Manuel Valls : « Changer la gauche pour la faire gagner »
Oui, Manuel Valls aime la gauche ! Quand elle est celle de la droite et qu’elle ne fait plus qu’alimenter cette dynamique contrastive dont a besoin le libéralisme pour assurer la pérennité de son système !
Le tropisme libéral, voilà ce qui pousse le maire d’Evry à envisager un aggiornamento du PS tel que ledit parti ne subsiste sous un autre nom que pour s’inscrire dans la même démarche moderniste de ses prédécesseurs de la fameuse "deuxième gauche", celle qui aura si bien contribué à délier le Parti socialiste de ses engagements fondateurs. Au reste, Manuel Valls ne manque pas de revendiquer sa filiation avec Michel Rocard et il s’empresse, dans son intervention de ce matin sur France-Inter, de faire élogieuse référence à "la ligne Bockel-Blair, portée par Rocard et DSK".
L’inconvénient réside dans le fait que la poussée droitière au sein du PS, inaugurée dès l’émergence de la "deuxième gauche" dans les années 70, a fini par bouleverser l’ensemble de la gauche et par modifier les comportements de l’électorat, lequel, d’abstention en vote provocateur, a fini par laminer les espoirs de cette gauche maintenant moribonde.
L’exemple actuel de l’Italie devrait pour le moins interpeller Manuel Valls. La nouvelle de ce jour qui nous apprend l’accession du post-fascisme à la mairie de Rome place la cerise sur le gâteau que s’était déjà offert Berlusconi en remportant les élections législatives aux dépens de Veltroni, ancien maire de Rome et grand adepte de cette gauche tellement délavée que l’électeur italien a préféré opter pour une droite parfaitement décomplexée.
Le Parti socialiste, en France, vient de se doter d’un document préparatoire en vue de son prochain congrès, par lequel il confirme sa vocation réformiste. Dont acte. Mais ce texte est tout autant à vocation refondatrice, il est significatif du progressif délitement des références qui jusqu’ici marquaient encore le socialisme français au coin de la fidélité à sa lutte maintenant séculaire. Tout au plus s’accorde-t-on à "ne pas se satisfaire du monde tel qu’il est", à se révolter contre les injustices et à espérer une vie meilleure. Quant aux objectifs poursuivis, ils le seront une fois affirmée la nécessité de bâtir "une société nouvelle qui dépasse les contradictions du capitalisme". Et, si l’on poursuit la lecture du document, force est de constater que le PS, s’il adoptait ce texte lors de son prochain congrès, se situerait définitivement dans une mouvance droitière à connotation sociale. Alors, les Kouchner, Bockel et autres Besson feraient véritablement figures de pionniers et "l’élargissement" selon Sarkozy aurait quelque allure de plaisante lapalissade.
Jusque dans son rythme, d’une remarquable fluidité, la langue nouvelle adoptée par les rédacteurs de cette "déclaration de principes du PS" gomme toutes aspérités susceptibles d’éveiller quelque élan réactif de la part du lecteur branché. Le vocabulaire est soigneusement peigné de manière à ne pas effaroucher l’adhérent potentiel, de façon à ne pas heurter le militant nouveau qui, avec sa carte à 20 euros, entend peser sur l’inflexion des choix dans le sens d’une modernisation de la pensée unifiante.
Mais, comme le note Manuel Valls lui-même, il s’agit bien d’un "texte de rattrapage" qui se donne pour but de relooker l’affichage sans trop laisser paraître le virage idéologique. Aussi la rhétorique humaniste subsiste-t-elle vaguement, notamment dans le "préambule", et l’on ne craint pas d’avouer que le PS "plonge ses racines dans la tradition de l’humanisme et dans la philosophie des Lumières"...
Bref, tout le monde trouvera son compte dans cette sorte de concordat et les hiérarques du parti pourront, dans un grand mouvement d’ensemble, signer au bas de la page sans prendre le risque de compromettre leur avenir.
Reste qu’en affirmant que le texte d’Alain Bergougnoux n’est qu’un texte de "rattrapage" encore plein des relents du siècle passé, Manuel Valls lève le voile sur ses intentions réelles. Et lorsqu’il déclare préférer Clemenceau à Jaurès, on saisit encore mieux dans quelle perspective se situe l’ancienne "plume" de Jospin. Un réformisme de couleur toute "radicale" en quelque sorte et, somme toute, de nature à satisfaire une large couche de l’électorat. Adopter cette "souplesse" qu’observe Manuel Valls chez les Britanniques et donc "changer la gauche pour la faire gagner".
Nul doute qu’Alphonse Allais nous eût asséné une formule encore plus édifiante !
Crédits photo : Le Figaro
104 réactions à cet article
-
De l’utilité des cotons tiges avant d’écouter la radio : bien loin de s’être exprimé de manière emmoliante et de vouloir ratisser large, c’est un discours combatif qu’a tenu Valls ce matin sur FI. Le risque du PS, c’est d’avoir des élus uniquement sur les erreurs de la droite, et de ne jamais gouverner que transitoirement, pour cause de schyzophrénie, écartelée entre le raser gratis et la pratique gouvernementale.
Avoir le courage de dire la vérité et de faire du PS un grand parti de gauche anti-totalitaire, anti-collectiviste, et libéral, c’est tout, sauf populaire et populiste.
-
D’accord. Je l’ais trouve bon et convaicant ce matin sur France Inter.
je ressents aussi cette schyzophrénie cet écartelement ancre dans une ideologie a laquelle il faut s’accrocher coute que coute plutot que de se recentrer sur les valeurs de gauche.
Courage, oui car il est extremement difficile de lacher cette ideologie qui a remplace les vrai valeurs.le renouveau est a ce prix.
-
par Le péripate (IP:xxx.x64.155.104) le 29 avril 2008 à 12H38
Avoir le courage de dire la vérité et de faire du PS un grand parti de gauche anti-totalitaire, anti-collectiviste, et libéral, c’est tout, sauf populaire et populiste.
Diantre ! Fichtre ! Foutre !
La priorité du PS serait donc d’être un "parti de gauche anti-collectiviste, anti-totalitaire " : pourquoi : cette menace le guettait ?
Et "libéral" bien sûr ! Effectivement, ce n’est pas populiste, ça pourrait même être le parfait slogan de l’UMP !
-
humm pour être exact , cela pourraît être le slogan de l’aile centriste de l’ump.
-
ni plus ni moins... la "plume " de Jospin LUI .......... RENSEIGNEZ VOUS....
ces Francs-maçons qui me font honte... bel-ami du Baron Baroin de Drucker.
http://www.europeus.org/archive/2006/04/22/ces-francs-macons-qui-me-font-honte.html
VALLS c’était le bonimenteur-lavette au standard......... que sait il faire de plus que d’entretenir des ragots et des rumeurs à longueur de journées.
Que de cadavres dans le placard ! Je persiste à affirmer qu ’il fallait le zigouiller dès son entrée dans la MNEF...... honte à la gauche de l’avoir gardé si longtemps dans ses rangs.
Merci à la presse et aux média de refaire une "virginitude" à cet aiguiseur de couteaux.
Le comble : savoir arriver au sommet .... et pis PLOUF la bulle de savon qui éclate......... la Gauche n’a vraiment pas besoin de lui.
-
Amis de droite,
vous verra-t-on aux enterrements des victimes de la malnutrition, des morts de l’amiante, des suicidés du travail et tiens aux commissions de surendettement des licenciés de Gandrange ?
Désolé mais quand je vois un commentaire aussi crétin, j’ai du mal je peux pas m’empêcher de participer au concours.
-
Manuel Valls : notre (futur) Tony Blair ... ?
-
Il y aurait une certaine cohérence : après Tatcher/Sarkozy, Blair/Valls. Nous ne sommes pas plus bêtes que les Anglais...
-
@peripate :
vue la casse sociale constatée après passage du blairisme, on peut peut-être s’épargner ça en France et revenir à nos vraies valeurs de gauche ...
Plutôt que de regarder du coté de l’Angleterre, regardez du coté de l’Italie ce que sont devenus les socialistes : à force de lorgner vers le centre, de se droitiser au point de devenir un machin sans saveur, sans idéologie claire, ... les électeurs ne s’y sont pas trompés : plutot que de voter pour un succédané de centre-droite/gauche mollasson qui ne s’assume pas, ils ont choisi la version violente et décomplexée, une droite libérale qui affiche clairement le programme !!!
-
La casse sociale du blairisme ? J’ai eu accès aux mêmes informations : elles sont largement à nuancer. Il est vrai qu’il n’est pas revenu sur Tatcher. Mais l’Angleterre jusqu’à Major inclus a vécu dans un collectivisme qui n’était pas loin du soviétisme. Blair a beaucoup fait pour les services publics (si si) qui étaient exangues, dû à la fois à la période pre-Tatcher et à Tatcher elle-même. La politique d’aide sociale s’est réorientée vers le retour à l’emploi, avec efficacité. Et s’il est vrai que le taux de pauvreté est plus important qu’en France, c’est de pauvreté relative qu’il s’agit, c’est à dire calculée en fraction du salaire médian de chaque pays considéré. Or le salaire médian est plus haut en Grande-Bretagne qu’en France, ce qui fait que la "pauvre" anglais l’est moins que le "pauvre" français. Au vu du chemin parcouru, parler sans nuance de "casse" sociale est largement abusif.
