Où va la droite lyonnaise ?
Durant un temps, Dominique Perben a pensé réussir là où tous ses prédécesseurs avaient échoué : réunir les droites lyonnaises. Au final de la campagne, elles se retrouvent plus émiettées que jamais !
Amaury Nardone (6e arrt.) et Denis Broliquier (2e arrt.)
Si la droite a pu conserver les 2e et 6e arrondissements, elle ne le doit certainement pas au leader de l’UMP qui a disparu des documents de campagne entre les deux tours. Dominique Perben, qui s’est investi dans la ville dès 2004, a en fait procédé plutôt par élimination. Il a ensuite tenté de reconstruire, en s’appuyant largement sur les seuls élus de son camp vraiment présents dans la vie politique lyonnaise, les millonistes.
Même les millonistes sont aujourd’hui divisés !
Las, au terme de la campagne, les partisans de l’ancien président de la région sont eux-mêmes plus divisés que jamais ! Dans le 6e arrondissement, gagné malgré la "vague Collomb", personne ne connaît encore le nom du maire qui sera élu par le conseil et les tensions sont tellement fortes que les gifles ont volé (lors de la soirée du premier tour) !
Plusieurs élus peuvent prétendre prendre la direction de la droite.
Réélu brillamment à Lyon dans le 2e arrondissement, Denis Broliquier estime avoir un rôle à jouer, après la constitution de bases solides. Selon lui, "l’heure n’est pas à la recherche d’un leader, mais à la définition du projet". Amaury Nardone, au tempérament plus cassant, serait plutôt enclin à constituer à partir du 6e arrondissement une opposition "agressive" au maire de Lyon.
Michel Forissier pour l’ouverture de l’UMP aux courants
Michel Forissier, maire de Meyzieu
Un Michel Forissier pragmatique qui compte bien jouer de tout son poids dans la réorganisation de la droite lyonnaise.
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