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Accueil du site > Actualités > Politique > La suite argumentée de l’attentat littéraire contre la précarité (...)

La suite argumentée de l’attentat littéraire contre la précarité humaine

L’Europe s’asphyxie économiquement, tandis que nos vies sociales se précarisent. Les fermetures des entreprises augmentent, gonflant ainsi le nombre des chômeurs. Un travailleur dormira dans une voiture prochainement, une mère survivra sous une tente avec ses enfants quand d’autres dormiront tout simplement à la belle étoile. Les bidons-villes naissent un peu partout dans nos régions. Ces populations cosmopolites feront partie du peuple de la Dèche, vivant au sein de nos villes et villages. Venez en aide au peuple de la Dèche ! Demain, il s’agira peut-être de vous.

Chômeurs, invalides, malades et travailleurs précaires seront en première ligne sur ce front des programmes d’austérité. Plus étonnants encore, les petits patrons et artisans ne seront pas épargnés par ce fléau de ces crises économiques au sein de l’Union Européenne. Les promesses de relances économiques tardent à porter leurs fruits, il est de plus en plus difficile pour les foyers modestes de boucler le budget alimentaire à la fin du mois. De plus en plus de familles bénéficient de l’aide provenant des banques alimentaires et associations.

À titre d’information :

Aujourd’hui en Europe il y a 26 SDF pour 100.000 habitants en moyenne. (Nous sommes 510 millions d’Européens au sein de l'UE) En France, 150.000 personnes vivent à la rue ou sont hébergées provisoirement, il est question de 50.000 sans-abris et SDF en Belgique.

Les chiffres officiels mettent en exergue le nombre grandissant des chômeurs, c’est-à-dire, des demandeurs d’emploi et/ou de personnes bénéficiant des allocations du chômage. Ces chiffres ne parlent pas de ces personnes inactives recevant des aides d’État. Dans ces chiffres dont on ne parle pas dans les médias, nous retrouvons des mères de famille isolées, des invalides et personnes âgées en attente d’une modeste retraite. Il s’agit également de jeunes sans qualification livrés à eux-mêmes et sans véritable encadrement. Ce sont aussi d’ancien chef d’entreprise et artisan n’ayant pas droit aux indemnités du chômage. Dans cette partie de la classe sociale et à tous les niveaux, nous trouverons des sans-abris et sans domicile fixe recevant une allocation du minimum vital, insuffisant pour vivre dignement. Ces derniers n’auront d’autre choix que celui de vivre à la rue en espérant qu’une place se libère dans un foyer d’accueil ou trouver un emploi précaire afin d’améliorer leur vie quotidienne.

« Nous sommes contre l’assistanat », hurlent certains politiciens, à l’heure où ils quémandent à l’Union Européenne des fonds d'aides solidaires pour rembourser les dettes d’État et équilibrer le budget.

« L’effort doit venir de tous », hurlent d’autres politiciens alors qu’ils viennent de recevoir des primes indécentes pour service rendu à la nation.

« Non à l’austérité  » disent d’autres politiciens, réclamant d’autre part à l’État une rallonge budgétaire pour leur cabinet ministériel.

Tout cela à l’heure où la France et la Belgique affichent au compteur des statistiques 200.000 personnes vivant à la rue en cette précarisation grandissante des foyers modestes. Leurs subsistances et leurs dignités sont soutenues par des milliers de bénévoles venant en aide à ces personnes en difficultés. Une partie de ces bénévoles bénéficient également des banques alimentaires pour boucler leurs fins de mois difficiles, tout en offrant un peu de leur temps et de leur énergie vitale aux plus démunis. N’y aurait-il pas une leçon d’humanité à déposer sur les bureaux de nos ministres, hurlant à l’effort national contre l’austérité ?