-
Ah oui c’est donce cela que vous voulez :
- des retraités obligés de se trouver des petits jobs non pas pour gagner plus ... mais juste pour parvenir à survivre, à garder un minimum de dignité, ce que leur seule retraite ne leur permet pas, alors qu’ils ont travaillé toute leur vie ...
- des mois d’attente pour se faire opérer d’un genou ... et quand on doit se faire soigner d’un cancer, toutes les chances de rémission oubliées, car le temps que vous puissiez obtenir un R-V à l’hopital, les métastases ont continué leur sale boulot ... Bref un accès au soin déplorable et une qualité des soins qui a également baissé ...
Alors certes, le taux de chômage a bien baissé en Angleterre, mais à quel prix !!! Insécurité professionnelle généralisée, bas salaires tellement bas qu’il faut cumuler les emplois pour s’en sortir ...
Quant aux privatisations effectuées, oui, parlons en : les chemins de fer en Angleterre ont été privatisés, donc résultat logique, les investissements sont majoritairement réalisés sur les tronçons rentables ou rentabilisables ... et si vous avez la malchance d’habiter dans une zone peu rentable ... dommage pour vous ...
En France, la casse commence tout doucement ... mais surement ...
Et les premières victimes de ces mesures sociales-démocrates, ce sont toujours les couches populaires qui sont bien plus fragiles économiquement car leurs revenus leur laissent peu de marge d’adaptation ... Dommage pour elles, au nom du darwinisme économique elles seront les premières sacrifiées ... -
Nous ne partirions pas du même point, le point d’arrivée ne serait donc pas le même. C’est le chemin parcouru, à parcourir et la manière de marcher qui sont l’esprit du politique. Faire un état des lieux en Grande-Bretagne n’a de sens que si on ne cache pas le point de départ, qui était catastrophique. Et la Grande -Bretagne va mieux. Très largement.
-
La privatisation des chemins de fer a été une catastrophe. C’est vrai. Elle a été très mal menée. Les erreurs sont en voie de correction. Et le darwinisme social, c’est le conservatisme. La responsabilité individuelle, c’est le libéralisme. Rien à voir.
-
darwinisme pris dans le sens des lois de l’évolution :
le déclin des couches populaires, il n’y a pas lieu de pleurer, de les plaindre : ils ne sont plus adaptés au monde moderne, ils n’ont pas de capacité d’évolution, ils vont donc fatalement continuer à décliner (se marginaliser, s’appauvrir) pour finalement disparaitre.
qui sont ils ? essentiellement l’ancienne classe ouvrière, dont on n’a plus besoin avec l’informatisation et la mécanisation accrus ...
dur, non ?
-
Je répète : le darwinisme social et la méritocratie, c’est du conservatisme, la droite. Maintenant qu’une blouse bleue deviennent une blouse blanche, je ne vois pas le problème. La question, c’est la vraie pauvreté, pas les variations de revenus de telle ou telle classe sociale.
-
Salut Péripate,
pour une fois que nous sommes en désaccord, je ne pouvais rater l’occasion de te le faire savoir. Nous avons visiblement écouté la même émission ce matin.
D’entrée de jeu, le plan "blairiste" me fait tordre de rire tant c’est "tarte à la crème". Aujourd’hui toute l’élite politique se définit comme blairiste, j’évite en général une autre tarte à la crème bien galvaudée, "la pensée unique" mais là, c’est approprié.
Qu’est-ce que le blairisme ?
Je dirais que c’est une idéologie qui ne se définit pas comme telle, mais comme une pensée pragmatique qui se résume en une petite phrase "je ne fais pas une politique de gauche ou de droite, je fais une politique qui marche". Ben voyons, ça ne mange pas de pain. Sarkozy est très "blairiste" même si les résultats ne sont pas au rendez-vous. Ce que j’ai trouvé amusant dans l’intervention de Valls, c’est que malgré ce côté pourfendeur des idéologies (terme "diabolique") et apôtre du pragmatisme, il reconnait le mérite à Sarkozy d’avoir renouveler l’idéologie de la droite. Cette opposition pragmatisme/idéologie finit par rendre nos politiques complètement schizophrènes.
On pourrait ajouter au blairisme la dimension morale. "Moraliser le capitalisme", ça m’a toujours fait rire. J’avoue que ça me fait encore plus rire quand je l’entends dans les rangs de "ma gauche", mais ça a aussi sa portée comique dans la bouche d’"un hiérarque du PS ou de l’UMP. Qu’on accepte l’économie capitaliste de marché pourquoi pas, mais qu’on lui demande de se moraliser et je dis stop. Elle est forcément amorale (c’est un système pas un humain) et se doit juste d’être efficace pour elle-même et non pour l’humain. Je préfère cent fois un libertarien pur jus à un capitaliste compassionnel hypocrite.
Autre tarte à la crème de Valls ce matin. La pensée de gauche date d’une époque ou l’économie était national alors que nous vivons l’ère du capitalisme mondialisé. Le "capitalisme mondialisé" ce serait pas le "capitalisme apatride" d’il y a 100 ans ? Les grosses firmes s’appuient toujours sur des Etats souverains, elles sont apatrides quand il faut payer l’impôt, et très "patrides" quand elles ont besoin d’infrastructures pour se développer ou de protection à l’étranger (Chomsky fait assez justement remarquer que dans le coût du baril, il faudrait inclure une bonne partie des dépenses du Pentagone, on pourrait aussi penser à certains déploiement de forces françaises en Afrique). Un gros groupe industriel burkinabe à portée internationale est pour le moment une utopie.
Les mécanismes fondamentaux n’ont pas changé : accumulation du capital par création et augmentation infinie des marges et de la croissance. L’externalisation des coûts est un des outils. Il y a un changement d’échelle au niveau du "dumping social" qui doit au développement des transports et au pétrole pas cher. Mais pas nouveau, il a d’abord eu lieu à l’intérieur même des nations, puis grâce à leur frontières immédiates. Délocalisation et immigration (intérieures ou extérieures) étant deux des bases de la réduction des coûts.
D’ailleurs si le capitalisme n’était plus national, on se demande vraiment pourquoi les Etats ménagent certains pays, en attaquent d’autres indirectement ou directement et pourquoi les dépenses militaires augmentent.
Pour ce qui est de la liberté, je me trouve assez d’accord avec la déclaration de principe du PS : "L’émancipation humaine". C’est le point commun de toutes les courants de pensée de ce qu’on appelle gauche depuis l’apparition des sociétés capitalistes.
Ensuite ces courants de pensée se divisent entre courants révolutionnaires et courants sociaux-démocrates. Pour moi Tony Blair ce n’est plus de la social-démocratie. La social-démocratie en France aujourd’hui ce serait la gauche du PS et le PCF (mes camarades vont hurler). Le problème, c’est que la social-démocratie n’a connu pour le moment que des échecs (je leur reconnait aussi certains succès à la marge) tout comme l’option révolutionnaire. Parce qu’ils ont perdu de vue ce qui aurait du être leur seul gouvernail : "l’émancipation des travailleurs par les travailleurs eux-même".
Ils finissent par se focaliser sur des points de détail. Le montant du SMIC en est un. Ce qui est important c’est le différentiel entre les salaires les plus bas et les salaires les plus haut. D’ailleurs, ce n’est pas tant le salaire que le revenu disponible, puisqu’on essaie de corriger les inégalités par l’impôt.
Mais en dehors de la déclaration de principe, "l’émancipation humaine" n’est pas la préoccupation. Manuel Valls ne fait que prolonger la croyance en "l’homme providentiel" qu’il se propose d’être pour nous. Je pourrais dire la même chose des hiérarques de mon parti. Eternelle resucée du concept de "despote éclairé" dont la forme en matière de pouvoir économique serait "le patron paternaliste".
Mais la réflexion de la part du travail dans la vie elle est où ? Celle de la place de l’Etat ? Celle de la démocratie dans le fonctionnement de l’entreprise ?
Ce dernier point me parait un champ devrait s’emparer la gauche. A quoi bon proposer l’intéressement des salariés s’ils n’ont aucun poids sur les décisions stratégiques de leur entreprise ?
-
@ Masuyer
Plutôt d’accord avec toi sur le bilan du blairisme, qu’idéalise un peut trop Le Péripate
. Je ne veux pas me répéter et je suis fatigué ce soir alors :
-
-
Salut Zen,
très bien ton article. Au fond je ne crois pas au blairisme. Tony Blair est juste une "incarnation" du fumeux concept de "3eme voie" qui est en fait la voie technocratique en vigueur en UE depuis bien avant lui. Comme il est assez charismatique, on a associé son nom à cette idéologie, c’est tout.
-
Salut Masu... Je dois sortir, mais je lirais et tacherais, si c’est possible de te répondre. Mais, c’est clair qu’il n’est pas question de troisième voie. Il est question de tirer les conséquences du libéralisme, qui a un fort potentiel de gauche. Sur le terrain de l’adversaire, avec ses armes...
-
@ tous les lecteurs,
Masuyer vient de vous présenter sa dernière recette de bouillie politique pour les chats, que lui a donnée le PCF, une forme nouvelle de la langue de bois éternelle du PCF depuis le début de son existence. C’est vrai le PCF ne peut plus maintenant se permettre de parler comme Marchais ou Andrieux ! On a vu le désastre !
Socialistes pro ou anti-Valls, faites attention à ce monsieur qui est dangereux, il n’hésiterait pas à nous réinventer le goulag, s’il arrivait un jour au pouvoir. Il en serait de même avec Besancenot qui n’est qu’un cousin germain politique.
