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Accueil du site > Actualités > Politique > Oui, une société démocrate est possible !

Oui, une société démocrate est possible !

L’éclatement prévisible de la bulle financière planétaire s’est transformé en détonateur d’une crise plus profonde révélant d’autres crises dans la crise.
La crise actuelle est historique par son ampleur planétaire, mais aussi par sa complexité, le nombre et l’enchevêtrement de ses strates. Cet aspect multiforme, financier, économique, social, politique, idéologique et éthique rend difficile sa compréhension globale. Tout indique cependant qu’un nouveau modèle de société est possible et même indispensable.
Nous avons besoin d’États régulateurs, éthiques et démocratiques

Partie du défaut de solvabilité de ménages américains, la phase financière de la crise revient à l’économie réelle et la réalité sociale. Bien des incertitudes débutent.

Quel sera l’impact du défaut de crédit et de la hausse des taux sur l’investissement et l’innovation des entreprises ? Quels seront son coût social et son impact sur l’emploi ? Par quels effets de dominos, faillites, rachats, ventes, fusions, participations redessinent les contours du pouvoir économique mondial ? Vers quelle nouvelle donne économique mondiale nous dirigeons-nous ? Quelle sera l’ampleur de la redistribution des cartes et du jeu de chaises musicales en perspective ?
 
Nous sommes, toutefois, sans attendre, en droit de plaider pour un retour du politique dans l’ordre économique et pour des règles garantes de stabilité, comme le firent en matière monétaire les 44 Etats réunis à Brettons Wood en 1944. Nous sommes en droit de soutenir : l’impératif de régulation d’une finance assumant son rôle de système sanguin de l’économie, d’une garantie d’un taux élevé de transactions consacrées à l’économie réelle, d’une redéfinition des stratégies industrielles, d’une régulation des cours des matières premières agricoles, d’une alternative à la privatisation des bénéfices et à la socialisation de risques par injection, en catastrophe, de fonds publics au chevet d’un capitalisme exsangue.

Réguler sans peser sur la compétitivité des entreprises, favoriser l’économie réelle, ramener la finance et les banques à leur métier, tels sont les défis auxquels l’ordre économique, les Etats et les formations politiques démocrates sont désormais confrontés.
 
Les nations sont placées devant la nécessité de refonder leur doctrine de l’Etat et de coopération entre les Etats. Nous démocrates, devons combattre l’idée d’un Etat absent ou providentiel. Les circonstances rendent légitime le projet d’un Etat régulateur reposant sur des fondements éthiques et le principe de légitimité démocratique.
 
L’Europe a, de nouveau, rendez-vous avec l’Histoire

La crise actuelle accélère le déclin de l’hyper-puissance américaine. Faisant figure de coupable dans la crise, le capitalisme financier anglo-saxon des vingt dernières années sape le magistère politique américain et son leadership mondial. Nous sommes face à une crise d’amplitude géopolitique.
 
Quelle que soit la capacité de la puissance américaine à se reconstruire, l’on peut parier que les États-Unis d’Amérique ne sortiront pas indemnes de la tourmente. Liée aux considérations démographiques et géopolitiques, la crise actuelle annonce des changements inévitables dans le jeu et l’équilibre des puissances et des déplacements des centres de gravité de la puissance politique mondiale.
 
A court et à moyen terme, sur une période de vingt à trente ans, quatre grands ensembles sont en concurrence : l’inde, la Chine, le Brésil et l’Amérique latine et, bien sûr, l’Europe. A condition de trouver un niveau élevé d’ambition, de légitimité et d’unité politiques, l’Europe a une chance de revenir dans l’Histoire après l’abandon du leadership militaire et politique du monde occidental aux États-Unis depuis plus d’un demi-siècle.
 
L’Europe, une nouvelle fois confrontée à un champ de ruines, va, une nouvelle fois, devoir et pouvoir assumer son destin, mais hors de sa tutelle atlantiste cette fois. Une voie nouvelle s’ouvre à elle sur le plan géopolitique et mondial. Nous démocrates et Européens, sommes légitimes pour promouvoir la carte de la puissance européenne et un modèle social européen qui place la valeur de l’argent au service des hommes. L’Europe a, à nouveau, rendez-vous avec l’Histoire !
 
