Les 15 propositions décentes de la néo Rousse Svelte

La 3ème guerre mondiale a bien eue lieu, une guerre économique mondialisée, et ce sont les banquiers, les spéculateurs et les financiers qui l'ont gagnée.
Les états européens ont un genou au sol, terrassés par la dette et la crise financière, pieds et poings liés par leurs créanciers.
Nous sommes comme sous l'occupation, dirigés par des gouvernements fantoches à la botte de l'ennemi, plus polichinelles que politiciens...des poly-vichynelles.
Comme sous l'occupation, nous sommes condamnés au S.T.O. pour indéfiniment rembourser la dette des états qui ne cesse de grossir nourrissant ces parasites qui nous ont envahis et nous tiennent sous leur joug, en esclavage. Ces usurpateurs prélèvent leur tribut de guerre et nous rendent corvéables et taxables à merci ! Asservis, nous sommes les serfs de ces nouveaux seigneurs de la guerre qui nous saigneront aux quatre veines si nous ne réagissons pas !
Alors, comme sous l'occupation, Indignez vous !
Entrez en Résistance, rejoignez la France libre ! Libre de penser autrement l'économie !
Pour cela, inutile de gagner Londres ou de prendre le maquis,
Il suffit de rejoindre et soutenir le collectif ROOSEVELT 2012 dont Pierre LARROUTUROU, Stéphane HESSEL, Edgar MORIN et Michel ROCARD notamment, sont les instigateurs et vous appellent à un sursaut républicain, à une insurrection pacifique, pour sauvegarder les valeurs qui furent celles de la libération et de la déclaration universelle des droits de l'homme.
Signez la pétition de soutien aux 15 propositions du collectif Roosevelt 2012 inspirées de ce grand président américain qui osa en son temps s'attaquer à la toute puissance de la finance, prôner un meilleur partage des richesses produites, imposer de grandes avancées sociales et permis à son pays de connaître 30 années de prospérités.
Après les 30 glorieuses, nous connaissons les 30 honteuses ! Les gouvernements successifs ne cessent de détruire l’ ?œuvre d'après guerre de nos glorieux aînés, la sécurité sociale, les services publics, le système de retraite, etc. Il est temps d'inverser la vapeur, de créer l'Europe sociale à laquelle nous aspirons.
Si comme eux vous voulez :
1 Redonner de l'oxygène à nos États
En leur prêtant à des taux d'intérêts proches de ceux dont les banques en difficultés ont bénéficiés de la part des états pour se renflouer, C'est à dire inférieurs à 1% alors qu'aujourd'hui les marchés financiers prêtent à 6 % et plus aux états en difficultés à leur tour ! La Banque centrale Européenne peut prêter non aux états membres directement mais aux établissements publics de crédit à des taux proches de 0. Roosevelt affirmait : « Être gouverné par l'argent organisé est aussi dangereux que par le crime organisé. »
2 Dégager de nouvelles marges de manœuvre financières
En créant un impôt européen sur les bénéfices des Entreprises comme l'avait proposé Jacques DELORS dans les années 1980. Le taux moyen sur les bénéfices est de 25 % en Europe contre 40% aux USA. Roosevelt pour éviter de dumping fiscal entre les états avait créé un impôt fédéral, c'est la solution à retenir pour éviter la course au moins disant fiscal entre les membres de l’Europe, tout en trouvant de nouvelles ressources car il n'y a jamais eu autant de bénéfices mais jamais l’impôt sur les bénéfices n'a été aussi faible.
3 Mettre fin au sabordage fiscal national
En annulant une grande partie des baisses d'impôts octroyées aux grandes entreprises et aux citoyens les plus riches depuis 2000 et qui s'élèvent à 100 Milliards par an.
