Le libéralisme est étatiste
« Il est tout aussi vrai, cependant, que si le capitalisme triomphe, c’est au prix de la schizophrénie de ses partisans. Le triomphe du capitalisme, c’est le triomphe de l’Etat – au service, certes, du capital, mais contre la rhétorique libérale de ses idéologues. Nul projet politique n’est plus attaché à l’Etat que celui du libéralisme. » Pascal Holenweg
Les idéologues libéraux ont l'habitude de nous rabâcher les oreilles avec leurs pulsions anti-étatistes.
Pourtant, si leur démonstration théorique peut avoir un semblant de sens, la réalité dément leur discours.
En effet, les libéraux fondent leur organisation économique sur la propriété privée des moyens de production et sur la liberté économique (des possédants de jouir sans entrave de leur propriété et d'en faire ce qu'ils veulent).
Mais cette propriété privée des moyens de production (du capital économique et financier) signifie simplement qu'une minorité possède les moyens de production (et par conséquent touche les profits réalisés à partir de ces derniers), et qu'une majorité n'en possède pas.
Bref, le libéralisme est fondé sur l'inégalité et l'injustice, sur le vol d'une majorité par une minorité.
La question qui découle de ce mode d'organisation économique est de savoir comment maintenir une telle inégalité ?
Et bien, évidemment, par l’État...
L’État au service de la classe possédante, l’État capitaliste, protège les intérêts de cette classe en préservant son ordre juridique (libéral) par la force et la coercition.
Aucune organisation inégalitaire, inéquitable, injuste, ne peut se maintenir sans domination de classe, et sans que la classe dominante n'emploie l’État à protéger ses intérêts de classe.
Ainsi, les idéologues libéraux sont de véritables maîtres du paradoxe, habiles à manier la langue pour tenter de démontrer toute la nuisance de l’État, alors que leur ordre juridique, dans ses fondements, ne peut se maintenir que par la force de l’État et par la coercition.
Au contraire, le socialisme, en prônant la propriété des travailleurs sur leurs moyens de production, l'organisation de la société décentralisée (le pouvoir aux communes), et l'autogestion (vive la démocratie directe), est véritablement peu étatiste.
39 réactions à cet article
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Le socialisme que vous décrivez ne constitue pas la seule solution.
Depuis plus de 160 ans, Karl Marx fourvoie le prolétariat, de manière criminelle, en le focalisant sur la lutte des classes (éradication de la bourgeoisie) et la possession prolétarienne des moyens de production.
Aujourd’hui encore, la situation semble lui donner raison puisque le capital boursier mondial, d’environ 36.000 milliards d’Euros, est majoritairement détenu par une minorité de « nantis ».
Toutefois, il est vain d’espérer une plus juste répartition des moyens de production par des nationalisations, voire des révolutions. Cela a déjà été fait avec les tristes résultats que chacun connaît...
Puisque le capital boursier mondial est en permanence disponible à la vente et à l’achat, pour que le prolétariat, les « démunis », puisse accéder à la possession des moyens de production, la solution la plus simple consisterait à produire un effort soutenu d’épargne et d’investissement à long terme afin d’acheter ce capital financier des entreprises, banques incluses, et parvenir à l’Acquisition collective et citoyenne du Pouvoir Économique.
Bon ou mauvais, le système financier actuel est contrôlé par les actionnaires des banques.
Les autorités politiques pourraient nationaliser toutes les banques, avec ou sans indemnisation partielle ou totale des actionnaires (en en assumant toutes les conséquences).
Mais, la gestion calamiteuse d’entreprises ou/et de banques par des politico-technocrates a déjà été expérimentée dans le passé.
Pour contrôler et réguler le système financier, il convient d’acquérir, collectivement, des minorités de blocage ou/et la majorité absolue au sein du capital des banques.
Le financement nécessaire ne saurait être constitué que par l’épargne d’une association des citoyens-électeurs-contribuables.
En ces temps de crise, on ne cesse de parler de déficits budgétaires, de dette, d’inflation, de réduction des charges, d’augmentation des impôts, et cætera...
Parmi nos « élites », il n’y a personne pour prononcer ce qui semble être LE gros mot absolu : ÉPARGNE ! ! !