Vous l’aurez compris, Valls est un type très bien. Je souhaite que ses idées se développent au PS.
Peripate, pour une fois je vous soutiens
-
"les conséquences du libéralisme, qui a un fort potentiel de gauche...." ?????????????????????????????????????????????????????????????????????????????
-
Bonjour Dalat,
comment allez-vous ?
je suis en train de vous concocter un petit programme de derrière les fagots, un petit séjour de reconditionnement idéologique, à vos frais, dans une rizière au Kampuchéa Démocratique. Vous allez adorer.
En tout cas je vous remercie pour votre amitié.
Sinon dans la vie, à part soutenir ceux avec qui j’ai des désaccords et quoiqu’ils disent, vous avez des réflexions personnelles ?
-
@ Masuyer,
Les risières du KAMPUCHEA, je connais bien et j’aime beaucoup, mais sans les Khmers rouges. J’y retourne en octobre prochain avec un groupe de 6 personnes en remontant le Mékong depuis My Tho au Vietnam, jusqu’au Tonlé Sap avec un court arrêt à Phnom Pen au Cambodge.Pour votre programme, merci je n’en ai pas besoin !
Si ce n’est pas terminé, j’essaierai d’aller au procès de KIEU SAMPAN, pour lui pisser au cul, ainsi qu’à VERGES peut être aussi.Je penserai à vous si j’arrive à mes fins !
La neige a t’elle fondu dans le Jura. Avez-vous pu reprendre votre travail forestier, sans esclaves ?
-
par Le péripate (IP:xxx.x64.155.104) le 29 avril 2008 à 13H14
Il y aurait une certaine cohérence : après Tatcher/Sarkozy, Blair/Valls. Nous ne sommes pas plus bêtes que les Anglais...Pas plus bêtes, je ne sais pas : mais ça voudrait dire qu’on est au moins aussi con ! -
D’accord avec toi, Mazuyer !
Que la gauche en revienne à ses fondamentaux, même et surtout dans l’économie de marché : il y a urgence.
Les Valls et autres libero-centristes n’ont qu’à rejoindre le Modem, ou l’UMP : les choses seront claires.
-
@cza93
Je suppose que c’est du 4ème degré ; sinon c’est très con :
Avec la pauperisation de la masse des travailleurs - car statistiquement ils sont beaucoup plus nombreux que les cadres sup très formatés à l’ultralibéralisme,et encore plus que les "patrons " -dont certains sont de niveau BEP et pas focemment très capables d’analyse dont d’adaptation au monde- , induit une crise économique majeureau niveau national -PIB dans les chaussettes- : L’enrichissement des cadres sup et de certains patrons - le CAC 40 fait son CA à l’étranger aussi-, ne fait pas consommer plus de yaourts, oeufs, lait,viande, vollailles, essence,biens de consommation divers,puisque c’est le nombre qui fait la consommation.
La tertiarisation de l’économie n’a jamais fait disparaitre les ouvriers mais a opéré une translation des ouvriers vers les emplois de service et techniciens.
C’était une apparté, Manuel Valls étant comme Strauss Kahn et beaucoup d’autres de cette "gauche", libérale et totalement adaptée aux nouveaux diktats d’une économie mondialisée flexibile et fluide ; ils appellent ça la réalpolitique ...
Besancenot ne fait que traduire de façon assez percutante et talentueuse les constats que se font une bonne partie des salariés qui ont le sentiment d’être les dindons d’une farce qui les utilise comme "variable d’ajustement"...Et si la gauche- façon Mauroy- était tout simplement ce qu’on prétend avec un ton péremptoire "l’extrême gauche", à savoir celle qui s’interesse à la "masse salariale" et parle en son nom ?
-
@ cza93
OUI.... !!!
A lire le jubilatoire "La Royaume enchanté de Tony Blair" de Philippe Auclair chez Fayard ...
www.amazon.fr/royaume-enchant%C3%A9-Tony-Blair/dp/2213628297
A LIRE D’URGENCE ......pour éviter l’intox de droite comme de gauche : Quelle connerie a poussé Ségolène Royal à se prétendre admirative du modèle de BLAiR ????
-
la responsabilité individuelle n’a rien à voir avec les camps politiques ! Etre responsable c’est de tenir compte de facteurs ne nous concernant pas directement mais découlant de notre présence et de nos actes. Le moins que l’on puisse dire c’est que ce n’est pas le cas du libéralisme qui est devenu depuis longtemps ultra... !!!
quelle manoeuvre indélicate et péremptoire. La liberté individuelle et la responsabilité qui en découle est une valeur appartenant d’abord à l’être dans sa totalité.
La politique c’est l’organisation de la cité et non l’axe intérieur des hommes... s’ils portent cette folie cela les entraîne sur l’appui des structures de la société au lieu de s’appuyer sur l’entraide des hommes et le fascisme devient une norme absurde qui revendique la peur comme un droit.
La peur se soigne par l’amour et aussi peu qu’on pourrait définir que l’amour est à gauche qu’on pourrait dire que la liberté est droitière. ce sont des concepts qui dépassent largement l’humanité. Et s’il y a une guerre à mener c’est bien celle-ci... que la peur ne nous engloutisse pas au point de nous renier nous-mêmes et notre sensibilité bien humaine et malheureusement aucun de nos attirails militaires n’arrivent à nous donner cette paix puisqu’elle entetiennent la mort et le sang et toutes les peurs en ce monde car elles justifient toutes les violences.
La liberté individuelle est une valeur universelle et vous ne pouvez l’utiliser à seule valeur libérale, entrepreneuriale et matérialiste, c’est grotesque, d’autant plus que ces "valeurs" ultra ou néolibérales s’accomodent fort bien de ces massacres continuels et horripilants.
D’abord se reconnaître dans l’être universel, seulement ensuite trouver ses préférences, car on ne peut faire l’inverse.
Pour ce qui est de changer la gauche pour être sûr de retrouver la gauche qu’on connait et dont on tire les ficelles... cela ressemble étrangement à utiliser le mot réforme pour faire aboutir des régressions absolues.
-
Je me souviens moi très bien de comment les gens de l’underground londonien parlaient de Thatcher après la guerre des Malouines... ils tenaient exactement les mêmes discours que les pilotes militaires parqués en Ecosse ou les pêcheurs du Morray Frith, jamais premier ministre britanique n’a été autant haï par les citoyens britaniques du nord de l’Ecosse au pays de Galles... hormis les lords... bien sûr... puisqu’elle était leur égérie.
C’est une vision royaliste qui est entetenue par les tenants politiques, à n’en pas douter puisqu’ils aiment tant confondre leur rôle de coordinateurs avec celui de décideurs... alors même qu’ils ne décident absolument de ien puisque c’est la banque mondiale qui dicte ses lois et si jamais ils vous présentent un type sortant d’une soucoupe volante sur les ruines d’Israel dites-vous bien que ce ne sera pas Jesus.
...
Qu’est-ce que vous venez nous chanter de la belle période Thatcher ? Vous vous appuyez sur des chiffres je suppose qui n’ont rien en commun avec la réalité humaine et c’est bien le plus gand défaut du néolibéralisme en tant que tel.
-
changer le monstre de l’intéieur, se débarasser de l’omnipotence de la machine de guerre, oui, là je vous suis péripate, c’est bien vu.
-
Au delà de son positionnement résolument à la droite du PS, Manuel Valls qui, pourtant, manie habituellement bien la langue française et connaît le poids des mots s’est résolument prononcé ce matin sur France-Inter pour l’"assimilation" des étrangers résidants en France en faisant mine de croire ce terme synonyme d’"intégration". Ce n’est pas mon avis. "Assimiler" a pour moi une connotation beaucoup plus forte et s’apparente, sur le plan culturel, bel et bien à une absorption, à une phagocytation, à une dissolution dans le corps récepteur. Bref à une obligation, pour les étrangers, d’abandon total et définitif de leur culture. Je vois dans cette volonté réitérée de Manuel Valls d’employer ce terme une volonté de ratissage élargi d’une opinion prompte à vilipender l’"autre", celui qui vient d’ailleurs, le fauteur de troubles et l’aggravateur du chômage. Personnellement, ce bref échange m’a profondément mis mal à l’aise car il augure mal de la mutation du PS si des gens comme Valls y prennent le pouvoir.
-
Oui, assimilation est plus fort que intégration. C’est la force de la République laïque française, son sens de l’égalité qui réclame la pratique du français, le non-communautarisme, et la religion dans le domaine du privé, et l’adhésion aux principes de liberté. C’est un donné anthropologique, un choix de société. Être mal à l’aise avec ça, c’est au pire, pratiquer un racisme à l’envers, au mieux pratiquer un relativisme post-moderne.
-
Manuell Valls s’affiche à gauche et pense à droite. Demain, en cas d’alternance, il se présentera à gauche et agira à droite.
La pire hypocrisie de ces petits hommes de pouvoir que sont Valls, Bockel et autres, consiste à se faire valoir comme étant "modernes". La troisième et la quatrième république ont fourni légion de ces parlementaires bouffis d’assurance et d’ambition dont la principale "modernité" consistait à prendre grand soin de ne pas combattre les pouvoirs industriels et financiers ou les us et coutumes les plus rétrogrades. Bref : à aller dans le sens du vent.
Il n’est guère étonnant que les média de masse aime les postures de Valls. Il ne représente, pour les pouvoirs installés, aucun danger. Aucune surprise. Il est le parfait exemple de ce qui menace la pensée et l’action socialistes : le virage vers une politique démocrate, à l’instar des Etats-Unis où les socialistes, qui représentaient une force politique au début du XXème siècle, ont été écrasés, ainsi que leur volonté de transformation sociale.