« La solution ne viendra pas des hautes sphères de la politique belges et françaises et aucune pétition ne viendra à bout des vastes et trop nombreuses failles de la société moderne, la solution viendra des bas-fonds de la rue !  »

Agissons ensemble par l’intermédiaire d’un attentat littéraire contre la misère humaine ! Une mobilisation se voulant être solidaire et sans violence. Une action de choc qui sera soutenue par l’intervention massive de la population, afin d’attirer l’attention des gouvernements belge et français. Agir de façon tapageuse et dérangeante avec la complicité du tout-venant au moyen de ce livre, symbole d’un attentat contre la précarité : « Aidez le peuple de la Dèche à survivre.  » (Dont voici l’intégralité du texte en lien.) Ces personnes en détresse sociale trouveront à l’intérieur : des astuces de survies (choquantes) et une vision indigne de l’indifférence d’autrui vis-à-vis des plus précaires en 2014, des informations officielles et officieuses pour survivre en zone urbaine. En offrant ce livre, dès lors, le dialogue s’ouvre entre les habitants des quartiers et les sans-abris afin de remédier à leur situation de survie en zone urbaine. Cette action consiste à imprimer gratuitement ou acheter un exemplaire de ce livre par les habitants du quartier où se trouve une grande majorité de sans-abris. Dans ce livre, quelques pages sont mises à disposition du donateur ou de la donatrice, afin qu’il ou elle offre un message de soutien et son aide personnalisée. (Une adresse, un numéro de téléphone, les noms d'associations ou actions moins connues du grand public, les noms de personnes pouvant offrir un repas, un hébergement, une aide administrative, une aide à l’emploi et/ou un soutien médical.) Il s’agit d’une forme de parrainage afin que cette personne soit soutenue, en souhaitant que cette personne puisse avoir de nouveau confiance en elle, ainsi qu’aux habitants de son quartier. Ceci, afin que cette personne puisse reprendre goût à la vie et prétendre à ce droit fondamental d’avoir un logement et une situation sociale comme tout citoyen

Si cela ne fonctionne pas, il y a le plan « B » en érigeant le « Village de la Dèche » à Paris et Bruxelles avec l’aide des associations et des bénévoles (fortement sollicités et invités à suivre ce mouvement) pour mettre la pression aux sièges des gouvernements. Agir ensemble en se serrant les coudes dans un rassemblement de milliers de sans-logement et précaires sur l’une des places publiques de nos capitales respectives. Une mobilisation massive exigeant un logement à longue durée par la réquisition d’immeubles vides appartenant à l’État ou une structure officielle pouvant accueillir et soutenir ces personnes en détresse sociale. Vivre à la rue est déjà une honte pour ces personnes en péril, il s’agirait d’une occupation de ce lieu public au finish, suscitant l’indignation de la population avoisinante et médiatique.

Citation du livre « Aidez le peuple de la Dèche à survivre. » :

« Remarque importante : un politicien, quelle que soit sa couleur politique, c'est un narcissique pendu aux lèvres de l’opinion publique. Il va suivre le sens du vent fort de la majorité et se moquera de la minorité. Une minorité grossissante et présente devient préoccupante pour le politicien, car : « toute action entraîne une réaction égale et opposée à la force exercée. » Isaac Newton . » Cette loi provenant de la physique élémentaire s’appliquant aussi au comportement humain et social.

Suivez l’évolution de cette action sur le Wordpress : “Aidez le peuple de la Dèche à survivre” (Vos partages seront également de bonnes actions)

Affaire à suivre…


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16 réactions à cet article    


  • Nicolas_M bibou1324 25 avril 2014 17:41

    200 000 personnes ? Sur les 76 millions d’individus en France et Belgique, ça fait 0,26% de la population. Ces gens pourraient crever, être emmené dans des camps de concentration ou torturé, ça ne ferait pas frémir une oreille à un politicien. Pas assez nombreux pour être intéressants, électoralement parlant. Puis les politiciens sont intéressés par les chiffres, les statistiques biaisées de la pauvreté par exemple. Pas par la misère, qui elle ne peut pas s’exprimer en terme d’argent.


    Que faire contre la misère ? 

    Donner de l’argent aux associations ? Perso je n’ai aucune confiance. J’ai l’impression qu’une grosse part des dons va dans les frais de fonctionnement. Puis quand t’es à la dèche, l’argent n’est pas le plus important. Ca permet de survivre plus longtemps, d’améliorer ses conditions un moment, ça ne permet pas de remonter la pente.

