Ni rire, ni pleurer mais comprendre !
Les militants communistes de ma commune sont « dépités ».
Leurs candidats a réalisé mois de 2%.
Ils ont portant collé des affiches et distribué des tracts et personne ne peut leur reprocher d’être absents…..
Mais voilà, les communistes comme beaucoup d’autres ont subi de plein fouet les conséquences de la situation politique :
- Un raz de marée de la « République »en marche… La candidate, peu connue a raflé plus de 40% ce qui fait dire à des commentateurs : « Si Macron avait présenté son chien, il aurait eu le même résultat » !
- Une gauche anti libérale divisée en trois tronçons ;
- Une abstention record : beaucoup de travailleurs, de jeunes, de chômeurs, de retraités, découragés ou en colère sont restés chez eux.
Que faire ?
Personnellement j’ai choisi il y a dix ans de limiter mon action politique et de consacrer mon temps à l’action sociale.
Je pense que c’est un choix judicieux que j’aurais dû prendre avant.
La fracture qui existe entre les Partis et les citoyens ne date pas d’hier.
Depuis des dizaines d’années, les partis de gauche ne sont plus sur le terrain, à organiser et à défendre les gens.
Il est loin le temps où les associations d’éducation populaire nombreuses et variées proposaient un cadre politique et social en réponse aux préoccupations de la population dans les champs comme le logement, la consommation, le sport, les loisirs et la retraite.
J’estime qu’il est urgent qu’une évaluation soit faite qui débouche sur une réflexion-action ;
Il est nécessaire, possible et indispensable de réinvestir les quartiers populaires, pas seulement au moment des élections.
Il s’agit de faire corps avec la population, de la comprendre et d’agir avec elle dans un esprit ni manipulatoire, ni paternaliste mais pour préparer les luttes de demain qui seront à mener pour :
- La défense de la sécurité sociale ;
- Le maintien et le développement des services publics ;
- La réduction des inégalités.
Les exclus peuvent soit tomber dans la déshérence, soit prendre conscience que des voies du changement sont possibles.
J’invite les militants et les militantes à changer de modes de « militance » et à s’investir dans le combat social de proximité….
Cette action n’éloigne pas de la politique, bien au contraire.
Elle nous permet de mieux comprendre et d’être en phase avec la société et les gens.
Jean François Chalot
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