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Note à Monsieur le Premier Ministre…

Le gouvernement vient de boucler « sa réforme des retraites ». Le texte a été adopté définitivement par l’Assemblée nationale le 18 décembre 2013. Les dispositions vont donc entrer en vigueur, certaines dès cette année, d’autres à un horizon plus lointain. Pour autant le dossier est loin d’être terminé et les objectifs loin d’être atteints. Cette note a pour objet de présenter un ensemble de mesures, dont l’objectif est de répartir les efforts, en particulier entre le privé et la fonction publique, les salariés, les familles et l’état.

Rappel des dernières mesures : Relèvement de la durée d’assurance et hausse des cotisations d’assurance vieillesse.

Dès 2014, pour les générations nées à compter de l’année 1958, la durée d’assurance requise pour bénéficier d’une retraite à taux plein, actuellement fixée à 166 trimestre pour les générations nées en 1955,1956 et 1957 va augmenter d’un trimestre supplémentaire toutes les trois générations pour s’établir à 173 trimestres pour ceux nés à partir de 1973.

A compter du 1er janvier 2014, pour tous les régimes de base, les cotisations vieillesse vont augmenter. Pour le régime des salariés du privé, l’augmentation sera de 0,6 point répartie à part égale entre salariés et employeurs. Pour les fonctionnaires la hausse sera de 0,3 points pour la part salariale. Pour les artisans et commerçants, elle sera de 0,2 point.

Cette « pause » sur la réforme des retraites risque bien d’être de courte durée. Avec un déficit de 14 milliards en 2001, de 18,8 milliards en 2014 et une prévision (à confirmer) de 21,3 milliards en 2017…, il va falloir prendre encore d’autres mesures et assez rapidement, surtout si la croissance persiste à se faire attendre. Seul un renversement majeur de la courbe du chômage est susceptible d’empêcher l’inéluctable déficit. Des emplois créés, ce sont autant de cotisations qui entrent dans le décompte du régime des retraites. En attendant le secours hypothétique de la croissance, un ensemble de mesures s’imposent.

Et pourtant…

Le système français présente des particularismes pour le moins encombrants. La non activité des seniors pose un vrai problème à toute réforme plus approfondie du régime des retraites. En effet comment demander aux salariés de travailler et cotiser plus longtemps, alors que les employeurs n’en veulent plus, passé un certain âge. Le taux d’emploi des 60-64 ans, en 2011 est de 18,9% en France, contre 44,2% en Allemagne et 40 % aux Pays –Bas.

Ainsi les français sont les plus jeunes retraités d’Europe ; Age moyen de sortie du marché du travail (chiffre 2010) :

  • Suède : 64,4 ans
  • Pays-Bas : 63,5 ans
  • Norvège : 63,2 ans
  • Royaume-Uni : 63 ans
  • Allemagne : 62,4 ans
  • Espagne : 62,3 ans
  • Italie : 60,4 ans
  • France : 60,2 ans

L’espérance de vie des retraités ne cesse d’augmenter, même si elle connait un léger effet de palier. En 1989, l’espérance de vie à compter de la retraite, en France était de 18,8 années pour les hommes et de 24 années pour les femmes. En 2010 nous sommes passés à 21,7 années pour les hommes (+1,4 années) et 26,5 années pour les femmes (+2,5 années).

Les projections laissent entendre pour 2030, 23,3 années pour les hommes et 27,8 années pour les femmes etc…

Une espérance de vie qui ne cesse de croître, des retraités de plus en plus jeunes et des séniors exclus du monde du travail de plus en plus tôt, cela impacte directement le ratio actifs/ retraités, qui est déterminant pour assurer le bon fonctionnement du système.

En 2008, il était de 17,3 millions de cotisants pour 11,3 milliards de retraités. En 2015, il sera de 17,5 millions de cotisants pour 13,7 milliards de retraités. Et c’est en 2030, si rien n’est fait d’ici là, que le système finira d’exploser avec autant de cotisants que de retraités (18,5/18,4) et dans les décennies qui suivent un nombre plus importants de retraités que de cotisants.

Enfin si l’on met sur la table les différences notables entre le régime des fonctionnaires, les régimes spéciaux et les salariés du privé, les tensions vont nécessairement s’attiser. Lorsque la part du gâteau devient de plus en plus petite, les détenteurs d’une plus grosse part sont sur la sellette.