Après la crise de 1929, quand Roosevelt arrive au pouvoir, le taux d'imposition des citoyens les plus riches est de 25 %, Il le porte immédiatement à 63 % puis 79 %, Pendant 50 ans, jusqu'à l'arrivée de Ronald Reagan, ce taux n'a jamais été inférieur à 70 %, ce qui n'a pas empêché l'économie américaine de bien fonctionner sans s'endetter.
En réformant totalement notre système d'imposition trop complexe et de moins en moins progressif.
Le nouvel impôt remplacerait un grand nombre de taxes existantes (impôt sur le revenu, CSG, prélèvement libératoire, prime pour l'emploi, bouclier fiscal...) Il serait prélevé à la source sur les revenus du travail comme du capital comme la CSG et avec la même assiette suivant un barème clairement progressif. Plus simple, transparent et plus progressif... plus juste.
4 Boycotter les paradis fiscaux
En rendant obligatoire la transparence des comptes des Entreprises sur leur activité pays par pays et la déclaration de leurs filiales dans des paradis fiscaux ou centre off shore,
En utilisant le levier de la commande publique : L’état et les collectivités locales ne passeraient plus de commande aux Entreprises ayant des filiales dans les paradis fiscaux,
En mettant fin à la pratique de l'optimisation fiscale des groupes internationaux via les prix de transfert. Il faut transposer en Europe ce qui se fait aux USA où les Entreprises Internationales doivent déclarer masse salariale, chiffre d'affaire et investissements état par état afin que leur imposition prenne en compte ces 3 paramètres et pas seulement le profit déclaré qui est souvent transféré dans les zones fiscalement les plus intéressantes.
5 Limiter au maximum les licenciements
En suivant l'exemple de l'Allemagne dont les syndicats ont obtenus du gouvernement de développer le Kurzarbeit qui consiste en période de crise à diminuer le temps de travail en fonction de la baisse du chiffre d'affaire plutôt que de diminuer l'effectif en licenciant, Par exemple, pour une baisse du CA de 20 % , le temps de travail des salariés est diminué de 20 % pour éviter le licenciement de 20 % de l'effectif ; l'état prenant en charge la part des 20 % de salaire différentiel, coût social bien moins important que le financement des chômeurs.
6 Sécuriser les précaires
En prolongeant l'indemnisation des chômeurs comme au Danemark où ils peuvent toucher 90 % de leur salaire pendant 4 ans sous réserve d'être en recherche de travail ou en formation.
Prolonger l'indemnisation des chômeurs est une des premières mesures qu'on pris tant le Président Américain Roosevelt que le Premier Ministre Anglais Churchill quand ils ont pris leurs fonctions.
En créant un véritable bouclier social.
7 Interdire aux banques de spéculer avec notre argent
En séparant les banques de dépôt et les banques d'affaires
Roosevelt a fait adopter cette réforme en 1933 (Glass Steagal Act), Quand il fait voter cette loi il ne laisse que quelques semaines aux banques pour la mettre en ?œuvre.
La Grande-Bretagne vient d'acter ce principe d'une séparation étanche, mais les lobbies ont obtenus que son application soit repoussée en 2019,
Pour protéger l'épargne des citoyens, les finances publiques et l'économie réelle il faut mettre en ?œuvre cette réforme sans tarder vu le risque qu'une crise majeure n'éclate bientôt sur les marchés financiers.
C'est une condition nécessaire pour éviter que les banques universelles géantes ne prennent en otage les sociétés européennes parce qu'elles sont « too big, to fail »
Ceci permettra également d'obliger les banques de dépôt a être davantage au service des PME qu'elles ne le sont aujourd'hui. Elles rempliront davantage leur rôle.
8 Créer une vraie Taxe sur les Transactions Financières
Afin que ce soit les marchés financiers qui soient mis à contribution pour alimenter le fonds Européen de stabilité. Si une telle taxe avait été créée en 2008, la crise Grecque aurait été réglée très vite sans demander d'efforts aux peuples d'Europe.