    Donner de l’argent aux mendiants ? Beaucoup font partie de réseaux, et ne touchent rien de ce que vous leur donnez.

    Je n’ai pas la solution.

    • Andy David 27 avril 2014 09:34

      0,26 % de cette population rassemblée au même endroit, c’est un peu plus dérangeant et ennuyeux que la légèreté d’un chiffre figurant sur une page que l’on tourne dans un dossier se trouvant sur le bureau d’un quelconque ministre.  smiley

      Je vais être honnête avec vous. Le livre proposé à la vente pour essayer de construire un lien humain entre les citadins et leurs voisins sans-logement « Aidez le peuple de la Dèche à survivre  » (disponible gratuitement.) Il s’agit d’une initiative personnelle et donc, les bénéfices (minimes) arrivent tout droit dans ma poche,   smiley puisqu’il n’y a aucune association dans les coulisses.

      Toutefois, sur aucune de mes pages, il n’y a la présence d’un bouton «  faire un don. » Il ne manquerait plus que ça ! Au contraire, j’offre l’action clé en main à celui ou celle qui aura les épaules assez fortes et la structure associative nécessaire pour mener à bien cette action mieux que moi-même. Ce que je trouverais vraiment de génial, ce serait un tir groupé de plusieurs associations dans ces mêmes objectifs. C’est-à-dire : construire un lien entre les humains et ériger un village de la Dèche pour bousculer la Zentitude de la grande sphère politique et populaire (au sens large). Je me fiche de savoir qui va recevoir les lauriers de la bonne action. Tant que tout cela pourra venir en aide à ces quelques milliers de personnes et faire en sorte de faire bouger les choses afin d’éviter que d’autres personnes se retrouvent à la rue en 2014. Ainsi qu’en 2016, 17, 18 et les années suivantes dans nos belles régions autoproclamées « civilisées » et « solidaires »...


    • Andy David 27 avril 2014 10:04

      L’exagération fait partie de nos idées reçues et de ce que nous ignorons… c’est un comportement humain faisant partie de la dynamique de masse. Le pire, ce serait de ne pas se poser les mauvaises questions qui dérangent.  smiley


    • passtavie passtavie 25 avril 2014 18:30

      Ce qu’on peut faire : sortir de l’Europe et remettre une politique de lutte contre la pauvreté.


      • Andy David 27 avril 2014 09:37

        Sortir de l’Europe ? Nous sommes des « Charlots » dont les bras seraient coincés dans les rouages économiques de l’UE. Nous n’allons pas nous en sortir indemnes de ce Club économique. La solution serait le tout pour le tout dans une Europe fédérale avec les mêmes règles pour tous les pays membres. (avoir les deux pieds dans le plat en somme) cependant, il y a trop à perdre pour certains et trop à gagner pour d’autres., donc, l’USE, ce n’est pas pour demain. De plus, nos pays membres de l’UE ont une lourde ardoise auprès de banques européennes et internationales. Un isolement ne ferait qu’envenimer les choses de la vie sociale. 

        Une petite question s’impose à ce propos, qui est ce «  on » ? J’ai deux mots à lui dire ?  smiley

      • gogoRat gogoRat 26 avril 2014 01:19

        agir par la parole ? ...

        « Agissons ensemble par l’intermédiaire d’un attentat littéraire contre la misère humaine ! » ....
        « Un politicien, quelle que soit sa couleur politique, c’est un narcissique pendu aux lèvres de l’opinion publique. »

         C’est donc bien la parole publique et officielle qui fait le pouvoir ... que la démocratie voudrait partager ! 
         Il serait alors logique de voir des internautes s’intéresser et participer à des projets de cahiers de doléances ... permanents et à officialiser ....

         Seulement voilà : personne n’a le temps ! 
         ... avant c’est parce qu’il faut « travailler » ... après c’est parce que l’absence de « travail » obligerait à consacrer toute ses énergies à la débrouille ou à la débâcle autour des dernières ressources vitales ? 
         
        Est-ce qu’on se réchauffe et se nourrit avec de la salive ou des lectures ?


