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Accueil du site > Actualités > Politique > « Nous devons rester maîtres de notre salaire socialisé »

« Nous devons rester maîtres de notre salaire socialisé »

Une partie du salaire est payé individuellement aux salariés, c’est le salaire net. L’autre partie formée des cotisations est versée dans « un pot commun ». Il est conçu pour satisfaire les besoins de tous en raison de la maladie, de la maternité, des charges familiales, du chômage, de l’invalidité, de la retraite ; c’est un salaire indirect appelé aussi salaire socialisé, il représente environ 40 % du salaire. La cotisation n’est pas un prélèvement, une charge, un impôt, une taxe, une épargne, une assurance, un placement pour le futur, c’est du salaire, c’est notre salaire !

Les retraités, les chômeurs, les malades ne sont pas payés en contrepartie de leurs cotisations passées, ils ne récupèrent pas « leurs propres » cotisations. L’utilisation de ces cotisations est déterminée par un choix politique, celui de la distribution de la richesse actuelle. Le salaire socialisé n’est pas attribué en fonction des cotisations comme les assurances. Les cotisations sont proportionnelles au salaire mais les prestations sont déterminées selon les besoins de chacun.

Sur le bulletin de paie, le salaire socialisé, prend deux formes : les cotisations dites patronales et les cotisations dites salariales. Mais la distinction entre cotisation patronale et salariale est une tromperie car c’est l’ensemble du salaire qui rémunère notre force de travail. Les patrons parlent de charges salariales, alors que comme notre salaire net, l’ensemble des cotisations ne sortent pas de leur poche, mais est le fruit de notre travail.

La cotisation sociale permet de continuer à verser un salaire aux retraités, de payer les indemnités, c’est à dire le salaire du malade ou du chômeur, les allocations familiales constituent un sur-salaire en raison des « charges » familiales. Le patronat n’a jamais accepté que des prestations soient basées sur la solidarité, indépendamment du salaire. C’est la situation du salarié (maladie, vieillesse, maternité, enfants à charge, chômage) qui ouvre droit aux prestations. Les politiques de réduction des cotisations, par les exonérations de cotisations ou par la fiscalisation, sous prétexte de soulager les » charges » des entreprises, ont pour conséquence de réduire nos salaires !

Le salaire socialisé repose sur un mécanisme opposé au fonctionnement normal du capitalisme. La valeur de la force du travail sur laquelle se fonde le salaire obéit aux lois du marché capitaliste. Mais la redistribution du salaire socialisé repose sur des critères qui préfigurent la logique socialiste « à chacun selon ses besoins  », en rupture avec le dogme libéral qui prétend que le sort de chacun est fonction de l’effort individuel.

Le patronat n’a jamais accepté de payer des salariés « hors emploi ». Il voudrait un salaire « nu », ne payer les travailleurs que pour la seule période où ils vendent leur force de travail, la période où ils sont sous la subordination directe de leur employeur.

La retraite par répartition est anticapitaliste. Le retraité est un salarié placé hors de la subordination de l’emploi. Il dispose librement de son temps sans contrainte patronale et il perçoit un salaire financé par les employeurs, pas spécifiquement ceux qu’il a eu durant sa vie professionnelle, mais par le patronat d’aujourd’hui. Il faut s’opposer à toute réduction de salaire durant l’activité professionnelle. Il en est de même pour le salaire du retraité, il ne doit pas être réduit par rapport à celui perçu auparavant.

Le système par répartition démontre l’inutilité de l’accumulation financière pour financer les retraites et ouvre la perspective d’une gestion solidaire et non capitaliste. Nous n’accepterions pas de notre employeur, ni du gouvernement, qu’ils décident de l’utilisation de notre salaire direct. Nous devons aussi rester maîtres du salaire socialisé. Ni l’Etat ni les patrons n’ont à s’immiscer dans la gestion des caisses de Sécurité sociale. Les seuls légitimes pour gérer notre salaire collectif sont nos représentants démocratiquement élus et révocables.

https://2ccr.wordpress.com/category/travail/

« Le travail, c’est bon pour ceux qui n’ont rien à faire »…Léo CAMPION

Et sur le travail en général …


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18 réactions à cet article    


  • baron 9 juin 2015 22:40

    A l’origine de la création des ces systèmes sociau il faut souligner que la notion de solidarité n’existait, il fallakt cotiser poir profiter du système. C’est ce qui a destabilisé les comptes sociaux et rend non viable ces systèmes.