9 Lutter contre les délocalisations
En imposant le respect des normes sociales et environnementales dans le commerce mondial en convoquant un nouveau sommet de Philadelphie.
En 1944, avant de convoquer le sommet de Breton-Woods qui va reconstruire le système financier international, Roosevelt organisait le sommet de Philadelphie qui adoptait comme priorité absolue un certain nombre de règles sociales ; « Le travail n'est pas une marchandise....il n'y aura pas de de paix durable sans justice sociale. » Ce sommet a permis de définir des règles sur les salaires, le temps de travail et le partage entre salaires et dividendes....Des règles très concrètes à respecter dans chaque pays comme dans le commerce mondial et qui ont permis 30 ans de prospérité sans dette avant que les néolibéraux ne les démantèlent.
La Chine, par exemple, pour adhérer à l 'OMC a signé 22 conventions sociales à l'Organisation Mondiale du Travail par lesquelles elle s'engageait à respecter les règles internationales en vigueur, mais dans les faits elle n'en respecte pratiquement aucune.
Il est temps de provoquer un nouveau sommet de Philadelphie afin d'opposer aux logiques de dumping social, de recherche de boucs-émissaires et de conflit, un sursaut de coopération et de justice sociale.
La Chine et les autres pays à très bas salaires en y participant peuvent éviter la mise en ?œuvre de mesure protectionniste de la part des USA et de l'Europe si elles s'engagent à respecter enfin les conventions signées pour adhérer à l'OMC. A défaut de quoi l'Europe devrait annoncer que d'ici 4 ans elle établirait des taxes aux frontières pour rétablir les conditions d'un juste échange. Après tout, l'Europe est le 1er client de la Chine et cela lui donne un vrai pouvoir de négociation. Il n'y a aucune fatalité à laisser la mondialisation sans règles sociales et écologiques.
10 Investir dans une vraie politique du logement
Alors qu'il manque 800 000 logements en France et que les loyers sont si élevés qu'ils mettent 1 800 000 ménages en grande difficulté, on supprime des milliers d'emplois dans le Bâtiment car la part des dépenses engagées par les collectivités est à son niveau le plus bas depuis 30 ans et ceci principalement du fait de la diminution de la contribution de l’État.
Vu notre démographie, pour sortir de la crise il faut construire 500 000 nouveaux logements par an pendant 5 ans au moins, dont 150 000 vraiment sociaux selon la fondation Abbé Pierre. Aujourd'hui on en construit tout juste 400 000 contre 550 000 par an dans les années 70 montrant ainsi que c'est bien une question de volonté politique.
Pour les financer on peut s'inspirer des Pays-Bas qui ont investi une grande partie du Fonds de Réserve des Retraites dans le logement social plutôt que sur les marchés financiers. Pourquoi ne pas faire de même ? En France l'essentiel de ce fonds est placé en action et à perdu une grande partie de sa valeur depuis la crise des subprimes. Si la France utilisait les 37 milliards de son fonds de Réserve des Retraites à cet usage au lieu de les placer sur les marchés financiers on pourrait tripler le budget du logement et créer massivement des emplois. Investir dans le logement est aussi rentable, bien plus sûr et nettement plus juste que sur les marchés financiers. De plus, en rééquilibrant le marché, une vraie politique du logement fait baisser les loyers et distribue du pouvoir d'achat.
Si les loyers en France tombait au même niveau que ceux de l'Allemagne cela représenterait une économie de 280 € par mois pour un appartement de 70 m2 selon Eurostat.
La devise logement du collectif Roosevelt 2012 : « Construire plus pour payer moins ! »
11 Déclarer la guerre au dérèglement climatique
En montrant l'exemple au monde, sans attendre plus longtemps le résultat des négociations internationales peu ambitieuses, pour créer un sursaut comme l’a fait dans un autre domaine Franklin Delano Roosevelt quelques jours après l’attaque de Pearl Harbour en décembre 1941.
