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Accueil du site > Actualités > Politique > Mon bulletin de vote pour ces élections

Mon bulletin de vote pour ces élections

Je suis très attaché à la démocratie en tant que régime politique permettant à tous les citoyens à égalité d’exercer ensemble le pouvoir. Cet exercice étant très simplement la possibilité d’étudier, débattre et décider ensemble des questions concernant les grands problèmes sociétaux et l’avenir du pays. Le fait d’introduire dans ce processus d’étude, réflexion, débat, le plus grand nombre possible de citoyens diversifiés font la richesse et la profondeur du processus démocratique.

En lieu et place de ce débat citoyen permanent sur les grands enjeux de société, on nous propose de confier alternativement la gestion de ces enjeux à une partie d’entre nous ; le président en se faisant élire sur un programme, ce programme étant pour une grande part celui d’un parti ou groupement de partis , nous conduit à une démocratie alternative , un coup le pouvoir d’un côté, un coup de l’autre . Cette démocratie clignotante est en perpétuelle campagne électorale, tournée vers la prise de pouvoir ou sa conservation, c’est une démocratie court termiste soumise aux intérêts financiers indispensables à ce combat électoral permanent, c’est une démocratie de gestion superficielle de l’existant et donc une démocratie conservatrice.

Bref le piège à cons est bien en place et ce système représentatif borgne d’un bi- partisme professionnalisé et médiatiquement bien gardé par les « chiens de garde » a remplacé la démocratie.

 Après lecture attentive de la constitution, je me suis aperçu que ce manège alternatif était tout simplement une violation de la loi constitutionnelle en vigueur.

Dans la mesure où il est possible pour tout électeur de déposer une réclamation à son bureau de vote à l’attention du Conseil Constitutionnel, voilà donc mon bulletin de vote cette fois ci : ci dessous la réclamation que je vais déposer et le copie collé des articles concernés.

Je préviens par avance les commentateurs d’Agora Vox qui ne manqueront pas de critiquer mon initiative (nul n’est parfait) que leurs critiques amèneront mécaniquement de l’eau à mon moulin, faisant elles mêmes partie du débat démocratique que je réclame.

 Réclamation

Di Girolamo Georges 

Electeur au Bureau de vote 1 mairie de Lemps 07610 

N° d’ordre sur la liste 121

 

 Je soussigné Di Girolamo Georges électeur sur la commune de Lemps Ardèche, me trouve dans l’empêchement de voter pour élire un Président de la République tel que son rôle et sa mission sont définis à l’article 5 de notre constitution. En effet alors que l’article 5 précise clairement le rôle et les missions du président de la République et que l’article 20 précise aussi clairement que c’est le gouvernement qui gouverne, les candidats qui se présentent aujourd’hui à mon suffrage le font tous sur la base d’un programme de gouvernement. Leurs professions de foi, déclarations, écrits, sites internet, blogs etc en attestent.

De ce fait le rôle et les missions du président changent de nature et ne respectent pas le texte constitutionnel en vigueur.

L’article 6 n’est pas non plus respecté : il est expressément précisé que « Le Président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct. »

La loi organique fixant les modalités d’application de cet article doit donc permettre l’organisation d’un suffrage universel direct. L’intervention d’une sélection amont par des élus de la République  ne respecte pas le caractère direct du scrutin ; pour qu’il y ait respect du texte et du caractère direct du scrutin cette sélection devrait s’opérer selon un processus permettant aux électeurs eux-mêmes d’opérer cette sélection.

La confusion du rôle du président et de l’exécutif et la présélection indirecte des candidats violent les articles 5, 6 et 20 ; cette violation entraîne par voie de logique conséquence la non application des articles essentiels 2, 3 et 4 concernant la souveraineté nationale telle qu’elle est définie par ces articles : en effet en se présentant aux suffrages avec un programme de gouvernement le président de la République se trouve légitimé par le vote des électeurs pour exercer lui-même et ses partisans pendant 5 ans la souveraineté nationale. C’est anti constitutionnel : Il sort de son rôle de veille et de garant de la souveraineté nationale telle que la définit l’article 3 qui précise clairement que  « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice. » Le président commet lui-même un abus de pouvoir qui conduit les partis politiques sur le même chemin abusif contraire à l’article 4 qui dit que  « Les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie. » 

La notion de République non partisane représentant l’ensemble du peuple qui gouverne par ses représentants et le référendum se trouve ainsi remplacée par la prise de pouvoir alternative de sections du peuple ; le président qui doit veiller à l’application de l’article 4 (« La loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation. ») se trouve en situation de conflit d’intérêt étant lui-même engagé dans l’exécutif et soutenu dans son programme par une partie du peuple. Nous sommes donc, dans la pratique, dans un régime politique différent que celui prévu par la constitution en vigueur.