Comparatif des âges de départ à la retraite :

Professions libérale s : 63 ans et 6 mois

Commerçants : 62 ans et 3 mois

Salariés du privé : 61 ans et 7 mois

Artisans : 61 ans et 3 mois

Fonctionnaire d’Etat : 57 ans et 1 mois

SNCF : 55 ans et 6 mois

RATP :  53 ans et 9 mois

En outre le montant de leurs pensions est en moyenne aussi plus élevé.

S’attaquer aux inégalités ?

Tout cela ouvre de vastes perspectives de changement encore inabordées. Le 1er ministre doit avoir le courage de pointer en direction des beaux quartiers, avec les réductions d’impôts accordées pour leurs enfants lorsqu’ils poursuivent des études supérieures, alors qu’ils accèdent aussi à des allocations logement jusqu’à 250 euros… une fois encore à l’heure des sacrifices, peut-être serait-il de bon ton de revoir les gabegies du système, qui, et c’est pour le moins curieux, vont à ceux qui n’en n’ont pas le plus besoin. Ajouter à tout cela le versement d’allocations familiales conséquentes, indépendamment, encore une fois, du niveau de revenu.

Le cumul de la demi-part fiscale et de l’allocation logement étudiante est scandaleux.

A l’heure du constat où le taux de fils et de filles d’ouvriers inscrits à l’université et dans les grandes écoles persiste à stagner sur les 30 dernières années, il faut peut-être se décider à prendre à ceux qui n’en ont pas vraiment besoin pour le redistribuer à ceux qui justement en ont besoin.

L’état et les collectivités locales ont distribuées en 2013 environ 600 milliards d’euros d’aides et de prestations, soit le tiers de la richesse nationale !

Dépenses de politiques familiales en 2009, en %

  • L’Irlande : 4,24%
  • La France : 3,98 %
  • La Suède : 3,75 %
  • L’Allemagne : 3,07 %
  • L’Espagne : 1,77%
  • L’Italie : 1,58 %

La France est juste placée derrière l’Irlande. En même temps ce n’est pas un hasard si ces deux pays ont les plus forts taux de natalité d’Europe.

Le président de la République s’est fixé l’objectif de ramener le déficit public à zéro à la fin de son mandat. Il faudra pour cela réduire drastiquement les dépenses publiques, 60 milliards à l’échéance de 2017. Pour donner un ordre de grandeur cela équivaut à la moitié de la masse salariale de la fonction publique !

Pour charger encore plus la barque, ajoutons que le déficit de la Sécurité sociale résiste à tous les plans ; mis en œuvre depuis 30 ans… en 2012 le trou atteignait déjà les 20 milliards d’euros, soit 10,5% du PIB  ! Et surtout le déficit n’a jamais cessé de « glisser » en 10 ans il a été multiplié par dix.

Que faire ?

En fait, il n’est nul besoin de missionner encore de hauts fonctionnaires et de lancer des études à n’en plus finir. L’état d’un certain nombre de mesures pour aller la dette et tenter d’établir un semblant de justice entre tous les contribuables et ayants-droits français est connu. Il faut une solide majorité politique, un discours de clarté et un courage à toute épreuve pour trancher dans le vif .

Quelques exemples :

  • 1- Aligner le mode calcul des retraites du privé sur le public (les fonctionnaires partent avec 75 % de leur dernier salaire, contre 45 à 70 % pour le privé). La mesure touchera 5,2 millions de personne et pourrait rapporter 6,5 milliards d’euros.
  • 2- Anticiper encore un peu plus l’application de départ à la retraite à 62 ans, prévu pour 2017, le ramener à 2015. Economie annuelle prévue : 12,5 milliards d’euros ;
  • 3- Supprimer la majoration de 10% des pensions pour trois enfants. Economie : 6 milliards d’euros ; en même temps, si cet avantage est unique en France, il explique lui aussi probablement le fort taux de natalité de la France.
  • 4- Aligner l’âge de départ à la retraite du public sur le privé, 5,2 millions de personnes concernées, économie annuel de 4,5 milliards d’euros ;
  • 5- Supprimer l’abattement de 10% sur les pensions pour le calcul de l’impôt sur le revenu, 15 millions de personnes concernées, économie 3 milliards d’euros  ;
  • 6- Aligner la CSG des retraités (6,6%) sur celle des actifs (7,5%) concerne 8 millions de personnes et rapporte 1,2 milliards d’euros d’économie.

