d’une possible démission de Macron. 


              • mmbbb 21 décembre 2024 12:02

                J ai ecoute Villepin Il n est pas clement vis a vis de macron en langage direct il le prend pour un petit con

                Ce qu il est 

                Depuis Sakoy , on s enfonce doucement mais surement et comme il a eté dit nous retournons aux errements de la 4 eme

                Cette république s est tremine par une crise de régime et nous y sommes .


                • ETTORE ETTORE 21 décembre 2024 21:26

                  «  »«  »aucun des sujets que vous avez énumérés ne sera mis de côté,«  »« 

                  .......

                  Pour un type, qui est depuis toujours à côté de la plaque, se fendre d’une telle affirmation, relève d’une annonce digne d’un GPS qui n’est plus à jour depuis longtemps ..

                  Dites moi Rakoto, ...

                  Un gars qui n’est, ni au centre, ni à droite, ni à gauche ( et je passe sur les extrêmes) ni en haut, ni en bas.....Selon vous, ses » côtés « voyagent avec lui, ou en soute ?

                  Il les mets les »’ côté« ,de côté jusqu’au prochain passage, puis les reprends pour les compter, puis les repose de » l’autre côté " du côté d’à côté ?

                  Il y a un certain non sens flagrant, dans cette action évoquée, qui a du mal à coïncider, avec le mouvement rotatif sur soi même du sieur toupie .


                  • chat maigre chat maigre 22 décembre 2024 21:37

                    il va falloir ramer un peu plus fort pour réussir à nous vendre Bayrou rakoto

                    moi, ça me donne envie de brioche ou de madeleine pur beurre smiley


                    • anaphore anaphore 25 décembre 2024 11:18
                      La méthode Bayrou réussira-t-elle ?

                      Je ne savais pas qu’il avait une méthode ...

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