    Si, nous voulons les conserver, il faudra revenir a ce principe de base et l’état devra prendre en charge ceux qui ne cotisent pas et ceux qui cotisent trop peu grace à l’impôt.
    Sinon, vous ne pourrez pas empécher les gens de quitter un système qui leur coute très chers et qui les couvrent de plus en plus partiellement ce qui les mets dans la situation de moins en moins pouvoir se soigner ou de vivre correctement de leur retraite.
    Donc, à la base le système est bon et juste et maintenant il devient médiocre et injuste pour ceux qui le fincance. 
    C’est clair, de plus en plus de français ne veulent plus d’un tel système et beaucoup songe à en sortir.
    Le fait d’être obligatoire ne durera plus très longtemps, il y a déjà des personnes en lutte conte ce système de protection sociale devenu objectivement injuste et non protecteur pour une partie grandissante de la population.

    • Encabane Encabane 9 juin 2015 22:54

      Une partie du salaire est payé individuellement aux salariés, c’est le salaire net. L’autre partie formée des cotisations est versée dans « un pot commun ».

      Faux. Une partie du salaire est payée individuellement, c’est le salaire. Le reste est volé par les partis et les syndicats pour payer leurs permanents.


      • Spartacus Lequidam Spartacus 10 juin 2015 08:33

        Personne ne sait mieux que vous comment doit être utilisé votre argent.


        Vous imaginez des zozos culture bolchévique le dépenser mieux que vous à votre place ?

        Voila pourquoi vous ne savez pas combien, ou et comment est dépensé cet argent.

        Vous avez vu un bilan ?
        Le montant des charges patronales payées pour vous vous les connaissez ?

        La socialisation n’est rien d’autre que la prise de pouvoir d’une minorité gôôoôchiste sur vos libertés avec l’excuse que eux sortis de la religion communistes savent mieux que vous ce qui est bon pour vous.

        Sortons de la religion collectiviste. 


        • Spartacus Lequidam Spartacus 10 juin 2015 10:06

          Quel tissus de conneries.


          les chômeurs, les malades ne sont pas payés en contrepartie de leurs cotisations .
          Dans le secteur privé, tu cotises pas t’y as pas droit. 

          La cotisation sociale permet de continuer à verser un salaire aux retraités.
          Uniquement dans le privé. Dans le public la cotisation est fictive. C’est à charge du contribuable par coercition forcée de l’impot. (GRATOS). Donc quand c’est gratuit on ne compte pas ce qui donne les privilèges statutaires. Départs trop tôt, système de calcul qui encule la société civile.


          Le système par répartition est un système de pyramide de Ponzi. 
          C’est aussi une prison collectiviste qui fonctionne sur des ambiguïtés....
           
          Il n’est pas accepté d’un commun accord mais imposé. 
          Aucun contrat ne relie celui qui est ponctionné avec celui qui ponctionne. 
          Vous ne pouvez quitter le système librement. C’est liberticide.
          Le système dirigé par des syndicalistes favorise les groupes de pression dont sont issus les membres du paritarisme.


          Le système par répartition s’apparente à la Mafia. 
          Terreur sur ceux qui veulent partir, et extorsion forcée par la force de l’état socialiste pour être « assuré ». 
          Direction et membres de direction inconnus du grand public.
          Partage non contractuel en fonction des groupes de pression des ressources.


          Système qui ne peut exister qu’en situation de monopole de contrainte. Système qui se doit de ne pas être transparent et cache la réalité des fonds collectés. 

          S’il était si « formidable », les gestionnaires syndiqués de ces régimes tous issus de la fonction publique l’adopteraient. Mais ils préfèrent rester dans leurs régimes « spéciaux » financés par le contribuable....


          Les entrants paye pour les sortants. La première génération reporte sa dette sur les générations suivantes et créant une crise sur une génération future le jour su cygne noir.

          Jour ou le choix collectif est de sortir de ce système, la génération qui le veut est spoliée par la dette laissée par les précédentes. 
           
          Chronophage, les besoins augmentent sans cesse créant une inflation de taxes, de charges et durées augmentées sur les ayants droits.

          C’’est un système pourri. La preuve, l’auteur est bénéficiaire d’un régime spécial. 

          Au nom de quoi défend il un système pour les autres que que lui même en est une exception ?
          Réponse : sa gamelle de profit social sur le compte des autres.
          Remettre en cause la répartition, c’est aussi mettre fin aux exceptions de son régimes de privilégié.