Un nouveau modèle de démocratie s’impose

La crise actuelle marque l’affaissement des dogmes libéraux de l’autofinancement des baisses fiscales et l’autocorrection du marché. L’intégrisme libéral des années Reagan-Thatcher tombent vingt ans après le mur de Berlin, marquant l’échec des deux systèmes, des deux visions du monde et de deux modèles de société opposés. Nous avons à faire, sous la crise financière, à une crise idéologique et éthique.

Un nouveau modèle démocratique est à inventer après la faillite morale de la démocratie libérale américaine, dévoyée en cheval de Troie à la solde de l’interventionnisme militaire, de l’économie de guerre et des renversements de régimes. Otage des intérêts des marchés, elle a promu une fausse idée de la liberté qui n’a cessé d’accroître l’oppression des plus pauvres par les plus riches. Nous savons désormais que la loi du profit n’est pas civilisatrice.
 
Il revient aux nations de choisir leur modèle de société. Nous savons le monde que nous quittons, sur un goût amer de faillite morale, d’accroissement sans précédents des inégalités et des risques globaux qui pèsent sur l’humanité et la planète. Nous ignorons dans quel monde nous entrons. Nous ne pouvons pas absolument écarter un retour des tentations populistes, autoritaires, protectionnistes, de droite ou de gauche, favorisées par un affaissement des classes moyennes et un amalgame de l’échec de la mondialisation libérale et des démocraties modérées, comme au tournant des années 30.
 
Nous, démocrates, devons enrayer ce risque et nous battre pour un monde solidaire, non pas socialiste mais social, non pas dirigiste mais juste et rationnel dans l’exploitation et la distribution des richesses des nations.
 
Nous sommes à la croisée des chemins

L’échec de la mondialisation libérale, en emboîtant le pas de l’Histoire à celui du socialisme, ouvre aux démocrates de tous les pays la voie d’un combat âpre, difficile, mais indispensable à la planète pour un monde libre, démocratique, solidaire et durable. Nous, démocrates, devons nous considérer en état de mobilisation générale dans un monde et une Europe à nouveau en quête de sens. C’est ici que la crise rejoint les raisons de notre engagement militant.
 
François-Xavier DE PERETTI
Membre du Conseil national du Mouvement démocrate
Coprésident du Mouvement démocrate des Bouches-du-Rhône
 

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30 réactions à cet article    


  • Gabriel Gabriel 3 novembre 2008 13:41
    Bonjour,

    D’accord avec une refonte de notre système démocratique ! Nous pourrions commencé par un contrôle des élus qui devront rendre des comptes une fois par an à leurs électeurs sur ce qu’ils ont promis et qu’ils n’ont pas tenu. Au respect du résultat des référendums, en clair à un peu plus démocratie participative et un réel respect du aux choix des électeurs. Commençons dans les villes, les villages, le département et les régions. Venir faire la P.... sur les marché ou dans les média une fois tous les 5 ans pour se faire élire en promettant tous et n’importe quoi cela ressemble davantage à un foutage de gueule qu’à une véritable démocratie !

    • civis1 civis1 3 novembre 2008 13:42

      "Partie du défaut de solvabilité de ménages américains..." Ecrivez-vous ?
      N’est-ce pas un peu simpliste ?
      Ne faut-il pas faire une analyse plus fine concernant le système de causalité de cette crise ?
      Il me semble que la difficulté de l’analyse tient au côté inter-disciplinaire de la réflexion et des décisions à prendre tant au niveau politique, économique, sociologique, écologique, éthique et les décisions institutionnelles que celà suppose.
      Effectivement peut-être une formidable occasion pour les politiques de remettre tout à plat.


      • foufouille foufouille 3 novembre 2008 13:51

        pour que la democratie puisse exister, il faudrait virer les ploutocrates et donc un 1789


        • Forest Ent Forest Ent 3 novembre 2008 13:54

          Partie du défaut de solvabilité de ménages américains, la phase financière de la crise revient à l’économie réelle et la réalité sociale.

