Les renoncements d’#Hollande, 1er épisode : le droit de vote des étrangers
A gauche pour de vrai ! nous ouvrons une nouvelle série. Celle des renoncements de notre président. Car ses renoncements s’amoncèlent au point de vider le désormais feu parti socialiste de toutes idées de gauche. Ainsi aurions nous pu démarrer cette série par la hausse de la TVA anti sociale, ou encore la fracassante révélation d’un ministre essentiel dans le dispositif de notre président, à savoir le renoncement du parti socialiste à la lutte des classes…

Mais nous avons choisi de débuter cette série avec le renoncement désormais récurrents des sociaux libéraux dès qu’ils accèdent au pouvoir : le droit de vote des étrangers aux élections locales. Ce renoncement est symbolique de ce qu’est devenu le parti social libéral sous l’impulsion de François Hollande. Cette mesure ne coûterait rien, pas un centime et sa “gauche” à lui détient tous les rouages institutionnels. Elle pourrait, si elle le souhaitait réellement, transformer la société. Au point d’abolir ce mur qui existe entre la classe des travailleurs français et la classe des travailleurs étrangers.
Mais ce serait un défi lancé au Medef qui compte trop sur cette main d’oeuvre pas cher aux droits inférieurs. L’heure est bien plus à une alliance objective avec le patronat, une alliance de “classe” osons nous même écrire ici. Il suffit de décrypter cet odieux accord sur “le marché du travail” pour s’en convaincre définitivement. Désormais les salariés pourront voir leur salaire baisser, ils seront mutés à l’autre bout de la France ou du monde, ils seront licenciés au motif d’une incompétence professionnelle y compris dans le cadre d’un plan social, sans pouvoir contester. C’est comme ça ou c’est la porte ! Cetteatteinte au code du travail, à la dignité au travail sera inscrite dans la loi, oui c’est possible.
Mais il n’est pas possible d’inscrire dans la loi le droit de vote aux étrangers. Trop compliqué, trop conflictuel, trop de risque de fracturer la société française. Pourtant il est pris en faveur mariage pour tous, même s’il divise aussi les socialistes eux même. Comme quoi, en politique, si on veut pour de vrai, on peut pour de vrai ! Mais accorder le droit de vote aux étrangers reviendrait à emprunter le chemin de l’abolition d’une inégalité majeure. Or cette inégalité qui installe les étrangers dans une classe de seconde zone, qui les précarise, fait trop le bonheur du “marché du travail”. Les salariés sont des marchandises, qu’on prend, qu’on jette sans avoir à justifier désormais, sans prendre le risque d’être contesté. Si en plus la marchandise est de second choix, on la paie comme du second choix, on la traite comme du second choix. Ce renoncement est donc économique autant qu’il est politique.
Pourtant, qu’est ce qu’il semblait y être attaché à ce droit de vote des étrangers notre président. Mais en ce temps là il était en campagne. Mais en ce temps là il devait donner des gages à l’électeur de gauche. Alors en ce temps là il savait manier les sentiments, jouer sur la corde sensible, faire vibrer les violons…
Sydne93
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