        • Claude Courty Claudec 26 avril 2014 07:48

          gogoRat (---.---.233.136) 26 avril 01:19

          N’y-t-il pas une profonde contradiction dans votre propos ?
          Puisque vous réprouvez que rien ne se soit fait d’utile, faut-il en rester là ?
          Sinon, que faire d’autre que de chercher à inventer des moyens ?
          C’est au moins une manière de susciter la prise de conscience par le plus grand nombre, de réalités chaque jour plus criantes.
          Les révoltes qui se produisent partout dans le monde sont des cris de désespoir qu’il faut entendre, pour leur attribuer leur cause profonde – selon moi la surpopulation – et réagir en conséquence, de préférence autrement que par davantage d’une violence qui aggrave encore la situation.

        • gogoRat gogoRat 26 avril 2014 11:15

          La contradiction neserait-elle pas d’en rester aux bavardages ?
           Nos bavardages électroniques ne sont rendus possibles que par des contributions conséquentes et incessantes à la technique (numérique et Internet) .
           Les cahiers des charges sont au moins aussi déterminants pour faire bouger les choses que les constats éplorés et les cris d’alarme !


        • Andy David 27 avril 2014 09:41

          Pourquoi pleurnicher devant les portes des ministres ? Alors qu’il suffit de les mettre devant les faits, en donnant vie à ces chiffres composés de chair et d’os…  smiley

           Eh oui, les bavardages et les flots d’encre virtuelle ici et ailleurs n’auront aucun impact sur la vie rudimentaire des sans-logements… c’est la raison de mon comportement de casse-pieds usant du harcèlement contextuel.  smiley

          C’est l’énergie humaine qui fera bouger les choses, je ne suis que l’étincelle à toute cette histoire.

        • Claude Courty Claudec 26 avril 2014 07:32

          Plutôt d’accord quant à l’organisation de la lutte contre la misère.

          « Par son caractère indigne, la pauvreté fait obligation aux hommes de secourir ceux qui en sont frappés. »,
          à ceci près toutefois, que le problème n’a pas de frontière et n’est pas plus européen que belge ou français. Nous entrons de plein pied dans une décroissance mondiale, dont les effets seront d’autant plus durs que nous en refuserons la nécessité vitale.

          Si tous ses maux perdurent et s’amplifient partout dans la monde, si le chômage et la pauvreté augmentent, si les inégalités sociales se creusent, si les revendications et les violences se multiplient, si le climat et l’environnement se dégradent chaque jour davantage, si les pires famines que nous ayons jamais connues s’annoncent, la raison première en est l’augmentation considérable de la population mondiale. Chaque jour, 250 000 êtres humains supplémentaires déferlent sur la planète pour aggraver son pillage et ses conséquences.

          Alors, Que les experts en tous genres, que les responsables politiques et religieux de tous niveaux, que toutes les bonnes volontés, cessent de « mettre la charrue avant les bœufs » en se focalisant sur leur vision particulière et limitée de la question tournant trop souvent à la marotte et ne faisant que contribuer à masquer un peu plus l’essentiel, pour consacrer prioritairement leur énergie et leurs moyens à la question démographique. Réduisons notre nombre, le reste suivra.

          C’est la seule planche de salut de notre civilisation et peut-être même de l’espèce. Et elle est réelle, quelques générations pouvant suffire à revenir à une population tolérable par la planète et l’espèce elle-même. Certes, ce ne sera que jouer les prolongations, tout ayant une fin, d’autres problèmes surgiront, tel notre vieillissement, mais ils seront passagers et eux aussi maîtrisables.
          Pour approfondir cette réaction :

          http ://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com


          • Andy David 27 avril 2014 09:52
            Merci pour ce lien très instructif.

            Dans cette action, il n’est pas nécessaire de se révolter ou de hurler dans les rues pour s’indigner et tenter de refaire le monde, une présence massive et passive à cette cause suffit. Une présence massive, là, où cela dérange le plus. Faire tache au finish dans ces prestigieux décors de Paris et Bruxelles. 
            À propos de « la Faim du monde », je me suis déjà exprimé en commentaire cinglant sur AgoraVox lors d’un précédent article à lire ICI :  smiley 

            (Oui, je sais, il reste des coquilles… c’est dans la nature de cette fâcheuse dyslexie)  smiley

          • Andy David 27 avril 2014 09:26

            Merci pour vos réactions intéressantes, vos j’aime et partages, qui, je l’espère, pousseront le bouchon un peu plus loin avec exagération. C’est déjà vraiment sympa de me prêter un peu de votre attention et de votre temps pour rédiger vos commentaires exprimant vos avis partagés. Mine de rien, pour ma part, c’est très enrichissant.