          Parce que la solvabilité des ménages, ce n’est pas l’économie réelle et la réalité sociale ? Il ne semble pas que vous ayez bien compris le mécanisme qui a créé une bulle de crédit à partir du principe de libre-échange mondialisé.

          On vit une époque formidable.

          Tous ces mécanismes étaient connus et évidents avant 2007. UMP, PS et Modem n’en ont absolument pas parlé aux élections présidentielles de 2007. Actuellement, ils font une superbe course à l’échalote "je vous l’avais bien dit" tout en n’ayant semble-t-il toujours rien compris.

          Mort de rire.


          • daryn daryn 4 novembre 2008 11:42

            Forest,

            Francois Bayrou a axé sa campagne présidentielle sur la problématique des valeurs. Une citation au hasard : La confrontation se fait d’abord autour des valeurs. Le modèle dominant repose sur la valeur financière et la puissance qu’elle suppose. Notre modèle, au contraire, repose sur la valeur du développement humain fondé sur l’éducation, la culture, la solidarité et l’idée que nous ne sommes pas étrangers les uns aux autres.

            D’un point de vue technique, dans son programme présidentiel François Bayrou insistait sur la nécessité de doter l’Europe de capacités de règlementation plus serrée des marchés financiers. C’était bien le seul. Il est également favorable depuis longtemps à une taxe de type Tobin, qui constitue un des seuls moyens de contrôle des flux financiers spéculatifs internationaux. 

            Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.


          • Voltaire Voltaire 3 novembre 2008 14:59

            L’analyse contient une série de principes qui seront partagés par beaucoup, mais pêche par une simplification excessive.

            Sur l’origine de cette crise tout d’abord, il parait effectivement difficile de la laisser reposer uniquement sur l’endettement de certains ménages américains. C’est bien une bulle financière qui a causé cette crise, et la responsabilité des banques, et non des ménages américains, en est la cause. En effet, si une spéculation sur des produits financiers construits sur du sable n’avait pas entrainé la dépréciations des actifs des banques, la crise n’aurait touché qu’un nombre de banque limité aux Etats-Unis. A ce titre, je suis surpris de constater que les politiques ne réclament pas la tête non seulement des PDG mais des conseils d’administration des banques qui ont joué de façon excessive avec l’argent qui leur été confié. Quand un administrateur ne fait pas son travail de contrôle, on le vire !

            Sans doute en contraste avec de nombreux commentateurs, je ne partage pas l’idée qu’il faille changer totalement le système économique actuel. Réformer le système financier, oui. Mais le système économique en vigueur aux US lui a permis une croissance soutenue ces dernières années, qui, s’il avait été relayé par un système politique à la hauteur (et non profondément inégalitaire), aurait permis à ce pays d’avancer.

            L’erreur a été de penser que le système qui fonctionne aux Etats-Unis puisse aussi fonctionner à l’identique en Europe. Certes, il a été transposé, avec des adaptations, de façon assez positive en Europe du Nord, culturellement proche. Mais dans le reste de l’Europe, la croissance était atone bien avant la crise financière. Il y a donc un déficit du modèle actuel très important, qu’il faut refonder. En ce sens, je partage votre avis sur la nécessité de proposer un autre modèle politique, mais celui-ci doit aussi définir son modèle économique. Pour le moment, le MoDem suggère bien une alternative politique attrayante mais largement insuffisante au niveau économique. L’UMP est en difficulté puisque son modèle est en ruine, et que son président en revient à un interventionisme voué à l’échec, quant au PS nul ne sait où il est.

            Ici n’est pas le lieu pour en débattre en détail, mais il existe pourtant des pistes qu’il est surprenant d’avoir ignoré. Avant tout, l’Europe doit jouer sur ses points forts, bien différents de ceux des Etats-Unis, de la Chine ou du Japon. Il est frustrant de constater que la plupart des projets économiques se basent sur des actions top down, du haut vers le bas, sans prendre en compte la demande. Or, sauf exception, une économie doit d’abord utiliser son marché intérieur, et donc la demande de ses citoyens, pour se construire. Ici, le MoDem a bien identifié la question : le citoyen européen souhaite d’abord de "l’être" plutôt de "l’avoir", c’est à dire de la qualité de vie plutôt que de la richesse. Reste donc à construire un modèle qui utilise cette demande !