Pourtant, que ne pourrait-on faire avec de l’ÉPARGNE ? ? ?...Le Parti Capitaliste Français ( PCF ) propose une synthèse socio-économique permettant d’instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.
Ce projet de « Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel par l’Épargne » se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.
Objectif Principal :
Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir Économique en vue de la « Refondation du Capitalisme ».
Objectifs Spécifiques :
I)
Transformer le « capitalisme ordinaire » en un authentique Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
II)
Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage ainsi que celui de la « lutte des classes ».-
D’un mot, Bravo ... Je n’ai pas autant ri depuis longtemps. J’hésite entre la bonne blague et l’auto-promo d’un chansonnier en mal de notoriété.
Ce texte ne mérite pas même de revenir sur quelques définitions de base sur le rôle de l’Etat (minimum) dans le libéralisme, ni même sur la notion de risque d’entreprise lié à la propriété des moyens de production, tant peu nombreux sont ceux qui osent s’y lancer (et en prendre la responsabilité).
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tres juste !
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Bien sur, tout bien ou capital détenu est mal acquis, c’est l’évidence ! un homme integre ne doit même pas possèder la truelle qui lui servira a construire le mur de Berlin...
Blagues a part, encore que les votres m’aient fait beaucoup rire, vous confondez, car c’est bien confortable, liberalisme et capitalisme, denoncant les dérive d’un capitalisme de connivence effectivement conforté par l’état. Ce « crony capitalism » n’est pas libéral, et je vous l’accorde bien peu socialste ; il est notre ennemi commun.
En revanche quand on parle de capitalisme de marché vous remarquerai que les cartes n’ont jamais été rebattues aussi vite que depuis son essor. Des google, facebook et autre naisse de peu de capitaux, enrichissent des gens sur leur intelligence et leur creativité. Des groupes mal en point renaissent (wolkswagen, apple), des piliers inébranlable s’effondrent tout aussi vite (Sega, Nokia, RIM..). Les situations de rentes ne sont plus garanties et la créativité peut suffire a s’enrichir, pourquoi vous ne vous en rejouissez pas avec moi ?-
Le libéralisme est-il étatiste ? Le libéralisme tel qu’il se présente et qu’on nous l’impose aujourd’hui, se résume à l’individualisme et au culte de l’argent. L’état devrait être la représentation citoyenne du pays qu’il gouverne et que la population a choisi par vote démocratique sur des promesses de gouvernance dispensées par celui-ci durant sa campagne. Hors, la vérité à cet instant est que, les états sont devenus les serviteurs du libéralisme, car rémunérés et imposé par lui, donc la réponse à la question que vous posée est oui sans hésitation.
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Avec une classe politique unanime pour nationaliser les industries du passés, un état qui gloutonne 56% du PIB, c’est un bien étrange libéralisme qu’on vous a imposé... Le libéralisme n’a jamais été appliqué de façon pur, et les pays les plus libéraux au monde se porte comme des charmes... Alors a choisir ? vous voulez vivre en Nouvelle zelande ou en Corée du Nord (attention au piege, le grand maréchal est l’homme le plus sexy du monde parait il !!)
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Le problème avec vous les ultra libéraux c’est que vous n’en avez jamais assez, toujours plus et encore plus que cela en devient pathétique. Quant à vos exemples de pays libéraux, citons les USA endetté jusqu‘au cou et sous perfusion chinoise, l’Angleterre ou pour vivre décemment il faut faire 2 ou 3 boulots, et les nouveaux convertis comme l’Italie, L’Espagne, le Portugal ect… et qui sont en train de se casser la gueule économiquement car pillés par vos grands copains les banquiers. En effet que de beaux exemples. Pour terminer Monsieur le darou qui faites dans l’excessif avec votre comparaison par l’absurde sachez qu’entre la NZ et la Corée du Nord il y a une marge à trouver qui se nomme équilibre, un vocable qui semble inconnu aux personnes de votre monde.
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« Le libéralisme tel qu’il se présente et qu’on nous l’impose aujourd’hui, se résume à l’individualisme et au culte de l’argent. »
qui ca ON ? Les libéraux pronent au contraire la sobriété !Libéralisme et surconsommation : revenir à la sobriété originelle du capitalisme -
Gabriel , le darou n’a MEME PAS mentionné les US. Lisez, au lieu de fabtasmer.
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faNtasmer oups
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Monsieur Eleusis (Parisien libéral…)
Nous ne devons pas parler des mêmes libéraux. Vous savez ceux qui par la spéculation ont mis les états à genoux et entraînent leurs citoyens dans la précarité et la pauvreté. Evidement que le darou n’a pas mentionné les US, le seul pays libéral qui l’a mentionner est la NZ qu’il a comparé à la Corée du Nord (Bonjour la caricature !) Moi je vous ai cité d’autres pays libéraux souvent montrés en exemple par les amis du système devant lequel vous vous agenouillez. Savoir lire est une étape, comprendre ce que l’on lit en est une autre nettement supérieure et, enfin ne pas déformer les propos de l’auteur en est le stade final. Je vois que vous n’en êtes qu’au premier stade, persévérez, vous devriez progresser…
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"Quant à vos exemples de pays libéraux, citons les USA endetté jusqu‘au cou et sous perfusion chinoise, l’Angleterre ou pour vivre décemment il faut faire 2 ou 3 boulots, et les nouveaux convertis comme l’Italie, L’Espagne, le Portugal ect…«
Au niveau des USA vous avez 100 ans de retard : depuis Roosevelt, les USA sont au même niveau que le Venezuela dans les dépense publiques. L’Angleterre, pour vivre décemment, 2 ou 3 boulots ? Je veux voir vos sources ! Quant à tous les autres pays européens, il s’agit de social-démocraties, et là est le problème.
»En effet que de beaux exemples. Pour terminer Monsieur le darou qui faites dans l’excessif avec votre comparaison par l’absurde sachez qu’entre la NZ et la Corée du Nord il y a une marge à trouver qui se nomme équilibre, un vocable qui semble inconnu aux personnes de votre monde.«
»Cette obsession de l’équilibre, cette révulsion de la pensée complète, du songe commun, c’est là que ce trouve l’idée même du radicalisme. Qu’es-ce qu’un équilibre ? Qui peut le trouver ? Ne serait-ce pas plutôt ces concessions faites au bien commun qui nous mènent vers le plus horrible des extrémismes ?« Moi»Nous ne devons pas parler des mêmes libéraux. Vous savez ceux qui par la spéculation ont mis les états à genoux et entraînent leurs citoyens dans la précarité et la pauvreté. Evidement que le darou n’a pas mentionné les US, le seul pays libéral qui l’a mentionner est la NZ qu’il a comparé à la Corée du Nord (Bonjour la caricature !)«
BLOCK !
»Moi je vous ai cité d’autres pays libéraux souvent montrés en exemple par les amis du système devant lequel vous vous agenouillez. Savoir lire est une étape, comprendre ce que l’on lit en est une autre nettement supérieure et, enfin ne pas déformer les propos de l’auteur en est le stade final."Vous avez raison Kamarade ! Ces malotrus, ces déviants, ces aberrants, qui ne savent pas même comprendre la pensée miracle véhiculée par le socialisme ! Vite, brûlons-les ! Ces hérétiques, ces handicapés !
Et ainsi s’achèvent les libertés ...
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Pas de chance Chupa, je suis encarté nul pas, ni à droite, ni à gauche mais simplement orienté humanisme, vous savez, le partage équitable, l’altruisme, le respect de la personne. En clair, faire en sorte que chacun vive décemment. L’équilibre tel que je le conçois c’est mettre des limites aux abus afin d’éviter par exemple qu’une personne possède chaque mois l’équivalent du salaire mensuel de 500 smicards pendant qu’un ouvrier n’a pas de toit. Mais ça je doute que vous puissiez le comprendre étant donné que pour vous c’est assimilé à je ne sais quelle déviance gauchiste. Quand une minorité se gave de superflus pendant que la majorité crève par manque de nécessaire, ainsi s’installe la dictature.
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Le problème avec vous les ultra libéraux ....
Ultra liberaux ? lachez vous ultraneocrytoturboliberal tant que vous y etes, je suis libéral et je suis de plus en plus convaincu que vous ignorez tout de ce dont il s’agit.
Quant à vos exemples de pays libéraux, citons les USA ...
les USA sont tout sauf liberal, d’autre on eu la gentillesse de la détailler et de prendre mon parti. Si les pays en difficulté avait appliqué les principes liberaux de bonne gestion et d’une monnaie saine il n’aurait pas a subir les conséquence de leur gestion desatreuse, ca n’en fait pas des pays libéraux.
vos grands copains les banquiers.
Voila qui fera bien marrer Daniel Tourre et les économistes autrichien... Nous souhaitons mettre les banques devant leur responsabilité en cas de faillitte, et supprimer les banques centrale, drole d’amis non ?
Pour terminer Monsieur le darou qui faites dans l’excessif avec votre comparaison par l’absurde sachez qu’entre la NZ et la Corée du Nord il y a une marge à trouver qui se nomme équilibre, un vocable qui semble inconnu aux personnes de votre monde.
J’ai vecu en nouvelle zelande, ce fut un plaisir, pourquoi ne pas tendre vers cet extreme qui conduit a une harmonie et au bonheur ? Quand a la Corée en parler forcemement ca flirte avec l’absurde, mais bon c’est pas ma faute... j’aurais pu citer le canada, l’australie la suisse.. et a contrario le zimbabwe cuba et la libye... force est de constater que le mur de berlin etait plus utile dans un sens que dans l’autre...Admetter ne pas savoir ce qu’est la tradion libérale...
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Mon cher Gabriel, que c’est bon de vous entendre parler du socialisme.
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Au contraire, le socialisme, en prônant la propriété des travailleurs sur leurs moyens de production, l’organisation de la société décentralisée (le pouvoir aux communes), et l’autogestion (vive la démocratie directe), est véritablement peu étatiste.
Il faudra faire comprendre cela ..... aux socialistes !
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alors le courant LIBéral des libéraux de gauche vous intéressera
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Je ne lis nulle part que les « libéraux de gauche » sont favorables à la propriété des travailleurs sur leurs moyens de production...
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Sans doute car c’est idiot. ce serait renoncer au droit de propriété, un droit naturel.
Les derives si on ne sacralise pas le droit a la propriété sont graves ; si on nie la porpriété des biens, on niera la propriété des fruits de sont travail et en enfin la propriété de soi... Donc spoliation, travail forcé et esclavage -
Darou, il n’y a pas de droit naturel, car le droit est une construction sociale.
C’est la propriété privée des moyens de production qui spolie le travailleur de sa force de travail en faveur du propriétaire des moyens de production (ces 0,2% d’actionnaires qui possèdent 50% du capital mondial côté en Bourse).
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@Par le darou (xxx.xxx.xxx.126) 30 novembre 18:44
bien au contraire, pour rappel après 1789, de nombreux libéraux ont refusé l’abolition de l’esclavage au nom du respect de al propriété privé des esclavagistes.
Et avant la socialisation des politiques (droit du travail etc...), la propriété été sacralisée, le porpriétaire des moyens de production pouvait tout se permettre, notamment d’exploiter ses travailleurs, en les payant pour pas grand choses, sans leur laisser de temps libre (boulot, dodo), et dans des conditions de travail indignes, dangereux. Certains travailleurs avaient des conditions dignes de l’esclavage.
Donc tes affirmations sont purement dogmatique, la sacralisation de al propriété privé, c’est la sacralisation de l’exploitation, de la domination économique.
Le seul moyen de lutter contre l’esclavage, l’oppression c’est de mettre l’humaon avant toute chose, et de permettre aux travailleurs justement d’avoir un contrôle sur les décisions qui les concernent, d’être protégés de l’arbitraire d’un patron/actionnaire. Bref c’est de faire du socialisme. -
I I.Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.
l’article 2 de la declaration des droits de l’homme semble etre en desaccord avec vous deux... les puissants se defendrons toujours efficacement, l’etat se droit de sacralisé et de protéger le droit de propriété car ainsi il defend les plus faibles. Visiblement les droits naturels existait en 1789
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Quant au lien entre liberalisme et esclavage merci de précisé vos sources avant de nous insulter, c’est totalement incompatible : le droit de a propriété de soi est fondamental pour un libéral (toujours le droit naturel).
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La propriété a toujours été la source de l’oppression économique depuis la nuit des temps.
Donc insérer la propriété comme source de droit fondamental, sans aucune restriction, c’est contraire à la réalité.
Or ce qui compte c’est la réalité avant la théorie.
Et donc il faut savoir de quoi on parle quand on parle de propriété.
Sacraliser la propriété de façon globale c’est sacraliser l’oppression économique.
Alors soit on distingue les types de propriété,et on précise celle qui peut être source de droit imprescriptible, c’est à dire al propriété qui ne nuit pas à la liberté des autres (si je porte uen veste cela ne nuit pas à ta liberté de porter une veste), et celle qui ne peut exister qu’ne se faisant au dépend de la liberté des autres et source de pouvoir.
Hors ceci est un travail que les libéraux ne font pas, et donc sont incapable de pouvoir capable de parler de ce qu’est al liberté vraiment puisque qu’ils défendent et sacralisent comme liberté ce qui peut être source de domination, d’oppression. -
il existe plusieurs idées de libéralisme, des minarchistes aux anarcho capitalistes. C’est donc un sacré raccourci.
Pour se renseigner sur le libéralisme, lire :- Dictionnaire du Libéralisme, de Matthieu Laine- Libres ! - 100 auteurs / 100 idées -
Le capital est un outil, tous dépend comment on s’en sert ?
Le capitalisme est une philosophie, tous dépend comment on la vie ?
le Libéralisme est une idéal de la liberté, tous dépend ce que l’on veux ?
En soit c’est trois concepts ne sont ni bon ni mauvais, tous dépends des préférences humaines se servir où servir les autres ?
Et comme nous sommes éduqués dès l’enfance à renforcer notre égoïsme et qu’il y a pas de véritable retournement à élargir notre égoïsme, il est normal que ses trois concepts soit une panasse du bonheur pour certains, et une horreur à vivre pour d’autres.
!
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Par pitié essayer de parler de ce que vous connaissez et pas de faire dire des nullités au libéralisme que vous méprisez.
La récurrence des cocos, c’est de dire du mal des autres et de créer artificiellement des ennemis.Vendez donc vos solutions totalitaires. Faites la promotion de vos autocraties les plus débiles de la terre.Vous avez le droit de n’avoir comme horizon que la soumission à l’état.Vous avez le droit de laisser votre liberté individuelle et laisser l’état prendre toutes les décisions à votre place.Le libéralisme est anti-monopoles, pas plus privé que publics, et ce que vous écrivez sur la mainmise d’une minorité n’est que de l’ostracisme. Le libéralisme a toujours permis l’émancipation, la concurrence, le renouvellement des individus, a des années opposées de vos monstruosité de lutte des classes coco démagogues !Cette semaine c’est le libéralisme, la semaine prochaine se sera les USA, la suivante les riches, dans 15 jours les entrepreneurs.La raison de vivre des communistes c’est l’ennemi. Alors ils le créent artificiellement.svp : les articles du type les cocos parlent aux cocos, le méchant capitalisme, le méchant libéralisme et j’en passe y’a overdose sur Agoravox.Pouriiez vous faire de vrais articles avec une recherche, qui s’adressent à tous et éviter les copés collés de tracts lenifiants de la cocosphère.-
Ramassis de sottises non étayées.
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La mondialisation connaît une nouvelle pression par le bas, la remise en question d’une exploitation de la pauvreté dans d’autres pays du monde (comme la Chine avec ses industries) et du vide législatif environnemental en pleine crise écologique mondiale n’est pas au centre des débats, ce qui montre que le progrès social et écologique ne sont pas des données du capitalisme moderne. Le coût du travail et la compétitivité se sont imposés comme les « solutions » économiques futures pour résoudre la crise de redistribution des revenus actuelle.
Cependant malgré les débats constants sur le coût du travail, il est impossible pour un pays quelconque de faire compétition avec un rapport de 1 salarié sur 20 ou plus, et comme il est de facto exclu économiquement de parler d’un renforcement de l’industrie nationale ou locale pour protéger ses salariés et ses entreprises face au dumping social, salarial et fiscal des pays qui exploitent cette pauvreté. On réduit le champ au coût du travail, qui même s’il était baisser, ne pourrait de toute façon concurrencer ses types de dumpings.
Ses baisses successives qui se sont passés sur des années, avec de multiples baisses des droits, à transférer ses sommes colossales (qui se chiffre à plus de mille milliards parfois) vers les dividendes des hyper-riches, des actionnaires et des banques. Ses derniers profitent déjà de la manne de la mondialisation, c’est avantager ceux qui le sont déjà, et réduire le niveau de vie de ceux qui ne pourront de toute façon espérer une quelconque possibilité de concurrence pour entrevoir une possibilité de conserver à l’avenir des centaines de milliers d’emplois (les chiffres de l’industrie sont très parlant sur les pertes subies).
Outre le fait que les possibilités (ou les volontés) politiques sont quasi-inexistantes dans ce rapport, le système des élections (la démocratie participative) ne mutent pas aussi rapidemment que celui des lois économiques, de plus il n’y a pas de réel changement puisque la souveraineté nationale et locale n’ont aucune influence sur les institutions financières comme le FMI ou la Banque Mondiale.
Le coût du travail dans les pays qui subissent une délocalisation de pans (parfois) entiers de leurs industries ou de leurs services, devient le seul débat puisque toutes les autres possibilités sont exclus ou ne seront pas mise en oeuvre pour diverses raisons. La compétitivité devient alors le discours pour faire oublier que les capacités de concurrence ne sont pas réalisables, et que de toute façon les lois économiques ne vont pas dans ce sens, puisqu’il s’agit de compétitivité financière avec des lois qui avantagent, ceux qui peuvent en bénéficier avec comme outil de rentabilité la mondialisation par le nivellement vers le bas des populations, et avec pour objectif une plus forte concentration des richesses, sans que les frontières ou les problèmes nationaux n’interfèrent pour faire plus de profits.
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Le problème n’est pas que le libéralisme soit étatique, il est que les états du monde capitaliste sont devenus libéraux, en offrant les clefs du système (c’est à dire la création monétaire) aux banques et organismes financiers privés.
Ce sont des politiques libéraux (Thatcher, Reagan, Pompidou-Giscard, puis Maastricht, etc...) qui ont dévoyé les états, et les ont vendus pieds et poings liés au monde de la finance.
Ceci dit, il est absolument indéniable que, on l’a vu lors de cette énième crise du capitalisme, les banques ont bien été renflouées par les états ; mais ceux-ci, dans le système monétaire actuel, n’avaient pas le choix.
On se répépipète, mais la seule solution est, évidement, la réforme monétaire indispensable, nécessaire, vitale, urgente !
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à sam turlupine
Cette citation de Jefferson parle de ce problème :
« Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis »
Thomas Jefferson (1802)-
Citer un libéral minarchiste pour critiquer le libéralisme, il faut le faire. Vous devriez plus vous renseigner sur les théories économiques de l’époque et sur ce que Jefferson dit à coté de ceci ...
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Vous confondez capitalisme et libéralisme pour fonder votre thèse. Stricto-sensu, le libéralisme est anti-étatiste.
Mais il est vrai que les lobbies libéraux vous prêcheront l’anti-étatisme pour, au final, être les mieux placés pour profiter des largesses de l’état. L’exemple sans doute le plus révélateur est le pdg de Ryan Air.D’ailleurs, le libéralisme ne peut fonctionner, pour la raison suivante : c’est qu’il nie l’existence d’un système, notamment financier et industriel (automobile, défense). Rappelez-vous le revers d’opinion de Paulson envers AIG, alors qu’il avait incité à la liquidation de Lehman Brothers la veille.Voilà pourquoi toutes les stratégies des entreprises tendent à sortir d’un état de libre-entreprise, qui, dans une économie mondialisée, s’apparente à confier la survie de l’activité au pur hasard.Elles inventent donc de multiples stratégies afin de sécuriser leurs acquis :- position sans concurrence permettant de pratiquer les prix qu’elles souhaitent,- lobbying auprès du corps législatif afin d’obtenir des privilèges,- entente,- limitation de la production afin de soutenir les prix, accord implicite avec les politiques afin de s’assurer des marchés publics,- chantage envers les autorités monétaires et politiques, envers les syndicats, intimité avec des pratiques mafieuses,- situation dominante ou stratégique permettant d’avoir les services du politique,- corruption,- course à la taille critique permettant d’imposer son diktat aux sous-traitants,- protection intellectuelle,- bidonnage d’études scientifiques ou mise en conflit d’intérêts de ces milieux,- etc...On peut donc conclure que le libéralisme économique n’implique que celui qui y croit, bref, les soit-disant libéraux sont toujours à la recherche de gogos.-
bonjour adrien
Par la pensé libérale qui a commencé avec Luther, des hommes se sont émancipés et affranchies de leurs soumissions, en l’espèce c’était celle de la papoté et du droit divin monarchique.
En quoi se divisait le monde, ceux qui disposaient du savoir et les ignorants qui écoutaient ceux qui savaient et se les choisissaient pour guide.
Dans toutes les civilisations nous retrouvons cela le voyant l’emporte sur l’aveugle, et nous nous sommes devenus les aveugles de Bruegel.http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Les_aveugles_de_Bruegel-7608218.html.
Aucune société culturelle ne peut se passer d’une structure de représentations et de répartitions des rôles, peu importe le nom qu’il porte et la forme, il ne peut y avoir de société sans totem et tabou. Même la société libertarianisme en dispose, et les humains progressent lentement pour s’assurer la complétude de leurs actions entre eux et avec la planète, et cela ne dépendant ni du libéralisme ni de l’étatisme chacun d’eux peux être un vecteur d’évolution s’il ne devient pas obscurantiste.
Or c’est ce que nous sommes encore aujourd’hui comme hier. L’obscurantisme c’est comme une mue régulièrement il faut s’en séparer pour en construire un nouveau.
Comme nous ne le comprenons pas, cela se fait indépendamment de nous en limitant autant ce faire que peut l’aptitude extraordinaire des humains à apprendre, si l’environnement ne le demande pas.
De fait nous avons reconstruisons des chapelles qui s’ajoutent à celles déjà existantes et chacun défend la sienne, et nous reconstruisons les soumissions dont nous voulions nous émanciper, car quelque soit le modèle que nous retenons, il se glisse toujours des prélats qui de guide deviennent dirigeant et ensuite absolutiste, comme nous sommes entrain de le vivre. sauf qu’il faut trouver quel veau d’or nous adorons, il se trouve que nous l’avons qualifier et il nous ressemble tellement que nous pensons qu’il nous est inaliénable, et ce n’est ni le libéralisme ni l’état comme tu l’as nommé, le Capitalisme.
http://ddacoudre.over-blog.com/pages/le-capitalometre-8441227.html
cordialement.-
Voilà ce qui arrive quand on ouvre grand son clapet sans maitriser les concepts :
On déblatère n’importe quoi.
J’espère que cette preuve accablante de votre inculture restera en ligne le plus longtemps possible.
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Romain Desbois 3 décembre 2012 08:26Pendant la campagne électorale Montebourg a développé l’idée de généraliser les coopératives.
Peut-on considéré que c’est un libéral de gauche ? Dans ce cas je suis libéral de gauche.
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Il n’existe plus de mouvance libérale de gauche depuis un bon siècle.
Promouvoir vaguement l’autogestion n’a jamais été une preuve d’un quelconque respect pour la liberté et l’initiative individuelle.
Mélenchon aussi prône vaguement des mesures pour favoriser ce type d’organisation. Pour autant, c’est un socialiste marxiste, donc étatiste/centralisateur. Comme tous les idéologues gauchistes, il ne cherche qu’a aménager le salariat, le rendre plus confortable, ce qui en fin de compte ne fait qu’enfoncer les gens dans une mentalité de soumis.
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Rappelons au passage que keynes se classe parmi les libéraux :
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