            L’espérance de vie de ce genre d’article sur le web, à l’heure de la fibre optique et des clics frénétiques, n’est que de quelques minutes. Le sujet sera survolé par une grande majorité d’internautes avant de passer à d’autres choses. Il faut dire que dans la foulée d’info et d’intox pullulant sur la grande toile du Net, les internautes se lassent et s’habituent au pire comme au meilleur. C’est comme ça, l’internaute veut passer au plus vite à quelque chose de plus distrayant, amusant, ils et elles, sont en quête d’une surenchère d’émerveillement dans cet espace-temps virtuel chronophage. Cela s’apparente à faire du lèche-vitrines sur une grande avenue, nous voyons de belles choses faisant briller les yeux, nous en rêvons un peu et passons à la vitrine de la boutique chic suivante, cherchant ce quelque chose de « Waouh.  » Depuis l’arrière-boutique « choc » d’ici, située dans un cul-de-sac du Web, je me demande si les internautes font la démarche de parcourir le texte en lien  ? smiley


            • armand 27 avril 2014 19:49

              Il faut tout de même savoir que si effectivement par exemple à Namur les sdf augmentent, ce sont surtout des gens des pays de l’est comme on dit, difficile de savoir qui est sdf uniquement à cause du système social Belge.....


              • Andy David 28 avril 2014 18:49

                Armand, je comprends ce que vous voulez dire par les gens de l’Est. 

                Toutefois, nous poussons ce même cri à la naissance et nous rendons notre dernier souffle de la même façon à l’heure de notre mort, quoi qu’il en soit, vivre est universel. Il en va de même pour les causes de la précarité extrême, la misère ne possède pas d’identité précise… à la rue, tout le monde est dans ce même bain de la Dèche.

                Cela soulève une autre question fondamentale ! Outre les structures associatives et la présence de nombreux bénévoles dans les rues. Outre ces centres d’accueil officiels pour les sans-papiers et demandeurs d’asile, pourriez-vous me dire où se trouvent les centres d’accueil officiels pouvant accueillir les victimes de ce système belge  ?


              • alinea Alinea 27 avril 2014 20:03

                Chaque fois que l’on parle de la misère, que l’on parle de l’exclusion, on ne parle qu’argent !
                C’est à croire que tout le monde a admis le fondement de cette pourriture de société où l’argent fait tout ! Non ! la misère c’est au moins, sinon plus, question de solitude, et, question de culture !
                Relisez Bourdieu ; le capital financier est un parmi les autres et tant que l’on s’échinera à se faire croire à un juste partage de fric, on se fourvoiera !
                La solidarité devenue étatique est une entourloupe ; ce qui fait l’humain, ce sont ses relations sociales, ses amis, sa famille, les siens !
                Il faut éradiquer l’anonymat, la culture de la réussite financière, inculquée à l’école de plus en plus tôt, la dépendance et la soumission ; redonner la dignité aux humains se passe bien ailleurs


                • Andy David 28 avril 2014 18:57

                  Alinea : « La solidarité devenue étatique est une entourloupe ; ce qui fait l’humain, ce sont ses relations sociales, ses amis, sa famille, les siens ! » En ce sens, puisque nous faisons tous partie des uns et des autres… les sans-logements seraient-ils une illusion d’optique sociale ?


                  Voici un bel exemple de solidarité entre les « Siens ! » : « Les habitants d’un immeuble tentent de chasser leurs voisins cancéreux », serait-ce le fruit de notre éducation de la réussite sociale ? Éradiquer ce que l’on ne parvient pas à maîtriser ou supporter.

                  Un autre exemple de cette solitude : Bernard, SDF à Namur, refuse toute aide depuis quelques jours : il souhaite « mourir sur son banc »


                  Est-ce ainsi que les humains vivent ? 

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