Dans un grand discours à la nation il déclare que les Etats-Unis vont entrer en guerre et impose une réorganisation complète de l’Industrie américaine, la partie la plus efficace, l’industrie automobile est réquisitionnée dans le seul but de construire avions et tanks et quand les industriels viennent le voir pour expliquer qu’il leur sera difficile de fabriquer à la fois des avions et des voitures, Roosevelt leur dit qu’ils l’ont mal compris : on arrête de fabriquer des voitures et on met 100% de la puissance disponible à fabriquer des avions pour l’entrée en guerre ! Et ça marche, en quelques mois la production d’automobiles est divisée par 20 tandis que le nombre d’avions qui sortent des usines dépasse les objectifs fixés par Roosevelt !
Quand va-t-on déclarer la guerre au dérèglement climatique et créer les emplois nécessaires pour la gagner ? Si nous sommes capables de faire cet effort, il sera plus facile de convaincre les autres pays du monde de faire de même. C’est une question crucial pour notre avenir et celui de l’humanité !
En adoptant les 3 priorités suivantes :
1) économiser l'énergie, 2) économiser l'énergie, 3) économiser l'énergie.
En isolant tous les bâtiments publics et privés,
En développant les énergies renouvelables (biomasse en particulier)
En reboisant pour absorber un maximum de CO2
L'isolation des bâtiments aura le mérite de créer des emplois et de permettre des économies ce qui équivaut à augmenter le pouvoir d'achat des ménages.
Selon les traités la BCE doit veiller sur la stabilité des prix, Elle doit tout faire pour que diminue le prix de la dette publique et également agir pour limiter l'inflation. L'inflation venant principalement de l'augmentation des prix de l'énergie, elle devrait mettre à disposition de la banque Européenne d'investissement à des taux proches de 0% de quoi financer un vaste plan Européen d’Économie d’Énergie, afin de faire baisser les prix de l'énergie, créer massivement des emplois, nous sortir de notre dépendance au pétrole et réduire notre production de gaz à effet de serre.
12 Développer l’économie sociale et solidaire
Pour en faire un élément clef du nouveau modèle que nous désirons construire, Un modèle économique et social au service des citoyens, au plus près des territoires, cherchant à produire et répartir plus équitablement les richesses, plus respectueux des personnes et de l'environnement, Une économie qui rassemble à l'instar des mutuelles, coopératives et associations, des a
4 axes nécessaires à son développement :
-
une loi de programmation définissant ses règles et ses objectifs prioritaires d' investissement avec création d'un haut commissariat interministériel proche du ministère des finances,
-
l'utilisation de clauses sociales dans les marchés publics,
-
une démocratisation des pouvoirs par la participation des salariés à la gouvernance des entreprises, la transparence des rémunérations, la réduction de leurs écarts et la lutte contre l'exclusion et la discrimination,
-
un financement à la hauteur des enjeux par une banque publique d'investissement.
13 Négocier un autre partage du temps de travail
Et un autre partage des revenus.
Le président de la commission « emploi » du MEDEF affirmait le 23/10/2010 que la question du temps de travail méritait mieux qu'un débat caricatural. Aujourd'hui il est difficile de trouver un emploi stable avant 28 ou 30 ans, puis entre 30 et 40 il faut travailler plein pot et tout réussir en même temps : vie privée et vie professionnelle et enfin à 55 ans on est jeté comme un vieux mouchoir alors qu'on nous demande de cotiser plus longtemps pour percevoir une retraite digne de ce nom. Objectivement cela n'a pas de sens et il faut rouvrir le débat sur une autre répartition du temps de travail tout au long de la vie, continuait Benoît Roger-Vasselin devant une assistance médusée.
Le partage actuel du travail est un non sens :
-
d'un côté tous ceux qui font 0 h de travail parce qu'ils sont au chômage,
-
de l'autre ceux qui travaillent plein-pot (et parfois trop), La durée réelle d'un plein-temps est supérieure à 38 h selon l'INSEE,
-
au milieu ceux qui galèrent avec des petits boulots à temps partiel.
Cette forme de partage du travail provoque d'énormes souffrances à tous, ceux qui travaillent trop avec des jobs stressants et de plus en plus mal payés et ceux qui ne travaillent pas assez qui se sentent exclus et sont peu payés, Ce système profite essentiellement aux actionnaires dont les revenus n'ont jamais été aussi élevés,
Un certain partage du travail existe dans tous les pays. Aux USA, tous jobs confondus, boulots à temps plein et partiel, la durée moyenne de travail est inférieure à de 34 h. En Allemagne elle est actuellement de 30h05. En France c'est 36h3. Dans tous les pays occidentaux on produit plus avec moins de travail.
Nous vivons une véritable révolution. Depuis 1960 la productivité a été multipliée par 5 et la France est un des pays ou elle est la plus grande. Jacques Marseille professeur à la Sorbonne a calculé en divisant le PIB français par la productivité d'un travailleur britannique ou japonais, avec leur niveau de productivité largement inférieur au notre, qu'il fallait 5 millions de travailleurs en plus pour produire la même chose. Autant dire que dans ces conditions le chômage ne serait plus un problème.
Hélas les gains de productivité ne laisse que très peu de place à la création de postes et cela ne peut qu'augmenter avec les progrès technologiques.
Einstein en 1933 expliquait déjà que c'était la mauvaise gestion des gains de productivité la cause principale de la crise de 1929. Seule une fraction de la main d’œuvre disponible devient nécessaire à la production de l'ensemble des biens de consommation et dans une économie libérale cela détermine du chômage. « Ce même progrès technique, qui devrait libérer les hommes d'une grande partie du travail nécessaire à leur vie, est le responsable de la catastrophe actuelle » écrivait Einstein avant de demander une baisse de la durée du travail légale.
Voici la principale explication du chômage qui ronge notre société depuis 30 ans, la mauvaise gestion des gains de productivité depuis 30 ans. En 30 ans, l'économie française produit 76 % de plus avec 10 % de travail en moins alors que sa population a augmenté. Et cela ne peut qu'empirer.
Comme notre contrat social est bloqué, le progrès technique, qui devrait améliorer notre vie, débouche sur un chômage massif et des salaires en diminution. Nous n'avons que très peu baissé le temps de travail par rapport aux gains de productivité et nous devons rouvrir ce débat.
Le progrès social va changer nos modes de vie, avec des périodes de loisir plus importante pour nous permettre de mieux nous réaliser dans notre vie privée, réaliser des projets personnels, c'est inéluctable, le contrat social doit évoluer. Nous devons tendre vers la semaine de 32 ou même 30h, mais tout en rééquilibrant le partage des revenus.
14 Faire éclore la démocratie en Europe
En changeant radicalement les institutions.
Comme l’a suggéré le Ministre Allemand des Affaires étrangères, Joschka Fischner, il faut substituer au système intergouvernemental actuel, un système entièrement parlementaire !
15 Négocier un vrai Traité de l’Europe sociale
« Votez OUI à Maastricht et on se remettra au travail tout de suite sur l’Europe sociale » affirmait Jacques DELORS juste avant le référendum de 1992 demandant aux français de ne pas casser la dynamique européenne malgré les insuffisances du volet social de ce texte. Le OUI l’emporta de justesse. Mais force est de constaté que si les critères de Maastricht ont permis de hisser vers le haut les 27 pays en matière économique, ils ne les ont pas obligé à converger vers le haut en matière sociale et il est temps d’exiger un véritable traité social européen.
Réguler nos échanges avec la Chine est fondamental mais il faut aussi éviter les délocalisations et le dumping social au sein même de l’Europe.