 On oublie le gel temporaire des retraites (3 milliards d’euros) et la désindexation des pensions du régime général (750 millions d’euros).

Ces6 mesures, drastiques de contribution des retraités, mais qui ne remettent pas en cause le système de solidarité représentent pas moins de 33,7 milliards d’euros d’économie.

 Pour les familles, on peut imaginer :

  • 1- Supprimer les allocations familiales au 20% les plus riches, 1 million de personnes concernées et 1,7 milliards d’économie ;
  • 2- Fiscaliser les allocations familiales, 11,5 millions de personnes concernées et 1,3 milliards d’euros d’économie.
  • 3- Supprimer le complément familial aux fonctionnaires, soit 1,3 milliards d’euros d’économie. Les fonctionnaires cumulent les allocations familiales et une prime parentale allant jusqu’à 280 euros pour trois enfants.

Trois mesures qui rapporteraient 4,3 milliards d’euros d’économie

Quant au chômage, le plafonnement des indemnités s’impose (il atteint en France 6 100 euros par mois, contre 2 300 au Danemark et moins de 2000 euros en Allemagne). Un plafonnement à 4 000 euros (ce qui est encore très élevé) aboutirait à 370 millions d’euros d’économie.

. On aboutit à un total général sur ces 10 mesures à 38,371 milliards d’économies.

Mais si l’on met à contribution, les salariés, les retraités, les familles, les chômeurs, l’état se doit de contribuer encore plus massivement, les marges d’organismes et de subventions parfaitement inutiles ou largement au-dessus de nos moyens pullulent.

-1 L’Hadopi (Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet), parfaitement inutile et inappropriés à la situation actuelle de la création face au numérique a couté en 2012, 9 millions d’euros de budget de fonctionnement.

-2 Dans ce qui n’est peut-être pas dans nos moyens : Le Philharmonique de Paris, coût de fonctionnement prévu 50 millions d’euros par an (investissement 336 millions d’euros).

-3 les fameuses 1244 agences publiques, qui ont été répertoriées, elles emploient 440 000 personnes… Nombreuses ne servent à rien, sans compter les doublons. Leur gestion est calamiteuse : leur coût de fonctionnement grimpe de 3% par an, la rémunération moyenne de leur dirigeant est de 122 866 euros par an. Coûts selon l’inspection génale des finances : 50 milliards d’euros par an. La moitié peut être économisée sans dommages collatéraux sur le fonctionnement du navire France, tout au plus quelques parasites éliminés et le reclassement de quelques milliers de salariés. Economie prévisible : 25 milliards d’euros.

-4 les subventions absurdes : La carte musique de Sarkozy : 25 millions d’euros.

-5 La légion d’honneur… l’Etat verse chaque année 23 millions d’euros à la Chancellerie de la Légion d’honneur pour la distribution des médailles… en avons-nous les moyens ? Cela fait cher le hochet !

-6 la gabegie des associations, 1,5 milliards d’euros et 0,01% des associations qui touchent 55 % des subventions publiques. Au moins 200 millions d’euros d’économie à récupérer.

Et j’ouvre des pistes sur les économies à réaliser auprès du Sénat et de l’Assemblée nationale (l’argent de poche des parlementaires : 71,8 millions d’euros par an, un régime de retraite exorbitant…).

Enfin je rappellerai que la fraude fiscale représente environ 50 milliards d’euro par an et la fraude sociale 20 milliards.


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16 réactions à cet article    


  • G.L. Geoffroy Laville 14 février 2014 17:16

    Si les socialistes veulent sauver ce système de retraite par répartition ou du moins lui épargner la banqueroute il faut à tout prix corriger ces inégalités scandaleuses et dangereuses.

    Personnellement, je préférais que le système se casse la gueule le plus tôt possible. :-> Bien sûr nous autres actifs ne récupérerions pas nos billes. Car dans ce système, nos cotisations payent vos retraites (ainsi je me console de payer la retraite méritée et juste de mes parents).

    Avec un système par capitalisation, on aurait pas ces problèmes. On ne s’attacherait pas à ce bricolage archeo-socialiste. Nous nous assumerions comme des grands. Nous n’aurions pas à envier le voisin de gauche fonctionnaire qui part plus tôt, ni à se plaindre du voisin de droite qui n’en fout pas une.


    • Pelletier Jean Pelletier Jean 14 février 2014 19:21

      je ne crois pas détester la France ???