          • mpag 10 juin 2015 15:06

            @Spartacus
            très juste comme analyse, autre exemple mais à la sécurité sociale


            étant travailleur frontalier dans le privée je payais 100 euros avec une prise en charge identique à la secu en France, voir plus avantageux dans le dentaire ou l’optique 

            Grace à l’obligation de m’affilier à la CMU a partir du 31 mai de cette année, j’ai le privilège de payer plus de 200 euros pour moins de remboursement..........bien entendu comme cela est juste, la part est en fonction de ce que je gagne car il s’agit d’un pourcentage du salaire ^^ BRUT^^ qui est amener à augmenter bien sur ^^

            et oui c’est bien connu plus je gagne et plus je suis malade, il est temps pour moi de rentabiliser mon « investisssement ».........je commence doucement d’avoir mal au dos 

            c’est du vol étatique pur et simple.......combien cotisent des députés et sénateurs, si c’est en fonction de leur salaires, ça risque d’être des chiffres à 4 zéro 

            du socialisme dans tout sa splendeur, avec pour image une personne qui demande de l’argent et un socialiste qui en prend à un autre dans sa poche

          • Brice Bartneski bartneski 11 juin 2015 18:24

            @Spartacus

            Salut ô Spartacus !

            « les chômeurs, les malades ne sont pas payés en contrepartie de leurs cotisations .
            Dans le secteur privé, tu cotises pas t’y as pas droit. »

            « Dans le secteur privé, tu cotises pas t’y as pas droit. » 

            FAUX, tous les salariés cotisent pour une assurance perte d’emploi. Concernant les indépendants, ils n’ont pas le choix car il n’existe pas d’assurance perte d’emploi. Assurance perte de CA, maladie, etc...mais pas perte d’emploi.

            Sinon, je reconnais que ton article est défendable même si je n’aime pas le ton méprisant que tu emploies.

          • soi même 10 juin 2015 11:25

            Rien à redire à votre article, il est en phase au accord de notre époque qui est largement trahie par une élite qui a que hâte de reprendre les renne à son compte.

            Parlons d’avenir, dans un jour futur, il ne serra plus possible d’attribué un salaire au mérite ; il ne serra plus anexée à la charge de production où de bénéficie qui engendre, mais plus à une mutualisation des besoins bien compris , qui est je suis patron grâce à toi et dans ce sens ce suis reconnaissant de notre entraide nutuele , c’est pour cela que nos salaire non rien avoir à la plus valus financière de la production ...


            • mpag 10 juin 2015 14:54

              triste de voir que l’auteur continue à se cogner la tête dans le mur, la doctrine électoraliste et dogmatisme d’un parti est comparable aux fou de dieu 

              Quitte à oublier une remise en question et surtout les conséquence de cette erreur, la génération sacrifié et celle de leur enfants vous remercient de votre clairvoyance 

              - ce système est actuellement une grande pyramide de Ponzi, un peu de bon sens suffit et surtout beaucoup moins de dogmatisme

              cependant il faut le dire ce système est particulièrement efficace lors de croissance suivi bien entendu d’une employabilité croissante des nouveaux entrant au marché du travail, particulièrement utile lors des 30 glorieuses
              le désavantage : système totalement figé, incapable de flexibilité pour faire face à une mondialisation

              le monde a changé tout comme la situation de la France 

              ce système de répartition est aujourd’hui un système de répartition de la DETTE
              Enfin « répartition », je vais un peu loin.........ça c’est dans l’idéal le principe d’égalité qui ne fonctionne que pour une catégories de la population a but électoraliste pour les politiques........ 

              En bref pour les autres........^^
              retraite complémentaire en déficit dans le privée, privilège de certains système de retraite complètement injuste financé dans le dos des autres, enfants et petit enfants 


              Il est urgent de changer de système 
              par exemple en suisse le système est basé sur 3 type de cotisation appelés « pilier »

              le 1er cotisé par la fédération, l’etat 1/3 de la retraite 
              le 2ème cotisé par l’employeur et par le salarié 1/3 de la retraite 
              le 3ème non obligatoire financé par capitalisation au choix du salarié et suivant ces possibilités

              age de départ à la retraite 65 ans

              adapté à la mondialisation et surtout inchangé depuis bien longtemps, juste et efficace 


              • Trelawney 10 juin 2015 16:36

                Le salaire socialisé n’est pas attribué en fonction des cotisations comme les assurances. Il n’en demeure pas moins que le montant des allocations chômage, allocations maladie ou accident du travail et retraite est bien calculé en fonction du salaire net. Pour ce qui est des retraites (dans le privé et uniquement le privé) il faut les distinguer des pensions des fonctionnaires qui eux sont payés avec nos impôts

                Les cotisations sont proportionnelles au salaire mais les prestations sont déterminées selon les besoins de chacun. Dans les deux cas c’est au final le patron qui fait le chèque. Et si il n’a pas envie de le faire et bien il n’embauche pas. Et on ne peut obliger personne à ne pas embaucher s’il n’en a pas envi. Aussi avec un nombre de retraités (qui vivent plus longtemps) et de chômeurs croissant, vous aurez beau faire la danse de la pluie, les caisses ne se rempliront pas pour autant

                C’est bien beau de dire que notre système conçu par les résistants qui ont fichu dehors des allemands qu’on a invité et le plus génial d’entre tous, pour que l’arrosoir arrose, il faut penser à le remplir. Aussi Mr Gil comment fait-on pour le remplir ? j’attends vos idées


                • Robert GIL Robert GIL 11 juin 2015 09:41

                  @Trelawney
                  je ne sais pas, on arrive bien a donner 250 milliards par an aux entreprises privés sans aucune contre partie, et on ne pourrait rien faire pour notre système social ?....on ne nous prendrait pas pour des cons , par hasard ?


                • Trelawney 11 juin 2015 10:44

                  @Robert GIL
                  Vous confondez carottes et choux.

                  les 250 milliards (admettons que ce soit cela 1/8 du PIB) sont des cadeaux offerts sans contre partie, par l’état à ses amis patrons de grandes entreprises (Auchan, Carrefour, Total, Peugeot, Renault, Sanofi etc). Ben oui les socialistes ont comme amis les patrons du CAC40 et ceux qui votent pour ce parti obtiennent le qualificatif de « cocus ». Il y en a même parmi ses « cocus » (vous allez rigoler) qui disent que si au second tour c’est Sarkozy vs Lepen et bien ils iront voter Sarkozy parce que « tout sauf le fascisme ». A ce niveau là ce n’est plus de la bêtise, mais franchement de la perversion.

                  Pour revenir au sujet qui nous préoccupe, il n’empêche que si on veut faire tenir cette protection sociale dans la durée, il faut la réformer en profondeur en commençant par arrêter de taxer les salaires pour la financer


                • Robert GIL Robert GIL 11 juin 2015 11:55

                  @Trelawney
                  exusez moi je confonds tout, c’est vrai que ce n’est pas les mêmes caisses et que si on commence a mettre des batons dans les roues des pauvres entrepreneurs, ils ne pourront plus embaucher ! ...( qu’est ce qu’on se marre sur agoravox !)
                  .
                   je crois que ce n’est pas la peine de continuer cette conversation, je ne comprends rien et je propose des choses completement utopiques et déconnecté de la réalité du marché ... j’espere que vous ne me tiendrez pas compte de mon ignorance dans le domaine et que vous serez indulgent vous qui etes parfaitement en phase avec ces réalités .
                  .
                  bonne journée


                • Aristide Aristide 10 juin 2015 17:43

                  Plusieurs erreurs ou imprécisions . 


                  La Sécurité sociale est un système assurantiel, elle obéit aux règles d’assurance, la cotisation ouvre des droits pour ceux et seulement ceux qui cotisent et leur famille, ces droits servent à couvrir un risque, la maladie, la vieillesse et les AT. C’est un système d’assurance.

                  Les cotisations AF sont d’une autre nature, il n’est pas nécessaire de cotiser pour être bénéficiaire C’est un système de solidarité, un impot servant la redistribution. On comprendrai assez facilement que cette cotisation essentiellement calculé sur la base salariale soit étendu aux autres revenus.

                  Les cotisations sont différentiés entre salarié et employeur. La part salarié est prélevé sur le salaire, elle est proportionnelle jusqu’à un plafond, la cotisation employeur de même. Une différence, le précompte DOIT être payé par l’employeur, le non paiement est un détournement de fonds. Ce n’est le cas de la part employeur.

                  La Sécurité Sociale n’est plus gérée seulement par les partenaires sociaux de puis que la loi Juppé, le Parlement vote chaque année.

                  Ceci fait, le système de répartition n’a rien à voir avec un système de Ponzi. C’est un système qui a été en équilibre pendant des décennies. Il a permis à l’origine de verser des droits à des personnes qui n’avaient pas cotisés. A sa création en 1945 les retraites versés l’ont été grâce aux cotisations des actifs, pourtant ces personnes n’avait jamais ni capitalisé ni versé à un autre système.

                  Depuis quelques années, les libéraux essaient de faire passer ce système comme une escroquerie, arguant que le financement des retraités est basé sur le paiement de cotisations par les actifs qui n’auraient aucune certitude d’être servi à leur tour. C’est la vision un peu étriqué de ce système qui même s’il est faillible en période de crise économique et exige des ajustements en terme de durée de cotisation et/ou age de retraite est le plus sur. 

                  Ceux qui font la publicité de ces fameux systèmes basés sur la capitalisation ne parlent jamais des risques liés à ce genre de gestion, l’exigence d’un taux de rendement important et aussi la possibilité de dépréciation par de mauvais investissements des capitaux versés. De plus, il est le lit de tous les excès du capitalisme par le jeu capitaliste indispensable pour maintenir le versement de pension. Par exemple, actuellement la faiblesse de la croissance impose de large restriction à ce système.

                  Maintenant, il existe une littérature très étoffée qui analyse les avantages et inconvénients des deux. Il est assez facile et français de faire comme si notre système n’était pas viable, il est pourtant de la même veine que celui des autres pays européens qui sont aussi à base de répartition. Ilexiste un erapport du COR qui répond à de nombreuses questions posées ici.




                  • mpag 10 juin 2015 18:43

                    @Aristide
                    Il n’ y a pas que le blanc ou le noir, le gentil système par répartition de la DETTE et la méchante capitaliste, un mix des deux est une évidence


                    le système suisse est le parfait exemple qui fonctionne particulièrement bien en plus d’être juste 

                    le système par répartition fonctionne simplement lorsque les rentrée d’argent sont supérieures aux sorties ce qui nécessite un croissance démographique continue et une embauche de ces mêmes personnes donc d’un taux d’activité élevé ( je parle pas de chômage car c’est incomplet comme raisonnement, on peut avoir 2% de chomage avec la moitié de la population qui n’a plus de droit........donc non comptabilisé)

                    a partir de là, seule la croissance (taux d’activité élevé et croissance démographique) permet de faire fonctionner le système 
                    lorsque l’une des deux notamment le taux d’activité baisse, les rentrée d’argent baisse et que dire si la croissance démographique augmente en parallèle c’est pire.........ça rajoute des ayants droit plus que de cotisants........

                    c’est exactement ce qui se passe, la pyramide de Ponzi va exploser en vol bon pour être honnête elle a déjà exploser.......ce sont nos enfants et petits enfants qui vont payer l’addition par la DETTE

                    il faut cesser d’être hypocrite et d’attendre des lendemain qui chantent........il y a de moins en moins de personnes qui forment le chœur.......
                    les politiques et certaines formations politiques sont dans le deni mais un « deni » parfaitement assumé, volontaire je dirai, bon je vous rassure ils sont tranquilles eux, c’est juste que pour garder leur electorat, la poudre de perlimpinpin ça continue de marcher 


                  • Francis, agnotologue JL 10 juin 2015 19:00

                    Bon article.
                     
                     Excepté ça : ’’Le retraité est un salarié placé hors de la subordination de l’emploi. Il dispose librement de son temps sans contrainte patronale et il perçoit un salaire financé par les employeurs’’
                     
                     Non, le salaire est financé par les travailleurs actifs, dans un jeu de ’’Chacun son tour’’ qu’on appelle la solidarité intergénérationnelle, et toujours donc dans la logique : ’’à chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins.’’
                     
                     Cette logique des besoins est la logique naturelle qui fait que la jungle ce c’est pas l’enfer. Quand on parle de loi de la jungle à propos de la logique capitalo-libérale, on devrait parler de loi de l’enfer.


                    • zygzornifle zygzornifle 11 juin 2015 11:31

                      le salaire du président, des ministres, des préfets, des députés, des sénateurs et des 500 000 élus de la ripouxblique le sont bien ......


                      • legaleasy 11 juin 2015 12:01

                        en effet, attention, le salaire brut et le salaire net et le cout total employeur sont trois notions.

                        Salaire brut = Salaire net + cotisations sociales
                        Cout employeur = Salaire brut + cotisations patronales

                        Cela permet de comprendre le jeu de négociation qui existe et pourquoi un salarié, lors d’une augmentation a l’impression de peu recevoir au final en net alors que l’employeur lui, peut trouver que cela fait beaucoup !

                        Au final, c’est un choix de société.

                        • titi titi 11 juin 2015 15:15

                          @legaleasy

                          « Au final, c’est un choix de société. »

                          Exactement. Et dans « choix de société » le mot qui devrait être le plus important c’est le mot « choix ».

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