Valls est un pion, un pion poli et policé, dans un combat politique où assurément, sa couleur est loin de définir son affiliation réelle. Dommage qu’il soit un peu trop jeune. Il aurait, sinon, fait comme ses modèles plus décatis : rejoindre sa famille et travailler pour le gouvernement actuel.
-
Les médias de masse aiment aussi Besancenot. N’avez vous pas l’impression que celà invalide votre raisonnement ?
-
@ Le Péripate
Non. Besancenot ne représente ni danger ni surprise pour les puissants. Comme ses maîtres à penser (les mêmes lunes depuis 35 ans), il combat le socialisme de gauche, préférant un socialisme fade et fantoche, facile à ridiculiser auprès des lycéens et des étudiants qui forment l’essentiel de ses recrutements. Valls et Besancenot ont d’ailleurs tout lieu de s’apprécier car ils sont les deux caricatures des incapacités de la gauche.
En clair : radicalité sans capacité de réforme = Besancenot ; réforme sans capacité d’opposition = Valls.
Je préfère de loin la position de Die Linke, en Allemagne, qui, en refondant une pensée tout à la fois réformiste et plutôt radicale, tire le centre allemand et la gauche modérée vers elle. Oskar Lafontaine est un socialiste courageux. La modernité est rarement là où elle se prétend.
-
D’accord. D’ailleurs, une scission du PS ne serait pas forcément une mauvaise chose. Au moins d’accord là-dessus.
-
tout à fait d’accord avec vous Nometon.
Mais du reste, pourquoi vouloir absolument qualifier les valeurs -socle du socialisme comme démodées ; en quoi les idées de partage, de solidarité, d’égalité, de laïcité, la république, la justice sociale seraient des valeurs obsolètes ????
... et par voie de conséquence seraient jugés "modernes" : le capitalisme et la financiarisation de l’économie qu’il provoque, la paupérisation des classes moyennes, l’augmentation de l’exclusion, des inégalités, "travailler plus pour gagner ... pareil si tout va bien !" ... Vous pensez que cela constitue un progrès dans l’évolution de l’humanité une telle modernisation de nos sociétés ?
Les émeutes de la faim, ce ne seraient que des épiphénomènes de la nouvelle société mondialisée en voie d’émergence ??? on n’avait pas compris !!! ... la concurrence entre cultures vivrières / / cultures d’exportation et d’agrocarburants, la spéculation financière sur le marché des céréales, la précarisation et l’insécurisation sociale ... bref, toutes ces horreurs provoquées par le libéralisme débridé ...
nous, gens de gauche, c’est contre tout cela qu’on voudrait s’élever ... alors qu’en étant "moderne" il suffit juste de donner un traitement cosmétique aux évênements pour les rendre "acceptables" et continuer à piller, apauvrir, polluer, ... pareil, sans rien changer ... sauf qu’on evient des "démocrates modernes" !!! -
Et vous avez oublier la valeur liberté. Est-ce un hasard ? Êtes-vous prêt à prendre par la force ce que vous croyez qui vous est du ?
Et l’égalité. Il y a d’abord l’égalité de tous devant la loi. Êtes vous prêt à enfreindre cette égalité pour obtenir les autre égalités ? Et quelles sont -elles, ces égalités ? Sont-elles toutes inéquitables ?
Différences dans les compétences et les responsabilités :inégalité équitable.
Inégalités du sportif mieux payé que le savant : inégalité acceptable.
Inégalités d’un salarié mieux payé dans un secteur qui marche par rapport à un salarié dans un secteur déclinant : regrettable, mais est-ce une injustice ?
Inégalités de rente de situation, de corporatisme, d’exclusion du marché : ce sont celles là qui sont inéquitables et qu’il faut combattre.
-
-
par Le péripate (IP:xxx.x64.155.104) le 29 avril 2008 à 15H13
D’accord. D’ailleurs, une scission du PS ne serait pas forcément une mauvaise chose. Au moins d’accord là-dessus.Eh ben, voilà : on est d’accord !Que le PS se débarrasse, effectivement des crypto-libero-réacs, qui le font de plus en plus ressembler à un parti de droite, et se rééquilibre comme une force de progrès, avec l’ensemble des forces de la vraie gaucheAllez, une dernière Valls.... -
Voilà, d’un côté la gauche authentique, de l’autre la vraie gauche......dans l’opposition jusqu’à disparition complète. A moins que l’on en garde un ou deux, pour un musée du stalinisme.
-
@ cza
Oui, TINA..."There Is No Alternative" de Tatcher est une escroquerie,les modèlescandinaves ont bien montré un mode alternatif de gouvernance.
La doxa libérale comme modèle unique et indépassable, est une idéologie au même titre que le stalinisme en son temps, mais plus civilisée ; Il n’existe qu’un modèle et un seul est inepte et même les économistes hier les plus "libéraux reconnaissancent que le modèle a attent ses limites.
Qui connait l’histoire de l’écononomie sait qu’il s’agit d’une histoire de choix idéologiques et que la balance penche toujours du côté du capital ou du social en fonction des orientations idéologiques : Milton Friedmann ultralibéral pour le déréglementation des marchés était le conseiller des Bush.....Un keynesien, conseiller des Clinton.
Je m’éloigne du sujet ... Il existe une droite libérale, "moderne", qui tournera casaque si la crise s’aggrave et si la masse des salariés en Europe fait entendre un ras le bol suffisamment conséquent.
Pascal Lamy et DSK, moduleront leurs dires, Valls aussi. -
encore un homme de gauche qui se prend pour Dieu, il n’a pas digeré de ne pas avoir été appelé par Sarko ? il veut changer le parti socialiste car le mot socialiste ne veut plus rien dire ? aurait-on effacer ce mot des dico dans le nuit ? le mot socialiste ne signifie plus faire passer l’ineret général avant l’interet particulier ? c’est vrai que pour lui l’interet de M.Valls prévaut sur l’interet d’un Delanoé, un Peillon, un Dray, sauf qu’eux ils ne veulent pas changer le nom du parti, ils veulent le refonder en ne perdant au passage aucune des valeurs de base qui sont dictées dans la nouvelle déclaration de principes du parti, adoptée par le BN en mars et qui rassemble les fondamentaux des valeurs de la patrie des droits de l’homme, liberté, égalité, fraternité, Monsieur Valls, fraternité, interet général !! Débats et forums participatifs puis vote des militants le 29 mai. Le parti, ce n’est pas vous. C’est, vous, moi, les autres, tous les autres. Si vos idées vont dans le sens de la plupart d’entre nous vos idées iront jusqu’au bout, c’est çà la démocratie. Si la gauche oublie ses électeurs, ne les consultent pas, elle perdra encore. La gauche c’est le peuple, ne vous en déplaise, la base. Un bulletin de vote il faut d’abord avoir envie de le mettre dans l’urne et ensuite il faut comprendre pourquoi on met celui-ci, plutôt que celui-là. Ne vous inquietez pas, les leçons de 2002 et 2007 ont portés leurs fruits, nous ne resterons pas la gauche la plus bête du monde.
-
@ la fée viviane,
En attendant, vous lêtes bien,...la plus bête du monde. Cà va être dur d’en finir !
-
Voila l’exemple type du techno qui prétend avoir des idées "jeunes" par rapport aux "vieux"
Mais,ce sont ses idées qu’il développe qui sentent le vieux car il n’y a rien de nouveau et seule la communication change
Cet adorateur de la "deuxieme gauche" celle représentait par les "curés de gauche" au sein de la CFDT qui ont contribué à précarisé la société française en détruisant l’héritage sociale de la France et en substituant des rustines de misère comme le RMI
Regardez bien et faites donc l’inventaire de cette deuxieme gauche
Regardez ceux qui ont détruit des industries entières dans les années 80 en orientant la France dans "une société de service"
Nous n’avons plus aujourd’hui d’industrie ni d’emplois industrielles mais que de la précarisation des classes sociales
C’est cela le résultat économique de la deuxieme gauche,c’est la "compassion sociale" comme plat de résistance
Plutot Nicolas Sarkozy encore 9 ans que "cette 2eme gauche caviar"
-
à Lerma
Je crois que vous êtes aussi doué pour les idées que pour l’orthographe.
-
Manuel Valls aurait mieux fait de dénoncer le projet de Sarkozy qui consiste à permettre de travailler en même temps que de percevoir sa retraite, plutôt que d’approuver les 41 annuités de cotisations déormais nécessaires.
@ l’auteur je lis : ""le militant nouveau qui, avec sa carte à 20 euros"". Vous êtes sûr qu’on trouve encore des cartes à 20 euros au PS ? J’en doute.
-
20 Euros , c’est encore trop cher pour un parti sans idées !
-
Les langues se délient et on s’achemine lentement, mais sûrement, vers la rupture à gauche.
Il y a deux gauches en France :
Une gauche antidémocratique, antilibérale, antieuropéenne et "antisioniste". C’est la gauche de la collaboration avec n’importe qui, pourvu qu’elle se rapproche du pouvoir.
Et une gauche sociale-démocrate, libérale et européenne.
Ces deux gauches n’ont plus rien à faire ensemble et les hierarques du PS, qui ont pondent des textes qui tentent inlassablement de marier les carpes avec les lapins ou de mélanger les torchons avec les serviettes, mènent un combat d’arrière-garde : Le PS qu’ils tentent de sauver de maintenir en vie est un cadavre politique sur lequel ils font de l’acharnement thérapeutique !
