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Accueil du site > Actualités > Politique > Les retraites : Le chaos !

Les retraites : Le chaos !

Après l’accord provisoire entre partenaires sociaux (Syndicats et Medef) des régimes de retraites complémentaires Arrco et Agirc aboutissant à désindexer les retraites du coût de la vie, l’état s’apprête à prendre ses propres décisions sur le régime général des retraites qui dépend de son autorité. Le dossier est d’autant plus chaud que les ayants-droits n’ont accès qu’à la « rumeur » des retraites via la plupart des médias qui ne font pas leur travail d’information.

La situation présente deux caractères fondamentaux : un déficit des caisses qui s’accélère en raison de la crise, et des inégalités qui deviennent criantes à l’heure des sacrifices des uns et des autres. Michel Rocard, auteur d’un livre blanc, disait en son temps « Avec la réforme des retraites, il y a de quoi faire sauter plusieurs gouvernements ».

L’état des déficits et leurs évolutions futures.

Pour ce qui concerne le régime général, le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) qui regroupe l’ensemble des partenaires sociaux, estime le déficit à 18,8 milliards d’euros en 2017 (à rapprocher des 14 milliards constatés en 2011), ceci en raison du « contexte macroéconomique dégradé ». En 2020 il irait jusqu’à 20,8 milliards et peut être 24,9 milliards en fonction des scénarios examinés. Une petite pointe d’optimisme, le COR estime qu’à l’horizon 2040, un retour à l’équilibre serait envisageable, à condition d’avoir un taux de chômage à 4,5 % (nous sommes à 10 %) et une augmentation de la productivité de 2% par an… très spéculatif, l’avenir n’est inscrit nulle part et il est assez difficile de se projeter à 30 ans, voir à 45 ans… on parle d’un déficit de 105 milliard en 2060. Ce n’est pas sérieux.

Relevons que deux économistes et pas des moindres du FMI, Olivier Blanchard et Daniel Leigh, ont admis qu’un mauvais coefficient de calcul a entrainé une sous-estimation des effets négatifs de l’austérité en Europe. Méfions nous donc des prévisions à moyens et longs termes.

Pour les régimes de retraites complémentaires (Agirc et Arrco), gérées par les seuls partenaires sociaux, le déficit pourrait atteindre 8,6 milliards d’euros en 2017. Soit un déficit cumulé des deux régimes en 2017 de 27,2 milliards d’euros, impensable. Pour les régimes complémentaires, le déficit est actuellement compensé par des fonds de réserves, qui s’épuisent plus vite que prévu. En effet ces régimes ne peuvent pas, statutairement, présenter un déficit. Les mesures prisent (sans l’accord de la CGT) pour le 1er avril prévoient l’augmentation du point Agirc (cadres) de 0,5 % et de 0,8% du point Arrco (non-cadres) avec une inflation à 1 % en janvier 2013 en rythme annuel. Pour les années suivantes le principe retenu est celui d’une hausse d’un point de moins que l’inflation. Décisions très provisoires qui ne permettent qu’une économie de 3,1 milliards d’euros, le compte n’y est pas. L’augmentation de 0,25 points ne deux ans des cotisations, payées à 60% par les entreprises et 40 % par les salariés dégagerait encore 1,3 milliards d’euros.

Signalons au passage l’existence d’un régime pour les agents de l’état non titulaire, l’IRCANTEC qui lui a la particularité, après la réforme introduite en 2008 de ne pas présenter de déficit actuel ou a venir et dont l’indexation de la valeur du point sur l’inflation est acquise.

L’état des inégalités selon les statuts et les régimes de retraites.

Il existe tout de même quatre sortes d’inégalités, cela fait beaucoup :

  1. Les âges de départ
  2. Les montants des pensions
  3. Les taux de cotisation
  4. Les pensions de réversion

Toutes ces données sont extraites du dernier rapport du COR sur les retraites remis récemment au gouvernement.

Inégalités des âges de départ.

Le rapport du COR pointe les inégalités des âges de départ à la retraite selon les 25 principaux régimes de retraites. Les réformes de 2003, 2008 (régimes spéciaux) et 2010 étaient censées y mettre fin. Et bien c’est raté, l’âge effectif moyen de départ est de 61,9 ans en 2011 pour les salariés du privé. Dans la fonction publique d’Etat, il était de 57,1 ans en 2010. Cet important écart est dû au statut des militaires, si on fait le même calcul en les expurgeant, l’âge moyen tend à se rapprocher du privé à 61 ans.

Revenons au privé, en 2011, il est de 62,2 ans pour les commerçants et artisans, et de 63,7 ans pour les professions libérales (médecins, pharmaciens, notaires, vétérinaires..).

Par contre l’âge moyen est encore de 54,4 ans à la RATP, 55,1 ans à la SNCF.

En projection, ces écarts devraient subsister. Pour la fonction publique d’état, il monterait à 58,7 ans en 2025 et à 63 ans pour le privé. Pour les régimes spéciaux, les choses devraient changer, pour la SNCF l’âge de départ monterait à 61,2 ans à partir de 2025 et à la RATP à 59 ans à partir de 2030 et 62 ans en 2050.

Inégalités des montants des pensions, selon les statuts et les régimes de retraites.

Juste un exemple, la pension moyenne d’un retraité de la SNCF ou de la fonction publique d’Etat est actuellement de 23 000 euros par an, dans le privé elle est d’environ 20 000 euros pour les cadres (tout régime de retraites confondus) et de 10 756 euros pour les non cadres.

En projection les différences perdurent. En 2050, celle des fonctionnaires sera de 27 000 euros, et celle des cadres du privé à 22 500 euros et les non-cadres à 14 152 euros.

Pour les régimes spéciaux, c’est encore plus flagrant. Pour les agents de la SNCF et d’EDF-GDF il est prévu qu’elle doublera en 40 ans pour atteindre 40 000 euros par an.

Inégalité des taux de cotisation pour les retraites entre le privé et le public.

Sans doute faudra-t-il aussi revoir les montants versés par les uns et les autres au cours de leur activité pour toucher leur retraite. L’écart constaté entre le privé et le public n’est plus tenable. En 2010 il était de 10,55% dans le privé contre 7,85% dans le public. Il a été progressivement aligné par la réforme Fillon, mais étalé sur 10 ans pour le porter à 10,55% par une augmentation, de 0,27 points par an depuis 2011. La mise à niveau devrait être plus rapide.

Remarquons au passage que c’est le régime qui a le plus bas taux de cotisation qui bénéfice des meilleurs âges de départ à la retraite et des montants de pensions les plus élevés.

Inégalité des pensions de réversion.

De la même manière la pension de réversion, faite sans condition de ressources dans le public, et assujettie à un plafond de ressource dans le privé, est terriblement inégalitaire.

Selon la CNAV, le régime de retraite des fonctionnaires sert quatre fois plus de pensions de réversion que le régime général.

Explication : « Dans le régime général, le droit de réversion est soumis à une condition d’âge (au moins 55 ans) et à une condition de ressources particulièrement drastique : les ressources personnelles du conjoint survivant ne doivent pas excéder 1 509 € par mois. Si c’est le cas, aucune réversion n’est versée. En revanche, dans le régime des fonctionnaires, il n’existe ni condition d’âge, ni condition de ressources. En outre, les orphelins de moins de 21 ans ont également un droit de réversion. « 

La feuille de route possible.

L’ampleur des déficits constatés et les prévisions à venir dans une perspective économique peu favorable incitent à des réformes rapides par l’allongement de la durée du travail et/ou l’augmentation des cotisations et/ou la baisse des pensions et/ou des réformes sur les pensions de reversement en cas de décès, les majorations par nombre d’enfants etc….

Les français sont susceptibles d’admettre certaines de ces réformes, mais à une condition et elle est essentielle, c’est qu’il soit mis fin à ces inégalités de l’âge de départ à la retraite et entre les montants des pensions versées. Tout ne peut pas être fait en une année, un lissage sur plusieurs années sera indispensable. Mais le signal devra être donné.

Je ne suis pas sûr que l’ensemble des ayants-droits aient bien conscience de cette situation de fait et des terribles injustices sociales accumulées depuis des dizaines d’années. Là où la société à une mission salvatrice de justice sociale, c’est le désordre et le chaos le plus total qui a été instauré par une succession de gouvernements et de politiques incompétents et lâches.

Certes la corruption des mœurs politiques et son nécessaire redressement sont à l’ordre du jour, mais que le gouvernement ne s’y trompe pas, il est impatiemment attendu sur ses propositions en matière de politique sociale.


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20 réactions à cet article    


  • Pelletier Jean Pelletier Jean 10 avril 2013 12:59

    @démosthène,

    Oui, les socialistes sont attendus au tournant sur ce sujet comme d’autres....

    http://jmpelletier52.over-blog.com/


  • Le printemps arrive Le printemps arrive 10 avril 2013 14:35

    Les socialistes ont tourné depuis longtemps, mais eux ils sont en tête du train, vous (J.Pelletier) dans le wagon, à l’arrière.
    Il y a un mur devant le train et il s’approche à tout vitesse.

    Quant à moi, cela fait longtemps que je suis descendu du train pour prendre d’autres moyens de locomotion non dirigés par des rails à la trajectoire assurée mais pas sûre du tout.


  • Alpo47 Alpo47 10 avril 2013 11:33

    « ...Les français sont susceptibles d’admettre certaines de ces réformes,... »

    C’est vous qui le dites, au moment où on vérifie ce dont on se doutait, c’est à dire que l’évasion fiscale est gigantesque (1000 milliards pour l’UE), concerne évidemment les grands groupes qui se servent d’avantages fiscaux et les « rentiers-actionnaires » qui fraudent pour échapper à l’impot.
    Ne croyez vous pas qu’une vigoureuse « reprise en main » (mais qui osera ?) qui ferait rentrer ces dizaines de milliards, remettrait en place une justice fiscale, et rétablirait tous les équilibres serait bien plus « juste » socialement.

    Révolutionnaire ? Peut être, dans la mesure où il s’agit d’une VRAIE justice.


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 10 avril 2013 12:25

      Bonjour à tous et à Jean

      Ma suggestion, une retraite d’un montant unique pour tous à partir de l’âge légal. Finies les caisses, disparités, bureaucratie

      Une retraite universelle pout tous, et basta !


    • Francis, agnotologue JL 10 avril 2013 12:35

      Encore un qui veut saper ce très intelligent principe de répartition - par opposé aux fonds de pension - sur lequel sont basées les retraites complémentaires actuelles.

      Ces retraites sont un garde fou contre l’accumulation par une minorité au dépens de la majorité.

      Démonstration : il n’y a que l’épaisseur d’un papier à cigarettes entre un fond de pension et un fond de gestion de patrimoine. Les patrimoines sont transmissibles aux héritiers ; si les retraites devenaient transmissibles, elles seraient un gros moteur d’accumulation des inégalités.


    • Pelletier Jean Pelletier Jean 10 avril 2013 13:02

      Oui la justice fiscale pourrait « apporter » les fonds qui manquent aujourd’hui au budget de l’Etat
      et permettre une plus juste répartition, c’est une priorité d’ailleurs il me semble que Hollande doit dans les minutes qui viennent annoncer quelque chose à ce sujet

      http://jmpelletier52.over-blog.com/


    • spartacus spartacus 10 avril 2013 14:37
      La sécu est morte la répartition est morte et l’enterrement aura lieu dans les 10 ans à venir.
      Chaque jour qui passe creuse un peu plus la tombe !

      -Pour simplement être à l’équilibre sur ces régimes, il faudrait une croissance annuelle de 5%.

      -Pour réduire le déficit tellement énorme et être à l’équilibre, il faudrait une croissance non discontinue de 7% par an sur 15 ans.

      Il est prévu cette année 2013 une croissance de ........0.1% (et c’est une prévision de politicien).

      Mais faut pas le dire, c’est pas électoral !

      • ecolittoral ecolittoral 10 avril 2013 15:14

        On en revient peut être au revenu universel de base sans distinction d’âge.

        J’ai 58 ans et suis au RSA. Mon frère, 55 retraité de l’armée 1500 euros/mois !
        Il y a un problème !
        Pourquoi un individu de 18 ans, 50 ans, 70 ans ne pourraient pas avoir un pouvoir d’achat minimum ?
        RSA, retraite, allocations, aides etc...ces découpages en rondelles embrouillent tout le monde !
        Ils étaient valables dans les années 70, 80 mais plus aujourd’hui.

        • Pelletier Jean Pelletier Jean 10 avril 2013 15:27

          @Ecollitoral,

          C’est juste cela le problème.... sans arriver à une retraite identiique pour tous, il reste un nombre d’inégalités inujustifiées qu’il faut rectifier.
          Personnellement étant correctement loti, je suis prêt à faire des sacrifices, à la condition qu’il soit mis fin à ces situations incroyables...
          http://jmpelletier52.over-blog.com/


        • lahalle 10 avril 2013 16:11

          Ecrire un article sur Agoravox, c’est bien... Le copier-coller sur le papier d’un plumitif du Figaro ou du Monde... C’est médiocre... Reproduire les mêmes c....s dont le plumitif en question a constellé sa prose c’est nul.
          J’ai pris, moi aussi, connaissance du dernier rapport du COR. Comme d’habitude, une chatte n’y retrouverai pas ces petits... Ah bien sûr des chiffres il y en a...
          Par exemple dans cet extrait de la page 36, d’où semblent tirées les élucubrations que vous avez reproduites....

          ...Par ailleurs, il existe des écarts de pension selon le statut d’activité antérieur : le montant
          moyen de la pension de droit propre s’élève fin 2008 à 1 757 € par mois pour les
          fonctionnaires et assurés des régimes spéciaux, à 1 166 € pour les salariés du secteur privé, et à 793 € pour les non-salariés (50)
          . Ces écarts reflètent d’abord des durées moyennes de carrière et des niveaux de diplôme ou de qualification différents ; en outre, à diplôme ou qualification
          identique, le statut a un impact sur la carrière (niveau de revenu d’activité, durée cotisée,
          périodes de chômage...) ; enfin, à carrière salariale identique, les règles des différents régimes de base et complémentaires conduisent à des niveaux de pension différents

          (50)
          Montants moyens pour les assurés à carrière complète : 1 910 € pour les fonctionnaires et assurés des régimes spéciaux, 1 520 € pour les salariés du secteur privé, et 820 € pour les non-salariés...

          Ne reculant devant aucun sacrifice, nos amis du COR regroupent le montant des pensions des agents dépendant des régimes particuliers, que vous avez, par ailleurs, allégrement raccourci en « retraités de la SNCF » et de ceux ressortissant de la fonction publique pour les comparer au montant des retraites des seuls salariés du privé. On ne peut qu’obtenir un résultat évidemment déséquilibré en faveur du premier groupe, puisqu’il sera composé, à l’évidence, certes des salariés de base, mais aussi des cadres des entreprises soumises aux régimes spéciaux, et des plus hauts salaires de la fonction publique (hauts fonctionnaires, professeurs agrégés, généraux....) ; alors que sur l’autre plateau de la balance, il n’y aura que les salariés du régime général....
          Les vieux gars du COR adressent bien à la suite de leur audacieuse comparaison un message subliminal « ...Ces écarts reflètent d’abord des durées moyennes de carrière et des niveaux de diplôme ou de qualification différents ... », mais, tout à son enthousiasmante quête vers la justice et l’équité, le plumitif précité l’aura visiblement négligé...
          Et c’est ainsi que lui emboîtant le pas, tous les abrutis de l’hexagone (vous voyez de qui je veux parler là ???) se mettent à la prospective en imaginant l’avenir des pensions pour les années 2050 et ça donne ça :
          http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/04/09/regimes-de-retraite-la-grande-inegalite_3153083_823448.html
          Et là, c’est carrément du délire. En partant donc du précédent amalgame, à savoir que la pension moyenne (pour une carrière complète, pourquoi se gêner ?) de l’assemblage fonction publique- régime particulier serait de 1910€ x12 = 22920€, voilà qu’on sépare à nouveau les choux et les patates et que les cheminots réapparaissent avec une retraite moyenne annuelle de 23000 €uros.
          Beaucoup plus fort, encore, et signe que le plumitif et sa suite ne pigent pas grand chose à l’affaire, on se pique de prospective et on va regarder comment vont évoluer les pensions, tiens, disons en 2050. Et là, ces putains de cheminots vont se retrouver à 37000€... Un scandale, une forfaiture... 
          Et ben là, je suis d’accord, c’est un scandale, en effet, si on part du chiffre (faux par ailleurs, mais peu importe) de 23000€ comme pension annuelle en 2011 et en appliquant 2% d’inflation (chiffre 2012) il faudra dans 39 ans 23000 + (23000x2/100x39)=40940€ annuels pour ne pas voir baisser le pouvoir d’achat.

          • Pelletier Jean Pelletier Jean 10 avril 2013 16:27

            Par lahalle,

            Et bien outre le fait de cracher votre venin, vous prenez la peine de carrément copier/coller , ce qui n’est pas mon cas...dans mes articles, contrairement à vos allégations.. ;

            Ce serait trop dur de vous demander de respecter vos interlocuteur et de pratiquer ainsi un vrai débat ouvert....et donc constructif...

            http://jmpelletier52.over-blog.com/


          • Le péripate Le péripate 10 avril 2013 16:57

            Ca fait 20 ans qu’on sait que la répartition est promise à la faillite. C’est d’ailleurs la parfaite illustration de la préférence pour le court terme des politiques, qui préfèrent refiler la patate chaude à leurs successeurs.


            Rendez-nous notre salaire complet, nous saurons l’utiliser.

            • Gerard 10 avril 2013 17:45

              Bonjour à tous,

              Étant retraité de la SNCF, et bien que considéré, par beaucoup, comme un « nanti », je rappelle que je n’ai pas de complémentaire en plus de ma retraite, comme beaucoup de retraités de la fonction publique.
              Il serait intéressant pour le débat, de compter toutes les cotisations, ouvrières et patronales. 


              • Yohan Yohan 10 avril 2013 18:01

                Vous n’avez pas de complémentaire mais vous touchez a minima 75% de votre dernier salaire, et vous êtes parti plus tôt que bien d’autres. Un salarié du privé touche au mieux 65% du sien, y compris la complémentaire et même cadre. Il faut savoir que la pension de base moyenne de la CNAV frôle les 1300€. Il n’est quasiment pas possible de toucher le soit disant plafond (autour de 1600) que l’on est censé atteindre quand on a cotisé au moins 25 ans au dessus du plafond de la sécu. par un jeu de calcul malin et, c’est le plus souvent 1300€ qui vous est versé au mieux. A quoi s’ajoutent effectivement les complémentaires base et ( +cadre le cas échéant). Pour atteindre mille euros en complémentaire, il faut ne pas avoir eu de trous de carrières et avoir cotisé bien au dessus du plafond de la sécu. Quand vous avez 2200€ en total, en ayant largement cotisé toute une carrière, vous êtes loin d’être riche et si vous n’êtes pas déjà propriétaire, vous allez galérer. Question, combien gagnent le retraité de la sncf que vous êtes ?


              • Yohan Yohan 10 avril 2013 18:04

                oups je voulais dire "moyenne maxi de la CNAV frôle les 1300€


              • Gerard 10 avril 2013 18:23

                Le pourcentage de ma pension est de 67%, la pension frôle les 2000 euros.
                J’ai 24 trimestres au régime général, le versement devrait être environ d’une centaine d’euros (je ne l’ai pas demandé) et je ne parle des complémentaires.

                Pour les cotisations retraites du coté de la SNCF

                http://www.cprpsncf.fr/vous-etes-activite/informations-retraite/connaitre-vos-droits/comprendre-cotisations-retraites


              • Gerard 10 avril 2013 18:25

                Je n’ai rien contre le rassemblement de toutes les caisses de retraites en une seule.


              • chmoll chmoll 10 avril 2013 17:57

                la retraite ,ben on dirait qu’elle fait comme la météo


                • Martin 11 avril 2013 08:08

                  Le solution est simple : la retraite par points pour tous les régimes des secteurs privés et publics.
                  C’est l’application du principe : à cotisation égale retraite égale


                  • ecolittoral ecolittoral 11 avril 2013 11:15

                    « A cotisation égale, retraite égale »...donc, un pourboire pour les CDD, temps partiels, licenciés de Gandrange, PSA, jeunes précaires et vieux (+ de 40 ans) déclassés etc...

                    Et une retraite pour ceux qui ont la chance(encore) d’avoir un travail temps plein sur 40 ans.
                    Effectivement, « la solution est simple ».
                    Je persiste et signe ! Comme dans mon commentaire précédent je réaffirme que le revenu universel de base me semble la solution. Je ne vois pas pourquoi un jeune devrait ramer pour survivre et ne pas avoir d’avenir, pour payer des prestations aux vieux (moi ou les autres).

                    La jungle des prestations en tous genres doit être simplifiée à l’extrême !
                    Personne ne s’y retrouve et tout le monde est et sera perdant.
                    Ce qui n’exclut en rien la décongestion des instances publiques locales et nationales ainsi que la remise en question de la dette et la participation « raisonnable » des fortunés.
                    La solution n’est pas simple, elle doit être modérément compliquée, juste et lisible par tous.
                    Et si mon voisin doit faire un effort, alors, moi aussi !

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