Nicolas, le meilleur anti-Sarkozy !
Nicolas de Nagy-Bocsa est probablement le meilleur ennemi de Sarkozy !(Im)popularité du personnage et perspectives politiques pour 2012.
![](http://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L150xH131/4003376063jpa46b-80d78-0102b.jpg)
Né le 28/1/1955 à Paris.
Avocat.
Trois mariages :
1982 avec Marie-Dominique Culiola (2 fils Pierre et Jean).
1996 avec Cecilia Ciganer-Albénez (1 fils Louis)
2008 avec Carla Bruni
Elu Président de la République française le 16/5/2007.
(Im)Popularité
Depuis son accession à la présidence française, sa courbe de popularité n’a cessé de baisser atteignant des niveaux proches des records absolus.
Après le succès récolté à l’élection de 2007 on aurait pu s’attendre à un tout autre parcours sauf que plusieurs facteurs tant personnel que conjoncturel sont venus mettre en pièce et probablement de manière durable un certain capital sinon de sympathie au moins de confiance dans sa volonté très affichée de rupture avec le style de ses prédécesseurs.
Cela commença avec la réception au Fouquet’s dès l’élection passée qui eût pu n’être qu’un épiphénomène somme toute négligeable s’il n’avait été suivi d’autant de démonstrations qualifiées de "bling-bling" qui seront la première fissure et marque d’un pouvoir qui en irritera plus d’un.
Ensuite, son mariage avec Cecilia qui, n’étant que façade pour le temps des élections, vola en éclats et lui permit d’en conclure un autre dont il sembla lui-même le premier surpris avec la top-modèle italienne Carla Bruni.
Contrairement à ce que certains auraient pu croire, cette "glamoureuse" union n’a en rien modifié sa popularité et ne doit-on pas y voir une continuité dans ce comportement arriviste et people sans oublier le chauvinisme français qui secrètement n’apprécie que très modérément l’éviction d’une française pour une italienne.
Encore une fois, tout ceci ne serait que futilité s’il ne s’était agi d’une ininterrompue représentation d’une image détestable pour certains et d’un affichage "amour, gloire et beauté" qui lui vaut d’être attaqué sur quantité d’aspects personnels (exemple : sa taille, ses tics nerveux...) qui ne gênaient nullement quiconque avant sa présidence.
Bientôt, on soulignera ses origines hongroises et ce côté somme toute étranger qui, comme pour certaines célébrités françaises, n’est relevé que lors de défaites sportives ou déboires personnels !.
Il est vrai que tant sa démarche, son style déroutant ou son langage direct, vulgaire et insultant le rapproche bien plus du caïd de banlieue qui affiche sa réussite au bras de la plus belle fille de la cité que de la stature et la prestance d’un homme d’état.
Ceci pourrait aussi être un point de détail... qui expliquerait la haine que lui vouent tous ces petits caïds de banlieue qui voient en lui un concurrent prêt à en découdre sur ce qu’ils considèrent comme étant leur propre territoire duquel sont à présent exclus, par la force s’il le faut !, tous représentants de l’autorité publique.
Politique : lui et les autres...
Et pour confirmer , sans erreur possible, que c’est bien uniquement l’homme qui déplait, on notera que, contrairement à ce que tente de propager l’opposition, la politique qu’il met en oeuvre et appliquée par François Fillon et son gouvernement récolte une majorité d’adhésion populaire.
En effet, tous les sondages reflètent la différence de style d’une même politique entre le Président et son Premier-ministre.
D’ailleurs, l’absence totale de projets crédibles proposés par l’opposition qui se contente de stigmatiser la forme plus que le fond des mesures gouvernementales ont tendance à confirmer auprès de la majorité des électeurs "non Panurgiens" qu’une autre politique n’est même pas envisageable à l’heure actuelle.
Encore une fois, dépourvus de programmes cohérents, ce ne sont pas quelques phrases assassines, sous-entendus mal placés et sarcasmes d’hommes et femmes politiques qui, pour rester dans la lumière, tentent ainsi d’attirer les médias au risque de lasser nombre d’électeurs de gauche et de renforcer, une fois de plus, l’abstentionnisme ou l’extrêmisme.
Et pour 2012, le vainqueur sera ?
Et pourtant contrairement à tous les sondages, titres et articles de presse, il peut gagner son deuxième mandat.
Le slogan TSS (tout sauf Sarko) ne fait, contrairement à ce que tente de faire croire l’opposition, pas encore de programme de gouvernement d’autant que les égos et ambitions des opposants tant du PS (Strauss-Kahn, Aubry, Royal, Hollande, Fabius...) que des Ecolos (Joly, Cohn-Bendit, Duflot, Placet...) se projetant déjà pour la plupart comme sinon futurs vainqueurs au minimum comme personnalités incontournables risquent bien de paraître, in fine, un peu court auprès des électeurs, du moins ceux et celles qui ont encore la faculté d’analyse et de recul nécessaire pour examiner tel ou tel programme voire absence totale de projet crédible.
Quant à la droite, hormis son extrême qui, avec la prise en mains du FN par Marine Le Pen dont le discours plus républicain et social que celui de son père englué dans des anathèmes par trop racistes non politiquement corrects, risque de faire un score intéressant, ce ne sont ni D.de Villepin ni F.Bayrou chassants tous deux sur les mêmes terres électorales qui empêcheront N.Sarkozy de passer en tête du 1er tour des élections de 2012 sans compter qu’un des deux "opposants" de droite classique pourrait bien se rallier au candidat Sarkozy.
Et puis surtout, ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué (Attention : ceci est une expression à ne pas prendre au premier degré !) car l’homme est un animal politique redoutable qui, s’il retrouve la verve et la combativité de 2007, peut en étonner plus d’un(e).
De même, d’ici 2012, bon nombre d’événements peuvent se produire fortuitement ou non.
Pour commencer, la maladie ou la mort d’un des candidats à l’élection qui rebatterait toutes les cartes suivant la personne qui en serait victime.
Mais aussi, la naissance annoncée début 2012 d’un enfant du couple Sarkozy-Bruni qui "réhumaniserait" le futur candidat de l’UMP...
Et sur le plan économique, que se passerait-il si une réelle embellie se profilait entraînant baisse substentielle du chômage et par ricochet un sentiment de hausse du niveau de vie ?
Reste la dernière hypothèse qui, au cas où aucune des suggestions précédentes n’étaient avérées, conscient de sa probable défaite, il préfère renoncer...mais cela ressemblerait alors plus à de la politique-fiction.
CONCLUSION
Alors, ne perdons pas de vue que les sondages sont loin d’être infaillibles surtout si loin des élections et que pour reprendre le titre de cet article : Seul Nicolas peut battre Sarkozy !.
Lien : http://infotox.skynetblogs.be/archive/2010/08/28/nicolas-le-meilleur-anti-sarkozy.html
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