Ségolène m’a tuer !!!
-
"changer la gauche pour la faire gagner".
La seule chose à retenir de cette phrase, c’est "gagner". Parce que le mot "Gauche" est un contre-sens en parlant du PS, qui a commençé à installer le pire systeme capitaliste dans les années 80 et qui a donc l’intention de continuer (la honte).
Pour construire un autre monde, la seule solution est de sortie des arcanes de la politique politicienne, soumise aux impératifs financiers et dont le seul ’gauchisme’ consiste en un gallimatia de formules creuses.
Ce week-end à Bègles, a lieu le Forum Social de Gironde autour du thème "Résister pour bâtir un autre monde". Commençons des maintenant à reconstruire en dehors de ce systeme perverti. RV ce week-end.
-
-
par Ægidius REX (IP:xxx.x6.246.203) le 29 avril 2008 à 17H38
la gauche n’a aucun avenir politique, sans compter qu’en tout état de cause, l’extrême droite, de quelque nom qu’on l’appelle, est irréversible en France.
Ah ! Le retour du rex et de son obsession ! C’est un chien de pavlov, le rex : il suffit qu’on prononce "immigrés", et le voilà reparti pour un tour !
Quant à la dernière phrase, c’est carrément du burlesque (à part que ça manque de verbe, mais bon...) : "l’extrème-droite irréversible en France" : le rex est décidément un sacré boute-en-train !
Que va-t-il en inférer ?
-
@ calmos
Que Ségolène Royal n’ait pas d’envergure internationale et présidentielle, c’est clair, qu’on s’en moque comme d’une idiote patentée- ce qu’elle est très loin d’être- est primaire, viscéral et donc idiot.
La France n’est ni prête pour une femme au pouvoir - une jolie potiche faire valoir style Carlita, oui- ,ni pour un mode de gouvernance un peu plus scandinave comme elle le proposait mais méfiez-vous de la prendre pour une conne.
Que vallent les bisbilles immatures des caciques de la gauche, infoutues de s’entendre contre cette femme qui trace sa route malgré les saloperies des uns et des autres dans son parti ??
-
"Le maire d’Evry et député socialiste de l’Essonne publie un livre d’entretiens au titre provocateur (Pour en finir avec le vieux socialisme et être enfin de gauche, Robert Laffont). Considéré comme à la droite du PS, il évoque l’état et l’avenir de la gauche, avouant se sentir plus proche de Clemenceau que de Jaurès. Estimant qu’une « nouvelle génération » doit s’imposer au PS, il plaide « pour une forme de rupture avec ce que nous avons été »
Comprenne qui pourra...
-
CHANGER LA GAUCHE ?
Cette structure de gamins prépubères qui n’a jamais évolué depuis quarante ans !!
Mission impossible.
drzz
-
@ drzz,
Oui, çà va être très dur !
-
drzzzzzzzzzzzzzzzzzz , lui , reste droit dans ses bottes de faucon . Vérifiez-le ici :
-
-
Je crains que Valls n’ait pas compris ce qui fait perdre la gauche aux élections nationales depuis > 10 ans. C’est tout simplment de n’etre plus de gauche... Quand Jospin fait une campagne qui "ne sera pas socialiste", quand Royal oublie les fondamentaux de ce qu’est la gauche, et bien la gauche perd, tout simplement.
Or qu’a dit Valls ce matin sur Inter qui me permette de le différencier de politiques de droite : pas grand chose. Sur les retraites il s’est comporté comme un mouton de panurge, en nous revendant la sempiternelle ritournelle sur l’allongment de la durée de vie. Il faudra donc plus cotiser. Suuuurrrr ! Sauf qu’il oublie, en bon crypto-libéral qu’il est, de dire que le monde du travail est le seul sur lequel on envisage de faire porter des efforts pour le financement des retraites ou presque. Pas un mot sur le capitalisme financier, qui bénéficie fortement de l’activité du travail des individus, tout en les oubliant à l’heure de la rédistribution. Ce capitalisme financier, et pas le capitalisme productif, doit être la cible de toute démarche volontariste et la source de financement de minima et revenu sociaux assurant la redistribution des richesses créees. C’est cela être socialiste, même et malheureusement encore plus au XXIeme siècle. Et que l’on ne vienne pas me parler de modernité. La situation des employés et ouvriers aujourd’hui, et de la classe moyenne en général, se dégrade sous les coups d’une minorité dirigeante aisée, situation qui n’est pas sans rapeller celle décrite par la théorie de la lutte des classes...Taper sur les mêmes ne fait pas forcement moins de mécontants comme le dit la devise shaddock. Mais c’est tellement plus facile pour un politique, surtout si il est à droite. A ce sujet, Valls doit être totalement dyslexique !
-
@ Ronny,
Merci. Continuez sur cette voix. Nous ne sommes pas prêts de revoir la gauche au pouvoir.C’est tout ce que nous souhaitons.
"Quae cum ita sint ,Ronny, perge quo coepisti ! ". C’est très vieux çà date des Romains !
-
Dalat,
si je m’en réfère à votre orientation politique telle que vous me l’aviez exprimée, vous êtes un anticomuniste anti-fachiste. Je voulais donc vous signalez que vous avez manqué de réagir au commenatire d’Asinus Rex. Je tenais aussi à vous indiquez un fil où vous pourriez faire valoir vos qualités de militant fasciste (http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=39279)
Tenez bon
-
erratum
Faire valoir vos qualités de miltant ANTI-fasciste
désolé
-
Resalut, Masu…
Pour l’essentiel, je suis d’accord avec ton post. C’est de la bonne critique. Mais de la critique. Et, elle est nécessaire, car l’histoire du capitalisme montre que la critique le fait bouger, évoluer. Récupération disent les déplorateurs. Malheureusement, les critiques, qui sont nombreuses, sont souvent incompatibles entre elles. On peut lire à ce propos « le nouvel esprit du capitalisme « de Bolstanski.
D’abord, un coup de balai : ce que peut dire un homme politique, soumis à la nécessité d’être élu, ne m’intéresse que de loin. Je n’ai pas besoin d’être populaire, y compris ici sur agora, aussi j’ai ma complète liberté de parole.
Depuis la chute du mur, que je ne regrette pas, l’économie de marché, fusse du bout des lèvres, est à peu près accepté, sauf par quelques nostalgiques. Le socialisme a-t-il été refondé ? J’ai beaucoup lu, de Badiou à la littérature d’Attac, en passant par les ténors de mon parti : des critiques, souvent justes. Badiou nous ramène au communisme originel avec le dépérissement de l’État en ligne de mire. À Attac, si tu en trouves deux d’accord, c’est qu’il est question de la maison écolo en paille. Mais, au fond, c’est à l’État que l’on demande de régler les problèmes. Un État qui ne peut que rendre que ce qu’il a pris, et même souvent moins, beaucoup moins. Il s’en perd en route. Des idées de régulation, comme avec l’excellent Zigler, mais rien vraiment pour gouverner.
Alors, fatalement, un jour, tu ouvres un bouquin de la doctrine honnie, pas un de ceux, nombreux, qui dénoncent l’horreur économique. Puis d’autres. Mill, Smith, Hayek, Bastiat, Karl Popper, Salin, Berlin….Et tu t’aperçois que l’on t’a menti.
Pas de grand soir, pas d’eschatologie cryptochrétienne. D’abord une théorie de la limitation des pouvoirs. Puis une exigence personnelle, la responsabilité. La liberté, l’égalité vrai de tous devant la loi, pas de méritocratie, pas de darwinisme social, l’équité économique, le refus des constructivismes, du scientisme et des illusions démiurges. Un ordre spontané, mais pas magique, le marché ni totalitaire ni parfait, mais toujours mieux que les décisions des comités Théodule. Une richesse intellectuelle que les socialismes n’égalent pas.
Des nuances, des gradations. Si on vient de la gauche, lire Popper, Berlin, Rawls…
Il est vain de chercher une troisième voie entre capitalisme et socialisme, ne serait-ce que parce que l’un existe, et l’autre non, même en rêve. C’est l’adieu au socialisme, un adieu qui place le socialisme à la droite du libéralisme, du côté des conservateurs.
Mais, bien sûr, je ne me présente à aucune élection.
-
J’ai oublié de parler de la démocratie. Dans nos régimes de démocratie majoritaire, les classes égoïstes se sont servis sur le dos des riches, chichement certes, mais les pauvres continuent de dormir dans la rue, oubliés de tous. C’est intolérable. L’Etat se doit faire respecter la loi, condition de la liberté, et permettre aux vraiment pauvres d’accéder au marché, à une vie digne. Même Hayek, le diable Hayek, conseiller de Margaret Tatcher, était pour un revenu universel. Comme à Attac ! Et que les autres se démerdent, ce sera d’autant plus facile que l’Etat arretera de leur vider les poches. C’est sûr que les égoïstes qui ralent pour le non remboursement de leurs lunettes ne vont pas apprécier....
-
Le Peripate :
Un ordre spontané, mais pas magique, le marché ni totalitaire ni parfait, mais toujours mieux que les décisions des comités Théodule. Une richesse intellectuelle que les socialismes n’égalent pas.
Des nuances, des gradations. Si on vient de la gauche, lire Popper, Berlin, Rawls…
Il est vain de chercher une troisième voie entre capitalisme et socialisme, ne serait-ce que parce que l’un existe, et l’autre non, même en rêve. C’est l’adieu au socialisme, un adieu qui place le socialisme à la droite du libéralisme, du côté des conservateurs.