            • daryn daryn 4 novembre 2008 12:08

              Voltaire,

              Pour le moment, le MoDem suggère bien une alternative politique attrayante mais largement insuffisante au niveau économique.

              Avez-vous été voir ? Qu’est-ce qui manque selon vous ? 


            • Le péripate Le péripate 3 novembre 2008 15:05

               C’est dramatique d’être un socialiste de droite. Pas un métier facile ! D’ailleurs les vrais rouges ne s’y trompent pas, et lui tombent dessus à bras raccourcis. lol...


              • Forest Ent Forest Ent 3 novembre 2008 15:34

                Il est vrai que l’on ne voit pas une grande différence entre ce texte et celui que pourrait proposer un crypto-libertarien du PS genre DSK ou Jouyet, un gaulliste genre Guaino, ou encore un libertarien repenti UMP genre Lagarde. Ca peut se résumer ainsi :


                - on s’est plantés mais pas question de le reconnaitre c’est la faute des autres,


                - on est les seuls à pouvoir proposer des solutions,


                - les solutions ça consiste à inventer quelque chose qu’on n’a pas inventé,


                - heureusement qu’on est là pour expliquer ce qu’on n’a ni prévu ni compris.


              • Le péripate Le péripate 3 novembre 2008 15:40

                 DSK, crypto-libertarien ? Vous devez avoir une machine à sonder les âmes, pour deviner un libertarien caché dérrière un social-démocrate bon teint. Quand à Lagarde, j’ai ouïe dire qu’elle professait des opinions vaguement libérales, avant d’être au pouvoir. Mais le pouvoir corrompt, c’est bien ce que je pense. Et il sont plus nombreux ceux qui sont comme les frites, précuites.


              • Francis, agnotologue JL 3 novembre 2008 15:20

                Bonjour, tout ça c’est bel et bon comme on dit. Vous écrivez : ""Nous démocrates, devons combattre l’idée un état absent ou providentiel. Les circonstances rendent légitime le projet d’un Etat régulateur reposant sur des fondements éthiques et le principe de légitimité démocratique"".

                De fait, l’État aujourd’hui est providentiel … pour les riches et les banquiers. Et je comprends que vous vouliez le combattre. Je comprends aussi que vous ne vouliez pas jeter le bébé avec l’eau du bain, comme ces sirènes libérales.

                Mais vous voulez un Etat régulateur " juste et rationnel dans l’exploitation et la distribution des richesses des nations".

                Vous pourriez nous en dire plus sur ce que vous entendez par là ?

                Question secondaire, ou principale, c’est qui voyez : j’ai cru comprendre que François Bayrou était partisan de la mise en œuvre d’une politique de l’offre. Pouvez-vous confirmer ? Et dans l’affirmative, pouvez-vous dire ce que vous en pensez, comparé à une politique de la demande ?


                • cara 3 novembre 2008 15:44

                  Article consensuel et ronronnant, quelque peu surprenant de la part d’un tel homme d’action (!).
                  patricemars.blogspot.com/2008/10/violences-inadmissibles-marseille.html


                  • La Taverne des Poètes 3 novembre 2008 15:46

                    C’est quand même très honorable pour un premier papier sur ce site. Il manque encore la "touche Agoravox". smiley

                    C’est en tout cas bien mieux que cet autre article publié ce matin et qui vantait la dictature du prolétariat. L’article a d’ailleurs été supprimé par l’équipe d’Agoravox, à mon avis pour cause de tricherie : en quelques minutes, on relevait 114 votes au compteur et 100 % d’opinions favorables (score truqué de dictateur quoi !) . Je m’apprêtais à publier mon commentaire genre "baffe dans la figure" quand je vis que le papier avait été retiré.

                    Tout cela pour dire que je préfère les vrais démocrates aux dictateurs en herbe.


                    • Dan51 3 novembre 2008 17:00

                      Il faudrait tout d’abord définir ce qu’est un VRAI DEMOCRATE...

                      Ceux qui habitent dans la région de l’auteur et le connaissent ont de sérieux doutes...

                      Les comportements parlent toujours plus fort que les paroles... c’est ce qu’on appelle la communication NON VERBALE.

                      Et il faut dire qu’elle est particulièrement "musclée" dans le cas présent.

                      Donc, je préfère me référer à ce que dit F. Bayrou en l’occurrence, comme par exemple à la Conférence Nationale des Démocrates, devant plus de 2.000 personnes dont les médias n’ont pas soufflé mot...

                      J’y préfère aussi les analyses simples et honnêtes de Robert Rochefort, Responsable du CREDOC, "Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie" qui sont réalistes et de
                      Jean-François Kahn
                      que l’on ne présente plus ou de Corinne Lepage... bref, des gens sensés, courageux et qui ont fait leurs preuves...

                      plutôt que les paroles ci-dessus... non coroborrées par les actes sur le terrain...



                    • Francis, agnotologue JL 3 novembre 2008 18:32

                      La Taverne est en fête dès qu’on y encense le Modem. Que pensez-vous, poète, de la politique de l’offre comparée à la politique de la demande ? Vous devriez avoir des idées là dessus !? Ce serait la moindre des choses.


                    • Peretz Peretz 3 novembre 2008 17:10

                      A l’appel pour une démocratie nouvelle je réponds d’autant plus facilement présent que je l’ai mise sur le papier depuis pas mal de temps. C’est bien de dire "il faudrait que ...". En tout cas pour la France je propose quelque chose : j’ai rédigé, eh oui, une nouvelle constitution dont l’Assemblée référendaire est l’élément le plus important ,qui, si elle était adoptée un jour, ferait de la France le premier pays à avoir achevé une véritable démocratie, la démocratie représentative actuelle ayant démontré ses limites. Quant à vouloir réguler le système actuel, c’est faire preuve de naïveté que de le croire possible avec les équipes au pouvoir. Bon courage !


                      • Pupuce 3 novembre 2008 17:24

                        L’auteur reprend le diagnostic de François Bayrou, qui est très bon, mais se contente, comme ce dernier, d’incantations puisqu’il ne nous dit pas quelles seraient les conditions concrètes de l’avènement de cette société "démocrate" (terme qu’il ne définit pas clairement par ailleurs alors qu’il enseigne la philosophie et est engagé en politique).







                        • Pupuce 3 novembre 2008 17:45

                          J’ajoute que si on commençait déjà par respecter les règles actuelles de la séparation des pouvoirs, du non-cumul des mandats etc... on éviterait l’oligarchie actuelle.

                          Ce qui vaut pour le monde, la France, vaut aussi pour le MoDem.


                          • Serge Serge 3 novembre 2008 21:28

                            Pour nous "convaincre" que le projet politique du Modem est différent de celui de Sarkozy et de l’UMP ce Monsieur aurait-il la délicatesse de nous informer sur les votes formulés par leurs élus à l’Assemblée Nationale et au Sénat sur chaque proposition du gouvernement et de la majorité parlementaire ? Tout le reste n’est que pipeau et écran de fumée !!!


                            • Bernard Dugué Bernard Dugué 3 novembre 2008 21:44

                              Le Modem a cela d’intéressant qu’il offre une troisième possibilité de suicide occidental à la France. Nos amis américains n’ont pas ce choix, ils n’ont que deux options pour le suicide.


                              • JAcky 3 novembre 2008 23:10

                                Les hommes politiques francais sont vraiment comiques. Les rastignac d’ailleurs encore plus que ceux qui sont un peu arrives, au moins ces derniers ont le bon gout de se contenter d’un peu de cynisme, c’est un moindre mal.
                                Je ne voudrais pas retourner le couteau dans la plaie, mais le texte est vraiment ennuyeux de generalites et d’approximations, sans parler des stupidites habituelles sur la loi du profit. vraiment tres mechante, boo. 
                                L’auteur ne comprend visiblement rien a la crise actuelle, et n’a pas la moindre idee pour en sortir. Mais qu’a cela ne tienne, je ne comprends rien au systeme donc changeons de systeme ! et pour les aspects techniques, voyez avec l’Etat, qui en passant doit devenir ethique, c’est la moindre des choses, vu le prix qu’on paye.
                                Alors, en 2 mots, juste pour resumer la situation :

                                - le capitalisme survivra a cette crise (et aux prochaines, pas la peine de s’enerver) ;

                                - il y aura de nouvelles regulations en place, decidees entre Bruxelles, Londres, Washington et Pekin. l’UMP (mais ils s’en foutent ils ont Sarkozy), le PS, bien evidemment le Modem et les politiques francais en general regarderont passer les trains. Ils pourront toujours commenter les decisions prises si ca leur chantent...

                                - Confier la gestion de quoi que ce soit a l’Etat, c’est en assurer la merdification. C"est un principe. La cause essentielle derriere ce principe est que l’Etat n’’est pas aux mains des fonctionnnaires comme on pourrait le croire mais de politiques jamais avares de decisions irrationnelles, en general basees sur des croyances ou lubies plutot que sur des faits ou des objectifs mesurables (l’Etat ethique par ex.). Partant, le fond du message de l’auteur est de lui confier a lui, Etat, qui n’y comprend rien donc, la direction du bateau fou. humm, j’sais pas, j’hesite...
                                d’un autre cote, un naufrage ethique, j’serai curieux de voir ca...


                                • frédéric lyon 4 novembre 2008 08:23

                                  L’auteur, qui ne se mouche pas avec le coude, dit "nous les démocrates" en parlant de sa petite chapelle politique !

                                  Et il nous propose une refondation du "capitalisme", que seuls les fonctionnaires français appellent de leurs voeux, parce que seule la France est en état de collapsus financier qui la rapproche chaque jour davantage de la banqueroute.

                                  La crise, quelle crise ? On en parle déjà plus dans les journaux et d’ailleurs les gens ne s’y sont pas trompés en restant d’un calme Olympien pendant toute la manoeuvre. Ne savent-ils pas depuis longtemps que quand la machine politique s’agite (TOUTE LA MACHINE POLITQUE, unie comme un seul homme, de la gauce à la droite en passant maintenant par le centre !!) et met en branle les médias qui entonnent aussitôt leurs trompettes, celà signifie seulement que l’argent manque et qu’il va falloir ponctionner davantage ? 

                                  Beaucoup ont déjà pris leurs précautions.

                                  Ils ne savent plus où trouver l’argent qui leur manque pour payer les salaires de leur valetaille et assurer le service de la dette gigantesque et incompressible dont il ont recouvert le pays.

                                  Alors maintenant soyons sérieux, il n’y aura pas de "refondation du capitalisme", décidé à Pau ou à Paris, car la France ne représente que 1% de la PIB mondiale. Il n’y aura pas de "régulation des marchés financiers", decidée à Pau ou à Paris, car le marché financier de Paris est un marché marginal qui ne pèse d’aucun poids dans les transactions au niveau mondial.

                                  Il y a quelque chose de malhonnête dans cette façon de vouloir se faire élire en jouant du pipeau.


                                  • Francis, agnotologue JL 4 novembre 2008 10:54

                                    ""Ils ne savent plus où trouver l’argent qui leur manque pour payer les salaires de leur valetaille""

                                    C’est à cause des gens comme vous que les communistes ont raison : vive les nationalistions. Mais peut-être êtes-vous un provocateur communiste ? Qu’importe, c’est ce qu’on dit qu’on est, et si on n’est pas authentique on n’est qu’un valet qui ne vaut guère mieux que son maître.


                                  • daryn daryn 4 novembre 2008 12:02

                                    Frederic Lyon,

                                    il est évident qu’aucune refondation ni même réforme du capitalisme ne peut être décidée à Paris ou à Pau. L’échelle minimale d’intervention pour ce faire est l’Europe. Mais qui est-ce qui défend cette position et cette nécessité de régulation depuis longtemps, à part l’UDF puis le MoDem ? 

                                    Faut-il vous rappeler que François Bayrou avait fait de la Dette un cheval de bataille de sa campagne présidentielle ? Et qu’il avait des propositions concètes pour la résorber ?

                                    Qu’il y ait malhonnêteté côté UMPS, je vous l’accorde. Mais ne prétendez pas que le MoDem n’ait pas les idées claires ou manque de vision sur ces problématiques. 


                                  • JAcky 4 novembre 2008 19:04

                                    De tous les partis, le Modem represente probablement la plus grande supercherie. Il n’a aucune legitimite democratique et n’existe que parce que Bayrou est un bon client des medias.
                                    Sur le fond, son message petaino (ni droite ni gauche)-europeano (faire croire qu’on est fort ailleurs quand on n"est que faible en France)-agricole (pour le bon sens rural que l’on pretend defendre) est plus qu’archaique.
                                    Concernant la dette, Bayrou parlait de la dette publique qui non seulement n’a rien a voir avec la crise financiere, mais a explose depuis car les Etats sont intervenus comme investisseur de dernier recours. Plus personne ne parle de la dette comme un probleme, meme la commission europeenne pousse aujourd’huiles Etats a investir et depenser pour soutenir leur economie... decidement, le tempo est essentiel en politique ... dure dure...


                                  • Hibou Provence 6 novembre 2008 10:43

                                    Par delà le caractère très assuré et affirmatif du titre, quasiment publicitaire, nous trouvons un texte rassemblant lieux communs et affirmations banales, ne reposant pas sur des données établies ; l’enseignement de la philosophie n’y prédispose en effet pas. L’auteur reste cantonné dans un ensemble de généralités, soulignées par les divers commentateurs, dont Gabriel et Philippe de Renève qui relève l’aspect "sympathique", de ce qui me semble démagogique,et me rappelle l’esprit d’une courte bande dessinée quotidienne publiée par "Le Monde" dans les années 1980 relatant les conversations des Trois personnages-titres " Sinon, Yaka et Pitucé ". Quand aux ses soucis, de principes affichés, d’éthique et de démocratie il semble que son Conseil Départemental, au moins, évalue ce qu’il en est des seconds alors que, quand aux premiers, ses actes de violences, prémédités et répétés sur Deux adhérents amènent à s’interroger sur ses raisons à publier un mois plus tard un article de cette consistance Dans son département les adhérents du MODEM attendent toujours de connaître les chiffres détaillés des élections fédérales : nombre de votants, de suffrages exprimés, de blancs et de nuls pour chacun des Trois scrutins. Les affirmations de démocratie ne sont guère confirmées par les faits. Le Hibou.


                                    • Robert 8 novembre 2008 19:07

                                      En effet, il reste à démontrer que ce personnage est réellement un démocrate et pas seulement un boxeur de circonstances, ses agissements (coups portés sur deux adhérents) devant des dizaines de témoins de son Parti lors des soirées du 26 et 27 septembre 2008 à Marseille pourraient nous laisser penser que ce n’est pas un bon politicien et qu’il devrait s’en tenir à son métier d’enseignant qu’il maitrise sans doute mieux.
                                      D’ailleurs les résultats électoraux aux dernières élections municipales d’ Aix en Provence se sont soldés par un échec retentissant qui confirme la thèse qu’il n’est pas l’homme de la situation.


                                    • François-Xavier DE PERETTI 9 novembre 2008 18:32

                                      Cher ami,

                                      La haine vous aveugle et vous ronge.

                                      Le score de l’équipe du Modem aux municipales d’Aix-en-Provence au dessus de 20% au premier tour est le meilleur enregistré dans tout l’hexagone dans des villes de plus de 100 000 habitants par le Mouvement démocrate le 9 mars 2008 avec celui de Sain-Etienne.

                                      N’insultez donc pas les militants qui ont conduit cette campagne.

                                      Merci à l’avenir de ne pas dévoyer le site d’Agoravox dédié au débat et aux échanges d’idées.



                                      • MEDOM 10 novembre 2008 22:23

                                        François Xavier :soyons sérieux , pourquoi nier l’évidence même RUE 89 en parle http://www.rue89.com/marseille/2008/11/10/marseille-baffe-bisbilles-et-litiges-en-serie-au-modem
                                        Entrisme ou "faire de la politique autrement" 2 maniéres de voir les choses

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