Je demande donc au Conseil Constitutionnel de prendre en compte comme valide cette réclamation, de la rendre publique, de prévoir dans la suite, parce que l’invalidation du scrutin serait trop déstabilisateur et irait contre l’intérêt général ,d’exiger du futur président l’application stricte des textes en s’abstenant de toute participation à l’exécutif et en rentrant dans son rôle de gardien actif de la souveraineté populaire, en mettant en place toutes mesures nécessaires pour que cette souveraineté s’exerce par le parlement et par le référendum . Cela induit un changement de méthodologie dans la gouvernance : les grands sujets de société n’étant plus confiés en alternance à une partie du peuple, mais étudiés et débattus directement par le peuple par ses représentants et le référendum. Je demande également que soit prévue une nouvelle loi organique organisant le scrutin présidentiel afin de lui redonner un caractère direct.

 

 

Les articles concernés :

Titre premier - DE LA SOUVERAINETÉ|

ARTICLE 2.

La langue de la République est le français.

L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge.

L'hymne national est « La Marseillaise ».

La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ».

Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

 

ARTICLE 3.

La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum.

Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice.

Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel, égal et secret.

Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques.

ARTICLE 4.

Les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie.

Ils contribuent à la mise en œuvre du principe énoncé au second alinéa de l'article 1er dans les conditions déterminées par la loi.

La loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation.

Titre II - LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE|

ARTICLE 5.

Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État.

Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités.

ARTICLE 6.

Le Président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct.

Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs.

Les modalités d'application du présent article sont fixées par une loi organique

 

Titre III - LE GOUVERNEMENT|

ARTICLE 20.

Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation.

Il dispose de l'administration et de la force armée.

Il est responsable devant le Parlement dans les conditions et suivant les procédures prévues aux articles 49 et 50.


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28 réactions à cet article    


  • RBEYEUR RBEYEUR 27 avril 2012 17:04

    Extrait de l’article :

    « …Après lecture attentive de la constitution, je me suis aperçu que ce manège alternatif était tout simplement une violation de la loi constitutionnelle en vigueur.. ».

    Quels éléments de la constitution (dans ses articles, ceux de ses préambules et ceux des lois organiques qui en découlent) seraient violés ?

    Il va sans dire, et encore bien mieux en le disant, qu’une analyse motivée, exhaustive et précise de ces éventuelles irrégularités s’impose.


    • takadirlou 27 avril 2012 17:50

      Quelques éléments de réflexion pour répondre à ta demande :



      Bon visionnage !



    • Di Girolamo 27 avril 2012 17:53

      @RBEYEUR

      L’article 6 dit que « Le Président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct. » Et qu’une loi organique précise l’application.

      La définition (le Larousse) du suffrage direct et du suffrage indirect :

      Le suffrage direct : système pour lequel l’électeur vote pour le candidat à élire.

      Le suffrage indirect : système dans lequel le candidat qu’il faut élire est élu par les membres de corps élus ou par des délégués élus par le corps électoral

      En conséquence la loi organique actuelle (présentation par des élus)  fait un mixte direct /indirect.

      Ce n’est pas ce que dit l’article 6 ; il y a bien violation. Pour respecter la constitution il faudrait que le suffrage reste direct du début à la fin et que ce soit les électeurs qui sélectionnent les candidats, la loi organique pourrait organiser une primaire. Cela serait bien plus démocratique : ce serait le peuple qui choisirait réellement et non dans une liste imposée.

       Pour le reste : l’article 5 indique le rôle du président : « Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités. »

      Et l’article 20 précise que « Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation. »

      Dans la mesure où les candidats ne se présentent pas en nous expliquant comment ils vont assumer le rôle que la constitution leur donne, mais sur la base d’un programme de gouvernement, nous n’élisons pas un président tel que la constitution le définit mais un président chef du gouvernement .

      Il y a confusion entre le président et le premier ministre. La constitution n’est pas respectée.

      Dans la pratique cela a des conséquence importantes : constitutionnellement on élit un président qui n’assume pas lui-même le pouvoir mais qui veille à ce que la République démocratique ( le pouvoir appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et le référendum) fonctionne bien ; par exemple que l’article 4 « La loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation. » soit bien appliqué . Le non respect de la constitution entraîne de fait une prise de pouvoir présidentielle avec un rôle très minoré pour le parlement et donc aussi nous-mêmes les représentés. C’est le manège alternatif dont je parle plus haut



    • jean-marc R jean-marc R 27 avril 2012 17:34

       smiley
      Intelligent.

      Mais le niveau de déliquescence de la République telle que théorisée est tel que le Conseil Constitutionnel n’est pas un organe indépendant des pouvoirs dont il est censé surveiller la légitimité des initiatives et actions.

      Vous avez vu qui y siège ???

      La boucle est bouclée : nous ne sommes absolument plus ni en démocratie ni en République, plus rien ne marche.

      Il faut donc ré-inventer, et comme il se doit, que ce ne soit pas ceux qui vivent de cette supercherie ou leurs amis qui aient pour tâche de ré-inventer. D’ailleurs, ils n’y ont aucun intérêt, les goinfres !


      • Di Girolamo 27 avril 2012 17:56

        @jean-marc R

        Oui d’accord ! mais la réinvention est aussi plombée par ce piège. Elle est pour beaucoup dépendante de ce mode de gouvernance ; en ne résistant pas de front légalement et politiquement on accepte de n’être que des contres pouvoirs avec toutes les divisions qu’on sait .

        Il faut les deux mouvements mais il faudrait beaucoup beaucoup plus et plus nombreux se mobiliser sur ce qui nous appartient : le pouvoir ; merde c’est notre république ! Ne pas laisser faire et dire n’importe quoi ; faire tomber les masques.



      • jean-marc R jean-marc R 27 avril 2012 19:37

        Petit à petit les masques tombent je trouve. Internet y est pour beaucoup.

        Le meilleur reste à venir. Mais ce genre de ré-invention ne se décrète pas, ne se planifie pas. Ça arrive, tout simplement. Il faut juste cultiver, préparer.
        Et ne plus faire leur jeu puisqu’ils nous méprisent nous les 99% !

        Mais putain, que les media de masse sont encore puissants, par exemple, pour continuer à verrouiller les choses.


      • Di Girolamo 27 avril 2012 21:50

        jean-marc R

        « Et ne plus faire leur jeu puisqu’ils nous méprisent nous les 99% ! »

        Si on regarde les articles les plus commentés on voit clairement que ce sont ceux qui concerne : il faut voter pour untel ,untel a dit , untel fait ..... Le FDG ceci , le FN cela , les médias ceci , Sarkosy cela ..... N’est ce pas quelque part « faire leur jeu » ? C’est bien ce jeu là qu’on nous propose tous les 5 ans ?
         Pas si facile de « cultiver et préparer »....


      • intercepte 27 avril 2012 22:38

        je ne sais pas si l’exception d’inconstitutionnalité peut intervenir.

        Il faudrait que quelqu’un ait le culot de le faire pour avoir un élément de réponse du Conseil constitutionnel.


      • vachefolle vachefolle 28 avril 2012 11:20

        Vous savez que cette élection devrait être invalidée, car tout simplement 2 candidats du premier tour se sont présentés sous un faux nom.

        Il s’agit de Marine le Pen et de Eva JOLY
        En effet leurs vrais noms sont : Marion Anne Perrine Le Pen
        Pas de Marine la dedans.

        Et pour EVA JOLY c’est Gro Eva Farseth , JOLY est le nom de son ancien mari.


        • Di Girolamo 28 avril 2012 15:20

          En voilà une nouvelle ! Bon encore ça on peut leur pardonner : vachefolle ne se présente pas ici non plus sous son vrai nom ! 

          Mais pour le reste :
          choisir un candidat dans une liste qui nous est imposé .
          Elire un président qui n’en est pas un .

          C’est une preuve assez évidente de notre sousmission à l’autorité et la facilité avec laquelle on peut abuser le peuple . Il est tout à fait impossible dans le cadre électoral qui nous est imposé - et que nous acceptons - de changer la société et de résoudre sur le fond les problèmes les plus importants et les plus graves qui se posent à nous . 
          Nous sommes sans doute majoritairement encore beaucoup trop riche pour réfléchir . 



           


        • vachefolle vachefolle 29 avril 2012 12:48

          Le fait est simple. Les bulletins imprimés correspondent a un faux nom. C’est un acte frauduleux et illégal.

          Aprés qu’elles utilisent ces noms dans la vie courante ou dans leurs tracs et meetings n’a aucune importance, mais voter est un acte officiel.


        • cancrela 28 avril 2012 15:09

          Vachefolle
          C’est faux et je connais tes sources.
          Je n’ai pas le code electoral sous la main, donc je ne peux citer l’article en question.
          Ce qu’il faut savoir, les codes sont complexes et souvent remaniés ; il arrive que des articles se contredisent et dans ce cas, c’est l’autorisation qui prime sur l’interdiction.
          L’article qu’il te faut chercher, c’est l’autorisation d’user d’un pseudo si la personne est connu sous celui-çi et s’il ne prête à aucune confusion.


          • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 28 avril 2012 15:31

            Initiative intéressante.


            La démocratisation de la fonction présidentielle a engendré naturellement une dégénérescence de celle-ci.

            La présidence Sarkozy en est le principal témoignage.

            • MdeP MdeP 28 avril 2012 15:44

              MdeP @ Di Girolamo

              Je ne voudrais pas vous saper le moral mais il n’y a absolument rien d’anticonstitutionnel. Déjà, concernant le parti politique qui procède de la loi sur la liberté d’association obtenue sous la 3ème République. En effet, il a fallu une loi pour que les citoyens puissent se rencontrer dans des réunions politiques car elles étaient interdites sous Louis Napoléon (le neveu) « président » sous la 2ème République avant qu’il ne fasse son coup d’Etat. Cette interdiction était d’ailleurs détournée par l’organisation de banquets. Alors la désignation d’un candidat par son parti est tout à fait légale, je vous rassure.
              Pour le reste, je vous conseille vivement d’aller faire l’emplette d’ouvrages de Droit constitutionnel (nous sommes samedi) et là, vous allez vous régaler.
              Erreur grossière aussi : c’est le Président qui oriente la politique de son gouvernement même si c’est le gouvernement qui gouverne. C’est donc normal qu’il se présente, pour le moins, aux présidentielles avec un programme : avec quoi voulez-vous qu’il vienne ? En string avec des bretelles ?
              Vous interprétez à vue de nez des termes de Droit et même si vous pensez que votre colère est légitime, vous n’êtes pas en droit de la soulever. Surtout devant le Conseil constitutionnel dont un des rôles est, précisément, de veiller au bon déroulement du scrutin et de le valider. C’est clair que ça leur ferait une sacrée récréation et de gros fous rires en perspective. Et d’ailleurs, vous ne pouvez pas saisir le Conseil Constitutionnel mais le Tribunal administratif.

              • Di Girolamo 28 avril 2012 17:22


                MdeP

                Affirmer n’est pas prouver ; pas besoin d’avoir fait des études de droit pour raisonner droit même si elles sont fort utiles.
                Il me faudrait un minimum d’arguments plus que des affirmations péremptoires ;

                Sur la première réclamation : expliquez moi comment en respectant l’article 6 : « Le Président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct » la loi organique peut rester dans la légalité en organisant une sélection indirecte des candidats ?

                Sur le rôle du Président... le vêtir « En string avec des bretelles » s’il n’a pas de programme de gouvernement montre que vous avez mal compris la constitution et le rôle qu’elle attribue au président . 
                L’axe centrale de la constitution c’est la République démocratique c’est à dire la souveraineté populaire (sinon on est plus en démocratie et c’est un autre régime politique ) ;la constitution à juste titre met en garde sur le caractère très fragile de cette souveraineté qui en permanence est menacée : l’article 3 dit « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
                 »Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice.« Je répète »Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice« Les constituants n’ont pas écrit au hasard à pile ou face : ils mettent en garde ! et à juste titre ! rien de plus volatile que la démocratie .
                De même les partis politques sont mis en garde : l’article 4 dit »Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie. « 
                 Je répète »Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie« 

                Cela signifie que ce ne sont pas les partis qui gouvernent ! Mais le gouvernement sous le contrôle du parlement c’est à dire nos représentants et quand utilité on fait un référendum :

                 »La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum« 

                Dans ce mode de fonctionnement , le président est loin d’être un pot de fleur ; entre autres missions désignées à l’article 5 »Le Président de la République veille au respect de la Constitution« 
                On ne lui demande pas de veiller d’un oeil et de se tourner les pouces ! Il a une mission difficile et d’intérêt général : il doit faire en sorte que la démocratie fonctionne bien : que le peuple soit bien représenté , bien informé , puisse s’exprimer , qu’on ne lui vole pas son pouvoir . Le Président sans programme de gouvernement se présente à nous avec un programme de président : il doit décrire comment il compte mener ces hautes fonctions.
                A une époque où le monde est en lourde mutation et le pays est en danger économique , social , écologique , le rôle du président est d’autant plus important : c’est lui qui veille à l’intérêt national , à la sécurité et à l’indépendance du pays , et à la démocratie  : liberté de la presse
                repect de »La loi (qui) garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation."article 4
                Il est tout à fait dans sa mission de veiller à ce que sur les grands enjeux , des réflexions , des études , des débats publics et si besoin est des référendums aient lieu .
                Quant au Conseil Constitutionel je suis tout à fait dans mon droit d’électeur de le saisir .
                Il est bien évident que le combat est inégal . Pour l’instant !


                • MdeP MdeP 29 avril 2012 22:52

                  MdeP @ Di Girolamo

                  Je vais commencer par répondre à votre première question et vu l’heure, je verrai pour la suite.
                  Commençons : 
                  En France le mode de désignation du Président de la République se fait au suffrage universel direct. Je vous passe les conditions pour être électeur, sinon je passe la nuit devant mon écran.
                  Donc au suffrage universel direct.
                  Le fait que les partis désignent A L’INTERIEUR DU PARTI le candidat qui les représentera ne change rien au fait que le scrutin des présidentielles est effectivement un mode de désignation direct. Je vous ai, en effet, expliqué plus haut, que les partis politiques sont des associations discutant de la chose publique (pour faire court). Vous avez parfaitement le droit de créer un parti avec vos potes et d’en désigner un pour vous représenter aux présidentielles. Why not ?
                  Deuxième point : vous me parlez de la souveraineté nationale qui appartient au Peuple.
                  Oui mais, la démocratie, telle que nous la vivons dans notre pays, est une démocratie dite représentative. C’est-à-dire que vous, le Peuple donne mandat pour être représenté dans la chose politique. Partant de là, une fois que la désignation de votre représentant est faite, c’est plié pour vous. C’est écrit dans la Constitution et c’est valable pour chacun d’entre nous.
                  Quant au rôle du Président de la République, il est particulier. En effet, notre Constitution est d’inspiration anglaise. C’est-à-dire que le pouvoir exécutif est un hydre à deux têtes (le Président et le 1er ministre) tout comme en Angleterre où il y a la reine qui ne gouverne pas et le 1er Ministre qui tient les manettes. En France, on concède au PDR un rôle d’arbitre c’est-à-dire qu’il doit rester au-dessus de tous les partis (les revoilà, ça vous fait plaisir) qu’il veille à la continuité de l’Etat (veille au respect de la Constitution notamment). Je rentre pas dans les détails .. Le PDR comme je vous l’ai déjà dit désigne son gouvernement et lui donne ses orientations. Mais il est censé (je dis bien censé) ne pas gouverner pour éviter justement les risques d’un pouvoir personnel. Sarkozy a violé constamment la Constitution en gouvernant à la place de Fillon et nous en voyant les conséquences avec justement la division du Peuple sur la question sociale. Quoi d’autre ?
                  Bonne nuit Di Girolamo

                • Di Girolamo 30 avril 2012 13:08

                  Bonjour MdeP
                  Vous dites que « Le fait que les partis désignent A L’INTERIEUR DU PARTI le candidat qui les représentera ne change rien au fait que le scrutin des présidentielles est effectivement un mode de désignation direct. »Aucun problème pour moi : « Ils se forment et exercent leur activité librement » article 4.Les partis font ce qu’ils veulent pourvu qu’ils respectent la constitution et ne gouvernent pas .
                  Le caractère indirect du scrutin ne vient pas de là mais de la sélection amont que constitue les parrainages (ou présentations)Deuxième point : que la constitution soit d’origine anglaise ou chinoise etc peut importe : le texte est précis.
                  Le fait d’exercer notre souveraineté par nos représentants ET LE REFERENDUM (c’est le texte ) n’implique en aucune manière de donner son pouvoir à quelqu’un plusieurs années à un autre plusieurs années et d’aller à la pêche à la ligne . Un représentant REPRESENTE . Ce n’est pas lui qui détient la souveraineté : c’est un serviteur qui lui aussi est tenu par l’article 3 : La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
                  Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. Le fait de ne jamais, quasi ment jamais, utiliser le référendum montre qu’il n’y a pas retour vers le peuple et que la démocratie a déviée. On n’applique pas la constitution ; le représentants est un voleur .Mon but n’est que de dire à nous tous : attention ! nous ne sommes plus en démocratie ! et maintenant que le bateau tangue ça va nous manquer ! IL FAUT REVENIR AU TEXTE et à de meilleures pratiques, représentants comme représentés.


                • MdeP MdeP 30 avril 2012 17:48

                  MdeP @ Di Girolamo

                  Bonjour.
                  Différence entre un scrutin direct et un scrutin indirect.
                  Scrutin direct : élection faite par les citoyens sous certaines conditions pour être électeur (je passe)
                  Scrutin indirect : exemple celui de la désignation des sénateurs. Là c’est un collège électoral qui vote. Ce dit « collège » des grands électeurs avait lui-même été précédemment élu par les citoyens (maires, délégués des conseils municipaux, conseillers généraux, conseillers régionaux, députés).
                  Le fait que les candidats aux présidentielles doivent fournir 500 signatures ou parrainages ne fait pas du mode de désignation du Président de la République un scrutin indirect. C’est un scrutin direct.
                  Quant au référendum, les présidents de la République qui se sont succédés l’ont, en général, utilisé comme un plébiscite et non comme une consultation du souhait du Peuple.
                  De toute façon, vous avez bien vu comment il a été tenu compte du vote NON des français sur le Traité de Lisbonne. 
                  Procurez-vous donc un manuel de droit Constitutionnel et un code électoral.
                  Avec plaisir.

                • Terrine de Saint Prout Terrine de Saint Prout 29 avril 2012 20:33

                  SIEUR DI GIROLAMO,

                  Si « le bi-partisme professionnalisé » vous gratouille, vous aviez un candidat pour vous représenter.

                  Comme il me chatouille,

                  JE voterai pour «  LE RETOUR DU PASSE
                               C ’EST DIMANCHE PROCHAIN »

                  A cette peste de candidat, je le préfère au choléra du Président de notre République Française,
                  encore pour quelques jours tant que je me pince.

                  Mon sang bleu n’a fait qu’un tour en comptant les billets pour EVA JOLY.

                  J’étais verte de rage. Les brebis galeuses de l’UMP feraient bien d’adhérer au FRONT NATIONAL et les mammouths du PS au FRONT DE GAUCHE.

                  C H A Q U E BULLETIN DE VOTE contribue à la PUISSANCE d’un candidat.

                  En refusant de faire un choix, VOUS serez complice d’un parti

                  1/ qui a envoyé des « ENFANTS de la MATRIE » 
                   à la boucherie des montagnes d’ Afghanistan
                  2/ ...
                  3/...
                  .
                  .
                  .

                  et la liste des doléances est longue...

                  VOUS avez toujours la possibilité de vous présenter aux élections législatives
                  pour défendre oralement  dans l’hémicycle  VOS IDEES


                  • Di Girolamo 29 avril 2012 21:22

                    Terrine de Saint Prout

                    En se présentant en violation du principe de démocratie et en faisant du pouvoir un objet qu’on prend chacun son tour, qu’on se « refile » entre dirigeants, qu’on conserve -conservatisme- les partis , même ceux qui me sont sympatiques et défendent des valeurs que je partage , au mieux se fourvoient, au pire (plus probable ) se foutent de nous . Le chantage :« si vous ne votez pas pour moi vous soutenez l’autre » est simplement odieux ; je n’ai envoyé personne en Afghanistant et ma réclamation a pour but de rappeler ce qu’est la démocratie réelle :
                    la démocratie n’est pas de déléguer le pouvoir à des « sachants » et d’ainsi pouvoir aller à la pêche à la ligne et profiter du« progrès pour tous » ,mais de participer HUMBLEMENT ( qui sait ce qu’il faut faire ? ) en compagnie de ses concitoyens , avec l’aide de ses représentants , à l’effort d’intelligence collective permettant de comprendre la société telle qu’elle fonctionne et de faire émerger ensemble du projet .
                    CES IDEES ne sont pas MES idées : c’est l’application stricte des principes fondateurs de notre constitution : « la souveraineté appartient au peuple ( pas au partis , pas aux représentants , pas au président ) qui l’exerce par ses représentants et par le référendum »
                     ON a un gardien , un veilleur : le président de la République élu par tous pour faire fonctionner çà. Et pas gouverner lui même !
                    Dans ce système conservateur ( qu’on ne remet pas en cause, et pour cause le confort et la richesse encore présents , « la croissance » encore espérée ) les partis révolutionnaires n’ont AUCUNE chance .

                    Si vous êtes plutôt dans l’état d’esprit de dire : « la crise » va passer , on va repartir , je comprend votre discours ; ce n’est pas le mien : la crise commence ...accrochez vous , arrimez les bastingages , ça va tanguer et pour longtemps ; et l’issue est incertaine ; sombre si on ne parvient pas à reprendre la barre ; le on n’étant pas un camp ou l’autre ; on est au delà de ces joutes , il faudra un accord beaucoup plus large , il faudra se re- constituer en tant que peuple c’est à dire autour d’un contrat de gourvernance partagée pour construire le monde qui vient.


                  • alinea Alinea 29 avril 2012 20:38

                    Le candidat n’est pas élu mais « présenté » ; par ailleurs, le coût exorbitant d’une campagne est en soi une sélection non démocratique. Les primaires vont donc dans le sens que vous défendez mais, pour certains, les primaires ressemblent à un premier tour.
                    Quelle est votre proposition de rechange ?


                    • Di Girolamo 29 avril 2012 21:39

                      Alinea

                      Le fait de faire « présenter » les candidats par des élus , opère une sélection amont où le peuple n’a pas son mot à dire ; c’est une liste imposée qui empêche certains candidats de se présenter et qui contraint notre choix ; ce n’est pas un suffrage direct .

                      Pour respecter l’aspect direct du suffrage les primaires par le peuple lui même serait une bonne solution ; il faudrait que la loi organique prévoit les modalités ; par exemple les candidats doivent se présenter , rédiger un cv ; ils doivent présenter comment il vont assumer le rôle présidentiel et les missions qui sont les siennes . 
                      Dans une optique vraiment démocratique on peut avoir au départ beaucoup plus de candidats ;donc il faut bien trier ; des critères de présentation, les mêmes pour tous (à réfléchir ) permettrait d’organiser une primaire nationale ; bien mieux que des primaires de partis qui ne riment à rien si le président est au dessus des partis .

                      Avec cette conception du président et des élections , plus besoin de campagnes coûteuses et grands meetings ! ça va manquer ? reste le foot !


                      • MdeP MdeP 30 avril 2012 18:03

                        MdeP @ Di Girolamo

                        Le mode de désignation du Président de la République tel que vous le décrivez et auquel vous semblez « tenir » est celui qui est en cours dans une démocratie dite « directe ». Cela ne peut se passer qu’à « petite échelle ».
                        Je vous rappelle que nous sommes dans une démocratie dite représentative.
                        Autre chose : la Constitution définit tout ce qui touche au Président de la République. Rien n’est à inventer : tout est déjà écrit. Que retenir à son sujet : qu’en France ce n’est pas un régime présidentiel comme aux States où le Président gouverne avec des conseillers (l’équivalent de nos ministres). Chez nous ce n’est pas un régime présidentiel mais un régime qui fonctionne comme une monarchie parlementaire pour éviter, comme je vous l’ai déjà dit, les risques d’un pouvoir personnel. Di Girolamo, procurez-vous vraiment un bouquin de droit Constitutionnel : je vous assure que vous allez vous faire plaisir. C’est cool le droit Constitutionnel.

                      • MdeP MdeP 30 avril 2012 19:04

                        MdeP @ Di GIrolamo

                        Dans une démocratie directe, c’est le principe du vote à main levée. On vote directement la chose publique (sur le projet qui a été discuté). On ne vote pas pour le candidat qui votera après pour nous. 
                        Il est évident que l’on ne peut pas opérer de cette façon pour élire le Président de la République qui se présenterait d’après vous avec son CV, son projet et son discours ? Dans notre démocratie représentative, on élit DIRECTEMENT OU INDIRECTEMENT les candidats qui voteront après pour nous.
                        Les primaires américaines sont sur le principe du collège électoral. C’est le collège des grands électeurs qui « élit » ensuite le Président. Je dis « élit » car, dans les faits, les grands électeurs sont obligés de voter conformément au mandat qui leur a été donné par les électeurs. Donc, pas de surprise. Sinon qu’un Président peut être finalement élu avec moins de voix au départ que son adversaire car, dans un Etat, le candidat rafle les voix de l’autre s’il a eu plus de délégués.
                        Pour la première fois, nous avons eu des Primaires socialistes. Je n’y suis pas favorable car la votation n’est pas réservée qu’aux seuls militants. J’y ai cependant voté.



                      • Di Girolamo 30 avril 2012 19:28

                        MdeP

                        Mais ma parole vous avez des actions chez l’éditeur du droit constitutionel  !! 
                        C’est sans doute passionnant et à force je vais peut être finir par céder à votre insistance ...mais je ne suis pas un juriste ; un simple citoyen qui essaie de faire son métier de citoyen et faire évoluer les choses dans le sens qui lui semble aller au plus près de l’intérêt général .
                        La démocratie directe me semble bien improbable dans un pays comme le nôtre ; et la représentation peut être une bonne formule A CONDITION qu’elle reste une représentation : ce qui signifie qu’il ne peut pas y avoir de démocratie représentative SANS DEMOCRATIE PARTICIPATIVE ;
                        Il me semble que cette constitution prévoit bien cela  ; sans aller chercher midi à 14 H mais seulement en restant fidèle au texte.
                        Pour revenir sur le droit constitutionel , je vous renvoie au commentaire de Jean -marc R qui nous dit que«  le niveau de déliquescence de la République telle que théorisée est tel que le Conseil Constitutionnel n’est pas un organe indépendant des pouvoirs dont il est censé surveiller la légitimité des initiatives et actions. » 
                         A une prochaine fois peut être 

                        Cordialement



                         
                         


                        • MdeP MdeP 30 avril 2012 20:25

                          MdeP @ Di Girolamo

                          Ce que vous devez retenir globalement c’est que la Constitution de notre République a été construite de telle sorte qu’à chaque pouvoir est opposé un contre-pouvoir.
                          Concernant le Conseil Constitutionnel, personnellement, je pense que les anciens présidents de la République ne devraient pas en être membres de droit et à vie. En partant simplement du principe que l’on ne peut pas être juge et partie à la fois. Ceci dit, du fait qu’ils ont servi le pays.. bla bla bla.
                          Bonne soirée et à une autre fois. 
                          PS J’adore le droit Constitutionnel et j’ai des avis bien sûr sur notre Constitution. 

                        • MdeP MdeP 1er mai 2012 21:05

                          MdeP @ Di Girolamo

                          Ceci dit, je partage votre avis et même plus.
                          Moi aussi je suis en colère devant le détournement du poste de Président au profit d’un pouvoir personnel et de voir que le Conseil Constitutionnel (CC) ne bouge pas d’un yota.
                          Je suis en colère de voir la montée d’une classe sociale ultra-friquée alors que d’autres français dorment dans la rue.
                          C’est bien plus grave qu’une « démocratie de gestion superficielle ».
                          Il manque 600 milliards à l’appel dans les caisses de l’Etat.
                          Allez, Di Girolama, haut les coeurs. Faut le virer Dimanche prochain.

                        • aobc 2 mai 2012 14:31

                          Bonjour Mr.Di Girolamo,
                          merci pour vos réflexions et votre initiative.

                          Peut-être ( merci Mr.Chouard ) cet exemple
                          - car comme Mr.Guillemin [ http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Guillemin ]
                          le dit bien lui-même, chacun de nous rajoutera de son propre a l´’Histoire - 
                          puisse vous intéresser, puisse vous servir, vous donner envie de regarder plus loin -
                          et surtout vous encourager dans votre démarche :

                          Henri Guillemin raconte - La Commune de Paris (1871)
                          http://www.dailymotion.com/video/xq298j_henri-guillemin-raconte-la-commune-de-paris-1871-partie-1-13_school#
                          ( parties 2-13 et autres voir a droite de la video )

                          Un mot recent d´un jeune rechercheur Canadien l´exprime bien mieux que je ne sais le faire :

                          « ....Oui, on nous [ note : nous, les peuples du monde occidental ] a menti, et on nous ment encore.
                          Mais cela ne nous absout pas de la responsabilité de remédier aux mensonges en cherchant de nouvelles vérités. ...
                          Tant que nous n’aurons pas commencé à remédier aux failles de notre propre existence sociale, - laquelle s’est construite autour de nous avec notre participation et acquiescement, sinon apathique, du moins tacite, - tant qu’existent ces failles...., nous serons incapables de progresser d’une manière sincère, honnête et porteuse d’espoir. ...

                          Si nous ne nous réconcilions pas avec notre propre Histoire, nous ne progresserons pas, mais essaierons en vain de retourner d’un bond vers le mythe d’une époque qui n’a en réalité jamais existé....... »Andrew G. Marshall 02/2012

                          Cordialement, aobc

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