    • sylvie 14 février 2014 19:46

      sacré geoffroy, comme aux states et en nl ? le désastre la retraite par capitalisation....


    • mimi45140 15 février 2014 14:32

      J’envie les personnes qui rêvent en croyant que le systéme par répartition est le meilleur ou que celui par capitalisation est forcément le meilleur , oui je les envie car a mon sens ni l’un ni l’autre est viable ,car tous les deux sont basés sur la consommation ou plutôt sur l’augmentation permanente de la consommation, graalpermanent de nos politiques , que je ne valide pas , mais que je ne critiques pas non plus, car je ne possède pas de réponse au remplacement du modèle actuel. Effectivement grâce à l’intelligence humaine ont doit moins travailler et ont vit plus longtemps . Mais que dire , moi président, j’interdirais les tracteurs pour les remplacer par des hommes , moi président je demanderais aux chercheurs d’inventer quelques virus spécifiques personnes âgées , je ne crois pas que cela soit la solution. 

       Je comprend la position de geoffroy qui aujourd hui est en bonne santé et travaille et cela d’ailleur surement grâce au cotisations qui lui ont permis une jeunesse bien soigné et mieux formé que dans d’ autres pays , mais demain si il est chômeur à cause d’une grave maladie, divorcé, avec à charge un enfant handicapé , je ne sais pas si le système libéral seras pour lui encore la félicité.


    • mario mario 14 février 2014 17:37

      il y a un bon moyen d’augmenter fortement les petites et les moyennes retraite sans toucher les grosses !

      pendant 10 toutes les augmentations des pensions doit se faire a somme égale a tout les retraités :

      exemple : l’état decide de 1,7 augmentation....on chiffre ,on divise et on donne a tous la meme augmentation !

      mais cela, c’est toucher aussi aux privilèges des élus....... 


      • spartacus spartacus 14 février 2014 17:49

        Un bien meilleur article qu’a l’habitude, chiffré et ayant fait un effort de recherche inhabituel.

        -En fait, « aligner » ne veut rien dire, mettre le droit commun et identique serait bien mieux. 

        Le premier scandale de tous étant le « cumul » des régimes spéciaux, qui fait que Ayrault avec ses cumuls de postes contigus peut additionner 6 ou 7 retraites à taux plein là ou une caissière qui aurait 2 emploi en même temps est limitée par un seul et unique de sécu, et ne toucherait pas 2 retraites additionnées mais une seule plafonnée au seuil sécu.

        Quant au chômage, il faut faire payer ceux qui ne payent pas
        (pour ceux qui voudraient avoir accès à un article que les censeurs d’Agoravox ne veulent surtout pas laisser passer).

        -Honte ou cynique lâcheté ?

        Majoritaires sur Agoravox, les privilégiés en droits sociaux ont tout fait pour que cet article d’opinion ne passe pas. Il en est à sa « énième présentation ».

         

        Corporatistement hypocrites, ils préfèrent censurer cyniquement plutôt que d’affronter une confrontation argumentée qui les dérange et mette en lumière et en transparence leurs injustifiables privilèges.

        Censeurs de gauche que vous êtes minables !  smiley


        • Pelletier Jean Pelletier Jean 14 février 2014 18:16

          merci pour le satisfécit.... vous vous prenez vraiment pour le professeur





        • zygzornifle zygzornifle 14 février 2014 18:30

          L’age de bonne santé et cela personne n’en parle s’élève en moyenne à 61,3 ans pour les hommes et 62 ans pour les femmes de l’Union européenne ....


          • howahkan Hotah 14 février 2014 18:30

            le système de retraite par capitalisation américain n’existe plus comptablement depuis longtemps déjà, des le début il ne peut fonctionner du tout sauf expansion continue énorme et exponentielle.....IMPOSSIBLE DONC , il n’a jamais fonctionné en vrai, le capital amassé n’a jamais pu payer les retraites..d’ ou vient l’argent alors ? de notre travail ici en Europe..voila environ 30 voir plus ans que nous payons les retraites américaines, les rachats de groupe ont permis de voler le travail des européens mais voila ca ne suffit plus ,maintenant il faut voler les états et le Parti sioniste est en train de faire le même boulot en plus sournois que l’umps....car tous les deux sont aux pieds de l’oligarchie financière sionisto-us .... qui ne survit plus que par le vol des liquidités partout ou c’est possible donc des liquidités des pays qui ont plus de trésorerie et qui marchent encore comme la france ,jamais été aussi riche !!!! les us sont en banqueroute totale, comme son économie et ses finances,et encore ils survivent en ponctionnant donc par le biais de rachat de participation majoritaire avec la fausse monnaie de la fed dans tout ce qui marche encore en Europe, qui leur est rendu en vrai argent du travail avec intérêts tout le cash possible en Europe, ils sont comptablement FINIS..la maintenant il s’agit de s’attaquer a des budgets d’état, but voler directement les états....sécu, retraites ,allocations, livret a, etc etc etc d’où la mise en route indispensable de la création artificielle de fausses dette des 1973 pour la france , pour mettre les états Européen à genoux dont la france....notre dette paye les retraites des américain, le système par capitalisation est caduque il est foutu ....depuis un bon moment.....