Bel euphémisme : le marché "pas parfait" !
Je ne connais aucun comité Théodule qui aboutisse à mettre 2 milliards d’humains dans la misère, qui organise un véritable pillage des richesses, un brevetage du vivant, qui organise, grâce à la spéculation le piratage de l’économie mondiale, qui aggrave les inégalités comme jamais, qui organise la spéculation sur les matières premières nécessaires à la survie : belle richesse........ intellectuelle !
Quant à la "troisième voie", il faut être partisan de Manuel Valls et des crypto-libero-réacs pour encore feindre d’y croire. Effectivement, il n’y a pas de troisième voie : il n’y en a qu’une : la régulation, drastique et définitive du marché, la soustraction à la spéculation des matières essentielles à la vie, la taxation du capital financier et spéculatif, la détaxation du travail, l’organisation d’ une plus juste redistribution des richesses produites (retransfert du capital vers le travail des sommes qui lui ont été soustraites), la plus juste rétribution du travail, la sauvegarde des fonctions régaliennes des états concernant la protection des citoyens (éducation, santé, travail, transports, nourriture, logement) par des mesures POLITIQUES inflechissant la toute-puissance économique...
La seule voie viable, pour empêcher la catastrophe annoncée.
Après, les paradoxes foireux du "socialisme à la droite du libéralisme", on peut laisser ça aux salonards crypto-libéraux ; ça leur donne le sentiment d’avoir fait leur coming-out, et de briller en société : il faut bien ça pour règler leurs problèmes de dissonance cognitive...
-
Salut Sisyphe et re-salut au Péripate.
Péripate je te remercie pour ta réponse. Si je comprends bien ce que tu dis, tu exprimes une certaine méfiance envers l’étatisme que je partage. Mais tu trouverais la même méfiance envers l’Etat chez les penseurs "progressistes" anglo-saxons. A qui je reprocherai aussi le côté "moral" que tu dois retrouver chez les penseurs libéraux.
-
Mais j’ai compris, cher Sisyphe, que vous étiez un partisan du totalitarisme... Sauf que, même si vous étiez un génie, que dis-je, le Génie de tous les siècles, à l’intelligence sans faute, connaissant tout sur tout à tout instant, et pourvu du plus grand désir de faire le Bien pour tous, sans jamais oublier personne dans votre infinie bonté, il vous faudrait convaincre tous les milliards d’habitants de la Terre, ou tous les contraindre à votre Royaume par la force.
Fort heureusement, votre impuissance n’a d’égale que votre orgueuil.
Au fait, d’où vous vient cette manie de toujours recopier mes posts ? Une pratique magique, avec force aiguilles plantée dans l’écran en psalmodiant des extraits du petit livre rouge ? Ou un desespérant manque d’imagination ?
-
Oui Masu, il y a parfois un côté moral. Chez Bastiat, c’est évident. Mais pas chez Hayek, ni surtout chez Popper, qui est extrêmement intéressant. C’est un chantier ouvert.
Surtout, je peut me tromper. Je me suis trompé si souvent...
-
par Le péripate (IP:xxx.x64.155.104) le 29 avril 2008 à 22H50
Mais j’ai compris, cher Sisyphe, que vous étiez un partisan du totalitarisme...L’argument-bouée de sauvetage du crypto-libéral, dès qu’on lui parle de régulation... Il n’a pas évoqué l’arrivée des chars rouges, mais on n’en est pas loin... ; allons, mon gars, un minimum d’effort dans l’argumentation : vous vous décrédibilisez tout seul, là...
Au fait, d’où vous vient cette manie de toujours recopier mes posts ? Une pratique magique, avec force aiguilles plantée dans l’écran en psalmodiant des extraits du petit livre rouge ? Ou un desespérant manque d’imagination ?
Aucune manie là-dedans : seulement le souci de faire comprendre à quoi je réponds : parmi les inepties proposées, bien obligé de faire un choix ; sinon, ce serait trop long...
Quant aux "pratiques magiques", je vous les laisse, devant votre petit autel à la gloire du marché, avec les mantras de Barbelivien, comme odes à sa gloire...
Pour mon "manque d’imagination", il vous désespererait ? C’est trop mimi de votre part : tiens, ce soir j’enlève une aiguille de votre effigie..
-
Mais non, pas crypto, car je ne me cache pasMais, laissons ça, ce n’est qu’un débat (et pas ce n’est qu’un début, continuons le ...), je suis sûr que tu es un chic type, avec plein de qualités, que tu es légitimement indigné. Et cette indignation est nécessaire, je la respecte, et, crois le ou non, je la partage. Il y a les grandes questions générales, certes, mais aussi les problèmes concrets. Si ça se trouve, sous le rude costume du parti se cache un coeur libéral, celui d’un gars qui ne veut pas que l’on lui explique la meilleure façon de marcher. On peut rêver.....
-
Alors, pour être clair, je n’ai JAMAIS été inscrit au moindre parti, ni même à un syndicat (si, l’UNEF, à la fac ; il y a prescription)
J’ai toujours voté à gauche ; la gauche qui me paraissait en mesure de pouvoir accéder au pouvoir, pour être efficace..
J’ai souffert autant du coup d’état au Chili que de l’invasion de Prague par les chars russes (pour prendre des exemples marquants)
Je suis donc un esprit totalement libre de toute obédience : c’est la situation (et l’analyse que j’en fais, à travers les lectures, les infos, les documentations diverses) qui, seule, dicte mon attitude, et son urgence !
Et là, la situation est de plus en plus gravissime : PERSONNE ne peut nier ça : d’où, oui, mon indignation, ma révolte, mon appel à la mobilisation : face à une telle imminence, il ne saurait y avoir de tergiversations, de querelles de chapelle, de pinailleries philisophico-réthoriques : la maison brûle : il faut des mesures radicales pour essayer d’éteindre l’incendie. Vite !
-
C’était une image ! Mais, il n’y a rien de mal à être dans la vie associative et politique. Je suis au PS, où je passe pour un mélanchoniste (si si), mais c’est parce que j’ai milité a Attac du début jusqu’aux fraudes électorales. J’ai été longtemps syndiqué, CGT, et encore avant dans ma jeunesse, j’ai été Secours Rouge, une organisation maoïste, et j’ai vendu les premiers numéros de Libé sur les marchés, quand c’’était Jean-Paul Sartre.... Alors, tu penses que je connais par coeur la réthorique révolutionnaire... C’est avec Attac la première fois que j’ai entendu le terme ultra-libéral. Des conneries, j’en ai entendu au moins autant que j’ai pu en dire, il n’y a pas de raison que ça s’arrete !
J’ai commencé à lire les auteurs libéraux parce que je voulais en savoir plus, parce que, au fond, je lisais toujours des critiques, mais jamais les textes eux-mêmes. C’était dans le but de mieux contrer les ploutocrates.
Malheureux, ne fait jamais ça !
-
Péripate mélenchonniste ? Disons plutôt crypto mélenchonniste et provocateur, ça vous va ?
Le pb n’est pas les étiquettes mais la clarté et la modération du discours face aux extrémistes et obscurantistes de tous poils.
-
Oui je sais, il va dire qu’il n’est pas crypto puisqu’il l’avoue. Mais cela n’était pas évident avant cet aveu. Ou alors, mois qui ai ici souvent repris à mon compte les thèses de Mélenchon, je n’ai pas bien lu.
-
JL, pas un aveu, mais une revendication. Et provocateur, certainement, je le prends d’ailleurs comme un compliment, tant j’ai peu d’estime pour les pensées ronronnantes, et je n’ai pas peur des contradictions, ni des risques d’erreur. Le principe de précaution appliqué à lui-même conduit à l’abandonner, car le risque est d’empêcher l’émergence de solutions nouvelles et originales et surtout efficientes.
Tous les corbeaux sont noirs est certainement une pensée qui a sa validité. Jusqu’au jour où quelqu’un voit un corbeau blanc. Parfois même les chercheurs de corbeaux blanc renversent des paradigmes bien établis.
Mais les braves gens n’aiment pas que l’on prennent une autre route qu’eux. Brassens.
-
-
@ Le Peipate,
A propops des corbeaux, et à part les noirs, je n’ai rencontré que des corbeaux bicolores en Asie (noir et gris) ;
Pas de corbeaux blancs, mais celà peut exister, pourquoi pas ?
Je suis d’accord avec votre raisonnement.
-
Le Péripate : "La musique qui marche au pas, cela ne regarde pas " (La mauvaise réputation)
-
-
@ peripate,,
Vous avancez des idées iconoclastes puisées à des sources diverses, c’est interessant.
Interessant mais il s’agit d’un grand écart le plus souvent et il faut être très souple pour vous suivre.
D’autant que ,l’avenir envisagé par les économistes libéraux qui réflechissent à infléchir les catastrophes d’une économie capitaliste financiarisée et déréglementé ressemble plus à une régulation nécessaire façon Keynes qu’à John Stuart Mill...
Et qu’assister les "pauvres"- pourquoi le sont-ils devenus et comment, telle est la seule question pertinente- y compris au moyen d’un revenu minimum- le RMI est considéré comme tel même si minable - est un aveu d’échec d’une politique économique qui met au ban de l’activité salariée un pan entier de la société.
Repenser le modèle actuel en sortant du cadre rigide d’une économie du PIB n’est pas une vaine entreprise.
