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Législatives 2024 (9) : Emmanuel Macron et son n’ayez-pas-peur !

« L’élection qui vient est un rendez-vous de confiance, grave, sérieux, à l’occasion duquel nous devons clarifier le choix pour notre pays et pour nos vies. Car cette élection n’est pas l’élection d’une femme ou d’un homme, ce n’est ni une élection présidentielle, ni un vote de confiance envers le Président de la République. C’est celle de 577 députés. C’est celle d’une majorité de gouvernement. C’est celle d’une seule question : qui pour gouverner la France ? » (Emmanuel Macron, le 23 juin 2024).

Avec la lettre qu'il a adressé aux Français ce dimanche 23 juin 2024, le Président de la République Emmanuel Macron a repris la méthode de François Mitterrand le 7 avril 1988 pour sa campagne présidentielle, imité par Nicolas Sarkozy le 5 avril 2012 pour sa campagne présidentielle ; il avait déjà adressé deux lettres aux Français, une le 13 janvier 2019 pour annoncer le grand débat, et une autre le 3 mars 2022 pour sa campagne présidentielle. Mais c'est sans doute De Gaulle qui a été le modèle de sa communication politique du moment en disant en quelque sorte : moi ou le chaos.

Dans cette lettre, Emmanuel Macron a justifié sa décision de dissolution par le besoin de renouveler l'Assemblée Nationale : « Le désordre des derniers mois ne pouvaient plus durer. Les oppositions s’apprêtaient à renverser le gouvernement à l’automne, ce qui aurait plongé notre pays dans une crise au moment même du budget. ». L'autre raison, c'est la débâcle électorale de la majorité aux élections européennes du 9 juin 2024 : « J’aurais pu ne pas en tenir compte. C’était, croyez-moi, la solution du confort à laquelle je n'ai pas cédé. J’aurais pu changer de Premier Ministre et de gouvernement et tirer là les leçons d’une élection où le chef du gouvernement à ma demande s’était engagé. Nombre de mes prédécesseurs ont fait ainsi. C’eut été facile pour moi. Mais cela ne réglait aucun problème. ».

Le Président a bien sûr entendu l'inquiétude de ses propres partisans : « Je sais que, pour beaucoup d’entre vous, cela a été une surprise qui suscite de l’inquiétude, du rejet, parfois même une colère tournée contre moi. Je la comprends et je l’entends. (…) Vous demander de choisir, vous faire confiance, n’est-ce pas là le sens-même de la démocratie et de notre République ? ». Également sur le fond : « Je ne suis pas aveugle : je mesure le malaise démocratique. Cette fracture entre le peuple et ceux qui dirigent le pays que nous n’avons pas réussi à résorber. Oui, la manière de gouverner doit changer profondément. Le gouvernement à venir, qui reflétera nécessairement votre vote, rassemblera, je le souhaite, les républicains de sensibilités diverses qui auront su par leur courage s'opposer aux extrêmes. ».

Car Emmanuel Macron a fait de ces élections un choix entre trois pôles, dont deux extrémismes. L'extrême droite autour du RN : « Elle divise la Nation en opposant ceux qu’elle nomme de vrais Français et des Français de papier. Elle ignore le changement climatique et ses conséquences. Elle prétend vous rendre du pouvoir d’achat mais en revenant sur les réformes des retraites ou en faisant des promesses sur le prix de l’énergie, elle augmentera vos impôts. ». France insoumise : « Elle refuse la clarté sur la laïcité et l’antisémitisme. Elle est divisée sur la réponse à apporter au changement climatique. Elle prétend répondre aux injustices de notre société par une augmentation massive des impôts pour tous, et pas seulement pour les plus riches. ».

Et enfin, Ensemble pour la République : « Elle est portée par un Premier Ministre et des responsables politiques que vous connaissez, et propose de continuer les réformes pour le travail, la réindustrialisation, une écologie des résultats, pour investir dans les services publics sans impôts ni dette supplémentaire et de défendre une laïcité assumée et une autorité restaurée depuis l’école jusqu’à la justice. Elle défend des choix clairs sur Israël et Gaza comme sur l’Ukraine et a bâti depuis sept ans une armée plus forte dont nous aurons doublé le budget. Cette troisième voie est la meilleure pour notre pays. Non seulement parce qu'elle protège les Français et prépare l'avenir. Mais parce qu'elle est la seule à pouvoir à coup sûr faire barrage à l'extrême droite comme à l'extrême gauche au second tour. ».