            comme il n’est pas possible par la loi de savoir qui prête l’argent à la france il est évident que les banques préteuses sont toutes de siège social réel américaines....voila pourquoi ils essayent de hâter le traité transatlantique c’est pour accélérer ce mouvement..alors le mythe de la réussite américaine est non seulement faux mais est le pire échec économique qui n’a jamais existe....il ne survit que sur le vampirisme de sa fausse monnaie de la menace de ses armées et des politiciens véreux qui sont tout achetés et sur le vol de notre travail.....

            de toutes façons la question est : quand cela va t’il exploser..ca n’est même pas est ce que ca va exploser.....

            mesdames et messieurs le vol des retraites sert a payer les fainéant des us .....


            • mario mario 14 février 2014 19:25

               il existe du papier cul en faux dollard....en réalité c’est du vrais . ceux qui osent le contester, c’est direct un obus sur la gueule !


            • spartacus spartacus 15 février 2014 10:56

              Le système américain est par répartition. Le « Old Age Survivors Insurance ».

              A la différence du système Français, il est « universel ». C’est a dire que tous le monde cotise au même système. Fonctionnaires, salarié ou indépendant. 

              Aucune cotisation au delà de 8900USD/mois.
              cotisation de 12,4% indifférencié du salaire complet (brut de brut). Arrivé à la retraite, plus de cotisations.
              A cela s’ajoute une cotisation sur le salaire complet de 1,45% pour financer « medicaire ». Médicaire assure la gratuité des soins des retraités et des gens sans couverture sociale. 

              Vous êtes libre à partir de 62 ans. Pas en fonction de votre nombre d’années de cotisation.
              Pour avoir sa retraite complète, il faut 420 mois de cotisation.

              Les fonds de capitalisation sont de la retraite complémentaire.

              Exemple chiffré : un salarié ayant gagné 1200 USD par mois dans sa vie part à la retraite avec 819 USD par mois, soit un taux de remplacement de 68%. Mieux que les 55% Français du régime général. Si le travailleur américain reste plus et attend 68 ans il part avec 1080 USD un taux de remplacement à 90% de son salaire.


            • lsga lsga 16 février 2014 15:56

              ça fait du bien de lire Spartacus.... 

               
              enfin, rappelons que grâce aux politiques néo-coloniales menées par les USA depuis les années 2000, les USA peuvent remettre en place un système Keynésiens de subventionnement de l’économie. 

            • claude-michel claude-michel 15 février 2014 09:47
              (Note à Monsieur le Premier Ministre…)...heu je sais qu’il connait un peu d’allemand...mais à ma connaissance (vu ses conneries) je ne pense pas qu’il sache lire le Français.. ?

              • zygzornifle zygzornifle 15 février 2014 11:18

                Ce gouvernement est clairement anti-républicain, il vire à la dictature ....


                • philippe913 16 février 2014 16:09

                  juste un mot sur le plafonnement du chômage.
                  Si on plafonne le montant versé, il faut donc plafonner les cotisations prélevées non ?
                  Or, les cadres et cadres sup, ceux qui ont des chômages >2000€ par mois, ne sont ils pas nettement moins au chômage que les autres ? In fine, le bilan ne pourrait il pas être négatif ? Les cotisations prélevées étant supérieures aux indemnités versées pour ces catégories là ?
                  (btw, j’avais entendu cette affirmation sur BFM Business).


                  • zygzornifle zygzornifle 19 février 2014 17:04

                    N’oublions pas que ce premier ministre est un rescapé de la justice comme ses amis Juppé, Désir, Taubira , Fabius pour ne citer que les plus connus .....

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