-
@ péripate
Un type ex ATTAC et mélanchoniste ne peut pas être tout à fait mauvais ....
Iconoclaste et adaptable sans slangue de bois ...bravo.
Je suis une jeunette : Sous Jean Paul Sartre j’étais dans les choux ...
-
J’ai commencé à lire les auteurs libéraux parce que je voulais en savoir plus, parce que, au fond, je lisais toujours des critiques, mais jamais les textes eux-mêmes. C’était dans le but de mieux contrer les ploutocrates.
Malheureux, ne fait jamais ça !
Pas de danger ! J’ai des lectures saines, et tant encore de belles choses à lire ....
-
Mélanie, je reviens sur ce fil, je n’avais pas vu votre post. Merci de dire qu’un ex Attac ne doit pas être mauvais ... Quoique traître n’est pas un statut enviable.
Vous parlez de repensez le système... En dehors du fait que la notion de système nous égare, en ce qu’elle nous fait penser à une extériorité qui aurait une consistance, une organicité, ce que démonte très bien la sociologie de l’acteur-réseau (Boltanski, Latour..., et Tarde pour fondateur), c’est que construire une "société" est hors de portée de l’homme, définitivement, que toute action politique doit être prudente, procéder empiriquement par une modeste méthode d’essai erreur.
Les expériences des états fascistes et collectivistes (y compris l’Etat Providence) doivent enseigner.
-
vou êtes un habile parloteur le péripate mais les classes égoïstes sont les classes riches puisque les pauvres n’ont pas de quoi être égoïstes. Votre phrase est pernicieuse et n’a pas le courage d’attaquer celui qu’elle veut toucher.
Vous oubliez aussi la démocratie directe, bien sûr, elle n’est pas une idéologie ni une utopie puisqu’elle existe depuis 700 ans.. que non le libéralisme combat mais bien le bushisme impérialiste... et comme tous les marchés sont liés aux marchands d’armes et de pétrole... ils ne sont pas très éloquents les humanistes libéraux c’est le moins qu’on puisse dire.
On a plutôt envie de leur demander si la piscine est bien tiède et si le bruit des bombardiers et les hurlements des femmes et des enfants, les pleurs de la terre ne les incommodent pas trop.
-
Manuel Valls n’est qu’un pantin, (tout comme le petit Nicolas), dont la seule ambition est de "gagner" ou de faire gagner... Son discours n’est pas celui d’un homme de gauche... et si le PS suit cette voie, il n’y a pas d’issue, ni à court terme, ni à long terme.
Traditionnellement, la gauche, en France et en Europe, a été du côté du plus grand nombre, s’est investie dans le mieux être (au sens noble) de l’ensemble des citoyens. La gauche est, théoriquement, du côté du "DON", pas du "CALCUL" qui est l’apanage de la droite. Le propos de Manuel Valls ne se distingue un rien de celui de n’importe quel membre de l’UMP. C’est grave ! Cela signifie que les représentants de gauche sont des "carpettes", prêts à toutes les compromissions, pourvu que ça les mène au pouvoir... Cet homme-là a un bel avenir devant lui, Matignon lui est ouvert dès que Fillon ne pourra plus éponger les âneries de son caporal-chef ! Bravo !!!!!!!
C’est l’horreur annoncée pour la majorité citoyenne, besogneuse (ou ou chômage forcé)... Le MEDEF peut continuer sa démolition ! Il n’y a plus rien pour l’arrêter !
France sans conscience !!! Voilà où nous en sommes ! J’ai honte pour nous tous, et surtout pour ceux qui, trop jeunes, n’ont pas encore voix au chapitre !
-
@ anny paule,
Vous avez l’air fatiguée et un peu dépressive, prenez un remontant et allez un peu à la montagne. Je vous conseille le massif de la Vanoise à pieds, en Juin à 2500 m d’altitude en allant de refuge en refuge.
-
@ anny Paule
Manuel Valls a l’air de plein de choses mais sûrement pas d’un "pantin" : Il sait ce qu’il dit ,il y croit et possède l’ambition incontournable nécéssaire pour se faire entendre en polique.
Ce n’est ni un idiot ni un pantin, il est percutant et convaincant :
Ne jamais confondre le fond et la forme :
Je respecte l’homme mais ne partage pas toutes ses idées ; Il représente une gauche "libérale" coupée depuis trop longtemps d’une base sociale qui ne sait plus se faire entendre.
Si Ségolène Royal, malgré une certaine candeur - fausse ou non - en politique assumait un discours empathique et savait "écouter".Ce que ne savent plus faire les types de gauche depuis longtemps.
-
@ Wesson
Valls, un crétin:C’est un peu court.. !!!
Si tous les gens qui ne pensent pas exactement comme moi sont des "crétins", ça laisse peu de place à un vrai débat d’idées or c’est cela dont la gauche a besoin.
Ejecter un type aux idées différentes ressort du même principe que ceux qui traitaient de facho le Pen sans critiquer pied à pied ses idées pourries ; Résultat, il a grimpé dans les sondages jusqu’à se faire siphoner par Sarkozy...
Il faut lutter contre les idéees et en proposer d’alternatives. Traiter quelqu’un de talentueux de crétin ne fait pas avancer le schmilblic des idées .
-
Ce soir, Manuel Vals et Laurent Wauquiez étaient reçus ensemble au Grand journal de Michel Denisot.
Vals approuvait les 41 annuités pendant que Wauqiez, au sujet des mesures du gvt concernant le travail des seniors disait : "C’est une chance pour le marché de l’emploi" (sic) ! Cet ahuri de Vals n’a même pas levé un sourcil !
-
Franchement, avec des mecs de gauche comme Manuel Valls, on a plus besoin de la droite...
Manuel Valls est à la gauche ce qu’un peintre de biche en sous-bois est à Van-Gogh.
Son propos lui-même est d’une totale limpidité : Pour que la gauche gagne contre la droite, la gauche doit avoir les idées de droite.
Bien sûr !
Ce qui me choque, ce n’est pas le raisonnement de Valls, après tout le monde est bien peuplé de sombres crétins qui ont aussi le droit de s’exprimer. Mais l’écho qu’il trouve partout dans les médias. ça c’est choquant !
-
bonjour,
le renouveau du ps est un effet de manche médiatique à peu prêt aussi solide que les consultations citoyennes de ségolène royal font un bon programme populaire. ça ne sert qu’a sortir de leur longue période de médiatisation sur leur coups de couteaux internes, rien d’autre, et fait parler, comme d’habitude, ceux qui veulent y voir quelque chose, un espoir, une prise de conscience, une évolution, enfin, etc...
on constate encore une fois que la caisse de résonnance médiatique du ps tend a encore chercher a créer des "statures d’homme d’états" sur du vide d’idées, de projets, de parler concret, bref, à renouveller la disposition des places de son personnel, a changer de place le projecteur médiatique pour mieux continuer a pérénisé la masse d’inamovible dans leur statuts, leur idées et leur salaires, tout autant que leur incompétence.
amicalement, barbouse.
-
lisez Paul Ariès l’economiste qui prône la "decroissance" c’est interessant et ça change de tous ces economistes,si sur d’eux,dont les analyses sont dementies par les faits
-
De quoi est il question avec cette gauche qui se rapproche de la droite et de cette droite qui tend vers la gauche ? Rien de bien compliqué ! Donner à l’électeur l’impression qu’il a entre les mains, une bombe euh !!! un bulletin de vote. Oui une bombe qui va décider de l’avenir du pays..de son avenir.
En fait il ne s’agit rien de moins que de copier ce qui se fait chez les impéralistes états-uniens. Là-bas dans ce pays qui devrait servir d’exemple, le choix électoral repose sur la façon à laquelle l’un candidat pointe son index ou l’autre candidat gratte sa joue !!! Un choix cornélien auquel il va falloir éviter de tendre. Entre le bonnet blanc et le blanc bonnet. Moi je refuse ces 2 voies !
Aller à l’abattoir en Iran avec le PS ou l’UMP ? Continuer à fermer les yeux sur le ghetto de GAZA avec l’UMP ou le PS ?
Alors les extrêmes se rejoignent ? Oui pour reprendre la formule chère au ventre mou, Oui certainement mais sur un seul point ç’est certain : celui de proposer un choix aux électeurs ! Quand l’électeur se retrouve dans la position du paysan de l’arkansas ou celui du londonien, c’est à dire faire le choix entre le blanc bonnet et le bonnet blanc, ON n’est plus trés loin de la décadence, thème cher à l’ami Morice.
Non valls tu es un peu jeune pour nous "berniquer" ! rejoins ton idole sarkygnol au fond du trou...des sondages mais ne compte pas sur moi ! A+
-
@ Furio,
Vous devriez lire Cicéron. Lorsqu’il parle des campagnes électorales à Rome il y a 2000 ans, On se croirait lors de la campagne présidentielle de l’an passé en France ou de celle des USA actuellement.
Rien n’a changé ! Les hommes ne changent pas comme cela, même en 2000 ans.
Il vaut mieux toutefois des campagnes électorales "pourries" que "pas de campagne du tout", (du type Cuba, Corée du Nord, Vietnam, Chine, etc..). Enfin, c’est mon avis !
Bon courage dans vos reflexions.
-
Djanel 3 mai 2008 18:45Dalat 45
.
.
Il a bouffé un trip ou quoi ce matin Monsieur Dalat 45 en lisant l’article de Jeanjean. Il est complètement halluciné, il agresse tout le monde en sortant sa kyrielle de diplômes, Monsieur est ingénieur qu’il dit et vous cite le nom d’un illustre inconnu en disant qu’il fut le concepteur du machin marée motrice sur la Rance et qu’il l’a eu comme professeur. Quelle référence ! J’espère que son professeur n’est pas mort pour lui signer un certificat d’aptitude. Il en aura besoin Monsieur Dalat car il n’est pas foutu tout ingénieur qu’il est de nous répliquer autre chose que son propre éloge pour nous contredire.
Comme chacun sait que sur AVox les curriculums son faux pour quoi ne pas se vanter d’être ce qu’on est pas puisque c’est la coutume ici ? Moi je suis Pape comme Monsieur Dalat est ingénieur.
Je te l’avais dit Dalat, je suis une teigne sans diplôme. J’ignore ce que tout le monde sait et je sais que tout le monde m’ignore. Et, c’est bien ainsi.
-
Voila donc en Angleterre un "modèle" de "socialisme" qui vient de s’écrouler en devenant le dernier parti politique !
Quel modèle suivre pour nos amis bobos de ce "modèle" de Mr Manuel Valls
Nous préférons encore Nicolas Sarkozy encore 9 ans minimum afin de vraiment purger "cette gauche"
-
par lerma (IP:xxx.x1.158.86) le 3 mai 2008 à 19H31
Nous préférons encore Nicolas Sarkozy encore 9 ans minimum
Quel pluriel singulier !
Arrête de parler au pluriel, lerma : retourne toi, tu t’apercevras que t’es tout seul !
-
De Furio :
Aller à l’abattoir en Iran avec le PS ou l’UMP ? Continuer à fermer les yeux sur le ghetto de GAZA avec l’UMP ou le PS ?
............................
Mais non, mais non, allogène Furio !
Les Iraniens ne sont pas des foudres de guerre, ils plieront les genoux.
Le Ghetto de Gaza ? C’est pas notre problème, fiston, ici on est en France. Laisse donc les Israëliens s’occuper de ça.
-
F Lyon : "Les Iraniens ne sont pas des foudres de guerre, ils plieront les genoux."
Plier les genoux lorsque l’on vise ou pose un engin piégé est une nécessité.... D’accord avec vous ils plieront les genoux.... tout comme les Irakiens...
-
A l’origine le PS s’appelait SFIO(Section Française de l’Internationale Ouvrière), il représentait la classe ouvrière , les couches populaires, avec le PC.
De nos jours il représente surtout les classes moyennes. Les classes moyennes étant majoritairement centristes le PS est devenu un parti centriste, donc proche du Modem.
Il est possible que le PS suive la même évolution que le Parti Radical que est passé de l’extrême gauche au centre puis c’est divisé en radicaux de gauches et radicaux de droite.
En ce début de siècle les couches populaires sont reprèsentées sur le terrain politique par quelles organisations politiques ? Avec quel "nouveau projet de socièté" ? Avec quels "nouveaux droits a conquérir" ?
-
DROITE...GAUCHE....DROITE....GAUCHE....DANS UN PAYS RUINE PAR LES DEUX ? surtout par les responsables de ces deux partis qui sont tous des technocrates incapables de parler autrement et surtout de penser plus loin que leur bout de nez et encore à eux et rien qu’à eux et que pour eux pour un certains nombre d’entre eux !
Ni la Droite, Ni la Gauche ne peuvent nous en sortir ...alors qu’il suffirait de cesser de vouloir tout pour soi et sans rien faire si possible...alors qu’il y a tant et tant de travail qui n’est plus fait ! plus personne ne semble même s’en rendre compte selon les discours de ces (ir)-responsables politiques de droite comme de gauche. A part penser à disons prendre l’argent aux autres ..mais, les riches sont partis , chassés par l’ISF semblent-ils dire à ceux qui les ont recueillis ....alors, au travail , pour ranger et nettoyer notre pays...
-
à frédéric lyon, aller à l’abattoir ne désigne pas les victimes. Le tueur va aussi à l’abattoir. Bien évidemment comme l’atteste le MILLION de morts irakiens, massacrés par les coalisés, une guerre contre l’Iran signifierait que nous serions dans le camp que vous estimez "prestigieux et glorieux" et que moi je désigne par "génocideur" aux côtés des bouchers états-uniens et israéliens. Et la principale victime serait le peuple iranien.
-
Je lis toutes les réactions à cet article qui n’était au fond qu’un questionnement sur fond d’angoisse. La formule de Manuel Valls était, sans plus, le triste stimulus de ce retour sur parole.
Que dites-vous, amis de l’Agora, qui puisse me rassurer, pas me consoler, non, mais me donner la certitude que nous pouvons encore contrer ce reflux malsain, cet étrange mascaret au sein même de la gauche qui lui remonte de la mer libérale ?
Je reste un peu sur ma soif. Vos lectures, dont vous semblez parfois abuser aux dépens de la réflexion, certes m’intéressent et je voudrais en savoir plus que le nom d’un auteur ou le titre d’un ouvrage. Mais quelle idée vous faites-vous, vous-mêmes, de ce qui aujourd’hui vous touche, vous malmène ? Comment voyez-vous la suite autrement que dans des formules à l’emporte-pièce genre Valls ?
Vous pourrez à juste titre opposer que je ne fais moi-même aucune proposition concrète. Sans doute est-ce que, pour en revenir à mon propos liminaire, je suis précisément dans une phase de questionnement, d’observation. Mais vous, qui semblez très au fait de l’évolution des choses, qui avez un avis souvent tranché, qui connaissez l’histoire, la philosophie, le droit (tiens, on dirait le docteur Faust s’interrogeant sur l’utilité de son érudition !), que pensez-vous qu’il faille faire, ici et maintenant ???
*
Vos remarques font souvent référence au blairisme et certains voient dans la démarche de Tony Blair une décisive avancée. En voilà un qui, dès le départ, a voulu changer cadre, structure et fondements de ce qui l’avait porté au pouvoir.
Effectivement Tony Blair a changé la gauche britannique et il a gagné, lui-même, personnellement, il. En une décennie il a fondamentalement modifié ce que les travaillistes tenaient pour un engagement profondément ancré dans l’histoire, leur histoire, celle du pays, celle du monde du travail là et ailleurs.
Cette mutation s’est réalisée avec un telle ampleur que son successeur, Gordon Brown, lui-même copromoteur du "blairisme", aura éprouvé les plus grandes difficultés à rétablir un semblant de pont entre ledit blairisme et ceux des travaillistes qui ont trop tard compris vers quel délitement les conduisait la nouvelle et très composite idéologie. Ne parlons pas des électeurs traditionnellement fidèles au "Labour" qui, tous repères ayant disparu, ne savaient plus où situer le cadre de leur désespérance ; ceux-là ont décidé de changer de cap et il leur fallait par conséquent de nouvelles balises.
Le résultat des dernières élections apporte donc un douloureux éclairage à la comédie post-thatchérienne. Les travaillistes ont été laminés par des conservateurs qui n’en demandaient pas tant et les londoniens viennent de propulser à la mairie de la capitale une sorte d’arlequin dont l’apparition nous rappelle que la Commedia dell’arte était empreinte d’un grand respect des règles de continuité.
C’est, semble-t-il, la continuité des rites qui s’installent progressivement en Europe. L’arrière de la scène nous laisse entrevoir un ballet traduisant le mélange des genres tandis que les feux de la rampe illuminent le clou du spectacle jailli d’un creuset où tout un chacun sera venu cracher son doute.
La Suède avait inauguré le genre dans les années où le social-démocrate Göran Persson, premier ministre, suivait à la lettre les recommandations de l’OCDE et produisait un plan calqué sur celui d’Alain Juppé ; on n’allait pas tarder à voir émerger Fredrik Reinfeldt, figure un peu terne de la scène politique mais pur tenant du libéralisme anglo-saxon, les suédois préférant en fin de compte opter pour la clarté.
L’Allemagne de Schröder lui emboîtait le pas avec la mise en place du trop fameux "Harz" et le discours parfaitement libéral de Franz Müntefering. Et ce fut la claque électorale puis la constitution d’une "grande coalition" consacrant l’établissement d’un libéralisme enfin officiellement partagé avec les sociaux-démocrates et que domine le remarquable jeu d’Angela Merkel.
Passons sur la France. Elle a donné le plus affligeant des spectacles au cours de ces dix dernières années et, plus encore, tout au long de la dernière campagne présidentielle qui, somme toute, ne pouvait guère aboutir à autre chose qu’à ce que nous voyons chaque jour se dérouler sous nos yeux de spectateurs médusés.
Dans les moments les plus tragiques de leur histoire, les italiens, préférant la dérision à l’expression tragique du désespoir, ont souvent choisi de mettre le grotesque sur le devant de la scène. Ils viennent d’en donner la démonstration à Rome, précédant ainsi de peu nos amis londoniens dans la manifestation de leur humour grinçant. Rome et la gauche engloutie, meurtre dans la cathédrale en quelque sorte, et c’est Gianni Alemano, il nuovo buffone della commedia, qui entre en scène.
Oui ! La gauche a bel et bien changé et voici que maintenant elle gagne ! elle gagne l’autre rive, celle que nous aurons si longtemps regardée avec dégoût, évitée avec toute la force de notre révolte, oubliée en négligeant la duplicité des passeurs !
*
Alors, amis de l’Agora, que faire ? ici en France, et maintenant en 2008 ???
Muncerus
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON