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Accueil du site > Actualités > Politique > Législatives 2024 (50) : les premiers pas du gouvernement Barnier

Législatives 2024 (50) : les premiers pas du gouvernement Barnier

« Personne, rigoureusement personne, n’a voté pour avoir Michel Barnier à Matignon. Ni même pour une coalition macroniste et droite LR, qu’aucun leader n’envisageait. Les électeurs RN (…) voulaient Bardella à Matignon : ils n’ont eu que les trois premières lettres ! Ceux du centre votaient pour y garder Gabriel Attal. Ceux de gauche voulaient le virer et voir appliquer le programme du NFP. Ceux de LR disaient "ni Macron, ni Mélenchon, ni Bardella", mais sans espoir d’un retour de la droite. Et au second tour, c’est sans les LR que les électeurs de gauche et du centre ont mêlé leurs voix pour empêcher une majorité RN de gouverner le pays. » (Patrick Cohen, le 24 septembre 2024 sur France Inter).

Le gouvernement de Michel Barnier s'est réuni en conseil des ministres ce lundi 23 septembre 2024 sous la présidence du Président Emmanuel Macron. Il est, pour nos institutions, un véritable OVNI, une sorte de chose dont on a encore du mal à donner un nom tellement c'est inédit dans notre histoire de la Cinquième République.

Ce n'est pas un gouvernement ordinaire d'un Président avec sa majorité présidentielle à l'Assemblée, mais ce n'est pas non plus un gouvernement de cohabitation avec l'opposition présidentielle devenue majoritaire. Ce n'est même pas un gouvernement de coalition tel qu'on l'entend dans certaines démocraties parlementaires européennes où des partis parfois opposés se mettent d'accord pour gouverner ensemble faute de majorité pour gouverner tout seul, car le gouvernement Barnier ne jouira que d'un capital d'environ 220 sièges sur les 577 que compte l'Assemblée, soit loin de la majorité absolue (il manque environ 70 députés !). Alors, au début, certains ont appelé cela coalitation, d'autres parlent de coexistence plus ou moins pacifique. Aucun mot ne semble à ce jour satisfaire les commentateurs.

Ce qui est clair, c'est que la légitimité de Michel Barnier n'émane pas du Président de la République, pas plus de l'Assemblée puisqu'il ne peut pas se reposer sur une majorité absolue, il est issu d'un parti qui n'a obtenu que 47 sièges sur 577, mais sans doute (le sans doute visant à attendre la suite pour s'en convaincre) sa légitimité vient de sa capacité à esquiver (ou pas) toutes les motions de censure qui ne manqueront pas d'être déposées contre lui. Dès lors que l'Assemblée ne le censure pas, il est par définition d'essence démocratique, qu'on le veuille ou pas.
 

Certes, la nomination de Michel Barnier à Matignon provient de l'aboutissement (long) d'une analyse du Président de la République, mais il faut noter que Michel Barnier n'était pas son premier choix et si les premiers choix (Bernard Cazeneuve, Xavier Bertrand, Thierry Beaudet) ont été écartés, c'est bien parce qu'il y avait une probabilité de 100% pour qu'une motion de censure soit adoptée à très brève échéance (quelques jours). Dans ce jeu de dupes (tous sont des dupes : le Président, le nouveau gouvernement, mais surtout, tous les groupes et partis représentés à l'Assemblée), le couple de l'exécutif Macron-Barnier est déséquilibré et c'est Michel Barnier qui a aujourd'hui l'ascendant, comme dans les gouvernements de cohabitation. La preuve, c'est que pour finaliser la composition de son gouvernement, Michel Barnier a dû menacer (semble-t-il) de jeter l'éponge et cette démission aurait été catastrophique pour les institutions et le pays.

Le plus cocasse, et c'est le chance de Michel Barnier, c'est que (presque) tout le monde a intérêt à ce qu'il dure : le Président de la République et les membres du gouvernement, bien sûr, les groupes politiques à l'Assemblée qui le composent, mais aussi le RN qui n'est pas encore prêt au grand remplacement politique (il doit d'abord y avoir la phase du grand déballement, euh, enfin, du grand déballage au tribunal), et gauche est bien rassurée de ne pas avoir à gérer le pays. Seuls les insoumis de Jean-Luc Mélenchon auraient intérêt au blocage complet de nos institutions pour renverser notre République. Je rappelle que démission d'Emmanuel Macron ou pas, destitution d'Emmanuel Macron ou pas, l'Assemblée Nationale ne pourra pas être dissoute avant le 7 juin 2025. Le gouvernement Barnier devra donc tenir ces quelques mois si on veut un pays gouverné.
 

Parmi les idées reçues, il y a que c'est un gouvernement de droite ou très à droite. Pauvre Didier Migaud que j'ai connu député de l'Isère pourtant bien à gauche dans les années 1990 (face à Alain Carignon dans l'agglomération grenobloise et en Isère), j'espère que son appétit institutionnel ne prendra pas ombrage de ces procès en trahison que ne manquent pas de lui faire ces potentats de la nouvelle farce populaire (NFP), à commencer par le NFP lui-même. Pour fonder cette idée reçue (gouvernement le plus à droite), on se réfère aux nouveaux ministres LR qui, quand ils étaient parlementaires, n'avaient pas eu l'honneur de voter pour les lois progressistes voire transgressives (pires, ils auraient voter contre). C'est pourtant un mauvais procès puisque la plupart des parlementaires de droite avaient voté contre et on n'a pas dit avant 2012 que c'étaient des gouvernements d'extrême droite. Quant aux intentions, Michel Barnier a déjà confirmé qu'il ne toucherait pas à ces réformes, et de toute façon, ce ne serait pas son intérêt de remettre dans l'actualité des sujets clivants alors qu'il doit d'abord faire adopter les projets de loi de finances et de financement de la sécurité sociale.

L'idée que ces réformes sociétales risquent d'être abrogées a été véhiculée par l'ancien Premier Ministre Gabriel Attal, qui préside le groupe EPR, qui a besoin de marquer son territoire. Tout le monde, d'ailleurs, à l'intérieur ou à l'extérieur de la majorité gouvernementale, va marquer son territoire. On peut même imaginer un mini-clash entre Michel Barnier et Emmanuel Macron, sans conséquence sinon de mousse médiatique, pour bien montrer que l'un n'est pas l'autre et réciproquement.

Autre critique et inquiétude dans les milieux sociaux, l'absence supposée de ministère du handicap. D'une part, c'est faux, le ministre chargé du handicap, c'est Paul Christophe, Ministre des Solidarités, de l'Autonomie et de l'Égalité entre les femmes et les hommes, c'est inclus dans l'Autonomie. D'autre part, on critique toujours le trop grand nombre de ministres (ce qui est le cas ici, 39 membres) et on critique l'absence de certains ministères, en créer de nouveaux. Les critiques sont toujours très contradictoires.

On a dit aussi que les nouveaux ministres étaient des inconnus, mais ceux qui l'ont dit étaient généralement des éditorialistes politiques nationaux arrogants et paresseux qui, au contraire de leurs prédécesseurs, ne travaillent plus leur carte électorale ni leur carte politique. Heureusement, j'en ai entendu au moins un qui a relevé l'honneur de la profession, Patrick Cohen, qui, dans sa chronique à la matinale de France Inter du 23 septembre 2024, insistait sur le fait que tous ces nouveaux ministres étaient d'abord des élus locaux qui sont très connus de leurs administrés et jamais un gouvernement n'a représenté autant et aussi bien les territoires de la France que celui-ci, des ministres profondément ancrés dans leurs territoires, connaissant parfaitement la vie quotidienne des Français.

C'est le contraire des gouvernements précédents qu'on disait hors sol, pas implantés, technocratiques, parisiens... Un journal (je ne sais plus lequel) a calculé la distance moyenne entre le lieu de naissance des ministres et Paris, dans le gouvernement Barnier, c'est autour de 200 kilomètres quand, pour les précédents gouvernements, c'était de l'ordre de 10 à 20 km (j'aurais préféré le calcul de la distance entre Paris et la collectivité locale dans laquelle étaient implantés les ministres).

Patrick Cohen dit notamment : « Ces "inconnus" à Paris ne le sont pas à Lorient, à Valence, Châteauroux, Bordeaux, Le Havre, Mont-de-Marsan, Fécamp, Valenciennes, Oullins, Châteaugiron, Zuydcoote, Aubergenville… toutes ces villes où les nouveaux ministres œuvrent ou ont œuvré comme maire, maire-adjoint ou président de métropole. Il y a là un afflux inédit d’élus de terrain, qui répond aux procès en "déconnexion" régulièrement intentés à ceux qui nous gouvernent. ».

Je dois d'ailleurs avouer bien modestement que je n'aurais pas été capable de situer deux des trois dernières communes citées : Châteaugiron près de Rennes (Françoise Gatel en a été la maire de 2001 à 2017) ; Zuydcoote, en revanche, je savais que c'est près de Dunkerque, grâce au film "Week-end à Zuydcoote" d'Henri Verneuil (sorti le 18 décembre 1964) avec Jean-Paul Belmondo et Jean-Pierre Marielle (Paul Christophe en a été le maire de 2008 à 2017) ; Aubergenville, dans les Yvelines, près de Flins-sur-Seine à cheval sur la cité jardin Élisabethville (Sophie Primas en a été la maire de 2014 à 2017).

Et Patrick Cohen a souligné dans sa chronique que certes, la légitimité démocratique du nouveau gouvernement reste faible, mais aucun autre gouvernement n'aurait toutefois une meilleure légitimité démocratique : « Guère plus faible que celle de la gauche. Qui compte 20 députés de moins que l’alliance du centre et de LR. 193 contre 213. Pour le même nombre de voix au premier tour des législatives. Un peu moins de 9 millions. Et pour mémoire, 9 millions 3 pour le RN. ».

Le plus fort de café sont ces gens de gauche qui fustigent le caractère droitier du gouvernement. Évidemment ! La gauche a refusé de gouverner. Ce n'est pas faute d'avoir essayé. Michel Barnier a proposé à Stéphane Le Foll, François Rebsamen, Karim Bouamrane, Philippe Brun, Jérôme Guedj, Carole Delga, Bernard Cazeneuve, etc. d'entrer au gouvernement et tous ont refusé, tous sauf Didier Migaud qui ne représente que lui-même, d'ailleurs (on peut prédire pour lui une démission spectaculaire dans quelques mois à la Nicolas Hulot). Forcément, dès lors que la gauche et en particulier le parti socialiste se défile pour prendre ses responsabilités et penser à l'intérêt national, le barycentre, mécaniquement, se déplace vers la droite. Rappelons et insistons, martelons : Emmanuel Macron était prêt à nommer Bernard Cazeneuve à Matignon, le seul accepté de gauche par le bloc central, susceptible de recueillir jusqu'à une majorité absolue, sans "surveillance" des extrêmes (tant du RN que de FI). C'est le PS qui l'a lourdé, comme un malpropre, et aujourd'hui, ses anciens soutiens au sein du PS (33 au bureau national, contre 38), font machine arrière et condamne la droitisation du gouvernement. Ils auraient pu sortir de la nasse de mélenchonisme d'Olivier Faure. Ils ont préféré l'hypocrisie des postures aux actes sincères. Au lieu d'avoir un programme de gauche édulcorée, ils ont un programme de droite droite... de leur fait ! De le volonté de ne pas vouloir l'intérêt des Français mais le leur.
 

Amusant d'ailleurs de voir la manifestation révolutionnaire des insoumis contre Emmanuel Macron et Michel Barnier le samedi 21 septembre 2024. Quelques milliers de manifestants sur toute la France, tellement pitoyable qu'il n'y a pas eu de prétentions dans les chiffres des organisateurs ! C'est rassurant : les Français ne sont pas remacronisés ni barniérisés, mais ont le respect des responsables et attendent de juger sur les actes, sur les projets avant de critiquer, avant de lyncher.

Prenons encore une autre idée reçue : le gouvernement Barnier serait à la merci du RN. En clair, il faut que le gouvernement Barnier obéisse aux injonctions du RN sinon, ce parti le censurerait. C'est encore une idée fausse : le RN n'a que 146 députés et il faut 289 voix pour faire tomber le gouvernement. Il n'est donc pas à la merci du RN ou plutôt, c'est le NFP qui le rend à la merci du RN puisque le NFP a déjà annoncé qu'il voterait systématiquement la censure. Si le PS, par exemple, négociait avec le gouvernement sa non-censure en échange de mesures concrètes, le PS pourrait avoir une influence bien plus grande que le RN. Le gouvernement Barnier est à la merci du RN uniquement parce que c'est la gauche qui le veut bien. C'est donc de l'imposture de le fustiger en même temps. Il est donc faux de dire que le gouvernement est l'otage du RN : il est l'otage du RN et du NFP à la fois.
 

L'exemple le plus flagrant, qui montre que cela va être très difficile de gérer tous les ministres, s'est produit le 24 septembre 2024. Le nouveau Ministre de l'Économie et des Finances Antoine Armand a téléphoné à tous les partis sauf le RN. Michel Barnier s'est senti alors obligé d'appeler le RN pour ne pas l'exclure de la concertation. Marine Le Pen en a profité pour déclarer : « Quand j'entends Antoine Armand dire que sa porte est fermée au RN alors que le budget arrive, je pense que le Premier Ministre doit aller expliquer à ses ministres la philosophie de son gouvernement car il semblerait que certains n'aient pas encore totalement compris. ». Là encore, pas de quoi se trouver scandalisé : ceux qui sont choqués sont ceux qui ont mis le gouvernement dans cette situation. S'il donnait sa chance au gouvernement Barnier de trouver des compromis, c'est-à-dire de ne pas le censurer systématiquement, le NFP, surtout le PS, se trouverait en position d'arbitre et de faiseur de roi. Mais l'intérêt national ne les intéresse pas, ce qui rend le dialogue du gouvernement avec le RN crucial pour son existence.

Je termine sur cet exercice de grand équilibriste que devra faire en ce moment Michel Barnier. Heureusement, il est sportif. Entre le lundi 23 septembre 2024 à 16 heures, fin du premier conseil des ministres à l'Élysée, et le vendredi 27 septembre 2024 à 15 heures, début du premier séminaire gouvernemental à Matignon (donc sans Emmanuel Macron), où le Premier Ministre va se mettre d'accord avec ses ministres sur leur programme gouvernemental, c'est la foire à la saucisse ! Il y a là une fenêtre de tir unique, pour les ministres, de faire avancer les dossiers qui leur tiennent à cœur, car après le discours de politique générale, la feuille de route aura été fixée et le gouvernement la prendra en référence en excluant tout autre projet.

C'est pourquoi cette semaine, quelques ministres médiatiques annonceront leurs propres souhaits de réforme. Par exemple, Rachida Dati espère presser le pas pour poursuivre sa réforme en profondeur de l'audiovisuel public (par le regroupement de Radio France et France Télévisions, ce qui serait une erreur grave). Alors que le RN veut purement et simplement privatiser l'audiovisuel public et que la gauche veut augmenter les dépenses pour l'audiovisuel et donc, augmenter les impôts, Michel Barnier n'a aucun intérêt à poursuivre cette réforme qui, du reste, n'est pas d'une absolue urgence. Je lui souhaite bien du plaisir à circonscrire les ardeurs réformatrices de ses ministres !


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (24 septembre 2024)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Législatives 2024 (50) : les premiers pas du gouvernement Barnier.
Composition du Gouvernement Michel Barnier I nommé le 21 septembre 2024.
Législatives 2024 (49) : les socialistes crient au secours la droite revient !
Législatives 2024 (48) : les adieux de Bruno Le Maire à Bercy.
Législatives 2024 (47) : le dur accouchement du gouvernement Barnier.
Législatives 2024 (46) : les socialistes entraînés dans la destitution...
Gérard Larcher, protecteur des institutions.
"À vendre" Lucie Castets 9 000 €/mois !
Législatives 2024 (45) : Michel Barnier, le choix de l'apaisement.
Législatives 2024 (44) : l'introuvable Premier Ministre.
Édouard Philippe massivement candidat.
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Interview du Président Emmanuel Macron le 23 juillet 2024 sur France 2 (vidéo intégrale).
Claude Malhuret au Sénat : le spectacle continue !
Législatives 2024 (30) : coalition ou pacte ?
Législatives 2024 (29) : le staff de l'Assemblée Nationale.
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Législatives 2024 (27) : l'émotion de Yaël Braun-Pivet.
Législatives 2024 (26) : les larmes de Marine Tondelier.
Législatives 2024 (25) : faut-il ostraciser le RN à l'Assemblée Nationale ?
Législatives 2024 (24) : Huguette Bello, mélenchonette en peau de lapin.
Législatives 2024 (23) : grand pays recherche son gouvernement.
Législatives 2024 (22) : qui au perchoir ?
Législatives 2024 (21) : marche sur Matignon ?
Lettre aux Français par Emmanuel Macron le 10 juillet 2024 (texte intégral).
Législatives 2024 (20) : le poison du scrutin proportionnel.
Législatives 2024 (19) : quel possible Premier Ministre pour une impossible majorité ?
Législatives 2024 (18) : la fin du cauchemar Bardella (pour le moment).
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Fake news : la scandaleuse manipulation politique du RN.
Législatives 2024 (17) : rien n'est joué dimanche prochain !
Législatives 2024 (16) : la question de dimanche prochain.
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Législatives 2024 (13) : fortes mobilisations au premier tour.
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Appel aux sociaux-démocrates.
Éric Le Boucher : la France va plutôt bien (27 juin 2024).
Législatives 2024 (12) : un isoloir, ce n'est pas un cabine d'essayage !
Législatives 2024 (11) : front, rassemblement, union nationale, barrage, consignes de vote...
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Législatives 2024 (9) : Emmanuel Macron et son n'ayez-pas-peur !
Interview d'Emmanuel Macron à Génération Do It Yourself le 24 juin 2024 (podcast intégral).
Lettre aux Français d'Emmanuel Macron le 23 juin 2024 (texte intégral).
Législatives 2024 (8) : la bataille de Matignon.
Le programme aux élections législatives du 30 juin 2024 d'Ensemble pour la République (document à télécharger).
Législatives 2024 (7) : Ensemble pour la République.
Législatives 2024 (6) : Nicolas Sarkozy et François Fillon bougent encore !
Législatives 2024 (5) : le trouble de Lionel Jospin.
Législatives 2024 (4) : l'angoisse de Manuel Valls.
Législatives 2024 (3) : François Hollande dans l'irresponsabilité totale !
Législatives 2024 (2) : clarification ou chaos ?
Législatives 2024 (1) : vaudeville chez Les Républicains.
Sidération institutionnelle.
Élections européennes 2024 (4) : la surprise du chef !
Résultats des élections européennes du dimanche 9 juin 2024.

 


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42 réactions à cet article    


  • Seth 25 septembre 10:49

    On est ici à genoux devant ce gouvernement de réacs de la plus belle eau. Et en plus on cite cohen ! Et on nous parle de sa vie sans intérêt pour expliquer que nigaud serait à gauche. smiley

    Reste que les « premiers pas » sont fort hésitants : retailleau et nigaud se sont déjà pris la tête, le premier arguant du fait qu’il fallait changer la politique pénale s’est fait renvoyer dans les cordes par le second. smiley

    Ça devrait tourner à la fête du slip avant peu et bien sûr rakoko va « analyser » positivement tout cela en suivant religieusement les discours des cohen et autres paillassons du pouvoir.

    Plus ça va moins c’est crédible ici.


    • tashrin 25 septembre 12:52

      Cette farce n’est meme plus drole, elle est pathétique. Ils sont fascinants

      75 % des gens trouvent que Micron 1er est mauvais. Encore 25 %, mais c’est qui ?

      Si c’etait pas avec notre pognon et notre avenir, ca me ferait vraiment rigoler

      Là... c’est décourageant


      • Eric F Eric F 25 septembre 16:30

        @tashrin
        le problème c’est que les opposants à Macron votent NFP et RN+alliés, or ces deux blocs ne peuvent en aucun cas s’entendre sur un programme.


      • tashrin 25 septembre 18:18

        @Eric F
        vi je sais
        Mais au final, les perdants c’est nous. Pis c’est pas parti pour changer prochainement


      • Parrhesia Parrhesia 25 septembre 13:00

        Faisons court : C’est un gouvernement de compromission !


        • Eric F Eric F 25 septembre 16:28

          ’’[le gouvernement] est l’otage du RN et du NFP à la fois’’.

          En fait ce n’est pas symétrique : dès lors que la gauche censurera systématiquement ce gouvernement, elle ne peut lui forcer la main sur strictement aucune mesure. Alors que le bloc national conditionne sa non-censure à des conditions qu’il peut alors obtenir. Eh oui, le pestiféré d’hier reprend de l’influence.

          PS : ’’9 millions 3 pour le RN’’, non, 11 millions de suffrages avec ses alliés.


          • Octave Lebel Octave Lebel 26 septembre 10:48

            @Eric F

            Oh la belle assurance

            Comme quand 27 sondages sur 27 annonçaient la victoire d’un Bardella qui nous expliquait déjà sa méthode de 1er ministre, avant de se retrouver infoutu d’expliquer le programme qu’il promettait ni ensuite la collusion des votes LREM,LR et RN pour bloquer la gauche qui a payé le prix fort pour bloquer l’arrivée au pouvoir du RN. Qui est maintenant l’attente finale de l’oligarchie en difficulté. Qu’un Ciotti, impatient,  a anticipé trop vite pour mieux se placer. Pour un parti qui se prétend social et souverainiste, cela la fout mal à commencer pour son électorat qui se rend compte qu’il n’a pas les mêmes intérêts que l’encadrement et les élus du RN en train de les balader avec l’aide de leurs supposés adversaires.

            Le RN se retrouve malgré l’atténuation de sa défaite par l’incontournable collusion des électorats de droite qui se disputent le morceau mais se soutiennent (nos intérêts économiques avant tout) quand leurs candidats sont directement menacés par la gauche, l’instrument vacillant et instable d’une coalition introuvable où chacun voudrait pouvoir tromper l’autre à ses dépens pour mieux se placer et servir l’oligarchie qui tient le pays.


          • Eric F Eric F 26 septembre 18:11

            @Octave Lebel
            Vous allez nous resservir combien de fois cette histoire des 27 sondages ? Ils découlent du résultat du premier tour où le RN était en tête dans 297 circonscriptions, et du fonctionnement habituel du scrutin majoritaire qui conforte le bloc en tête. Pour la première fois sous la cinquième république, des accointances électorales contre nature ont inversé le résultat, et effectivement les instituts de sondage ont été pris de cours (les projections en sièges avaient baissé en cours de semaine, mais pas sufisamment).

            Alors oui, Bardella a été plutôt contre-productif en se présentant comme premier ministre assuré, ça a renforcé la mobilisation d’opposants. En outre, faut bien dire qu’ils n’étaient pas prêts et qu’il restait du ménage à faire dans l’organisation. ainsi qu’un certain réalisme économique sans lequel rien n’est possible, Leçon retenue semble-t-il. Le NFP ne se préoccupe pas de réalisme dans ses contes de fée, escomptant une corne d’abondance pour alimenter le tonneau des Danaïdes.

            Vous êtes totalement antidémocratique en considérant que le bloc national aurait encore trop de sièges (’’atténuation de sa défaite’’), alors qu’il devrait en avoir 192 à la proportionnelle au lieu de 142.
            La porosité de l’électorat, c’est en réalité la liberté des électeurs qui ne sont pas les petits soldats des appareils politiques. Du reste, cela montre que le bloc national a de la réserve dans l’électorat modéré, l’effet repoussoir pourrait changer de bord.

            On verra si vous voterez la proportionnelle d’ici la prochaine dissolution, et quel sera alors l’état des forces, car votre courte échelle réciproque avec la macronie ne sera plus opérante !


          • Octave Lebel Octave Lebel 26 septembre 21:49

            @Eric F

            Je trouve que vous ne manquez pas d’air.Mais il est vrai que vous ne pouvez surtout pas dire la vérité à vos électeurs qui au fur et à mesure qu’ils la découvriront vous quittterons.Continuez donc votre travail d’enfumage si acharné, je comprendes combien c’est vital.

            « Vous êtes totalement antidémocratique en considérant que le bloc national aurait encore trop de sièges (’’atténuation de sa défaite’’), alors qu’il devrait en avoir 192 à la proportionnelle au lieu de 142. »

            Vous croyez encore que vos électeurs ne voient pas la manipulation que vous faites à vouloir réécrire le vote qui était un vote nominal par circonscription avec en plus l’entourloupe que vous savez entre des électeurs (à peu près la moitié) de LREM, LR et RN comme déjà aux législatives de 22.Bien sûr que vous le savez autrement vous n’en seriez pas à devoir répéter ainsi vos affirmations sans argumentation à produire que « vous êtes totalement anitdémocratique »
            De la part du RN, arrivé en 3ème position à quelqu’un qui soutient le NFP arrivé en tête dans les circonstances que l’on sait.


          • Eric F Eric F 27 septembre 09:58

            @Octave Lebel
            ’’vos électeurs’’, vous transposez aux autres vos propres postures, je ne suis pour ma part qu’un électeur lambda, qui exprime une opinion


          • chantecler chantecler 27 septembre 10:17

            @Eric F
            Vu le nombre de vos commentaires sur ce site vous prenez votre fonction « d’électeur lambda » très au sérieux !
            Non non je ne veux pas dire que vous soyez un poil facho !
            Au contraire vous êtes très sympathique !
            Mais je ne vous lis plus : vous me fatiguez pour rien .


          • Octave Lebel Octave Lebel 27 septembre 10:49

            @Eric F

            Vous n’êtes pas engagé au service de la propagande du RN. Mince, j’avais cru. Vous incarnez si bien le rôle et les procédés si spécifiques de la famille avec votre spécialité particulière.Tenter de banaliser ce qu’elle représente et ce qu’elle fait et les ressources mises à disposition par nos milliardaires de la mondialisation dont elle profite. Serions-nous victime d’une hallucination collective ? Il m’a semblé aussi, qu’à l’occasion, vous vous retrouviez à plusieurs, assez loin des codes de la banalisation, pour chercher à me contredire. Je dois être parano. C’est vrai que l’extrême-droite, cela n’existe plus. Avec vous il y de la magie dans l’air smiley


          • Octave Lebel Octave Lebel 27 septembre 11:14

            @Eric F

            Attention de ne pas trop montrer les accointances économiques.

             Le NFP a juste une petite centaine d’économistes dont maintenant une prix Nobel pour dire que c’est une alternative tout à fait sérieuse.

            « Le NFP ne se préoccupe pas de réalisme dans ses contes de fée, escomptant une corne d’abondance pour alimenter le tonneau des Danaïdes. »

            Par ailleurs, respect votre formule, on dirait du Macron ou du Bruno Lemaire.


          • Eric F Eric F 27 septembre 14:14

            @Octave Lebel
            Vous êtes complètement braqué, qu’est-ce que c’est que cette histoire de ’’la famille’’ ? .

            J’ai été chiraquien, puis anti-sarkosiste -ayant sur ce point voté Ségo puis Hollande-, puis anti-maconiste au point d’avoir voté JLM en 2017 au premier tour.
            Mais la situation a changé, les problèmes d’insécurité ont explosé, les profits financiers aussi ; donc le souverainisme social m’apparait correspondre au besoin du pays.
            Comment ! désormais il n’y a pas seulement des frénétiques bas du front dans cet électorat, mais aussi des modérés et rationalistes, de toute classe et de tout âge ? En effet, au total 11 millions d’électeurs, première force politique en suiffrages !

            Ce qui est parano n’est pas de penser qu’il existe une extrême-droite résiduelle, mais de classer à l’extrême-droite tous ceux qui se soucient de l’intérêt national.

            Car la vraie extrême-droite existe, assurément, dans des groupuscules qu’il est bénéfique de dissoudre. Mais on voit davantage de black blocs gauchistes ou prétendument écologistes lancer des projectiles incendiaires sur les forces de l’ordre et des pavés dans les vitrines, que des ’’chemises brunes’’ soumis à un prétendant à la dictature (la blonde opulente et le sémillant jeunot n’ont pas le profil de dictatrice/dictateur !).

            Le bloc national a gagné la bataille culturelle, c’est effarant pour vous sans doute, des pays socio-démocrates comme le Danemark et l’Allemagne partagent une part de leur analyse.
            Réfléchissez au lieu de réciter des mantras, vous verrez.


          • ETTORE ETTORE 25 septembre 23:54

            Réussir à mettre en place, une telle platitude ministérielle, où, chaque participant, tire sur la corde, en face de son autre infatué ,qui en fait autant....

            C’est le seul jeu de dupe, qu’ait trouvé Macroni2, pour continuer les jeux à domicile.

            On peu même se demander, si certains, n’ont pas été « désignés volontaires » et d’office !

            On leur à peut être posé une question piège, et le « oui » est devenu la prison opératoire, au risque de devenir de facto la risée du groupe, rendu solidaire par sa couillonnade, qu’il vas maintenant falloir assumer, avec en dédommagement, le porte feuille qui vas avec.

            Petite gloire, pour un état en suspens, mais sans suspense !


            • Fergus Fergus 26 septembre 09:12

              Le fait le plus marquant des débuts du gouvernement Barnier a été la manière dont le Premier ministre a, hier, servilement mangé dans la main de Le Pen après les propos tenus par le ministre Armand.

              Un épisode qui illustre bien que la patronne du RN tient Macron et Barnier par les couilles.

              Ce qui n’augure pas grand chose de bon, étant donné que, comme l’a souligné fort justement Rakotoarison, aucun parti (hors LFI) n’a intérêt provoquer le chaos dans les mois à venir.


              • Octave Lebel Octave Lebel 26 septembre 10:22

                @Fergus

                Un fin observateur.

                 

                « Ce qui n’augure pas grand chose de bon, étant donné que, comme l’a souligné fort justement Rakotoarison, aucun parti (hors LFI) n’a intérêt provoquer le chaos dans les mois à venir. »

                 

                Ne prenez pas vos concitoyens pour des imbéciles à commencer par ceux qui ont voté RN.

                 Il y a du prestidigitateur chez Macron. Il a réussi jusqu’ici, à toutes les élections, à être le vainqueur par défaut. Ce qui est en soi une performance jusqu’à se permettre, pour finir en beauté, par carrément inverser le sens du vote. Chapeau l’artiste.Nous sommes censés l’avoir oublié ?

                Il connaît visiblement son monde et est aussi bien coatché. Il a parié à chaque fois sur la discipline électorale de ses soutiens. À l’abri de la cape magique du front républicain, il savait pouvoir compter sur la discipline des électorats LREM et LR d’avantager le candidat RN à chaque fois qu’un candidat de gauche le menaçait tout en profitant de la lucidité et la cohérence de ses concitoyens, simplement républicains et démocrates ou soutenant la gauche, qui voyant le danger, lui ont barré la route ici au profit d’un candidat LREM et LR quand 27 sondages sur 27 annonçaient le RN vainqueur. Ce qui signe à la fois l’obsolescence de nos institutions et disqualifie de pouvoir parler de démocratie et république, les appareils politiques ayant eu besoin de ces expédients pour obtenir un sursis. Se retrouvant qui plus est, qui avec un macaron provisoire, qui avec son habituel pipeau comme sifflet d’arbitre. Et nous sommes toujours censés ne pas comprendre ?

                Il semble heureusement que nos concitoyens, y compris des électeurs du RN, ayant repéré le jeu de ces acteurs qui faussent les résultats de leurs votes et signent la collusion des nantis, ont commencé de comprendre qu’il s’agit de voir venir d’avance ces manœuvres. En se tenant informés correctement et en votant à chaque élection pour ceux dont les engagements sont clairs et qui les tiennent. Quelque soit le déluge de caricatures et de désinformation dont ont besoin leurs adversaires. En votant utile donc et en nombre dans les scrutins et ce dès le premier tour dans les votes à deux tours. Pour pouvoir abolir ensuite ces règles du jeu non écrite qui pourrissent notre vie politique.

                 

                 


              • leypanou 26 septembre 10:44

                @Fergus
                Ça semble échapper à votre logique infaillible que sans les voix du NFP, les 126 voix du RN (ou même les 142 voix avec les Ciottistes) ne pèsent rien.


              • Octave Lebel Octave Lebel 26 septembre 10:52

                @leypanou

                Bien vu.


              • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 26 septembre 11:28

                @Octave Lebel
                 
                 ’’ Il y a du prestidigitateur chez Macron. Il a réussi jusqu’ici, à toutes les élections, à être le vainqueur par défaut. Ce qui est en soi une performance jusqu’à se permettre, pour finir en beauté, par carrément inverser le sens du vote. Chapeau l’artiste.Nous sommes censés l’avoir oublié ?’’
                  >
                Il n’est que la main visible du magicien.


              • Fergus Fergus 26 septembre 11:45

                Bonjour, leypanou

                Rien ne m’échappe en l’occurrence : en revanche, il « semble échapper à votre logique infaillible » que le NFP déposera des motions de censure systématiques, ce qui ne sera pas le cas du RN, lequel jouera avec les nerfs de Barnier pour influer un maximum sur la politique mise en oeuvre.
                Jusqu’au moment où, à l’approche de la date de dissolution possible en 2025, Le Pen sifflera la fin de la partie en associant les votes de censure des élus du RN à ceux du NFP.
                C’est donc bien elle qui détient les clés de la pérennité du gouvernement.


              • Aristide Aristide 26 septembre 13:24

                @Fergus

                Moi qui croyais que c’était le NFP qui avait gagné ces élections, et qu’il fallait nommer, etc, etc.


              • Fergus Fergus 26 septembre 16:18

                Bonjour, Aristide

                Personne n’a gagné, mais le NFP a moins perdu que les autres en termes de quête d’une majorité.
                C’est pourquoi Macron aurait dû nommer Castets, à charge pour elle de tenter de mettre sur pied une coalition majoritaire.
                C’eût évidemment été très difficile à réaliser, malgré sa volonté d’assouplir les termes du projet du NFP, et bien entendu impossible sur la base de l’oukase imbécile de Mélenchon.


              • Eric F Eric F 26 septembre 18:24

                @leypanou
                Il apparait en effet que c’est la censure systématique du NFP qui assure au RN l’influence de poser des conditions à sa propre neutralité. Il a mis un véto à certaines nominations, et obtenu la levée de son ostracisation dans les concertations. Peut-être récupérera-t-il même une vice-présidence de l’assemblée car une des ministres libère ce poste (rappelons que le RN avait contribué à faire élire deux vice-présidents LFI, qui ont accepté leurs suffrages mais maintenu leur barrage en retour, quelle élégance !)


              • Eric F Eric F 26 septembre 18:41

                @Fergus
                Si Chassaigne avait été élu au perchoir, cela aurait assis la gauche comme réellement première force de l’assemblée. Mais l’union du centre, de la droite et des divers modérés a constitué la force principale lors de ce scrutin interne, et cela correspond au périmètre de l’actuel gouvernement.

                Sur ce coup, notre ami Octave a raison de mentionner l’« oligarchie », car le taux d’intérêt des emprunts publics de la France aurait bondi en cas de perspective de gouvernement ènèfpiste. Du reste, ce taux aurait également bondi en cas de majorité absolue RN (ce qui aurait été le cas avec le mode de scrutin britannique uninominal à 1 tour).
                Du reste, comme le gouvernement Barnier est sur un siège éjectable, ces taux ont quand même augmenté au point d’être un peu supérieurs à ceux ...de la Grèce !


              • Octave Lebel Octave Lebel 26 septembre 21:06

                @Fergus

                Vous voilà conseiller technique de la macronie à la dérive smiley


              • Octave Lebel Octave Lebel 26 septembre 21:15

                @Eric F

                taratata
                Oui, des électeurs se sont faits enfumés dans le feu des élections par la collusion des votes LREM, LR et RN pour affaiblir la poussée du NFP.Mais, une fois à l’Assemblée, vous avez affaire à des députés qui ont le temps de réfléchir et donc vous avez eu le juste retour de bâton.Et croyez-moi, ce n’est pas fini même avec la comédie d’un Retaillau et d’un Migaud, bad cop, good cop, idéale pour faire mousser Marine qui sans cela aurait quoi à dire et proposer.Nous, les citoyens qui attendons notre heure, nous sommes censés plonger tête la première ?


              • Eric F Eric F 27 septembre 09:55

                @Octave Lebel
                reformulons :
                Oui, des électeurs se sont faits enfumés dans le feu des élections par la collusion des appareils politiques NFP et LREM, et vous avez eu le juste retour de bâton


              • Octave Lebel Octave Lebel 27 septembre 11:03

                @Eric F

                Inversez une formule pour en faire un mensonge que tout le monde peut voir, vous pensez que cela vous ajoute du crédit ? Je vous remercie, vous illustrez s’il fallait encore le faire, l’impasse où Macron et MLP se sont mis tous seuls en abusant d’un genre de petites ruses politiciennes qui annoncent la fin.Présumant de notre naïveté et de notre incompréhension de citoyens.Macron et MLP se tiennent par la barbichette et la dynamique du NFP les fera tomber à la fin, grâce à nous les citoyens.


              • Aristide Aristide 27 septembre 11:48

                @Octave Lebel

                .Macron et MLP se tiennent par la barbichette

                Dit l’Octave qui oublit que si Macron a encore quelques députés, c’est grâce aux désistements du NFP en faveur des macroniens !!! Sans cela, c’était la déroute du camp Macron…

                Pire, Octave souligne que ce sont les électeurs qui NFP qui ont largement plus suivi les consignes de désistements et donc le mieux contribué au sauvetage du président Macron ...
                 


              • Aristide Aristide 27 septembre 11:58

                @Fergus

                Personne n’a gagné,...

                C’est pourtant ce seul argument que tous les dirigeants du NFP ont avancé pour demander à Macron de nommer cette illustre inconnue d’une remarquable incompétence pour dire une chose et son contraire… Quand elle ne sait pas, elle parle encore !!!


              • Eric F Eric F 27 septembre 16:24

                @Octave Lebel
                L Castets pourrait être la plus compétente du monde, avec le programme qu’elle soutient elle ne pourrat pas constituer un gouvernement qui ne soit pas renversé d’office par une censure.


              • Octave Lebel Octave Lebel 26 septembre 10:08

                Se payer la tête en permanence de ses concitoyens finira par ne pas porter bonheur comme disait ma grand-mère.

                Merci à J Houmous. Dessinateur sur Agoravox (voir le dessin).

                https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/dessin-du-jour/article/embrouille-256930

                - Le NFP s’est exclu tout seul du pouvoir en s’excluant d’une coalition...

                - Une coalition dans laquelle le pré-requis était d’exclure une partie du groupe.

                - Et d’abandonner son programme pour mener une politique Macron-compatible.

                - Oui, on se demande bien pourquoi ils ont refusé.

                 

                « Le plus fort de café sont ces gens de gauche qui fustigent le caractère droitier du gouvernement. Évidemment ! La gauche a refusé de gouverner. Ce n’est pas faute d’avoir essayé. Michel Barnier a proposé à Stéphane Le Foll, François Rebsamen, Karim Bouamrane, Philippe Brun, Jérôme Guedj, Carole Delga, Bernard Cazeneuve, etc. d’entrer au gouvernement et tous ont refusé, tous sauf Didier Migaud qui ne représente que lui-même, d’ailleurs (on peut prédire pour lui une démission spectaculaire dans quelques mois à la Nicolas Hulot). »


                • docdory docdory 26 septembre 16:37

                  Le principal problème de ce gouvernement , c’est la nomination de Didier Migaud à la justice.

                  La volonté clairement exprimée du peuple français, c’est-à-dire le rétablissement d’un semblant d’ordre dans ce pays exigeait au moins une concordance minimale de vue entre le Ministre de l’Intérieur et le Garde des Sceaux.

                  Or, si l’on veut bien croire que Mr Retailleau tentera de faire honnêtement son travail de Ministre de l’Intérieur, on comprend déjà que Mr Didier Migaud, à la Justice, sera le digne successeur de ces prédécesseurs de gauche Dupont-Moretti et Taubira ( entre autres ). Autrement dit, il sa priorité sera de faire le contraire de ce que veulent l’immense majorité des français, c’est-à-dire une justice laxiste et inefficace. 

                  Donc, la nomination de Migaud est une erreur de casting catastrophique, il fallait mettre à la place quelqu’un avec une sensibilité de droite à la place . Un Georges Fenech, par exemple, aurait parfaitement fait l’affaire et aurait contenté tout le monde, sauf la gauche !


                  • Eric F Eric F 26 septembre 18:48

                    @docdory
                    Ce n’est pas une erreur de casting mais intentionnel : Macron divise pour régner entre intérieur et justice, et garde les postes économie et finance de ce gouvernement.


                  • Octave Lebel Octave Lebel 26 septembre 21:33

                    @Eric F
                    Macron, cohérent avec sa dissolution et ce qui a suivi fait le jeu du RN.Le RN, entretenu épouvantail dans un premier temps, puis la cartouche Macron épuisée , promu en roue de secours.Les deux cartes de l’oligarchie depuis que nous avons des démocraties représentatives.Le gaullisme ayant été une parenthèse forte et souverainiste issue de la guerre et revenu au pouvoir par une guerre.Comme par hasard viscéralement combattu par l’extrême-droite qui a besoin de citoyens sans mémoire à qui on propose la division, garantie de la survie des oligarchies qui s’apprêtent à bien ficeler avec son nouveau partenaire la démocratie, le travail ayant déjà bien été avancé par la macronie et l’extrême-droite qui partagent mot à mots toutes les caricatures visant la gauche citoyenne qu’il s’agit d’exclure de la vie politique selon le modèle américain et anglo-saxon d’ailleurs, le parti travailliste anglais ayant été dynamité avec un successeur de Blair à sa tête maintenant.Inutile de vous dire que ce n’est pas gagné en France smiley


                  • Eric F Eric F 27 septembre 09:53

                    @Octave Lebel
                    L’extrême droite des années soixante, nostalgique de Vichy et du colonialisme, antiétatiste au niveau économique, correspond aujourd’hui au zemmourisme. Le Rassemblement National représente désormais un souverainisme social.


                  • Octave Lebel Octave Lebel 27 septembre 11:20

                    @Eric F

                    Enchanté de le découvrir, vous devriez développer autrement nos lecteurs vont hésiter entre un éclat de rire ou le sentiment d’assister à un foutage de gueule un peu téméraire.

                    « un souverainisme social. »

                    Sincérement, je suis très intéressé par vos dévelopements.


                  • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 27 septembre 11:21

                    @docdory
                     
                     ’’Le principal problème de ce gouvernement , c’est la nomination de Didier Migaud à la justice. ’’
                    >
                     Ce gvt semble avoir beaucoup de principaux problèmes.
                     
                    Le Nouveau Ministre de l’Economie est FOU A LIER 


                  • Aristide Aristide 27 septembre 12:00

                    @Octave Lebel

                    Jamais de réponse au fond, toujours le même procédé consistant à laisser croire que vous êtes le porte-parole des lecteurs du coin !!!


                  • Aristide Aristide 27 septembre 12:12

                    @Eric F

                    Votre problème est que pour démontrer la nullité du NFP, vous arguez de ce qu’est le RN, son programme, ... !!! Octave fait de même avec des arguments symétriques aux vôtres.

                    Allons, le NFP et le RN ne sont que les deux faces de la même pièce, tous les deux maitre en démagogie et d’une incompétence remarquable...

                    D’un coté, les aboiements de quelques députés RN qui s’aventurent sur des sujets où ils démontrent leur insuffisance et leur incapacité à sortir de leurs obsessions identitaires, et de l’autre côté, une Castets représentative de cette ignorance crasse des problèmes allié à une démagogie électoraliste de troquet.

                    Les deux tiennent la palme de la démagogie la plus idiote ...


                  • Eric F Eric F 27 septembre 16:17

                    @Aristide
                    Vous confondez les registres, je ne fais pas de retape électorale, mais j’expose surtout les forces en présence, les distorsions entre suffrages et sièges, les alliances électoralistes contre nature, et le fait que la macronie tire les marrons du feu, quoique devant désormais tenir compte des conditions du bloc national puisque la gauche votera quoiqu’il en soit la censure.

                    J’ai écrit que le RN n’était pas prêt, avez-vous Octave exprimer la même chose du NFP ?

                    Quels députés foutent le bordel à l’assemblée, quels militants défilent bruyamment, quels activistes lancent des cocktails Molotov sur les forces de l’ordre ?
                    Merci de répondre.

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