Si le bilan est, au contraire de ce qui se dit, très flatteur (demandez aux Allemands ce qu'ils pensent de la situation économique de la France), le problème, c'est que le dernier argument, faire barrage aux extrémismes, ne paraît plus crédible lorsque les sondages indiquent que Ensemble serait le pôle le moins fort électoralement des trois.

Le bilan décrit par le chef de l'État : « Depuis sept ans, beaucoup a été fait : l’attractivité retrouvée, les usines rouvertes, les plus de 2 millions d’emplois créés, les baisses d’impôts, les hausses de salaires notamment pour nos soignants et nos professeurs, l’écologie à la française qui permet de faire baisser les émissions six fois plus vite, le renforcement de nos services publics en Hexagone comme en outre-mer, l’action pour l’égalité entre les femmes et les hommes, l’accompagnement et l'inclusion des personnes en situation de handicap, la protection face aux crises comme le covid, la guerre en Ukraine ou l’inflation. ». Mais une élection n'a jamais été gagnée sur un bilan, même excellent.

Malgré les sondages, et tablant sur une forte participation, Emmanuel Macron reste un indécrottable optimiste. La conclusion de sa lettre est en effet digne du pape Jean-Paul II : « Cette élection est la nôtre. C’est vous qui la ferez. Alors n’ayez pas peur, ne vous résignez pas. Votez. Choisissez le respect, l’ambition et la justice pour notre Nation. Nous le méritons. La France le mérite. ».

Le moi-ou-le-chaos, Emmanuel Macron l'a refait aussi dans une autre communication beaucoup moins conventionnelle : le Président de la République a en effet répondu pendant près de deux heures à une interview de Matthieu Stefani sur Génération Do It Yourself dont on pourra écouter le podcast ici. Il ne s'agit pas ici d'évoquer tous les sujets, mais de revenir à l'argument choc qui inspire peur et colère, la montée des extrêmes et le risque d'être gouverné, dans quelques jours, par ceux-ci.

Beaucoup de députés sortants de la majorité présidentielle, candidats à leur réélection, ont rejeté le terme qu'Emmanuel Macron a employé plusieurs fois dans cette interview, à savoir le risque de « guerre civile », l'expression est très forte et son choix est réfléchi et assumé. Et cette expression s'intègre dans une analyse politique et sociologique plus générale.

Dans un premier temps, Emmanuel Macron a évoqué l'effet des réseaux sociaux dans le débat politique : « Nos sociétés se polarisent. Beaucoup à cause du fonctionnement du rapport à l'information par rapport à l'opinion publique et aux réseaux. ». Il y voit deux raisons. La première raison : « Avec les réseaux sociaux, l'émotion est plus forte que l'argument. Et l'émotion négative est plus forte que l'émotion positive. (…) Structurellement, vous êtes dans un espace où les extrêmes sont meilleurs parce qu'ils jouent mieux sur les émotions négatives. ». Et la seconde raison : « Les réseaux, la manière de fonctionner des gens qui utilisent les réseaux et tous ces canaux pour s'informer, les enferment de plus en plus dans des bulles cognitives. (…) Dans ces bulles cognitives, c'est celui qui est le plus radical qui tire les autres. Et donc, ça accroît le premier phénomène. ».

Pour le Président, l'enjeu est donc de refaire de l'information factuelle : « La question, c'est comment vous arrivez à remettre de l'argument, du fait et de l'émotion positive dans tout ça, parce que sinon, c'est les extrêmes qui gagnent, qui vous écrasent. (…) On a besoin de retrouver, dans cet espace, (…) des médiateurs positifs (…) et on a besoin aussi de retrouver des tiers de confiance. (…) Si les gens choisissent sur des émotions plus que sur des informations, alors peut-être qu'ils choisissent le pire. ».

Dans un deuxième temps, il a évoqué les extrêmes, à droite et à gauche : « Beaucoup de gens qui votent aujourd'hui avec les extrêmes n'ont pas le sentiment d'être aux extrêmes. ». Le RN : « C'est un parti (…) qui a attiré des gens qui sont en colère mais qui ne sont pas du tout des gens qui se vivent aux extrêmes et qui n'ont pas des idées extrêmes. ». Et FI : « C'est une extrême gauche (…) et d'autres s'y associent, qui ne sont pas d'extrême gauche. Mais quand le cœur du programme est défini par cette extrême gauche, qui, dans ses rapports avec l'antisémitisme, assume de ne pas être claire, quand elle ne fait pas pire, qui ont des pratiques antiparlementaristes (…), c'est un extrême. ».

Face à ces extrêmes, Emmanuel Macron veut promouvoir le bloc central : « Ce qu'il faut clarifier, c'est est-ce que vous êtes dans le champ de la République pour exprimer ces différences (…) ou est-ce que vous voulez, pour gagner, vous associer aux extrêmes, quitte à assumer des incohérences ? ».

Et au constat d'un véritable fossé communautaire, le Président a répondu : « Si on va au bout de votre raisonnement, le pays explose ou c'est la guerre civile ! Et c'est ça mon grand désaccord avec les deux extrêmes et ceux qui les suivent. (…) La réponse de l'extrême droite, principalement, idéologiquement, c'est (...) : la République ne vous protège pas bien. ». En stigmatisant une catégorie de la population, cela créée du séparatisme : « Ils mettent les Français les uns contre les autres (…). Si la réponse passe par la stigmatisation et par la division, on est foutus. (...) C'est juste de dire : on doit régler le problème de sécurité. Je me fiche de savoir le prénom, la religion de la personne qui a fait ça. C'est juste qu'il faut réapprendre les règles, la partie éducative, réaccompagner les familles, la partie sociale d'investissement, et réprimer de manière beaucoup plus claire et rapide, c'est la partie répressive. Et moi, je pense que c'est hors sujet, la réponse de l'extrême droite, parce qu'elle renvoie les gens ou une religion ou à une origine. Et c'est en cela qu'elle divise et qu'elle pousse à la guerre civile. ».

De même, le discours d'extrême gauche se nourrit d'un manque de reconnaissance de certains citoyens : « Il y a beaucoup de nos compatriotes qui sont de confession musulmane ou issus de l'immigration, parce que l'un ne va pas avec l'autre (…), qui se disent : je ne suis pas bien défendu, qui ont peur de l'extrême droite, qui disent : la République ne me donne pas bien ma place, et qui vont vers une offre qui est une forme de communautarisme, puisqu'elle n'assume plus du tout le cadre de la laïcité, c'est-à-dire une République neutre et bienveillante pour les religions, et elle les enferme dans un communautarisme, qui est un peu électoral, mais ça, c'est aussi la guerre civile derrière, parce que c'est d'abord renvoyer des gens exclusivement à leur appartenance, ou religieuse ou communautaire, c'est de justifier leur écartement en quelque sorte de la communauté nationale, et c'est la guerre civile avec ceux qui ne partagent pas ces valeurs, et puis, c'est mettre le voile sur des gens qui en même temps fragilisent notre République dans beaucoup de quartiers. (…) Dans la conception aujourd'hui de la France insoumise, il y a ça, et moi, je pense que c'est un danger. ».

Pour résumer : « Et le Rassemblement national, et la France insoumise, elles répondent à des vrais problèmes, je veux dire, elles répondent à de vraies colères, à de vraies angoisses, celles de la personne qui se dit : on ne répond pas à mon problème de sécurité, celles qui se dit : je ne suis pas reconnu parce que je suis musulman. Mais elle y répond mal à mes yeux parce qu'elle y répond, en quelque sorte, en accroissant la conflictualité et la guerre civile. Moi, je crois qu'il y a une réponse par plus d'efficacité, mais dans la République. ».

Ainsi, le double thème de campagne d'Emmanuel Macron, c'est d'être plus efficace pour la sécurité et d'être plus à l'écoute de l'égalité des chances, en rappelant avant tout la diversité française mais aussi le creuset républicain :« La France est un fleuve, il y a plein d'affluents, mais c'est un grand fleuve. Il vient de très loin. ».

Dans un troisième temps, il a répété son opposition aux extrêmes : « Moi, je ne crois pas du tout, et je combattrai de toutes mes forces, les théories de la guerre civile. ». Et a repris la présentation de l'offre électorale de sa lettre aux Français : « Il y a trois offres. Il y a un bloc avec l'extrême gauche et une partie de la gauche. Moi, je pense que ce n'est pas la bonne réponse. Je respecte tous les gens qui votent pour ces personnes, mais je pense que ce n'est pas la bonne réponse et je pense aussi que sur le plan économique, c'est un programme qui est pour le coup dangereux pour le pays, qui nous ferait reculer, parce que c'est un programme d'impôts cachés. Et puis, il y a l'extrême droite et ses associés, le RN. Et pareil, je respecte profondément les gens qui rejoignent ce vote et qui l'ont fait, mais je pense que ce n'est pas la bonne réponse pour le pays, parce qu'elle mène à la guerre civile, et surtout parce que c'est aussi un programme d'appauvrissement, parce que c'est plusieurs milliers d'euros d'impôts cachés chaque jour et l'impossibilité de payer les retraites et de bien payer les salariés. Voilà. Et au milieu, il y a cette troisième offre, qui est Ensemble pour la République, qui, en plus je le crois, a la possibilité d'agréger des gens raisonnables des deux rives qui sont prêts à travailler ensemble. ».

Ce discours sur les gens raisonnables et ceux qui sont soumis aux émotions, la peur et la colère, est assez bien rodé et très macronien. Il a refusé l'idée qu'il était lui-même créateur du désordre par la dissolution. Au contraire, il veut y mettre fin.

Car voici sa justification de la dissolution : « Et qu'est-ce qui était en train de se préparer ? Une motion de censure pour faire tomber le gouvernement. C'est ça, la réalité. Ils l'avaient dit. Plusieurs fois, l'extrême gauche qui veut nous faire croire aujourd'hui qu'elle serait le rempart à l'extrême droite, mais l'extrême gauche, elle a voté plusieurs motions de censure de l'extrême droite contre le gouvernement. Elle allait voter celle-ci sur le budget. Et la droite, dite républicaine à l'époque, de monsieur Ciotti, elle nous disait : on va essayer de faire une alliance, mettez-vous d'accord. On l'a fait plein de fois, jamais ! Pourquoi ? Parce qu'il préparait son coup avec le Rassemblement national. Donc, ça allait arriver, dans un chaos complet (…). Il n'y a rien de plus grand et de plus juste dans une démocratie que la confiance dans le peuple. ».

Refusant de se focaliser sur le thermomètre, et préférant évoquer la température, Emmanuel Macron a déclaré : « Ce ne sera la faute de personne, le soir du deuxième tour, ce sera la responsabilité des Français. ».

Ses propos peuvent être critiquables et paradoxaux, car d'un côté, il dit qu'il respecte les gens qui votent pour les extrêmes, de l'autre, il dit que les gens ne sont pas fous, ils ne vont quand même pas voter pour les extrêmes. Et si on peut s'étonner qu'il dise "je ne fais pas de pari" (celui de la dissolution), puis qu'il fasse finalement le "pari" de l'intelligence des Français (ce n'est pas le même pari mais ce vocabulaire pollue un peu sa réflexion), son analyse de fond peut cependant se concevoir : « Et moi, ce n'est pas un pari, c'est une confiance. C'est que je dis : les gens ne sont pas des idiots. Tout le système pense que les gens sont idiots. C'est ça, la réalité. (…) Vous pensez que les gens sont fous et veulent ou le blocage ou les extrêmes si on explique calmement quels sont les projets ? Moi, je ne crois pas. J'ai toujours fait ce pari-là : les gens sont intelligents. Les gens, ils ont des coups de colère, et qui sont parfois justes. Ils ont des vies qui sont difficiles. Et est-ce qu'on a tout bien fait ? Non. Et au bout de sept ans, est-ce que les gens n'ont pas envie de vous mettre un coup de pied aux fesses ? Oui. Et qu'est-ce qu'ils ont fait de neuf ? Ça. Mais je leur dis : ok, message reçu ! Maintenant, le 30 juin, quel projet pour gouverner le pays vous voulez ? Quel projet tient la route ou pas ? Et moi, je leur dis : j'ai besoin d'une majorité d'action, j'ai besoin, pour que notre pays avance, que les femmes et les hommes qui croient dans les idées de progrès, de respect, qui ont de l'ambition pour le pays, puissent se mettre d'accord. Et ma responsabilité comme Président, ce sera de choisir à la lumière de ce choix que feront les Français, les personnes pour mener cette politique et m'assurer qu'elle permet au pays d'avancer. Donc, c'est tout sauf le désordre. C'est parce qu'il y avait la chienlit, si je peux m'exprimer ainsi, que je devais dissoudre. Sinon, la colère serait sortie. ».

Incontestablement, il y a dans ce discours une double ambiguïté. Celle de s'opposer aux extrêmes tout en leur offrant, objectivement, l'occasion de conquérir le pouvoir sur un plateau d'argent, et cela, c'est surtout ses propres partisans qui peuvent ressentir ce paradoxe. Mais aussi celle de la guerre civile. Si le Président de la République veut défendre l'intérêt national et empêcher la guerre civile, qui est un réel risque (les quartiers de banlieue seraient très chauds en cas de victoire du RN), la question légitime est : pourquoi a-t-il donné l'occasion de ce risque de victoire ? Et sa réponse reste : on m'aurait reproché de ne rien avoir écouté du scrutin des élections européennes et la colère se serait exprimée d'une autre manière. Et de toute façon, la majorité relative allait exploser à l'automne avec l'adoption d'une motion de censure. Donc rien de plus beau qu'un retour aux urnes.

Tout le raisonnement du Président de la République se tient intellectuellement, mais ce n'est pas de la politique. La politique a un besoin d'incarnation très fort et depuis la dissolution, la cote de popularité d'Emmanuel Macron a chuté de 6 points, principalement par ses propres soutiens mis en état de sidération avec la dissolution. Emmanuel Macron a eu l'expérience des bains de foule pendant les commémorations du Débarquement de Normandie qui lui a faussé la lucidité sur sa propre image dans "l'opinion publique". Dans sa majorité, l'histoire tourne plutôt au "sauve-qui-peut" général. Mais peut-être Emmanuel Macron aura-t-il eu raison, contre les sondages, contre ses troupes et contre l'opposition ? Réponse dimanche. Tout ce qu'on peut espérer, c'est qu'il n'aura pas eu raison contre les Français eux-mêmes.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (24 juin 2024)
http://www.rakotoarison.eu

Pour aller plus loin :
Législatives 2024 (9) : Emmanuel Macron et son n'ayez-pas-peur !
Interview d'Emmanuel Macron à Génération Do It Yourself le 24 juin 2024 (podcast intégral).
Lettre aux Français d'Emmanuel Macron le 23 juin 2024 (texte intégral).
Législatives 2024 (8) : la bataille de Matignon.
Le programme aux élections législatives du 30 juin 2024 d'Ensemble pour la République (document à télécharger).
Législatives 2024 (7) : Ensemble pour la République.
Législatives 2024 (6) : Nicolas Sarkozy et François Fillon bougent encore !
Législatives 2024 (5) : le trouble de Lionel Jospin.
Législatives 2024 (4) : l'angoisse de Manuel Valls.
Législatives 2024 (3) : François Hollande dans l'irresponsabilité totale !
Législatives 2024 (2) : clarification ou chaos ?
Législatives 2024 (1) : vaudeville chez Les Républicains.
Sidération institutionnelle.
Élections européennes 2024 (4) : la surprise du chef !
Résultats des élections européennes du dimanche 9 juin 2024.

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7 réactions à cet article    


  • Seth 25 juin 18:54

    « Non abbiate paura... »

    Wojtila, connu sous le nom vaudevillesque de JPII

    Déclaration plus ou moins reprise par le « NFP » flanby rassurant la City.


    • raymond 25 juin 18:59

      @Seth
      oula ! vous pouvez traduire ?


    • Seth 25 juin 18:59

      @Seth

      Comme quoi les « grands mots » vides de sens sont souvent repris avec des résultats peu différents quels qu’en soient les usurpateurs.


    • Moi ex-adhérent 25 juin 19:13

      Les élections ne sont pas faites que déjà, l’afflux anormal des votes par procuration risque de jeter le doute, voire le discrédit, sur la réalité des résultats à venir dans chaque circonscription.

      Je me souviens du sujet de rigolade pour la Corse, où l’on prétendait que les morts votaient là-bas.

      Les commissions de contrôle sont prévues, mais nommées comment et avec qui ?

      Il vaut mieux les promettre dès maintenant, coupant court aux mauvaises idées.

      Les grands agités se calmeraient ... quoique ???


      • ETTORE ETTORE 25 juin 22:57

        Ce type, en photo, je l’ai déjà vu quelque part....

        Mais ouiiiiiiiii !! 

        Mais bienzuuuur !!!!

        C’est le gars qui vend les tickets pour le train fantôme, à la fête forAIGN .

        Je me disais aussi, il a vraiment une tête à faire des noeuds dans les rails !


        • chantecler chantecler 26 juin 07:38

          Aie confiance !

          C’est un pince sans rire ce Rakoto !


          • Lynwec 26 juin 07:39

            Personne au cabinet-conseil pour se rappeler (et rappeler au lecteur) qu’aux chapitres de la division des Français et du gouvernement par la peur (chacun en revenant sur les deux mandats pourra en juger...), la Macronie a fait très fort (et continue de le faire) ....

            Alors, venir parler ici, presque élogieusement, des propos tenus sans en faire la moindre analyse, c’est typique de Rakoto...

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