Doit-on s’aligner sur le moins disant fiscal et social Tchèque comme l’a fait Nicolas SARKOZY en annonçant la suppression de la taxe professionnelle ou faut-il agir au contraire pour que l’ensemble des pays membres renonce à ces stratégies de dumping et retrouve ensemble la voie du progrès social ?
Comme le disait Ford au siècle dernier, « En période de crise chacun voudrait baisser les salaires et la protection sociale, mais cette baisse des salaires aggrave la crise. Il faut donc nous donner des règles pour éviter que le dumping de l’un oblige tous les autres à un dumping équivalent. »
Surtout quand ce dumping est inutile car globalement la balance commerciale de l’Europe est équilibrée.
C’est quand tous ont un vrai travail, un vrai salaire et une bonne protection sociale que l’économie fonctionne de la façon la plus solide.
De même que le traité de Maastricht comportait 5 critères économiques à respecter (déficit < 3%, dette < 60%,…), nous proposons que le traité social européen comporte les 5 critères suivants :
-
un taux de chômage < 5%
-
un taux de pauvreté < 5%
-
un taux de mal-logés < 5%
-
un taux d’illettrisme à l’âge de 10 ans < 3%
-
une aide publique au développement > 1% du PIB
Avec des sanctions pour les membres qui ne respecteraient pas ces critères sociaux et des garanties en matière de financement de systèmes de sécurité sociale et des services publics.
Le traité doit imposer à la Banque Centrale Européenne de dialoguer avec les élus comme c'est le cas aux USA. Il doit permettre le financement du budget européen par un impôt européen.
Le traité reconnaît le principe de l’intérêt général et l'utilité des services publics. Il charge le parlement Européen d'élaborer d'ici 2 ans une vraie charte du développement durable obligeant l'Europe à modifier sa politique énergétique et sa politique commerciale.
Les citoyens européens ne disent pas NON à l'Europe mais rejette l'Europe Néolibérale !
Ils réclament une Europe Sociale et pas seulement une Europe économique !
Comme Jacques DELORS à son époque n'a pas été entendu par Valéry Giscard d'Estaing, Angela MERKEL n'a pas été suivie dans sa volonté d'ajouter un protocole social à la constitution européenne. Nicolas SARKOZY dans son empressement à clore ce dossier n'en a pas tenu compte.
Nicolas Sarkozy fait fausse route en s'alignant sur le moins disant socio-économique ! Ce n'est pas ainsi que nous sortirons de la crise.
En 2012, les traités européens sont de nouveaux en révision et c'est une occasion idéale d'agir, de nous donner les règles collectives qui obligeront tous les pays à converger vers un plus grand progrès social.
Aux États-Unis c'est la crise de 1929 qui a permis un saut fédéral (création d'un impôt fédéral sur les bénéfices, législation sur les Banques, New Deal, etc.) .La crise actuelle devrait être pour l' Europe l'occasion d'un sursaut démocratique et social.
Alors gardez bien à l'esprit que voter « Nicolas SARKOZY » à la toute prochaine élection présidentielle, c'est choisir le statu quo et ce sera comme si les américains avaient réélu le Président HOOVER et son inaction face à la crise de 1929, son incapacité à trouver de réelles solutions, à innover. Heureusement, ils ont élu ROOSEVELT qui a changé la donne avec brio et sorti l’Amérique de l'ornière.
Et si comme moi, vous partagez les idées forces du collectif Roosevelt 2012,
Signez la pétition de soutien pour influer sur les candidats à la présidentielle :
Je signe
Allez lire le Manifeste, le diagnostic et les propositions « détaillées » du Collectif Roosevelt 2012 sur leur site :
ROOSEVELT 2012
je signe
Déjà plus de 20 000 signataires.... mais c'est encore beaucoup trop peu pour 65 millions d'habitants,
alors pour changer la donne, mobilisez vous derrière les idées qui vous tiennent à cœur, pour un monde plus humain où l'argent n'est pas roi, mais seulement ministre des finances.
T.REX
43 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON